Cours 8 Flashcards
Mémoire déclarative
-Mémoire qu’on parle en général
-Faits et évènements
-Rappel conscient et explicite: on peut s’en rappeler
-Disparaissent si pas important
DEUX PARTIES
1-Mémoire épisodique: évènements autobiographiques
2-Mémoire sémantique: faits appris
Mémoire non déclarative
-Plus connue: mémoire procédurale
-Habiletés motrices comme jouer un instrument, pratiquer un sport
-Inconsciente et implicite
-Apprentissage de nombreuses répétitions: moins susceptible de disparaitre
-Réponse motrice/procédure
DEUX PARTIES
1-Apprentissage non-associatif
2-Apprentissage associatif
Mémoire procédurale: apprentissage non-associatif
1-Habituation: perte de la réponse après répétition du même stimulus
2-Sensibilisation: un stimulus puissant et introduit ce qui mène à une réponse plus forte au stimulus présentés après
Mémoire procédurale: apprentissage associatif
-Comportements modifiés par la formation d’association entre des évènements
DEUX CATÉGORIES
1-Conditionnement classique: plus commun: par association: SI (viande) -SC (cloche): les présenter ensemble fait saliver le chien en sonnant juste la cloche
2-Conditionnement instrumental: opérant: rat apprend association pousser levier avec récompense (nourriture): importance de la motivation dans ce conditionnement
Durée de la mémoire déclarative
1-Mémoire à long terme: souvenirs qu’on peut se rappeler des jours, mois et années
2-Mémoire à court terme: souvenirs de façon temporaire pendant qq secondes à qq minutes (plupart des infos sont oubliées)
Consolidation mnésique: processus qui permet de transmettre certaines infos de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme
Mémoire à court terme/travail
-Théorie de Alan Baddeley: boucle phonologique (acoustique et linguistique: active certaines aires de l’hémisphère gauche): basée sur la répétition qui permet une répétition mentale ET calepin visuo-spatial qui effectue les tâches visuo-spatiales (image mentale qui active une région du cortex occipital)
-Courte durée (env. 30 secs), nécessite répétition et à une capacité empan de 7(+-)2
Augmentation empan mémoire travail
1-Par le chunking: former des blocs avec les chiffres pour mieux se rappeler
2-Associations: associer un item sans signification à un contexte signifiant (la plus utilisés)
3-Catégoriser: faire des catégories qui permet de se souvenir par catégories
4-Stratégies mathématiques: 1)+-x: 4913 (4+9=13)
2)Trouver parallèles avec numéros connus (taille soulier, adresse maison)
3)Trouver des parallèles avec des numéros connus dans la société (Noel, PGM)
5-Faire une phrase avec la première lettre de chq mot (planètes)
6-Former une image avec les nbr: cygne = 2
Étude S. Shereshevsky (mnémoniste) par Alexandre Luria (psychologue): méthode des lieux
-Pouvait répéter une liste de 70 mots dans un sens ou dans l’autre et des listes vues 15 ans plus tôt
-Synesthésie: les stimuli sensoriels évoquaient d’autres sortes de sensations: avoir un gout dans la bouche en même temps
-Stratégies mnémoniques: rattachait chaque item à une image: faisait une histoire (méthode des lieux: loci)
-Pratiqué depuis Antiquité
-Basé sur le rappel de lieu déjà connu: 10 stations
L’oubli
-Choses sans importance et les souvenirs non utilisés ou répétés: se détériorent avec le temps
-La capacité d’oublier les informations sans intérêt est aussi essentielle que la rétention d’informations importantes.
Amnésie
-Sévère perte de mémoire et/ou de l’aptitude à apprendre
1-Amnésie rétrograde: perte de souvenirs anciens acquis avant le traumatisme
2-Amnésie antérograde: incapacité de retenir de nouveaux souvenirs (sévère si ne peut plus apprendre et légère si l’apprentissage est plus lent)
3-Amnésie globale transitoire: épisode bénin de perte de mémoire dure max 24 heures et ne se souvient rien de cette période, car rien n’avait été encodé: amnésie rétrograde (temporairement pas capable de se souvenir des derniers jour) ET amnésie antérograde (temporairement incapable d’enregistrer de nvelles infos):
CAUSÉ PAR
brève ischémie cérébrale (manque oxygène), choc, stress excessif, drogues
Test de reconnaissance différée
Observation de 2 neurones du cortex préfrontal: activité du neurones serait associée à la rétention de l’info: neurone est encore plus actif pendant la période d’attente, car essaie de retenir l’info (mémoire à court terme)
1-Période d’observation de la cible
2-Période d’attente
3-Période du choix
Consolidation des souvenirs de la mémoire déclarative
-Avec engramme: trace biologique: substrat physique de la mémoire dans le cerveau
-Dans les aires du néocortex: infos d’abord transiter par les structures du lobe temporal médian avant d’être stockées
-Lobe temporal médian: consolidation stockage
-Hippocampe: structure la plus importante pour la consolidation de souvenirs
Cheminement des informations qui arrivent dans le lobe temporal médian
-Viennent des aires corticales associatives: informations proviennent de différentes modalités sensorielles et véhiculent des représentations complexes (sont déjà analysées)
-Les informations transitent dans les structures du lobe temporal, les aires parahippocampiques et rhinales puis dans l’hippocampe, avant de retourner au cortex et être stockées à long terme
Cas Henry Molaison
-En 1953, à 27 ans, il subit une lobectomie bilatérale de 8cm de longueur sur la face interne du lobe temporal, enlevant les 2/3 des hippocampes
-Avant cette intervention: pas bcp connu sur hippocampe
-Crise atténuée, MAIS amnésie antérograde profonde et deux ans avant opération amnésie rétrograde légère
-Pouvait juste apprendre tâches de mémoire procédurale
-Rôle hippocampe ds consolidation de la mémoire déclarative
Modèle animal de l’amnésie
-Test de reconnaissance différée
-Délai de qq secondes à 10 mins: singes réussissent bien le test: mais ceux avec des lésions bilatérales du lobe temporal médian font + en + erreurs à mesure que le délai augmente
-8-10 secs on se retrouve encore dans la mémoire à court terme, mais après on va dans la mémoire à long terme et si l’info ne peut pas être transférée, ne peut pas s’en rappeler à long terme
Cellules de lieu de l’hippocampe
-Qd un rat se trouve dans un endroit précis de l’environnement, le neurone 1 s’active: cellules spécifiques de l’hippocampe qui s’activent qd le rat est dans un endroit précis de la cage
-Mémoire spatiale
-Avec étude d’imagerie fonctionnelle (TEP): indique activation hippocampe et noyau caudé
Cellules de grille du cortex entorhinal
-Dans le cortex entorhinal
-Cellules de grille répondent lorsque l’animal se déplace en de multiples points du compartiment qu’il explore, formant une sorte de grille hexagonale
-un neurone peut s’activer à différents endroits de la cage (cellules de grille)
Modèle de consolidation mnésique
1-Information provient d’abord des aires du néocortex associées aux systèmes sensoriels: hippocampe (lobe temporal médian: mécanisme de consolidation synaptique)
2-Engrammes: progressivement transféré dans les régions du néocortex: stockés dans les aires corticales
3-Avec le temps, connections, pour le rappel, dépends du néocortex plutôt que l’hippocampe
Stockage à long terme des souvenirs
1-Information provient d’abord des aires du néocortex, qui sont activées par les systèmes sensoriels; transmise à l’hippocampe.
2-Après avoir transitées dans l’hippocampe, informations retournent vers le néocortex où sont localisés divers sites possibles de stockage de la mémoire déclarative.
3-Souvenirs explicites des expériences vécues stockés dans les régions cérébrales impliquées dans leur perception initiale.
Rôle hippocampe dans la mémoire déclarative
-Rôle dans la mémoire épisodique (évènements)
-Facilite l’association entre différentes régions corticales: sont toutes liées
-Les connaissances générales de la mémoire sémantique (faits) deviennent aussi indépendantes de l’hippocampe et activent plutôt le cortex préfrontal
-MAIS, mémoire spatiale demeure, elle, confinée à l’hippocampe
Facteurs qui influencent la consolidation
1-Interêt de l’évènement: motivation, intéressant, nécessité (survie)
2-Charge émotive: traumatisme: activation de l’amygdale
3-Sommeil: dormir aide la consolidation: réactivation spontanée des souvenirs: consolider les traces mnésiques de la journée
Formation de la mémoire procédurale
-Striatum (noyau caudé et putamen) : une structure appartenant aux ganglions : critique pour la formation des habiletés motrices et de la mémoire procédurale
-Ne dépend pas de l’hippocampe
-Affecter stratum dans les gens avec maladie de Parkinson