Cours #8 Flashcards

1
Q

Quels sont les changements dans le 4 sphères à l’âge scolaire (10) vs àl’adolescence (8)?

(diapo 4)

A

Phyisiques: Croissance (poids et taille), dév. habiletés motrices
VS
Puberté (croissance, maturation sexuelle, capacité de se reproduire) et maturation du cerveau

Congnitifs: Pensée moins égocentrique et plus logique (stade des opérations concrètes
VS
Pensée abstraite, raisonnement hypothético déductif (opérations formelles)

Affectif: Concept de soi plus réaliste, période de latence, travail vs infériorité
VS
Quête d’identité, pulsions sexuelles deviennent plus fréquentes et intenses

Social: Importance de la famille, entrée à l’école, groupes de pairs = nouvelle source d’influence
VS
Émancipation des parents, importance des relations avec les pairs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Sous l’effet des hormones, les transformations seront …
(diapo 4)

A

encore plus spectaculaire pendant l’adolescence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la différence entre la puberté et l’adolescence?
(Diapo 5)

A

Étape du développement physique au terme de laquelle l’individu atteint la maturité sexuelle et devient apte à procréer (corps atteints maturité)

VS

Période de transition développementale qui implique des changements physiques, sociaux, cognitifs et affectifs et qui se manifestent selon les milieux sociaux, culturels et économiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Socialement qu’est-ce qui change par rapport à la puberté et l’adolescence selon les cultures?
(Diapo 5)

A

Puberté : différents rituels dans les culture pour marquer cette transition pour indiquer le nouveau statut de l’individu

Adolescence: Construction sociale et période de plus en plus longue dans les sociétés occidentales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les trois étapes physiologiques de la puberté?
(diapo 6)

A
  1. L’adrénarche : 6- 8 ans, les glandes surrénales se mettent à sécréter des taux de plus en plus élevés d’androgènes. Ces hormones jouent un rôle dans l’apparition des poils pubiens et axillaires, dans la croissance accélérée du corps et dans le développement des glandes sébacées et sudoripares.
  2. La gonadarche : étape de la maturation des organes sexuels, qui résulte de la production d’une séquence d’hormones sécrétées par des glandes qui forment ensemble l’axe hypothalamo-pituito-gonadique (HPG).
  3. L’hormone de croissance : sa sécrétion par la glande pituitaire est responsable de la modification de la taille et de la proportion de différentes composantes du corps.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles sont les processus de régulation de la puberté (libération des hormones dans l’axe HPG en 3 étapes)?
(Diapo 7)

A
  1. L’hypothalamus, une petite région du cerveau, sécrète l’hormone gonadolibérine (GnRH) qui a pour effet de stimuler la glande pituitaire.
  2. La stimulation de la glande pituitaire conduit à la libération des hormones lutéinisantes (LH) et folliculostimulantes (FSH) dans le sang.
  3. Par la circulation sanguine, ces hormones atteignent les gonades (ovaires ou testicules), ce qui se traduit par le développement des seins et le déclenchement des menstruations chez la fille et par la sécrétion de testostérone et la production de sperme chez le garçon.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce qui pourrait influencer l’émotivité accrue et les humeurs changeantes des adolescents (2)?
(diapo 7)

A

L’activité hormonale intense et le tempérament

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Combien de temps dur le processus pubertaire?
(diapo 8)

A

Entre 3-4 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que les caractères sexuels primaires (4)?
(diapo 8)

A

▪ Organes directement liés à la reproduction.
▪ Pendant la puberté, ces organes gagnent en taille et en volume et parviennent à la maturité.
▪ Femmes : ovaires, trompes de Fallope, utérus, clitoris et vagin.
▪ Hommes : testicules, pénis, scrotum, vésicules séminales et prostate.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que les caractères sexuels secondaires (2)?
(Diapo 8)

A

▪ Signes physiologiques de la maturation sexuelle qui ne sont pas directement liés aux organes sexuels.
▪ Ex. : développement des seins chez les filles ; élargissement des épaules chez les garçons ; pilosité chez les deux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce qui devient plus intense sous l’effet des hormones?
(diapo 9)

A

Le désir sexuel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les deux processus qui indique la première apparition de X chez les femmes et les hommes (2)?
(diapo 9)

A

Spermarche: Apparition de la première éjaculation chez les garçons (environ 13 ans)

Ménarche: Apparition des premières menstruations chez les filles (10-16 ans)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

À quoi est lié la poussée de croissance pubertaire généralement? Qu’est-ce qui en ressort?
(Diapo 10)

A

❑ Liée à la production des hormones de croissance et des hormones sexuelles (les androgènes et l’œstrogène).

❑ Augmentation rapide de la taille, du poids, des muscles et des os.
▪ Poussée de croissance chez les filles (vers 10 ans) précède celle chez les garçons (vers 12-13 ans).
▪ Les filles atteignent leur taille adulte vers 15 ans, les garçons vers 17 ans.
▪ Après la poussée de croissance, les garçons redeviennent généralement plus grands que les filles.

❑ Particularités :
▪ Filles → le pelvis s’élargit pour faciliter la gestation; des couches adipeuses se forment, créant ainsi des rondeurs.
▪ Garçons → les épaules s’élargissent; les jambes et les bras deviennent plus longs par rapport à l’ensemble du corps.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que la tendance séculaire? Donnes un faits et une explication y étant lié.
(Diapo 11)

A

Tendances des générations actuelles à atteindre plus rapidement la taille adulte et la maturité sexuelle.
- âge de la ménarche diminué de 4 ans dans les pays industrialisés

  • Amélioration des conditions de vie et de santé des jeunes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les différences interindividuelles pouvant expliquer l’âge des premières règles et le déclenchement pubertaire précoce (5)?
(diapo 11)

A

▪ Influence génétique (ex. : âge de ménarche semblable entre mère et fille).
▪ Masse adipeuse élevée ou prise de poids importante pendant l’enfance (surtout chez les filles).
▪ Mère ayant fumé pendant la grossesse.
▪ Perturbateurs endocriniens présents dans certains aliments, insecticides et emballages de plastique.
▪ Influence des facteurs sociaux pouvant exposer l’enfant à de niveaux élevés de stress.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les répercussions psychologiques de la puberté (3)?
(diapo 12)

A

❑ Impact des transformations physiques à la puberté sur l’image corporelle (la façon dont le jeune perçoit son corps).

❑ Un développement pubertaire précoce peut exacerber les répercussions ou difficultés vécues par les adolescents.
▪ Ex. : le jeune ne trouve pas dans son groupe de pairs de point de comparaison par rapport à ses nouvelles caractéristiques physiques.
▪ Puberté précoce → associée à un risque accru de troubles de comportement, d’usage de substances, de comportements délinquants, de troubles de l’alimentation et de troubles de l’humeur.

❑ Le fait d’avoir un corps adulte modifie également les interactions sociales des jeunes.
▪ Ex. : Les filles qui ont un développement pubertaire précoce vont attirer l’attention des garçons plus âgés.
▪ Âge moyen de la première relation sexuelle est inférieur chez les filles ayant une puberté précoce.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Nommes 3 faits par rapport au développement du cerveauen lien avec l’adolescence et les croyances.
(diapo 13)

A

Avant on pensait que cerveau arrêtait de se développer à l’adolescence, alors que c’est plutôt au début de l’âge adulte.

Changements considérables dans les structures du cerveau (de 10 à 25 ans).

Développement des diverses régions cérébrales à un rythme différent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelles sont les 4 processus de la maturation du cerveau?
(diapo 13)

A
  • De l’arrière vers l’avant → fonctions de base d’abord, puis fonctions plus évoluées après.
  • La myélinisation des axones progresse, améliorant ainsi la vitesse de transmission de l’information.
  • Élagage des connexions inutiles.
  • Connexions dendritiques se complexifient.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelles parties du cerveau mature pendant la puberté?
(Diapo 14)

A

▪ Matière blanche : sa production dans les lobes frontaux augmente fortement.

▪ Matière grise : sa densité diminue considérablement, surtout dans le cortex préfrontal.

▪ Cortex frontal : une des dernières régions du cerveau à parvenir à maturité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

De quoi est responsable le cortex préfrontal?
(Diapo 14)

A

▪ Responsable de la planification, le jugement, l’expression des émotions, la prise de décision et l’impulsivité.

▪ Le contrôle des impulsions dépend du développement du cortex préfrontal qui n’atteint pas sa maturité qu’au début de l’âge adulte.

▪ Relation linéaire entre l’âge et le contrôle des impulsions (impulsivité : enfance > adolescence > âge adulte)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Comment les activités et les expériences du jeune influencent la maturation du cerveau?
(diapo 14)

A

Synapses non utilisées sont éliminées et celles qui sont maintenues sont renforcées ( - connexions neuronales, mais + fortes, + stables et + efficaces = processus cognitifs plus performants)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Nommes 5 faits liés à la prise de risque (fonction,linéaire?)?
(diapo 15)

A
  • Est dû à l’immaturité du cerveau de l’adolescent (tendance à s’engager dans des comportements à risques (vitesse, consommation, relations sexuelles non-protégées)
  • Plus élevé à l’adolescence que pendant enfance ou âge adulte (pas linéaire)
  • Fonction adaptative : Permet à l’ado de quitter la maison (sécurité) et aller vers l’extérieur (danger) se reproduire
  • Ado = importance récompenses données aux comportements (amis, plaisir0
  • Adultes= décisions réfléchies prenant en compte les coûts et bénéfices
23
Q

Comment on explique cette prise de risque (2)?
(diapo 16-17)

A

Système dopaminergique et modèle neurobiologique de Casey, Jones et Hare)

24
Q

Qu’est-ce que le système dopaminergique (1)? Comment influence-t’il l’adolescence (2)?
(Diapo 16)

A

Dopamine : neurotransmetteur qui intervient dans diverses fonctions importantes telles que le plaisir, la motivation et les récompenses.

❑ Possibilité qu’il y ait une hausse de la production de dopamine ou une plus grande sensibilité des récepteurs dopaminergiques à partir de la puberté.
❑ Par ailleurs, les études montrent que les adolescents réagissent fortement à des stimuli qui présentent une récompense élevée et très peu à des stimuli offrant une faible récompense.

25
Q

Selon le modèle neurobiologique, la prise de risque accrue serait liée à l’intéraction entre quels réseaux du cerveau?
(Diapo 17)

A

1- Réseau socioaffectif
▪ Sensible aux stimuli sociaux et affectifs (comme l’influence des pairs).
▪ Il devient plus actif à la puberté.
▪ Il conduit les adolescents à augmenter la recherche de récompenses, particulièrement en présence des pairs.

2- Réseau de contrôle cognitif
▪ Responsable de réguler les réponses aux stimuli.
▪ Il devient mature progressivement, jusqu’au début de l’âge adulte.
▪ Il augmente la capacité de l’individu à contrôler ses impulsions. Mais, comme il est moins développé à l’adolescence, il ne permet pas d’inhiber le réseau socioaffectif.

26
Q

Modèle neurobiologique - Quelles sont les régions cérébrales impliquées dans les réseaux décrits?
(diapo 18)

A

▪ Recherche de récompenses et émotions : contrôlées par le noyau accumbens et l’amygdale (système limbique du cerveau).
▪ Contrôle cognitif : dépend du cortex préfrontal.

27
Q

Comment évolue le développement du système limbique et di cortex préfrontal?
(diapo 18)

A

▪ Enfance → les 2 régions sont encore immatures ; elles commencent à se développer.

▪ Adolescence → le système limbique est développé, mais les régions préfrontales sont encore immatures.

▪ Âge adulte → les 2 régions atteignent la maturité.

28
Q

Comment explique-t-on la prise de risque avec le modèle neurobiologique?
(Diapo 19)

A

❑ Une activité plus intense du noyau accumbens pendant l’adolescence et l’immaturité du cortex préfrontal pourraient expliquer l’impulsivité et la prise de risque chez les adolescents.

❑ Dans des situations chargées d’émotions, les adolescents auraient tendance à prendre des décisions basées sur le plaisir et les récompenses immédiates, sans trop réfléchir aux conséquences ou aux risques potentiels.

❑ Ainsi, l’immaturité du cerveau adolescent permet aux émotions de surpasser la raison, rendant les jeunes plus vulnérables à adopter des comportements à risque.

29
Q

Quels sont les indicateurs utilisés pour évaluer la santé chez les jeunes? (2)
(Diapo 21)

A

▪ Mortalité : taux relativement faible au début de l’adolescence, mais il augmente dès l’âge de 15 ans (principales causes de décès 16-24 ans → accidents, suicide).

▪ Morbidité : causes d’hospitalisation ou de recours au système de soins, souvent liées au style de vie et aux conduites exploratoires caractéristiques de l’adolescence (ex. : traumatismes, usage de drogues, émergence de la sexualité).

30
Q

Pourquoi dit-on que les facteurs déterminants de la santé sont multiples (2)?
(Diapo 21)

A

▪ Facteurs d’influence à plusieurs niveaux (individuels et environnementaux).
▪ Les problèmes de santé des adolescents varieront en fonction des facteurs et du contexte où ils se développent

31
Q

Quelles sont les caractéristiques du sommeil des adolescents (2)?
(Diapo 22)

A

À l’adolescence, les jeunes ont tendance à s’endormir et à se réveiller plus tard qu’à l’âge scolaire.
▪ Changements hormonaux lié à la puberté → influence sur les régions du cerveau qui contrôlent les rythmes de sommeil.
▪ Ces changements biologiques sont renforcés par les activités sociales des adolescents, ainsi que par certaines de leurs habitudes de vie (ex. : utilisation des écrans avant l’heure du coucher).

La durée de sommeil chez les adolescents est souvent inférieure à leurs besoins développementaux (entre autres, en raison des horaires des écoles secondaires).
▪ Recommandations (National Sleep Foundation) → 9-11 heures pour les 13 ans et moins ; 8-10 heures pour les 14-17 ans.

32
Q

Quelles sont les conséquences du manque de sommeil (4)?
(Diapo 22)

A

▪ Adolescents fatigués et qui s’endormissent en classe.
▪ Diminution de la motivation, de la concentration et de la performance scolaire.
▪ Augmentation de l’irritabilité et de problèmes de santé physique et mentale.
▪ Risque accru d’être impliqués dans des collisions causées par la somnolence au volant.

33
Q

Vrai ou faux, peu de comportements de santé s’acquièrent pendant l’enfance et l’adolescence, et exerceront une influence durable sur la santé à l’âge adulte.
(Diapo 23)

A

Faux, de nombreux …

34
Q

Qu’implique la pratique régulière d’activité physique (9)?
(diapo 22)

A

▪ Influence positive sur la santé physique et mentale.

▪ Bienfaits : amélioration de la force et de l’endurance, développement optimal des os et des muscles, maîtrise du poids, réduction de l’anxiété et du stress, augmentation de l’estime de soi et du sentiment de bien-être, meilleur rendement scolaire, diminution de la probabilité de s’impliquer dans des comportements à risque.

35
Q

Vrai ou faux, l’activité physique tend à diminuer au cours de l’adolescence?

A

Vrai

36
Q

Quelles sont les données concernant les comportements sédentaires chez les adolescents (3 - écran-covid)?
(Diapo 24)

A

❑ Le mode de vie des jeunes est devenu beaucoup plus sédentaire que dans le passé.

❑ La sédentarité augmente les risques d’obésité et de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de cancer à l’âge adulte.
▪ Lorsque les comportements sédentaires impliquent l’utilisation des écrans, les impacts sur la santé physique et mentale, ainsi que sur le développement des jeunes sont encore plus nombreux.

❑ En 2016-2017, le tiers (34 %) des élèves du secondaire avaient un mode de vie sédentaire (exercice fait moins d’une fois par semaine, aucune activité physique pratiquée).
▪ Cette proportion a augmenté durant la pandémie de COVID-19.

37
Q

Quelles sont les données connues face à la nutrition des adolescents (4)?
(Diapo 25)

A

-Bonne alimentation nécessaire à la croissance et au dév.

  • Plusieurs jeunes on un poids insuffisant ou sont en surpoids
  • Peu de jeunes consomment assez de fruits et légumes et consomment plus de malbouffe et boissons sucrées
  • Les politiques publique pour restreindre l’accès à la malbouffe autour des écoles et augmenter l’offre des choix santé sont importantes.
38
Q

Quels sont les données connues sur l’obésité (5)?
(diapo 25)

A
  • A doublé
  • Touche plus les garçons que les filles
  • Facteurs de risque : facteurs génétiques, mauvaise régulation du métabolisme, alimentation malsaine, comportements sédentaires / usage grandissant des écrans, symptômes dépressifs, revenu familial.
  • Facteurs de protection : alimentation saine, activité physique, scolarité des parents.
  • Conséquence au niveau de la santé, ainsi que sur l’image corporelle
39
Q

Quelles sont les données connues par rapport à l’image corporelle (2- facteur risque, protection et conséquence)?
(diapo 26)

A

❑ Satisfaction à l’égard de son apparence corporelle : écart entre l’évaluation que les jeunes font de leur apparence
réelle, et l’apparence qu’ils aimeraient avoir.
▪ Moins de la moitié des élèves du secondaire sont satisfaits de leur image corporelle.
▪ des filles désirent une silhouette plus mince.
▪ des garçons désirent soit une silhouette plus mince ou une silhouette plus forte.

❑ Influences sur la satisfaction à l’égard de l’apparence corporelle chez les jeunes :
▪ Pression pour se conformer au poids idéal (normes sociales)
▪ Standards de beauté et de minceur véhiculés dans les médias (ex. : réseaux sociaux)

❑ Répercussions d’une insatisfaction ou d’une préoccupation excessive à l’égard de l’apparence ou du poids :
▪ Diminution de l’estime de soi, image corporelle négative
▪ Comportements de contrôle du poids (ex. : diètes, sauter des repas, etc.)
▪ Troubles de l’alimentation

40
Q

Quels sont les principaux troubles de l’alimentation (4)?
(Diapo 27)

A

Anorexie mentale: restriction persistante, peur extrême prise de poids et distorsions image corporelle (contrôles excessif quantité aliments et poids inférieur à la norme)

Boulimie: Crises de moins de 2h suivis de comportements compensatoires (commence plus tôt, poids généralement moyenne ou un peu supérieur)

Hyperphagie: Brèves crise et sentiment de perte de contrôle (pas de compensation) (Au moins une fois par semaine, surcharge pondérale)

Orthorexie: Préoccupation excessive et obsédante de la qualité des aliments = malnutrition ou autre conséquences négatives pour santé (contrôles excessifs qualités aliments ingérés)

41
Q

Par quoi caractérise-t-on les troubles alimentaires?
(Diapo 28)

A

Manque de contrôle et comportements compensatoire

Contrôle excessif sur la quantité ou qualité

42
Q

Quelles sont les informations données sur les troubles alimentaires (3)?
(Diapo 28)

A

❑ Les troubles de la conduite alimentaire représentent une menace pour la santé physique et mentale et ils ont augmenté au cours des dernières décennies.
▪ Durant la pandémie → hausse du nombre d’hospitalisations pour des troubles alimentaires chez les jeunes filles (10-17 ans).

❑ Des facteurs génétiques, psychologiques, environnementaux et socioculturelles sont impliqués.
▪ Ex. : traits de personnalité (compulsive - anorexie vs impulsive - boulimie)

❑ Traitement : approche intégrale combinant des thérapies individuelles, familiales et de groupe, ainsi que des services de nutrition et de pharmacothérapie.

43
Q

Comment les réseaux sociaux peuvent-ils contribuer à la satisfaction des besoins développementaux de jeunes (5)?
(Diapo 29)

A

▪ En favorisant les interactions sociales

▪ En supportant le besoin d’appartenance et de présentation de soi

▪ En permettant d’obtenir la validation de la part des pairs (sous la forme de « feedbacks numériques »)

▪ En façonnant les comportements des adolescents (conditionnement opérant, apprentissage social)

▪ En contribuant à la construction de l’identité

44
Q

Que suggèrent les résultats de l’article Réseaux sociaux et image corporelle (3)?
(Diapo 31)

A

▪ Lien présent tant chez les filles que chez les garçons.
▪ Importance des feebacks numériques comme forme de validation de la part des pairs.
▪ Apparence physique très présente et contrôlée sur internet → comparaison sociale accrue.

45
Q

Quelles sont les nuances importantes vue dans l’article Réseaux sociaux et image corporelle (6)?
(Diapo 31)

A

▪ Ce n’est pas juste le temps qui compte, mais aussi le contenu.

▪ Les résultats ne tiennent pas toujours compte des réseaux sociaux les plus populaires auprès des jeunes, et particulièrement centrés autour de l’apparence.

▪ Échantillons non représentatifs → biais possibles; limites dans la généralisation des résultats.

▪ Lien réseaux sociaux-image corporelle n’est pas direct → plusieurs mécanismes en sont impliqués.

▪ Une grande majorité d’études sur le sujet sont transversales ; très peu d’études longitudinales (limites : séquence temporelle?, effets bidirectionnels?).

▪ Études expérimentales sont encore plus rares (liens de causalité).

46
Q

Nommes trois concepts importants concernant la consommation et l’abus de substances.
(Diapo 32)

A

▪ Toxicomanie : consommation abusive de toute substance psychotoxique.

▪ Dépendance : besoin incontrôlable qui pousse un individu à continuer de consommer une substance psychotoxique; elle peut être physiologique, psychologique ou les deux.

▪ Tolérance : besoin d’augmenter les doses d’une substance pour obtenir les mêmes effets

47
Q

Quels sont les tendances en matières de consommation chez les adolescents (4)?
(Diapo 32)

A

▪ Drogues les plus populaires : alcool et cannabis.

▪ Drogues de synthèse (ecstasy, méthamphétamines, kétamine, GHB, cocaïne, opioïdes, etc.) beaucoup moins populaires, mais demeurent assez répandues (3-4 %).

▪ Phénomène émergent et inquiétant : consommation abusive des médicaments sous ordonnance, pour obtenir un effet semblable à celui d’une drogue (ex. : Valium, Ritalin, etc.).

▪ Crise actuelle liée aux surdoses de Fentanyl…

48
Q

Quelles sont les données connues face à la consommation de cigarettes et du vapotage (5)?
(Diapo 33)

A
  • Utilisation cigarette traditionnelle = diminue (influence des lois et normes sociales)
  • Utilisation électronique commence plus jeune
  • Facteur de popularité (semble moins dangereuse, facile à cacher, saveurs, pression pairs)
  • Conséquences à long terme = peu connu
  • Vapotage de cannabis = problématique chez les jeunes
49
Q

Quelles sont les données concernant la consommation d’alcool non-problématique (3)?
(diapo 34)

A

▪ Problème grave dans plusieurs pays.
▪ Au Québec, et dans l’ensemble du Canada, la proportion de jeunes de 15 à 19 ans ayant consommé de l’alcool au cours de la dernière année a diminué depuis une vingtaine d’années
▪ La consommation régulière (au moins une fois par semaine) a aussi diminué chez les jeunes.

50
Q

Quelles sont les données face au binge drinking (consommation excessive) (4)?
(Diapo 34)

A

▪ L’absorption d’importantes quantités d’alcool en un court laps de temps lors d’un événement.

▪ Tiers des jeunes québécois (12-17 ans) avaient consommé de l’alcool de manière excessive au moins une fois dans la dernière année. Ce comportement augmente entre la 1re et la 5e
secondaire.

▪ La consommation excessive d’alcool à l’adolescence affecte la mémoire et les processus cognitifs, et provoque des changements structurels dans le cerveau (ex. : dans les zones préfrontales → contrôle exécutif, et dans les zones impliquées dans les mécanismes de récompense).

▪ Risque accru d’un faible rendement scolaire et de s’engager dans des comportements à risque.

51
Q

Quels sont les impacts de la légalisation du cannabis au Canada (2)?
(Diapo 35)

A

▪ Augmentation de la consommation dans tous les groupes d’âge

▪ La légalisation a possiblement diminué les risques perçus par les jeunes quant aux effets néfastes qui y sont associés.

52
Q

Quels sont les impacts du cannabis (6)?
(Diapo 35)

A
  • Perturbateur du système nerveux
  • Entraîne dépendance psychologique et physique
  • Dommages au cerveau, au cœur, aux poumons et au système immunitaire.
  • Altération des processus mnésiques, de la rapidité de la pensée, de l’apprentissage et du rendement scolaire.
  • Réduction de la perception, de l’attention, du jugement et des habiletés motrices (risque accru d’accidents de la route).
  • Lorsque la consommation commence dès l’adolescence → les répercussions sont exacerbées et le risque d’en devenir dépendant augmente.
53
Q

Que savons nous sur l’anxiété à l’adolescence (faits + factrurs de risque, TAG, 2 autres troubles populaire)?
(Diapo 36)

A

Apparaissent à l’enfance et augmentent pendant l’adolescence et plus de filles.

Facteurs de risque :
▪ Vulnérabilité biologique
▪ Faibles compétences sociales
▪ Faible estime de soi
▪ Attachement insécure
▪ Faible régulation émotionnelle
▪ Intolérance face à l’incertitude

Trouble d’anxiété généralisée → conséquences :
▪ Comportementales : dépendance, idéations/tentatives de suicide.
▪ Scolaires : absentéisme, difficultés scolaires.
▪ Relationnelles : retrait social, difficultés relationnelles.
▪ Psychologiques : troubles de sommeil, troubles alimentaires, dépression,
autres troubles anxieux (de séparation, trouble de panique, phobie sociale).

Anxiété de performance
Éco-anxiété

54
Q

Que connaît-on de la dépression à l’adolescence?
(Diapo 37)

A

Adolescence = propice à la dépression, car beaucoup de changements ( augmentation par rapport à l’adolescence, plus de filles que de garçons)

Symptômes :
▪ Tristesse
▪ Irritabilité
▪ Ennui
▪ Incapacité à ressentir du plaisir
▪ Isolement social
▪ Idées suicidaires / tentatives de suicide

Facteurs :
▪ De risque → image de soi négative, distorsions cognitives, isolement social, victimisation par les pairs, consommation (alcool, drogues), puberté et activité sexuelle précoces, manque de soutien familial, conflits conjugaux et problème de santé mentale chez les parents.

▪ De protection → habiletés interpersonnelles, soutien social.