Conférence Flashcards

1
Q

Pourquoi traiter les symptôme du manque de sommeil n’est pas efficace?

A

Parce que la personne à ses symptômes à cause du manque de sommeil, donc les symptômes ne se régleront pas si on ne travaille pas pourquoi la personne ne dors pas assez.

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2
Q

Quels sont les temps d’écran recommandé?

A

3-4 ans : 1h (accompagné d’un adulte)
5 et + : max 2h

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3
Q

Quelles sont les différentes forment d’écran?

A

Écran de loisir:
- Clavardage (notification, plusieurs conversations en même temps, émoji = dopamine)
- Réseaux sociaux
- Vidéos
- Jeux vidéos et app pour passer le temps.

Écran de socialisation - Ce qui ressemble le plus à des vrais conversations (appel audio ou visuel, podcast est inclus)

Écran de travail

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4
Q

Vrai ou faix, les enfants de 2 ans passent en moyenne 2.4h devant un écran et les jeunes de 3 ans = 3.6h.

A

Vrai

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5
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’hyperconnectivité des ados (4)?

A

Presque tous les adolescents passent plus de 2h sur l’écran pour le loisir et 20% plus de 4h par jour.

Le 3/4 ont leurs téléphones intelligents.

Ils utilisent beaucoup l’écran moins d e1h avant d’aller se coucher.

Est un facteurs de risque de la détresse psychologique.

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6
Q

Pourquoi dit-on que les appareils sont créés pour rendre accro(3)?

A

Ils stimulent le système de récompense du corps (libération de dopamine qui est à court terme, mais efficace, se sécrète rapidement et plus grande quantité de dopamine = plus grand plaisir, plus ont en veux, et il y a aussi une habituation)

Permet l’évitement d’un malaise et la recherche de plaisir.

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7
Q

Vrai ou faux, l’effet dopaminergique de l’exposition aux écrans de
loisirs sur le cerveau est comparable à la consommation
d’alcool et de psychostimulants.

A

Vrai.

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8
Q

Quels sont les impacts physiques de la surconsommation d’écran (8)?

A
  • Développement de la motricité : « On remarque des enfants commencent l’école avec une motricité moins avancée que les autres parce qu’ils n’ont pas assez couru, sauté, lancé, dessiné ou découpé. » (alors que plus est fluide dans mvts, meilleur à l’école - bouger permet la transmission dans les deux hémisphère)
  • Langage : retard de langage, difficultés langagières (voit moins les lèvres, babille moins)
  • Problèmes de posture : « cou du texto »
  • Problèmes oculaires : augmentation des problèmes de myopie chez les enfants reliés aux écrans
  • Augmentation des risques de surpoids : consommation plus grande de nourriture « prête à manger » ou de malbouffe, suppression des signaux de satiété, diminution de la consommation de fruits et légumes, publicités qui incitent à consommer certains aliments (boissons sucrées, fast food, restaurant).
  • Problèmes de sommeil : diminution de la durée et de la qualité du sommeil, stimulation émotionnelle avant d’aller au lit, surstimulation du système nerveux, inhibition de la sécrétion de la mélatonine, perturbation du rythme du sommeil.
  • Sécurité physique : augmentation du nombre d’accidents à vélo, à pied, durant la course à pied, en voiture
  • Agitation : le mouvement est une stratégie compensatoire pour éliminer le surplus de stress accumulé (plus de stress après écran = symtpomes de TDAH, mais non)
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9
Q

Quels sont les impacts psychologiques de la surconsommation d’écran (10)?

A
  • Diminution de l’attention et de la concentration (on va chercher des choses qui nous stimule plus, car rien d’autant stimulant que les écrans)
  • Augmentation de l’hypervigilance (le fait d’avoir plusieurs écrans fait en sorte qu’on pratique notre cerveau à capter tous les stimuli et pas d’ignorer ceux qui ne sont pas nécessaire)
  • Augmentation des symptômes de stress et d’anxiété
  • Irritabilité (surtout chez enfants, car surcharge du système nerveux)
  • Baisse/perte de motivation
  • Perte d’intérêt pour d’autres activités
  • Préoccupation majeure en lien avec les écrans : vérifications compulsives, anxiété lorsque que le délai pour consulter son appareil est retardé, FOMO
  • Sentiment d’ennui lorsque la personne n’est pas sur son appareil électronique
  • Augmentation de l’anxiété reliée à l’apparence et à l’image corporelle
  • Émotions désagréables après l’utilisation
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10
Q

Qu’est-ce qu’on peut mettre en place pour diminuer l’utilisation des appareils dans les milieux ou il y a des adolescents?

A

Éviter de les mettre dans des situations qui leur donnent envie d’éviter. (ex: souper de famille et questions = malaise, donc vont aller sur leur cell et la critique des jeunes sont toujours sur le cell = moins pire)

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11
Q

Quels sont les impacts comportementaux de la surconsommation d’écran?

A
  • Augmentation des conflits familiaux (surtout relié à la gestion du temps d’écran)
  • Difficultés au niveau des habiletés sociales (plus facile en ligne de se rendre vulnérable, temps pour réfléchir et répondre, stratégie d’éveitement de la communication à vive voix)
  • Opposition, confrontation et argumentation en lien avec la gestion des écrans
  • Soulagement des émotions désagréables avec un écran
  • Mensonges reliés à l’usage des écrans
  • Isolement
  • Difficultés à diminuer et contrôler le temps d’écran
  • Difficultés à établir et respecter les priorités
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12
Q

Quels sont les impacts académiques de la surconsommation d’écran?

A
  • Diminution des résultats scolaires
  • Difficultés d’attention et de concentration en classe
  • Difficultés à entamer, mener et compléter une tâche
  • Difficultés à persévérer dans une tâche demandant des efforts soutenus
  • Procrastination et sabotage
  • Agitation, difficultés à rester en place
  • Échecs scolaires
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13
Q

Quelles sont les enjeux en milieu scolaire (6)?

A
  • Le personnel scolaire n’est pas assez formé sur l’impact d’une surexposition aux écrans.
  • Contenu proposé pas toujours adéquat (ex. période de jeux libres sur YouTube) et n’est pas toujours collé aux besoins de nos jeunes (ex. une période d’écran avant une période nécessitant des efforts mentaux et de l’attention).
  • Appareils dans les mains dès le plus jeune âge, sans être éduqués ni sensibilisés aux impacts des écrans sur leur santé et leur bien-être.
  • Parents ne sont pas informés ni outillés pour gérer les écrans à la maison alors que leur enfant/ado doit utiliser un appareil pour ses travaux scolaires.
  • Une grande majorité des élèves du secondaire au Québec ont accès à un appareil électronique de loisirs avant, pendant et après les heures de cours.
  • Dès la 6e année primaire, de nombreux élèves au Québec sont autorisés à utiliser leur appareil électronique dans l’autobus scolaire.
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14
Q

Quels sont les enjeux en milieu familial (5)?

A
  • Défis reliés à la gestion des écrans à la maison concernent le temps d’utilisation et les moments durant lesquels les écrans sont permis ou non.
  • Les milieux familiaux défavorisés ou issus de minorités consomment beaucoup plus de médias. Leur consommation est plutôt passive et non active. Ils ont moins accès à des ressources d’apprentissage de qualité sur Internet qui stimulent, quant à eux, la participation active, la créativité et le sens critique.
  • Deux grands sondages canadiens rapportent que de nombreux enfants sont laissés devant un écran sans supervision.
  • La conciliation travail-famille est très difficile pour de nombreux parents. L’épuisement parental conduit à relâcher des mesures de supervision et d’encadrement des écrans à la maison.
  • Les parents accusent eux-mêmes des problématiques reliées à l’usage du numérique.
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15
Q

Nommes des recommandations faites aux parents (9).

A
  • Encadre l’utilisation des médias (temps, contenu, période de ja journée, enseignement, …)
  • Favoriser l’utilisation constructive des écrans (prioriser autres activités, ce qui est pédagogue, actif ou social, participer avec son enfant, s’informer sur ce que son enfant fait en ligne)
  • Donner l’exemple
  • Surveiller les signes d’une utilisation problématique reliée à l’usage des écrans.
  • Adopter une posture d’ouverture et d’écoute
  • Faire des pauses écran en famille
  • Favoriser l’autocontrôle
  • Aider l’enfant à définir ses priorités
  • Mettre en place un cadre d’utilisation du numérique clair et connu de tous.
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16
Q

Qu’est-ce que l’approche SBIRT en dépendance?

A

Screening : Dépistage général ou spécifique pour déterminer le niveau d’utilisation de substances
psychoactives.

Brief Intervention : Interaction brève dont l’impact est principalement motivationnel, visant à amener un
changement.
- Questionner l’utilisation (substance, fréquence, quantité …).
- Partager des faits (données, études, impacts reconnus …)
- Soulever les inquiétudesselon son expertise et les enjeux reliés, notamment sur la confidentialité.
- Questionner la motivation aux changements (tentatives réalisées dansle passé, moyens envisageables, besoins et attentes …)

Referral to Treatment : Référence vers des ressources spécialisées