Cours 8 Flashcards
Facteurs de risques VPI (violence entre partenaires intimes) : 4 catégories
1- Individuels
2- Relationnels
3- Communautaires
4- Sociétaux
Quel est l’effet d’une combinaison de plusieurs facteurs de risque?
La combinaison augmente le risque d’être victime ou agresseur dans un contexte VPI
Facteurs de risques individuels : agresseur
- Jeune âge (stats rapportent en majorité 18-29 ans)
- Faible niveau de scolarité (ce qui est documenté, mais vrm pas tant cause à effet)
- Faible revenu (ce qui est documenté, mais vrm pas tant cause à effet)
- Chômage
- Victime de mauvais traitement pendant l’enfance
- Trouble de la personnalité
- Abus drogues/alcool
- Violence antérieure
Facteurs de risques individuels : victimes
- Jeune âge (stats rapportent en majorité 18-29 ans)
- Faible niveau de scolarité (ce qui est documenté, mais vrm pas tant cause à effet)
- Faible revenu (ce qui est documenté, mais vrm pas tant cause à effet)
- Séparé.e/divorcé.e → quand la relation était « active » il n’y avait pas nécessairement violence, mais une séparation peut entraîner/démarrer certaines formes de violence.
- Grossesse (peut être un déclencheur, ex. si je tombe enceinte et mon conjoint veut absolument un enfant et moi je veux interrompre la grossesse : peut être un déclencheur de certaines violences).
- Victime de mauvais traitement pendant l’enfance
- Dépression
- Abus drogues/alcool
- Style d’attachement préoccupé (attachement à l’âge adulte, équivalent d’ambivalent à l’enfance)(anxiété d’abandon élevé : tout faire pour que son conjoint.e ne la quitte pas : certains besoins/limites de côté parce que la personne ne veut pas être abandonner).
- Victimisation antérieure
Facteurs de risques relationnels : agresseur et victime
(Dépend des facteurs de risques des deux personnes : dynamique crée dans la relation)
Facteurs relationnels : bidirectionnelles
Agresseur et victime :
- Partenaires multiples (en cas de monogamie)/infidélités
- Durée de la relation (+ le temps avance, + le cycle se répète rapidement. Donc une relation + longue entraine + de chance de vivre une forme de violence)
- Nombre d’enfants
- Écart de niveau de scolarité entre les conjoints (DEP VS mettons doc, j’me sens « loser » peut émerger jalousie, réaction peut être d’essayer de le rabaisser sur d’autres sphères, donc peut être un facteur de risque déclencheur de violence)
- Insatisfaction conjugale
Facteurs de risques communautaires
- Caractéristiques des quartiers (dépendamment des quartiers : sensibilisation qui n’est pas nécessairement présente partout)
- Faible désapprobation de la violence par la communauté : communauté qui approuve +, encourage + la violence (quartiers beaucoup plus criminalisés que d’autres)
- Acceptation par la communauté de modèles traditionnels relatifs aux rôles des deux sexes (H doit être fort et la F s’y conformer)
Facteurs de risques sociétaux
- Législation concernant la violence conjugale (dépendamment de la société, quelles sont les lois, comment sont-elles appliquées p/r à la violence conjugale)
- Normes sociales propices à la violence
- Normes traditionnelles quant aux rôles des deux sexes
De quoi dépend le degré d’impact de la VPI? (6)
1- Durée de la violence vécue : + la relation est longue, + le cycle se répète
2- Accès aux services : dépendamment de ou on vit par exemple, mtl ++ ressources offertes, mais pas nécessairement comme ça partout. (+ on a accès à ça, moins les impacts vont être prononcés).
3- Soutien social
4- Expériences de vie : exposition à d’autres expériences ou événements traumatiques antérieures (mais peut aussi parfois protéger si la personne à + d’outils et de ressources. Donc peut empirer ou avoir l’effet contraire dépendamment des personnes).
5- Sévérité des abus : attention de ne pas généraliser cet aspect. La hiérarchisation des violences peut être néfaste dans le processus de guérison des survivant.e.s.
6- Personnalité :
- Forces
- Ressources personnelles
- Résilience (qqun qui a bcp de résilience malgré tous les traumas vécus à l’enfance par exemple).
Répercussions physiques : deux types
Conséquences directes : observables physiquement
Conséquences indirectes : vient + au fil du temps, pas directement
Répercussions physiques : conséquences directes : exemples
- Ecchymoses
- Fractures
- Foulures
- Traumatismes crâniens
- Déchirement des parois vaginales ou anales
- ITSS (D + I) (Direct et indirect : si la personne enlève condom pendant l’acte : agression sexuelle, ou sinon le fait de vivre violence peut amener la personne à prendre moins « soin » d’elle mettons et cela serait plus indirect)
- Grossesses non désirées (D + I) (Même chose qu’ITSS)
- Décès
Répercussions physiques : conséquences indirectes : exemples
- Troubles alimentaires
- Problèmes digestifs ou cardiaques
- Migraine
- Insomnie
- Troubles sexuels
- Asthme
- Hyperventilation
« Tout comme les conséquences du tabagisme et de l’alcoolisme, être victime de violence conjugale peut être considéré comme un facteur de risque pour divers maux et maladies ».
homicide conjugale : caractéristiques
pas seulement quand tu es conjoint et que t’habites avec la personne.
- Conjoint(e) marié(e), séparé(e) ou divorcé(e), conjoint(e) de fait (actuel.e ou ancien.e), ami.e.s intimes (actuel.les ou ancien.ne.s). (++ après une séparation).
- Au Québec, en 2014, 11 victimes d’homicide (F) et 29 victimes de tentatives d’homicides (24F, 5H)
- Majorité des homicides sont précédés d’une forme quelconque de violence intime
Homicide suicide
Homicide de la victime puis suicide de l’auteur.e
- Au Québec, en 2009, 33% des homicides ont été classés sans accusation car suicide de l’auteur.e (présumé.e)
Familicide
Homicide du conjoint ou de la conjointe et d’un ou de plusieurs des enfants, avec ou sans suicide de l’auteur.e de l’homicide
Filicide
Homicide d’un ou de plusieurs des enfants commis volontairement ou non par le parent de l’enfant, avec ou sans suicide de l’auteur de l’homicide.
- Seconde forme d’homicide intrafamilial au Québec et au Canada