Cours 2 Flashcards

1
Q

Perspective historique : premiers écrits scientifiques sur la violence physique et sexuelle

A

Écrits très brefs. Très brouillon.

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2
Q

Perspective historique : tentative de reconnaissance des formes de maltraitance envers les enfants

A

Seule la violence physique reconnu, mais encore une fois, très brouillon. Il fallait que la violence soit extrême.

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3
Q

Perspective historique : Déclaration de droits de l’enfant

A

C’est à ce moment qu’on commence à reconnaître que les enfants ont aussi des droits

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4
Q

Perspective historique : Parution du livre sur le syndrome de l’enfant battu

A

C’est à ce moment qu’on se dit qu’il y a des enfants qui se font battre (violence physique) et qu’on commence à sortir des statistiques et des conséquences que cette violence entraîne.

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5
Q

Perspective historique : Considération de la maltraitance envers les enfants comme un problème de santé publique

A

On remarque que c’est une problématique qui a des impacts et qu’il y en a beaucoup (la maltraitance). On ne reconnait pas juste qu’il y en a beaucoup dans les hôpitaux, par exemple, mais bien qu’il y a un impact sur les services sociaux, que ca a un impact à long terme.

Impact sur les services sociaux : donc problème de santé publique.

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6
Q

Perspective historique : Rapport Bouchard (question exam)

A

Le rapport voulait que la société soit + engagé envers les enfants, il proposait différentes mesures pour réduire le taux de violence envers les enfants sur une période de 10 ans.

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7
Q

Perspective historique : Politique de la santé et du bien-être (PSBE)

A

A permis de réformer le système de santé et des services sociaux, tenté de donner différents rôles à des organismes, des structures gouvernementales : décider de transformer notre système de santé et de services sociaux. À aussi mis les enfants au centre des priorités.

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8
Q

Perspective historique : Réitération du PSBE

A

Deux fois, à différentes années.
La dernière réitération a eu lieu en 2003

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9
Q

Perspective historique : Limitation du recours à la force légère (5 critères important à connaître)

A

Apparait suite à des questionnements de la société sur ce qui est considéré comme de la violence.
5 critères :
1- On ne peut pas faire de bleu ou d’ecchymose à un enfant
2- On ne peut pas utiliser la force légère sur un enfant de moins de 2 ans ou de plus de 12 ans (avant 2 ans, l’enfant ne comprendrait pas le lien avec l’éducation, après 12 ans, l’enfant serait capable de comprendre d’une autre manière.
3- Ne peut pas être utilisée dans un contexte de défoulement
4- Un enfant ne peut pas être frappé en haut du coup, au visage ou à la tête
5- Aucun objet ne peut être utilisé pour frapper l’enfant

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10
Q

Perspective historique : Modification à la LPJ

A

Redéfinition des formes de violence : parmi ses formes là on a ajouté la forme de violence qu’un enfant qui est témoin de violence conjugale = violence envers l’enfant

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11
Q

Perspective historique : Commission Laurent (2020)

A

suite à un événement avec la petite fille de Granby, on a jugé que le rapport Bouchard n’en faisait pas assez et qu’on devait en faire plus pour protéger nos enfants. Commission Laurent à pour but d’uniformiser les DPJ : en ce moment c’est régionale, veulent uniformiser les lois de la protection de la jeunesse, que ce soit appliqué de la même manière au Canada

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12
Q

Perspective historique de la violence envers les enfants : 4 faits

A

1- Problématique qui touche des enfants de partout dans le monde, ayant des statuts socio-économiques et cultures différents
2- Les définition et les lois qui délimitent ce problème sont différentes d’un pays à l’autre et d’une culture à l’autre
3- Dans certain pays ou cultures, la violence envers les enfants est niée ou minimisée
4- Dans certaines cultures et contextes, la violence envers les enfants est parfois même ritualisée et fait partie d’habitudes socio-éducatives

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13
Q

Loi de la protection de la jeunesse

A

Loi adoptée en 1977 qui a pour objet la protection d’un enfant dont la sécurité ou le développement peuvent être compromis

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14
Q

DPJ définition

A

Direction de la loi de la protection de la jeunesse. La DPJ est chargé d’appliquer la loi sur la protection de la jeunesse

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15
Q

Selon l’article 38, la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis lorsqu’il se retrouve dans quelles situations?

A

Une situation :
- De négligence
- D’abandon
- De fugue
- D’abus physiques ou sexuels
- De manifestation de graves troubles de comportements (qui ne sont pas pris en considération par les parents)
- De non-fréquentation scolaire
- De mauvais traitements psychologiques ou
- D’expostion à la violence conjugale ou familiale

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16
Q

Selon la loi de la protection de la jeunesse : que doit faire la DPJ

A
  • La DPJ s’occupe d’évaluer la situation d’un enfant dont la sécurité ou le développement pourraient être compromis (souvent les parents et les jeunes ont peur de la DPJ, mais la DPJ tend vrm à maintenir vrm le + possible son enfant dans son milieu familiale : le but est que le développement de l’enfant se passe le mieux, le retirer de son milieu familial ne va pas vrm aider);
  • Les décisions de la DPJ doivent tendre à maintenir l’enfant dans son milieu familial (mesures vont être mises en application pour arrêter la violence, mais si impossible, l’enfant va être retiré de la maison) ;
  • Les décisions doivent être prises dans l’intérêt de l’enfant et de ses droits ;
  • Les enfants et les parents doivent être informés de toutes les décisions prises et ont le droit d’être entendu et consulté ;
  • Les informations sur les enfants et les parents sont confidentiels et
  • La DPJ ne peut pas dévoiler le nom d’une personne ayant effectué un signalement (donc pas une limite à faire un signalement)
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17
Q

Statistiquement, depuis la pandémie, il y a eu beaucoup plus de signalement, pourquoi? (hyptohèses)

A

Bcp de gens ont souffert de symptômes de l’isolement, l’anxiété omniprésente aussi : comportements de violence en réaction à ces états psychologiques. Beaucoup d’hypothèses possibles : confinement : ceux qui vivaient violence les met encore plus à risque, stress économique

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18
Q

Formes de violence

A
  • Négligence
  • Psychologique/verbale
  • Témoins de violence conjugale
  • Physique
  • Sexuelle
19
Q

Négligence : définition du ministère de la justice

A

On parle de négligence lorsqu’un parent ne répond pas aux besoins fondamentaux d’un ou des enfants (besoins physiques, de sécurité, de nourriture : besoins au bas de la pyramide de Maslow)

20
Q

3 formes de négligence

A

1- Négligence physique
2- Négligence sanitaire
3- Négligence éducative

21
Q

Négligence physique

A

Omission de répondre aux besoins alimentaires, vestimentaires, d’hygiène ou de logement (Physique = ne nourrit pas bien l’enfant, ne l’habille pas comme il faut selon la saison, un enfant dont les besoins d’hygiènes ne sont pas pris en compte par les parents, logement insalubre)

22
Q

Négligence sanitaire

A

Omission ou risque sérieux d’omission de procurer les soins de santé physique ou mentale nécessaires (sanitaire = pas hygiène, mais plutôt quand le parent ne prend pas les mesures nécessaires pour les soins physiques ou mentales. Un enfant qui se blesse et le parent ne fait absolument rien, par exemple, ou encore un enfant qui souffre d’une maladie chronique qui n’est pas prise en charge par les parents

23
Q

Négligence éducative

A

Omission ou risque sérieux d’omission de fournir une surveillance ou un encadrement nécessaire pour assurer la scolarisation (un enfant qui a besoin d’aide, et que le parent ne le fait pas)

24
Q

Indices qu’un enfant n’est pas en sécurité (abandon-négligence-troubles de comportements sérieux) (tous des indices au niveau de la négligence) (connaitre quelques points, mais pas nécessaire par coeur)

A

Abandon (négligence physique) :
- L’enfant n’a pas de domicile fixe ;
- L’enfant dit avoir été mis à la porte de chez lui
Négligence :
- L’enfant n’est pas assez/n’est pas nourri ;
- L’hygiène de l’enfant laisse à désirer ;
- L’enfant n’est pas habillé convenablement selon la saison ;
- L’enfant vit dans un milieu insalubre ;
- L’enfant à accès à des substances/matériel dangereux (pas le fait d’en avoir, mais le fait de ne pas s’assurer que l’enfant n’y ait pas accès) ;
- L’enfant n’est pas soigné lorsqu’il est malade/blessé ;
- Le parent refuse d’offrir les consultations nécessaires à l’enfant ;
- L’enfant manque de stimulation sur les plans langagier, moteur, social ou intellectuel ;
- L’enfant ne bénéficie pas d’une routine de vie ;
- L’enfant fréquente peu ou pas l’école.
Troubles de comportements sérieux (+ en lien avec négligence éducative) :
- L’enfant s’isole, n’a pas d’amis ou se replie sur lui-même ;
- L’enfants à de la difficulté à se contrôler, il est réactif, violent ou agressif ;
- L’enfant consomme excessivement de l’alcool ou des drogues ;
- L’enfant s’automutile ou a des idées suicidaires ;
- L’enfant a des troubles alimentaires ;
- L’enfant a des comportements sexuels ne correspondant pas à son stade de développement psychosexuel ;
- L’enfant fugue ou intimide les autres
**Dans ces situations, la DPJ intervient seulement si les parents ne prennent pas les recours nécessaires pour aider l’enfant ou si l’enfant de plus de 14 ans refuse les services lui étant offerts.

25
Q

Psychologique/verbale : selon le ministère de la justice définition

A

La violence psychologique consiste à utiliser des mots ou à agir de façon à contrôler quelqu’un (nuance à apporter, normal qu’il y ait un certain contrôle, mais on parle d’un contrôle abusif), à lui faire peur, à l’isoler ou à lui ôter sa dignité. On parle aussi parfois de maltraitance ou de violence émotionnelle.

26
Q

Indices violences psychologiques

A

→ L’enfant a des propos dénigrants à son égard ;
→ l’enfant dit qu’il ne peut pas avoir d’amis ;
→ l’enfant parle souvent de la mort (dans ses propos, jeux, dessins, etc.) ;
→ l’enfant dit être épuisé/semble épuisé ;
→ l’enfant semble apeuré/sursaute à un rien ;
→ l’enfant reproduit des comportements de violence psychologique à ses amis.es (ex : menace)

27
Q

Témoin de violence conjugale : selon le ministère de la justice

A

Exposer un enfant à la violence familiale peut être un motif valable d’intervention de la part des services de protection de l’enfance aux termes des lois provinciales et territoriales sur la protection de l’enfance

28
Q

Témoin de violence conjugale : selon SOS violence conjugale

A

Un enfant exposé à la violence conjugale est rarement exposé à seulement ce type de violence. On remarque souvent une coocurrence de d’autres types de violence directement envers l’enfant.

29
Q

Indice témoin de violence conjugale

A

→ l’enfant parle du parent-victime en disant qu’il se fait chicaner par le parent-violent
→ l’enfant refuse l’autorité du parent-victime
→ l’enfant semble stressé et anxieux
→ l’enfant a des troubles de comportements
→ l’enfant éprouve des difficultés scolaires ou à se faire des amis
→ l’enfant a une faible estime de soi
→ l’enfant est violent à l’égard des autres

30
Q

Physique : selon le ministère de la justice

A

Le fait d’utiliser de façon délibérée la force contre une personne sans son consentement est considéré comme de la violence physique. Elle peut causer des douleurs physiques ou des blessures qui peuvent ou non être permanentes.

31
Q

Indices violence physique

A

présence de lésions, ecchymoses, marques, fractures, etc. inexpliquées (tente de les cacher) ;
→ l’enfant semble avoir peur/sursaute à un rien ;
→ l’enfant a peur de retourner à la maison ;
→ l’enfant tente de rester à l’école/chez l’ami/autre ;
→ l’enfant se protège lorsqu’on s’approche de lui (brusquement) ;
→ l’enfant est agressifs avec les amis ;
→ l’enfant refuse qu’on le touche/l’examine ;
→ l’enfant adopte des changements dans ses comportements (appétit, sommeil, troubles de comportement, somatisation, etc.)

32
Q

Violence sexuelle : selon Godbout

A

L’agression sexuelle envers les enfants comprend tout comportements sexuels imposés par la force ou de façon coercitive et toutes activités sexuelles entre un enfant et une personne plus âgée, avec ou sans usage de force.

33
Q

Violence sexuelle : 2 critères généraux

A

1- L’exposition à une situation sexuelle inadaptée (ex : maman qui a des relations sexuelles en sachant que les enfants pourraient facilement être exposé, matériel pornographique accessible aux enfants)
2- La différence d’âge (2 cousins de 5-6 ans qui « jouent au docteur » = pas alarmant, par contre, si grande différence d’âge et que le développement psychosexuel n’est pas le même et qu’il y a le même jeux : nécessaire de faire un signalement).

34
Q

Indices abus sexuels

A

→ l’enfant mentionne avoir des douleurs aux organes génitaux ;
→ l’enfant a des maux de ventre/tête inexpliqués (somatisation ++ (somatisation = enfant qui se fait agresser sexuellement vit tellement de détresse, il n’a pas les outils pour verbaliser ses affects là alors toute cette douleur va être transformée en douleur physique), 90% des cas il y aura somatisation), de l’incontinence (régression) ;
→ l’enfant est fatigué (insomnie/cauchemars) ;
→ l’enfant adopte des comportements sexuels précoces* (pas adaptés à son stade de développement sexuel, enfant de 6 ans qui imite par exemple des positions sexuelles : à cet âge l’enfant n’est pas censé connaître ça) ;
→ l’enfant a des connaissances au sujet de la sexualité qui sont inappropriées pour son âge ;
→ l’enfant a une ITSS
→ l’enfant a peur de retourner à la maison ;
→ l’enfant semble mentionner que son intimité personnelle n’est pas respectée à la maison ;
→ l’enfant refuse de passer un examen médical

35
Q

À faire lorsqu’un enfant se confie à nous

A
  • Écouter sans jugement ;
  • Rester calme devant l’enfant ;
  • Être rassurant pour l’enfant ;
  • Valoriser sa décision de s’ouvrir (« je suis vraiment contente que tu m’aies fait confiance, tu as bien fait de m’en parler » ;
  • Croire l’enfant (pas à nous de décider si c’est vrai ou pas : nous on croit, c’est une des choses qui peut sauver l’enfant, et minimiser les impacts le + possible sur l’enfant dans le futur).
36
Q

À éviter lorsqu’un enfant se confie à nous

A
  • Lui dire que ce qu’il/elle vous a partagé restera confidentiel (droit d’être authentique avec l’enfant, lui dire que vous allez aller chercher de l’aide à la DPJ parce que vous êtes inquiet pour lui)
  • Mettre des mots dans la bouche de l’enfant/trop de questions (l’enfant ne sait pas nommer ces choses-là alors il va affirmer, il ne faut pas présumer pour avoir vraiment les vrais détails)
37
Q

Obligation de signaler : article 42

A

Tout adulte a l’obligation d’apporter l’aide nécessaire à un enfant qui désire signaler sa situation ou celle de ses frères/soeurs ou d’un autre enfant.

38
Q

Obligation de signaler : professionnels travaillant auprès d’enfants dans l’exercice de leurs fonctions

A

Devoir de signaler toutes situations visées par la LPJ (toutes les formes de violence)

39
Q

Obligation de signaler : professionnels travaillant auprès d’enfant à l’extérieur de l’exercice de leurs fonctions

A
  • Devoir de signaler toutes situations d’abus sexuels et/ou d’abus physiques
  • Choix de signaler toutes autres situations visées par la LPJ
40
Q

Obligation de signaler : les autres personnes (toute personne âgée de plus de 18 ans)

A
  • Devoir de signaler toutes situations d’abus sexuels et/ou d’abus physiques
  • Choix de signaler toutes autres situations visées par la LPJ
41
Q

Est-ce que l’obligation de signaler va au-delà du secret professionnel?

A

OUi

42
Q

Que faire si on a des doutes (on se demande si on doit signaler ou non)?

A

Possibilité de faire un appel consultatif avec la DPJ

43
Q

Comment faire un signalement?

A
  • 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, par téléphone ou par écrit ;
  • Ne nécessite pas d’être absolument certain.e qu’une enfant nécessite une protection ;
  • Suffit d’avoir un ou des motif(s) raisonnables(s) de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant peuvent être compromis ;
  • Se fier à son jugement et se faire confiance
  • S’assurer d’avoir le plus d’informations possibles sur l’enfant.
44
Q

Informations à avoir en main lors d’un signalement

A
  • Dates des abus (autres) (fréquence ou mettons « souvent le samedi soir quand les parents reviennent de leur soirée »)
  • Nom complet de l’enfant concerné
  • Date naissance
  • École
  • Adresse (maison)
  • Dernier abus
  • Risque au retour à la maison
  • Autres enfants à la maison ?
  • Information des parents