Cours 7 - Troubles attentionnels Flashcards

1
Q

Quel est le point de départ de la dichotomie : “L’attention automatique vs contrôlée”?

A

C’est le fait que la capacité attentionnelle est limitée = on ne peut Ø porter attention à TOUT, nos ressources sont limitées.

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2
Q

Associe les termes suivants :
a) Attention automatique
b) Attention contrôlée

  1. Exige bcp de ressources/efforts attentionnel(le)s.
  2. Exige Ø bcp de ressources/efforts attentionnel(le)s.
A

a) 2.
b) 1.

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3
Q

Vrai ou faux : On peut allouer notre attention à plusieurs activités _______ en même temps.
a) Automatiques
b) Contrôlées
-> Répond vrai ou faux pour chaque lettre.

A

a) Vrai. Ça ne requiert Ø beaucoup de ressources attentionnelles.
b) Faux. La capacité attentionnelle est limitée.

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4
Q

Selon Posner et Snyder (1975), quelles sont les principales caractéristiques d’un processus automatique? (3)

A
  • Le manque d’intentionnalité (Ø besoin de focaliser l’attention sur 1 aspect).
  • Le manque de conscience (Ø besoin de se concentrer sur l’action, ça se fait automatiquement).
  • Le manque d’interférence avec d’autres processus simultanés (peut effectuer plusieurs processus automatiques en même temps).
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5
Q

Donne des exemples de tâches quasi-automatiques. (2)

A
  • Conduire une auto
  • Marcher
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6
Q

Vrai ou faux : Les processus automatiques sont plus ______ que les processus contrôlés.
a) Lents.
b) Faciles à inhiber.
-> Répond vrai ou faux pour chaque lettre.

A

a) Faux. Ils sont plus rapides.
b) Faux. Ils sont plus difficiles à inhiber (puisque c’est vraiment automatique, on a de la difficulté à l’inhiber = ex. lire).

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7
Q

Les processus automatiques sont généralement soutenus par quelle partie du cerveau?

A

Ils sont généralement soutenus par des systèmes cérébraux rigides qui sont en grande partie sous-corticaux (on a vu que quand les fonctions sont sur-apprises = elles deviennent sous-corticales).

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8
Q

Les mécanismes attentionnels impliquent plusieurs systèmes du cerveau. Quels sont ces systèmes? (5)

A
  • Le système d’activation réticulaire (SAR).
  • Les structures des systèmes sous-corticaux et limbiques (en particulier le gyrus cingulaire).
  • Le système du lobe pariétal postérieur (impliquant les aires somesthésiques primaires).
  • Les lobes frontaux.
  • L’hémisphère droit.
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9
Q

Les systèmes suivants jouent quel rôle dans l’attention :
a) Le système d’activation réticulaire (SAR).
b) Les structures des systèmes sous-corticaux et limbiques (en particulier le gyrus cingulaire).
c) Le système du lobe pariétal postérieur.
d) Les lobes frontaux.
e) L’hémisphère droit.

A

a) Joue un rôle dans la régulation du niveau d’activation ou de l’éveil cortical (1e niveau de l’attention est géré par ce système).
b) Jouent un rôle dans la régulation de l’attention.
c) Joue un rôle dans l’attention consciente.
d) Dirigent les ressources attentionnelles.
e) Il a une importance particulière en tant que processeur attentionnel.

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10
Q

Quel est le rôle de la formation réticulée?

A

Elle joue un rôle dans l’éveil (arousal), dans l’activation physiologique du cerveau, par un système activateur, qui active tout le cerveau.

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11
Q

Explique ce qui mène à la somnolence/au sommeil (en lien avec la formation réticulée).

A

Le soir, le système en lien avec la formation réticulée est inhibé, ce qui mène à la somnolence et au sommeil.

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12
Q

La formation réticulée est sensible à quoi (qu’est-ce qui va avoir un impact sur son activation ou son inhibition)?

A

Elle est sensible à toutes les informations sensorielles :
- Entrées visuelles (lumière)
- Infos tactiles (douleur)
- Infos sonores (sons)
Toutes ces informations vont activer le système et vont faire en sorte qu’on va rester éveillé ou se réveiller.
-> Voir diapo 4 haut pour des images.

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13
Q

D’une manière générale, les entrées sensorielles « chargent » le système réticulaire activateur (SRA), ils permettent son activation. Vrai ou faux :
a) Le manque d’apport sensoriel (ex. manque de lumière, manque de bruit, etc.) rend nécessairement somnolent.
b) Même avec un apport sensoriel constant, il peut y avoir une accoutumance.
c) Le SRA joue également un rôle dans la réponse anticipative.

A

a) Faux. Le manque d’apport sensoriel ne rend pas nécessairement somnolent.
b) Vrai. Ex. même s’il y a de la lumière et qu’elle est constante, le système peut s’habituer et finir par s’inhiber.
c) Vrai. Même en l’absence de stimulation sensorielle immédiate, le SRA peut engendrer une réponse anticipative (ex. avant une compétition, un athlète peut ressentir une augmentation de sa vigilance en anticipation de l’évènement).

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14
Q

Les lésions au niveau du système réticulaire activateur (SRA) peuvent entraîner quoi? (2)

A
  • Une diminution de la vigilance.
  • Un coma.
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15
Q

En ce qui concerne l’attention visuelle sélective, les structures sous-corticales suivantes : le thalamus, les noyaux gris centraux et les colliculi supérieurs et inférieurs jouent quel rôle?

A

Ils jouent un rôle de soutien (ils vont activer les processus attentionnels).

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16
Q

Plus précisément, le thalamus joue quels rôles? (4)

A
  • Il reçoit l’activation de la formation réticulaire et projette cette excitation vers le cortex.
  • De plus, il sert à sélectionner et à relayer les informations des régions sous-corticales vers le cortex et inversement.
  • Grâce à sa fonction de gate (capacité à réguler et contrôler le flux des infos entre différentes régions du cerveau), il est en mesure d’influencer la sélectivité de l’attention.
  • Il est à l’origine des signaux électrophysiologiques.
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17
Q

Plus précisément, le colliculus supérieur du mésencéphale joue quel rôle?

A

Il joue un rôle dans le mouvement réflexif des yeux et de la tête lors de l’orientation vers des stimuli visuels (intervient dans la vision réflexe).

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18
Q

Plus précisément, le colliculus inférieur du mésencéphale joue quel rôle?

A

Il est impliqué dans l’orientation vers des stimuli auditifs (intervient dans l’audition réflexe).

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19
Q

Quels sont les processus attentionnels? (4)

A
  • Vigilance
  • Attention soutenue
  • Attention sélective
  • Attention divisée
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20
Q

Explique les processus attentionnels suivants :
a) Vigilance
b) Attention soutenue
c) Attention sélective
d) Attention divisée

A

a) Être attentif à des changements dans un environnement monotone où les cibles ne sont pas fréquents ou arrivent soudainement (ex. sur autoroute = doit être attentif à des changements soudains).
b) Maintenir un niveau attentionnel optimal dans le temps (durant un temps continu).
c) Focaliser son attention sur une cible et ignorer les informations non ciblées / non-pertinentes (ce qui est IMP. = vraiment la capacité d’inhiber les infos non-pertinentes).
d) Réaliser des tâches multiples, partager ses ressources attentionnelles (limitées) (ex. faire 2 tâches en même temps = empan (dire chiffres) + barrage).

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21
Q

On peut maintenir un niveau attentionnel optimal, être concentré, pendant combien de temps?

A

10 minutes.

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22
Q

Michael Posner présente un modèle d’attention du point de vue de la psychologie cognitive et des neurosciences. Selon le modèle de Posner, l’attention peut être définie par trois fonctions principales. Quelles sont-elles?

A
  1. D’atteindre et maintenir un état de vigilance ou d’alerte.
  2. De s’orienter vers des
    événements, en particulier vers
    des emplacements dans l’espace
    visuel (réseau postérieur) (orientation spatiale).
  3. D’orchestrer des actions volontaires (réseau antérieur).
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23
Q

Selon le modèle de Posner, chaque fonction attentionnelle (dont les 3 fonctions nommées à la flashcard précédente) est soutenue par des réseaux neuronaux distincts. Quels sont les 3 réseaux neuronaux qui seraient impliqués dans l’attention, selon le modèle de Posner?

A
  • Réseau de vigilance (base).
  • Réseau attentionnel postérieur/Réseau d’orientation (un peu + développé).
  • Réseau attentionnel antérieur/Réseau d’exécution (le + développé).
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24
Q

Vrai ou faux : Ces réseaux neuronaux d’attention fonctionnent de manière interactive entre eux et avec d’autres régions corticales et sous-corticales.

A

Vrai.

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25
Q

Globalement, quelles structures seraient impliquées dans les réseaux neuronaux d’attention :
a) Réseau de vigilance (2)
b) Réseau attentionnel postérieur
c) Réseau attentionnel antérieur

A

a) Formation réticulée + structures sous-corticales.
b) Lobe pariétal (responsable de l’espace / de l’orientation spatiale).
c) Lobe frontal (organisation, planification).

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26
Q

Def. rélexe d’orientation

A

Dés qu’il y a une nouveauté, on s’orient vers cette nouveauté (géré par réseau attentionnel postérieur).

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27
Q

Quelles sont les fonctions du système/réseau de vigilance (nomme les structures impliquées)?

A
  • Il s’agit du système le plus « basique » empruntant les voies noradrénergiques du locus coeruleus.
  • Il agirait sur les deux autres systèmes en inhibant le système antérieur et en activant le système postérieur -> un système d’alerte à deux composantes : l’une continue permettant le maintien de l’état d’éveil ; l’autre, phasique, se manifestant lors d’événements imprévus ou nouveaux (il agirait aussi via la formation réticulaire).
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28
Q

Vrai ou faux : On peut observer le réseau attentionnel postérieur et le réseau attentionnel antérieur en absence du réseau de vigilance.

A

Faux. Sans le réseau de vigilance, qui est à la base, on ne peut Ø observer les autres réseaux.

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29
Q

Quelles sont les fonctions du système/réseau attentionnel postérieur (nomme les structures impliquées)?

A

Il intègre les aires pariétales postérieures et thalamiques, il aurait pour fonction de porter l’attention dans une direction de l’espace -> l’attention spontanée.

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30
Q

Quelles sont les fonctions du système/réseau attentionnel antérieur (nomme les structures impliquées)?

A

Il intègre les aires préfrontales médiales, le gyrus cingulaire et la SMA (aire motrice supplémentaire), il aurait pour fonction la prise de conscience et le contrôle de l’attention -> l’attention volontaire.

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31
Q

Vrai ou faux : Les deux systèmes antérieur et postérieur seraient interconnectés et auraient une dépendance fonctionnelle.

A

Faux. Les deux systèmes antérieur et postérieur seraient interconnectés tout en gardant une certaine indépendance fonctionnelle.

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32
Q

Voir diapo 6 haut pour le schéma du modèle d’attention de Posner.

A
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33
Q

Vrai ou faux : Il y a une indépendance et une interaction des trois réseaux (réseau de vigilance, réseau attentionnel postérieur et réseau attentionnel antérieur).

A

Vrai.
-> Voir diapos 5 bas et 6 bas pour des schémas en lien avec ces réseaux.

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34
Q

La conception de Mesulam (son modèle attentionnel) postule quoi?

A

Elle postule qu’un réseau neuronal impliquant les cortex pariétal, cingulaire, et frontal soutient l’attention spatiale portée au monde extrapersonnel.

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35
Q

Selon la conception de Mesulam, chacune de ces régions apporte une contribution différentielle à l’attention spatiale. Explique la contribution de chaque région :
a) La région pariétale
b) Le cortex cingulaire
c) Le cortex frontal

A

a) Elle génère une représentation spatiale interne (carte sensorielle) de l’environnement extrapersonnel.
b) Il attribue et régule une signification motivationnelle et émotionnelle aux éléments extrapersonnels.
c) Il module et coordonne les programmes moteurs pour l’exploration, le balayage, la fixation et la manipulation (atteindre) des stimuli extrapersonnels.

36
Q

L’attention spatiale nécessite l’intégrité de ces trois zones corticales (cortex pariétal, cingulaire et frontal), ainsi que leurs interconnexions avec quelles régions sous-corticales? (2)

A
  • Le thalamus.
  • Le striatum.
37
Q

Voir diapo 7 haut pour le schéma qui représente la conception de Mesulam.

A
38
Q

Actuellement, quel est le modèle attentionnel le plus utilisé en pratique?

A

Le modèle de Van Zomeren et Brouwer.

39
Q

Van Zomeren et Brouwer ont proposé de regrouper les différentes fonctions attentionnelles autour de deux axes. Quels sont ces 2 axes?

A
  • L’intensité
  • La sélectivité
40
Q

Quelles sont les différentes fonctions attentionnelles qui sont regroupées autour de chaque axe :
a) L’intensité (3)
b) La sélectivité (2)

A

a) - L’alerte tonique et phasique.
- La vigilance.
- L’attention soutenue.
b) - La focalisation et la flexibilité.
- La capacité de traitement :
-> Empan attentionnel.
-> Attention divisée.

41
Q

Explique les deux types d’alerte :
a) Alerte tonique
b) Alerte phasique
AXE INTENSITÉ

A

a) L’état d’éveil, niveau d’activation corticale du sujet (niveau d’éveil / activation de base).
b) La réceptivité et la réactivité en présence de stimuli avertisseurs (capacité de réagir aux stimuli).

42
Q

Explique la vigilance.
AXE INTENSITÉ

A

État de préparation à détecter et réagir à certains changements
discrets apparaissant à des intervalles de temps variables au sein de l’environnement monotone (ex. être capable de distinguer des petits changements dans un environnement répétitif -> conduire sur une longue route et détecter des stimuli).

43
Q

Explique l’attention soutenue.
AXE INTENSITÉ

A

Maintenir un niveau d’efficience adéquat et stable au cours
d’une activité d’une certaine durée sollicitant un contrôle attentionnel continu (au cours du temps).

44
Q

Explique la focalisation et la flexibilité :
a) Focalisation
b) Flexibilité
AXE SÉLECTIVITÉ

A

a) La capacité de centrer notre attention sur un stimulus, la sélection et l’inhibition d’éléments distracteurs.
b) La capacité de changer de cible et de mode de réponse, en déplaçant et en réorientant le focus de son attention, ainsi que la souplesse avec laquelle s’exerce ce contrôle (selon la demande de l’environnement, ex. changer de règle).

45
Q

Explique la capacité de traitement :
a) Empan attentionnel
b) Attention divisée
AXE SÉLECTIVITÉ

A

a) Capacité limitée des ressources attentionnelles disponibles : nombre d’informations que le sujet est capable de capter (quelle que soit la modalité), maintenir et traiter simultanément durant un court laps de temps (7 +/- 2 éléments, mais l’empan chute avec l’augmentation de la longueur des mots et avec la similarité phonologique des mots).
b) Capacité de partager des ressources attentionnelles limitées lors de la réalisation de plusieurs tâches simultanées (intimement lié aux ressources attentionnelles limitées).

46
Q

Vrai ou faux : Il possible d’isoler les phénomènes attentionnels (ex. de tester seulement l’attention et rien d’autre).

A

Faux. Isoler l’attention du reste est assez difficile.
- L’attention constitue une fonction de base impliquée dans toute performance intellectuelle ou comportementale tant au sein de la vie quotidienne (c’est donc impossible d’évaluer seulement l’attention avec une tâche, il n’y a Ø de tâches pures).
- L’attention est requise quel que soit le type d’activité cognitive dans laquelle nous sommes engagés.
-> Voir diapo 9 haut pour la quote de Van Zomeren et Brouwer.

47
Q

Comment s’exprime une altération des différentes fonctions attentionnelles qui sont regroupées autour de l’axe d’intensité :
a) Alerte tonique (3)
b) Alerte phasique
c) Vigilance (2)
d) Attention soutenue (2)

A

a) - Obnubilation de la conscience.
- Désorientation spatio-temporelle.
- Lenteur diffuse.
b) Lenteur ou incapacité de contrôler et inhiber une réponse motrice pour réagir sélectivement à la cible.
c) - Fatigue / somnolence.
- Incapacité à détecter des stimuli peu fréquents (lorsque l’environnement est monotone) = omissions et fausses alertes.
-> Conséquences graves pour la conduite.
d) - Incapacité de mobiliser les ressources attentionnelles nécessaires à la réalisation de la tâche : fluctuation ou dégradation quantitative et qualitative de la performance.
- Surcharge du système, relâchement transitoire ou interruption de l’activité en cours.

48
Q

Comment s’exprime une altération des différentes fonctions attentionnelles qui sont regroupées autour de l’axe de sélectivité :
a) Focalisation (3)
b) Flexibilité (2)
c) Empan attentionnel (2)
d) Attention divisée (2)

A

a) - Distractibilité.
- Attention est comme “aimantée” par divers événements non pertinents.
- Sensibilité accrue à l’interférence.
b) - Persévérations.
- Rigidité des réponses.
c) - Déplétion/diminution des ressources attentionnelles.
- Échec du contrôle attentionnel voire perte de différents automatismes.
d) - Échec dans l’exécution simultanée de tâches multiples.
- Interférences réciproques inter-tâches.

49
Q

Quels sont les outils d’évaluation des différentes fonctions attentionnelles qui sont regroupées autour de l’axe d’intensité :
a) Alerte tonique (2)
b) Alerte phasique
c) Vigilance (2)
d) Attention soutenue (2)

A

a) - EEG.
- Épreuves de temps de réaction (TR) simples.
b) TR avec différents intervalles du signal avertisseur (manipule intervalle entre signal avertisseur et présentation du stimulus).
c) - Tâches de vigilance de la TAP.
- Taux de détections correctes
et du nombre d’omissions ou fausses alarmes.
d) - PASAT.
- Tâche d’attention soutenue de la TAP.
-> Tâches assez prolongées dans le temps.

50
Q

Quels sont les outils d’évaluation des différentes fonctions attentionnelles qui sont regroupées autour de l’axe de sélectivité :
a) Focalisation (2)
b) Flexibilité (2)
c) Empan attentionnel (2)
d) Attention divisée (2)

A

a) - Stroop.
- Épreuves de barrages.
b) - TMT B.
- Fluence alternée.
c) - Empan de chiffres.
- Block Tapping Test.
d) - PASAT.
- Subtest “Attention divisée” de la batterie TAP.

51
Q

Voir diapo 10 bas pour la phrase écrite en bas du tableau.

A
52
Q

Voir diapo 11 pour les différents outils d’évaluation dont on a parlé aux flashcards précédentes.

A
53
Q

On retrouve des troubles attentionnels presque partout en neuropsychologie. Quels troubles montrent un dysfonctionnement attentionnel? (7)

A
  • Trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH).
  • Troubles neurologiques = Sclérose en plaques, Maladie d’Alzheimer, Maladie de Parkinson.
  • Traumatismes crâniens.
  • Troubles épileptiques.
  • Troubles métaboliques = Encéphalopathie hypoglycémique, Hyperthyroïdie.
  • Troubles psychiatriques = Dépression, Manie, Schizophrénie.
  • AVC de l’hémisphère droit = négligence unilatérale.
54
Q

Quel est un exemple de troubles attentionnels qu’on a abordé dans le cours?

A

La négligence unilatérale (c’est un des prototypes des troubles attentionnels).

55
Q

Quelle est la définition de la négligence unilatérale, selon Heilman?

A

La négligence unilatérale (NU) correspond à « l’incapacité de rendre compte de, de répondre à ou de s’orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à la lésion cérébrale, sans que ce trouble puisse être attribué à un déficit sensoriel ou moteur ».

56
Q

Les lésions menant à la négligence unilatérale touchent surtout l’hémisphère ______, et donc les patients négligent surtout ce qui est du côté ______.

A
  • Hémisphère droit.
  • Négligent le côté gauche.
57
Q

Environ quelle proportion (%) des patients atteints de lésion (accident) vasculaire de l’hémisphère droit souffriraient de négligence unilatérale?

A

20 à 30 % (environ le 1/3).

58
Q

Nomme des synonymes de “négligence unilatérale”. (6)

A
  • Négligence spatiale.
  • Négligence visuo spatiale.
  • Héminégligence.
  • Hémi inattention.
  • Imperception.
  • Agnosie spatiale unilatérale.
59
Q

Quels chercheurs ont permis d’individualiser la négligence unilatérale comme un syndrome à part entière? (3)

A

Brain et Paterson & Zangwill.

60
Q

On dit que la négligence est souvent évidente. Nomme deux comportements de ces patients qui prouvent ce point. (2)

A
  • Le patient présente une déviation permanente de la tête et du regard vers la droite.
  • Le patient ignore les sollicitations venant du côté gauche (voir diapo 13 bas pour des exemples).
61
Q

Voir diapo 14 pour des exemples de comportements effectués par des patients souffrant de négligence unilatérale.

A
62
Q

Explique la différence entre :
a) Héminégligence (négligence unilatérale)
b) Hémianopsie

A

a) Problème attentionnel. Cette incapacité concerne l’hémiespace (une moitié de l’espace) et l’hémicorps controlésionnels (controlatéral à la lésion).
b) Problème sensoriel. Cette incapacité concerne l’hémichamp visuel.
-> Une hémianopsie latérale homonyme est fréquemment associée à la négligence unilatérale, mais elle n’est « ni constante ni nécessaire » (ce ne sont Ø tous les patients atteints de négligence unilatérale qui vont être aussi atteints d’hémianopsie).

63
Q

Dans la négligence unilatérale, les patients vont négliger différents espaces. Nomme 3 négligences de différents espaces.

A
  • Négligence personnelle (espace corporel) (ex. quand se rasent).
  • Négligence péri-personnelle (à portée de main “reaching distance”).
  • Négligence extra-personnelle (proche et lointain).
64
Q

Explique le concept de référentiel spatial.

A
  • Les patients atteints de négligence unilatérale ont de la difficulté quant à la définition de l’espace gauche, qui varie selon le référentiel utilisé (coordonnées centrées sur la rétine, la tête, le tronc, ou coordonnés centrées sur l’objet).
  • Le référentiel spatial dépend du focus de l’attention (est-ce qu’ils focusent sur un espace + large/- large, ex. si on met de la nourriture dans toute l’assiette, il va en manger que la 1/2 et si on met de la nourriture dans la 1/2 de l’assiette, il va en manger la 1/2 de cette 1/2 là).
    -> Voir diapo 15 haut pour un schéma que j’ai fait.
65
Q

Vrai ou faux : La négligence concerne la moitié de l’espace.

A

Faux. La négligence ne concerne Ø nécessairement la moitié de l’espace, elle peut être variable.

66
Q

La négligence peut s’accompagner de plusieurs manifestations cliniques associées. Nommes en 5.

A
  • L’extinction
  • L’allochirie
  • L’alloesthésie
  • L’anosognosie
  • L’anosodiaphorie
67
Q

Explique les manifestations cliniques associées à la négligence :
a) L’extinction
b) L’allochirie
c) L’alloesthésie
d) L’anosognosie
e) L’anosodiaphorie

A

a) L’incapacité à détecter un stimulus controlatéral à la lésion cérébrale lorsque celui-ci est présenté simultanément à un stimulus ipsilatéral, alors que ce stimulus est détecté lorsqu’il est présenté isolément.
b) Lorsque l’on touche un patient du côté gauche, le sujet prétend avoir été touché à un endroit grossièrement symétrique du côté droit (patient dit qu’il a été touché à droite) -> sensoriel.
c) Un patient sollicité pour faire un mouvement avec son hémi corps contra lésionnel exécute le mouvement avec son membre ipsilésionnel, ou encore tourne la tête vers le côté droit alors que l’on s’adresse à lui du côté gauche (on lui dit de bouger son bras gauche, mais il bouge son bras droit) -> moteur.
d) L’absence de conscience ou le déni des troubles.
e) Indifférence à l’égard des troubles.

68
Q

Vrai ou faux : Avec le temps, les gens vont prendre conscience de leur trouble.

A

Vrai.

69
Q

Les études de différents chercheurs montrent qu’il y a une prépondérance de lésions de l’hémisphère droit qui mènent à la négligence unilatérale, comparé à des lésions de l’hémisphère gauche. Les études suivantes ont démontré quoi :
a) Hecaen (1972)
b) Halligan (1989)
c) Pedersen et al. (1997)

A

a) Des vérifications anatomiques chirurgicales ou postmortem d’AVC mènent à une négligence unilatérale dans 56 cas sur 179 lésions droites (31%) et seulement un cas sur 286 lésions gauches.
b) Présence d’une négligence unilatérale dans 48% des lésions HD et dans 15% des lésions HG.
c) L’incidence de la négligence unilatérale est de 42 % en cas de lésion HD et 8 % HG.

70
Q

Quels sont les sites lésionnels qui peuvent mener à une négligence unilatérale? (4)

A
  • Le carrefour temporo-pariéto-occipital et le rôle critique du lobe pariétal dans sa portion
    inféro-postérieure (surtout).
  • Le cortex temporal supérieur droit.
  • L’atteinte du cortex frontal dorsolatéral.
  • La responsabilité de lésions sous-corticales pures à l’origine de la négligence unilatérale. Ces lésions profondes entrainent une désafférentation corticale et seraient responsables de plus de 20 % des syndromes de négligence unilatérale.
    -> Surtout quand ces lésions sont à droite qu’ils peuvent engendrer la négligence unilatérale.
71
Q

Nomme les 3 modèles théoriques de la négligence unilatérale.

A
  • Théories attentionnelles.
  • Théories représentationnelles.
  • Théories intentionnelles.
72
Q

Concernant les théories de la négligence unilatérale, chaque théorie affirme que la négligence unilatérale est due à un problème. De quel type est le problème selon les théories :
a) Théories attentionnelles.
b) Théories représentationnelles.
c) Théories intentionnelles.

A

a) Problème attentionnel.
b) Problème est représentationnel.
c) Problème concerne l’incitation motrice / l’orientation motrice (c’est l’intentionnalité qui est touchée).

73
Q

Explique le 1e modèle théorique, soit les théories attentionnelles.
THÉORIES ATTENTIONNELLES

A

La négligence unilatérale est considérée comme la conséquence d’une inattention sélective à l’hémichamp spatial controlatéral à la lésion cérébrale. Le comportement d’héminégligence serait lié à un défaut de l’orientation de l’attention vers l’information spatiale (lésion préférentiellement à droite = inattention sélective de l’hémichamp spatial gauche).

74
Q

Deux modèles font partie des théories attentionnelles. Nomme les. (2)
THÉORIES ATTENTIONNELLES

A
  • Le modèle de Heilman (1993).
  • Le modèle vectoriel de Kinsbourne (1987, 1993).
75
Q

Explique le modèle de Heilman (1993).
THÉORIES ATTENTIONNELLES

A

L’HD aurait la capacité à orienter l’attention à la fois vers la gauche et vers la droite, alors que l’hémisphère gauche (HG) ne serait responsable que de l’attention vers la droite (donc toute l’attention s’oriente à droite). La négligence serait donc due à un défaut d’activation de l’HD que l’HG ne pourrait compenser. (HD>HG).
-> L’HD est + responsable de l’attention que l’HG, donc quand on est lesé, on perd doublement (l’attention à gauche et l’attention à droite).
-> L’HD est + puissant que l’HG sur le plan spatial.

76
Q

Explique le modèle vectoriel de Kinsbourne (1987, 1993).
THÉORIES ATTENTIONNELLES

A

Ce modèle se fonde sur l’existence d’un gradient attentionnel spatial. Chaque hémisphère générant un vecteur attentionnel horizontal dirigé vers l’espace controlatéral ainsi qu’une inhibition mutuelle réciproque. En cas de lésion droite l’équilibre de la balance interhémisphérique est rompu libérant ainsi un gradient attentionnel vers l’espace ipsilésionnel (HG>HD (l’attention est dirigée ipsilatéralement à la lésion, ex. l’HG l’emporte et l’attention est portée seulement vers l’hémi-champ spatial dont il s’occupe, soit le droit).
-> Chaque hémisphère dirige son attention vers l’espace controlatéral et exerce une inhibition mutuelle envers l’autre hémisphère.

77
Q

Explique le 2e modèle théorique, soit les théories représentationnelles.
THÉORIES REPRÉSENTATIONNELLES

A

Pour Bisiach (1978, 1979), l’espace réel ou imaginé est représenté de façon analogique et symétrique dans chacun des 2 hémisphères. Une lésion unilatérale détruit alors la représentation de l’espace controlatéral. Ici, il ne s’agit plus de trouble attentionnel mais de représentation perceptive controlatérale dégradée.
-> Lorsqu’il y a une lésion, ça crée un vide représentationnel de ce qu’il y a à gauche (néglige ce qu’il y a à gauche et se rappelle seulement ce qu’il y a à droite) = Ø un problème de connaissances, mais un problème de représentations actuellement activées (ex. il connaît ce qui se trouve à cet endroit, mais dans sa représentation, ce n’est Ø présent).

78
Q

Explique le test d’évocation mentale de la place de la cathédrale de Milan.
THÉORIES REPRÉSENTATIONNELLES

A

Les chercheurs disent : « Imagine que tu es sur les marches de la cathédrale Piaza del Duomo. Nomme des bâtiments que tu vois ». Les gens atteints de négligence unilatérale décrivent bien tout ce qui est à droite, mais ne décrivent rien à gauche.

79
Q

Explique le 3e modèle théorique, soit les théories intentionnelles.
THÉORIES INTENTIONNELLES

A

-> Selon ces théories, l’orientation de l’attention est le résultat d’une programmation motrice. L’attention serait un acte plutôt qu’une réception = Ø passif.
-> L’acte moteur précèderait la réception de l’information sensorielle.
-> L’acte moteur guiderait l’attention.
- La théorie « prémotrice » soutenue par Rizzolatti et al. (1990) se situe à l’interface des conceptions représentationnelles et attentionnelles du comportement d’héminégligence.
- Cette théorie postule une conception unitaire en rejetant l’hypothèse de la séparation fonctionnelle des mécanismes attentionnels de ceux de l’incitation motrice (mécanismes moteurs et attentionnels ne seraient Ø séparés). Il s’agit donc d’une conception de l’attention dirigée subordonnée à l’exécution d’un programme moteur (attention serait sous le contrôle de l’aspect moteur). La nature de la réponse motrice détermine la qualité des mécanismes perceptifs.
- Ainsi, le rôle focalisateur de l’étape prémotrice des actions dirigées dans l’espace est essentiel à l’activation des structures corticales au sein desquelles l’espace est « représenté ». L’attention spatiale serait donc la conséquence et non la cause de l’action dirigée (l’action guide l’attention), d’où l’importance des structures activatrices du tronc cérébral (éveil, alerte…) et des centres déviationnels (orientation conjuguée des yeux, de la tête et du corps).

80
Q

Voir diapo 18 haut pour les différents modèles théoriques et un schéma en lien.

A
81
Q

Le pronostic de l’héminégligence unilatérale est variable et dépend de plusieurs facteurs. Nomme les :
a) Facteurs positifs (5)
b) Facteurs négatifs (3)

A

a) - Gravité de la négligence (légère).
- Cause de la négligence (nature de la lésion cérébrale, sa localisation et son étendue influencent l’évolution de la NU et les possibilités de récupération).
- Âge et état de santé général (jeune et en bonne santé).
- Motivation et soutien (soutien social et familial présents et stables).
- Début de la rééducation (précoce = commence la réhabilitation tôt).
b) - Négligence sévère et persistante.
- Troubles cognitifs associés.
- Absence de motivation ou de soutien.

82
Q

Statistiques générales :
a) Quelle proportion (%) des personnes atteintes d’héminégligence unilatérale récupèrent complètement ou presque complètement?
b) Quelle proportion (%) des personnes atteintes d’héminégligence unilatérale conservent des troubles modérés?
c) Quelle proportion (%) des personnes atteintes d’héminégligence unilatérale présentent des troubles sévères et persistants?

A

a) 30-50 %.
b) 30-40 %.
c) 20-30%.

83
Q

Pour l’héminégligence unilatérale, quels sont les objectifs de la réhabilitation neuropsychologique? (4)

A
  • Retrouver la conscience du côté négligé de leur corps et de l’espace = deviennent conscients qu’il y a un côté du corps qu’ils négligent (pu d’anosognosie).
  • Améliorer leurs capacités fonctionnelles du côté négligé.
  • Compenser les déficits persistants.
  • Améliorer leur qualité de vie.
84
Q

La réhabilitation est plus efficace dans quel cas?

A

La réhabilitation est plus efficace lorsqu’elle est commencée tôt après le début de la négligence et est un processus à long terme qui nécessite un engagement et des efforts de la part du patient et du thérapeute.

85
Q

On dispose aujourd’hui de programmes de réhabilitation neuropsychologique, s’appuyant sur des modèles théoriques, ayant démontré une certaine efficacité sur quelles fonctions cognitives? (2)

A
  • L’attention.
  • La mémoire de travail.
    -> Cette réhabilitation est une prise en charge pluridisciplinaire qui vise à améliorer les capacités attentionnelles et les fonctions cognitives associées.
86
Q

Quels sont les objectifs de la rééducation neuropsychologique des
troubles de l’attention (en général, Ø juste la NU)? (6)

A
  • Améliorer la capacité à se concentrer et à maintenir son attention.
  • Développer la flexibilité cognitive et la capacité à passer d’une tâche à l’autre.
  • Améliorer la mémoire de travail et les capacités d’apprentissage.
  • Diminuer l’impulsivité et l’hyperactivité.
  • Améliorer la gestion du temps et l’organisation.
  • Renforcer l’estime de soi et la confiance en ses capacités.
87
Q

Vrai ou faux : L’utilisation de certains traitements médicamenteux peut être recommandée en pratique clinique.

A

Vrai.