Cours 1 - Types de neuropsycho Flashcards

1
Q

La neuropsychologie est un carrefour entre quelles disciplines? (5)

A
  • Neurologie
  • Psychologie
  • Linguistique
  • Anthropologie
  • Psychiatrie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Def. neuropsychologie

A

La neuropsychologie est une branche de la psychologie qui étudie les liens entre les structures et les fonctions du SNC et les liens entre les processus mentaux (cognitifs + émotionnels) et comportementaux.
-> Diapo 2 haut, lire les flèches verte et rouge et le postulat central.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les principales sous-disciplines de la neuropsychologie? (5)

A
  • La neuropsychologie clinique
  • La neuropsychologie expérimentale
  • La neuropsychologie du développement
  • La neuropsychologie cognitive
  • La neurologie comportementale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Avec quels types de patients est-ce que les neuropsychologues cliniques travaillent? (3)

A
  • Des patients présentant des lésions cérébrales focales ou diffuses.
  • Des patients présentant des troubles de la santé mentale (autisme, schizophrénie, bipolarité, etc.).
  • Des personnes indemnes de tout trouble neurologique ou psychiatrique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Def. lésions cérébrales focales

A
  • Lésions circonscrites et limitées.
  • Situées dans un endroit précis, ce qui aide à comprendre le lien entre la région du cerveau affecté et le comportement affecté.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Def. lésions cérébrales diffuses

A
  • Lésions touchant des zones étendues.
  • Elles sont + complexes, mais aident à comprendre les interactions entre différentes régions du cerveau.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Les lésions (que possèdent les patients analysés par les neuropsychologues) peuvent être de quelle origine? (7)

A
  • Dégénérative
  • Vasculaire
  • Tumorale
  • Traumatique
  • Infectieuse
  • Inflammatoire
  • Toxique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les tâches du neuropsychologue clinicien? (5)

A
  • Évaluation neuropsychologique -> diagnostic (observations + tests -> diagnostic).
  • Suivi de l’évolution des cas.
  • Estimation du pronostique.
  • Réhabilitation neuropsychologique (trouver des solutions).
  • Recherche scientifique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Avec quels types de patients est-ce que les neuropsychologues expérimentaux travaillent? (2)

A

Travaillent essentiellement avec des sujets normaux aux cerveaux intacts et occasionnellement avec des cérébrolésés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La neuropsychologie expérimentale est proche de quels types de neurosciences? (3)

A
  • Neurosciences cognitives
  • Neurosciences affectives
  • Neurosciences sociales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Avant, les neuropsychologues expérimentaux effectuaient leurs expérimentations sur quel type de patient?

A

Les animaux, mais l’importance relative des études animales en neuropsychologie comparée a diminué.
-> Voir diapo 3 bas, pour les avancements technologiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quel est un point commun de la neuropsychologie clinique et de la neuropsychologie expérimentale?

A

Elles examinent souvent la façon dont les dysfonctionnements cérébraux affectent les processus mentaux et le comportement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Nomme ce qui distingue la neuropsychologie clinique et la neuropsychologie expérimentale au niveau de leur rôle, ainsi qu’au niveau de leur objectif :
a) Neuropsychologie clinique
i. Rôle
ii. Objectif
b) Neuropsychologie expérimentale
i. Rôle
ii. Objectif

A

a) Neuropsychologie clinique
i. Effectuer le diagnostic, le pronostic et la prise en charge (suivi, plan de réhabilitation) de l’impact des troubles neurologiques sur la cognition et le comportement.
ii. Objectif pratique = Servir les individus.
b) Neuropsychologie expérimentale
i. Étudier les bases neuronales de la cognition et du comportement.
ii. Objectif fondamental = Développer les connaissances.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Explique comment la neuropsychologie clinique et la neuropsychologie expérimentale peuvent s’influencer l’un l’autre.

A
  • Puisque la neuropsychologie expérimentale permet de développer les connaissances, elle permet aux neuropsychologues cliniciens de mieux pouvoir traiter leurs patients.
  • Puisque les neuropsychologues cliniciens évaluent des patients, ils peuvent permettre aux neuropsychologues expérimentaux d’avoir de nouvelles questions de recherche.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Est-ce que les types de neuropsychologie suivants utilisent des méthodes scientifiques non invasives, invasives ou les deux?
a) Neuropsychologie clinique
b) Neuropsychologie expérimentale

A

a) Méthodes non invasives.
b) Méthodes non invasives et invasives.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Nomme des exemples de méthodes scientifiques non invasives. (4)

A
  • Observation clinique
  • Évaluation neuropsychologique
  • Imagerie cérébrale
  • Enregistrement électrophysiologique de surface
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels types de participants sont utilisés pour des méthodes scientifiques non invasives? (2)

A
  • Cérébrolésés
  • Personnes intactes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Nomme des exemples de méthodes scientifiques invasives. (3)

A
  • Injection de traceurs radioactifs
  • Lésions expérimentales
  • Enregistrement électrophysiologique en profondeur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels types de participants sont utilisés pour des méthodes scientifiques invasives? (3)

A
  • Cérébrolésés (expérimentation naturelle - fait par la nature, Ø par l’expérimentation)
  • Personnes intactes
  • Animaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est-ce que la neuropsychologie du développement étudie?

A

Elle intègre les principes des neurosciences, de la neuropsychologie et de la psychologie du développement afin d’étudier les relations cerveau-comportement tout au long de la vie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Les neuropsychologues du développement s’intéressent à quoi? (2)

A
  • À la manière dont le développement cérébral normal ou anormal influence la capacité d’un individu à percevoir, traiter et intégrer l’information, puis à prendre les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes, apprendre et se souvenir tout au long de la vie.
  • Au développement d’outils et procédures d’évaluation et d’interventions pour le bien-être des individus à différentes étapes de la vie (cherchent différentes réhabilitation dépendamment de l’âge des patients).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel est un objectif fondamental de la neuropsychologie du développement?

A

Le fait d’observer comment évoluent les fonctions cognitives au cours de la vie, puis comment elles sont affectées si on a une lésion à tel ou tel âge.

23
Q

Qu’est-ce que la neurologie comportementale?

A
  • C’est une branche médicale focalisée sur les causes neurologiques des comportements pathologiques.
  • L’approche est plus médicale que psychologique. Proche de la neuropsychiatrie.
24
Q

L’accent est mis sur quoi en neurologie comportementale? (2)

A
  • Sur l’observation clinique
  • Sur la recherche de signes pathognomonique et des
    syndromes.
25
Q

Comment est-ce qu’on peut décrire les tests utilisés par les neurologues comportementaux? (2)

A
  • Ils sont moins formels pour établir des écarts qualitatifs par rapport au fonctionnement « normal ».
  • Ils sont + cliniques que psychométriques.
26
Q

La neuropsychologie cognitive se concentre sur quoi?

A

Se concentre sur l’examen des effets des lésions cérébrales sur les processus de la pensée, afin de construire des modèles du fonctionnement cognitif normal.

27
Q

La neuropsychologie cognitive utilise les performances des patients cérébrolésés pour faire quoi?

A

Pour tester des hypothèses formulées à partir de théories cognitives.

28
Q

Quel est l’objectif fondamental principal de la neuropsychologie cognitive?

A

Mieux comprendre la cognition (ex. comment s’organisent les fonctions cognitives).

29
Q

Quels sont les 3 postulats de base pour comprendre l’architecture fonctionnelle de la cognition? (en lien avec neuropsychologie cognitive)

A
  • Le postulat de modularité
  • Le postulat de transparence
  • Le postulat d’universalité
30
Q

Explique le postulat de modularité.

A

Le postulat de modularité suppose que le système cognitif est composé de modules indépendants et spécialisés dans des fonctions spécifiques.

31
Q

Explique le postulat de transparence.

A
  • Le postulat de transparence suggère que les troubles neuropsychologiques sont le résultat du fonctionnement normal des systèmes cognitifs amputés d’une ou de plusieurs sous-composantes.
  • Pour comprendre le fonctionnement normal, il faut observer des cerveaux lésés. Ex. telle région est lésée et le patient n’est Ø en mesure d’effectuer tel comportement = cette région est associée à ce comportement.
32
Q

Explique le postulat d’universalité.

A

Le postulat d’universalité stipule que les mécanismes fondamentaux de la cognition, comme la perception, l’attention ou le langage sont identiques chez tous les individus de l’espèce.

33
Q

Quel est le type d’étude principalement réalisé par les neuropsychologues cognitifs? Explique.

A
  • Ils réalisent surtout des études de cas (1 patient), ce qui leur a permis de faire de grandes découvertes, mais c’est + difficile de généraliser.
  • Ils croient que les études de groupe ne sont Ø précises, car les patients n’auront jamais exactement la même lésion.
34
Q

Nommes les modèles qui aident à comprendre l’architecture fonctionnelle de la cognition et qui contribuent à mieux asseoir les stratégies de réhabilitation. (5) (en lien avec neuropsychologie cognitive)

A
  • Plusieurs modèles de mémoire.
  • Le modèle à deux voies de la lecture = voie phonologique + voie lexicale.
  • Le modèle de la reconnaissance des visages.
  • Le modèle du système attentionnel superviseur.
  • Le modèle de production des gestes.
    -> Ce sont des outils théoriques qui permettent de guider l’évaluation et le plan de réhabilitation.
35
Q

Qu’est-ce qu’une association?

A

Une association implique un lien ou une connexion entre deux phénomènes.

36
Q

On peut retrouver des associations entre quels phénomènes (ex. ce phénomène et ce phénomène). (2)

A
  • Entre deux déficits cognitifs (ex. compréhension des mots écrits et parlés).
    -> Permet de suspecter des mécanismes partagés de traitement.
  • Entre un déficit cognitif et un site de lésion (ex : héminégligence gauche et lésions du lobe pariétal droit).
37
Q

Qu’est-ce qu’une association de symptômes?

A

Une association de symptômes correspond à un ensemble de performances déficitaires différentes (symptômes) que l’on retrouve assez fréquemment chez plusieurs patients (formant ainsi un syndrome).
-> Ex. tous les mêmes symptômes apparaissent souvent en même temps.

38
Q

Quels sont les problèmes en lien avec les associations? (3)

A
  • Impossible de déterminer la causalité (peut Ø dire qu’un cause l’autre).
  • L’association peut se produire pour des raisons biologiques plutôt que cognitives (ex. on pourrait penser qu’il y a un lien entre 2 déficits cognitifs, mais en fait les régions qui s’occupent chacune d’un des 2 déficits sont à côté dans le cerveau, donc la lésion pourrait toucher ces deux régions).
  • Elles peuvent correspondre à des déficits multiples non reliés entre eux, et que ces déficits restent potentiellement isolables. Il est alors difficile de certifier que les opérations mentales élémentaires qui sont déficitaires appartiennent à un même module de traitement.
39
Q

Qu’est-ce qu’une dissociation?

A

La dissociation correspond au fait qu’un patient est mauvais à une tâche et bon à une autre.
-> Ex. patient A = performance sur la tâche X altérée, mais performance sur la tâche Y intacte. Les performances sur les tâches X et Y se dissocient, donc X et Y sont gérés par différents ensembles de processus cognitifs.
-> Voir diapo 8 haut.

40
Q

Donne un exemple de double dissociation.

A
  • Patient A = performance sur la tâche X altérée, mais performance sur la tâche Y intacte.
    ET
  • Patient B = performance sur la tâche X intacte, mais performance sur la tâche Y altérée.
41
Q

Qu’est-ce que la double dissociation permet de prouver?

A

Qu’il existe des processus cognitifs impliqués dans la tâche X qui ne sont pas impliqués dans la tâche Y et vice versa.

42
Q

Vrai ou faux : Il est nécessaire que les patients soient parfaitement intacts dans l’une ou l’autre des tâches.

A

Faux. Les patients doivent simplement être systématiquement meilleurs dans une tâche que dans l’autre.

43
Q

Vrai ou faux : Une double dissociation entre deux tâches implique nécessairement une double dissociation entre deux processus cognitifs.

A

Faux.
- Patient A = performance sur la tâche X altérée, mais performance sur la tâche Y intacte.
- Patient B = performance sur la tâche X intacte, mais performance sur la tâche Y altérée.
-> Ça ne veut pas dire que le processus cognitif qui s’occupe de la tâche X est en double dissociation avec le processus cognitif qui s’occupe de la tâche Y. Aussi le niveau de difficulté de la tâche et la spécificité de la tâche peuvent influencer les résultats (il faut toujours garder un esprit critique, même si les preuves sont fortes).

44
Q

Voir diapo 9 haut.

A
45
Q

Qu’est-ce que l’approche anatomo-clinique?

A

C’est le fait d’établir une corrélation entre une lésion cérébrale et un déficit comportemental.

46
Q

Pourquoi est-ce qu’il y a un débat autour de l’approche anatomo-clinique?

A
  • Parce que oui la région lésée fait partie du processus qui mène au déficit comportemental, mais est-ce qu’elle est vraiment à l’origine du comportement..
  • La région endommagée ferait partie d’un réseau cérébral produisant une certaine fonction, maintenant il reste à définir le rôle de cette région.
47
Q

Quels sont les facteurs qu’il nous faut pour être en mesure d’établir une corrélation entre une lésion cérébrale et un déficit comportemental? (2)

A
  • La lésion soit être stable, bien délimitée et correspondant à une unité anatomique.
  • On doit avoir plusieurs cas pour prouver un lien entre une région et un comportement (plusieurs patients qui ont un même déficit comportemental et une lésion au même endroit).
48
Q

Quels sont les avantages de l’approche anatomo-clinique? (3)

A
  • Validation : comportementale, autopsie, stimulation neuronale, électrophysiologie, et imagerie cérébrale.
  • Idée de réseaux : les aires cérébrales contribuent à des composantes cognitives élémentaires. Les processus cognitifs (mêmes complexes) émergent par l’interaction coordonnée de plusieurs de ces aires (Ø de fonction qui est indépendante du reste du cerveau = les aires cérébrales sont toujours en réseaux).
  • Possibilité de prédire le déficit et la lésion.
49
Q

Quelles sont les limites de l’approche anatomo-clinique? (4)

A
  • Les lésions focales sont rares.
  • Identifier un déficit n’est pas localiser une fonction : interconnexion de différentes aires du cerveau. Une lésion d’une aire cérébrale affecte probablement le fonctionnement d’autres régions cérébrales à distance.
  • Le comportement observable = la perte d’une ou plusieurs opérations élémentaires + stratégies compensatoires en réaction à l’effet de la lésion.
  • Effet de diaschèse.
50
Q

Qu’est-ce que l’effet de diaschèse?

A

C’est une inhibition fonctionnelle soudaine d’une partie du cerveau située à distance d’une lésion cérébrale, mais qui possède des liens anatomiques et physiologiques directs ou indirects avec la zone lésée (une région éloignée de la lésion est affectée, car elle y est connectée fonctionnellement ou anatomiquement).

51
Q

Def. dualisme

A

Traiter l’esprit et le corps comme s’il s’agissait de choses différentes.

52
Q

Def. monisme

A

Les états mentaux sont des états du cerveau.
- Le cerveau n’est pas simplement considéré comme une composition complexe de cellules, mais comme ayant une structure et un environnement.
-> Le résultat est qu’il existe des propriétés « émergentes » qui incluent la capacité de penser, de ressentir et de percevoir. L’esprit est donc considéré comme un ensemble de bioactivités émergentes.

53
Q

Voir diapo 11 haut, mais je ne crois Ø que c’est à savoir.

A