Cours 6 - Apraxies Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre :
a) Mouvements
b) Gestes
(Donne leur définition)

A

a) Ce sont les actions en soi, le fait de bouger. Il y a des mouvements volontaires et involontaires. Ø symboliques, ni instrumentales.
b) Symboliques (on communique avec les gestes) ou instrumentales (utilisation d’objets).

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2
Q

Vrai ou faux : Toutes les parties du cerveau (lobes) participent à l’action.

A

Vrai.

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3
Q

Explique comment les différents lobes participent à l’action :
a) Lobe occipital
b) Lobe pariétal
c) Lobe temporal
d) Lobe frontal

A

a) La vision guide les actions les plus habiles.
b) Les actions nécessitent des informations sur l’emplacement des
mains et des membres et sur la position relative d’un objet par
rapport au corps dans l’espace (ce lobe est en lien avec la somesthésie/ sensibilité tactile = somesthésie vers traitement spatial).
c) Les actions nécessitent également d’accéder à la connaissance de ce qu’est réellement un objet (infos mnésiques = comment faire une action).
d) Les lobes frontaux sont utilisés pour la planification, l’exécution et la régulation de toutes les actions qualifiées (surtout la régulation et le contrôle de toute activité).

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4
Q

Le lobe frontal intervient majoritairement dans quel type d’actions?

A

Il intervient majoritairement dans les actions nouvelles (Ø actions sur-apprises, qu’on connaît beaucoup). Les actions exigeantes en effort et en planification.

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5
Q

Quel lobe est responsable des actions simples, sur-apprises, qu’on connaît très bien (ce qui est routinier)?

A

Le lobe pariétal.

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6
Q

Quel est le rôle des parties suivantes du cerveau :
a) Partie antérieure
b) Partie postérieure

A

a) Actions, ce qui est nouveau (dangereux, difficile).
b) Réception, ce qui est sur-appris.

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7
Q

Qu’est-ce que sont les praxies?

A
  • Ce sont les activités gestuelles, un ensemble intentionnel de mouvements coordonnés dans le temps et dans l’espace en vue de réaliser une action finalisée.
  • C’est l’élaboration d’un programme moteur dans un but précis. On suit une séquence sur-apprise (presqu’automatique), définie et programmée de gestes coordonnés.
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8
Q

Cette séquence, qui mène à la réalisation d’une praxie, comporte deux aspects. Quels sont-ils?

A

La séquence comporte :
- Le schéma mental du geste (le concept).
- L’exécution motrice de ce schéma (la séquence motrice).

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9
Q

Donne des exemples de praxies.

A
  • Se peigner les cheveux
  • Manger avec des ustensiles
  • Allumer une bougie
  • S’habiller
  • Faire de salut militaire
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10
Q

Vrai ou faux : La partie antérieure (lobe frontal) et la partie postérieure (lobe pariétal) du cerveau jouent un rôle dans la planification.

A

Vrai. La partie postérieure du cerveau (lobe pariétal) planifie aussi, elle s’occupe de la planification sur-apprise élémentaire.

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11
Q

Les praxies comportent 3 phases (processus) associées à une dimension chacune. Quelles sont-elles?

A
  • La représentation mentale du geste à réaliser = dimension idéatoire.
  • La programmation du mouvement = dimension idéomotrice (conversion de l’idée en gestes).
  • La sollicitation des muscles nécessaires -/+ = dimension motrice.
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12
Q

Quels sont les deux types de gestes qu’on a abordé dans le cours?

A
  • Gestes intransitifs
  • Gestes transitifs
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13
Q

Explique ce que sont les gestes intransitifs.

A
  • Symboliques, Conventionnels, Iconiques ou Expressifs (à contenu
    sémantique et appris).
  • Réflexifs ou Arbitraires (nouveaux, sans valeur sémantique).
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14
Q

Explique ce que sont les gestes transitifs.

A

Ce sont des gestes ayant une action sur les objets :
- Objets familiers.
- Objets nouveaux.
- Pantomimes = simulant/mimant l’utilisation de l’objet (ex. montrez moi comment vous utilisez un téléphone ou une efface).

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15
Q

Quel(s) hémisphère(s) est/sont plus impliqués dans les fonctions suivantes :
a) Les praxies
b) L’attention visuelle/spatiale
c) Les coordonnés spatiales
d) Le traitement spatial

A

a) HG
b) HD
c) HG
d) HG et HD

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16
Q

Les lobes pariétaux ont deux fonctions principales. Quelles sont-elles?

A
  • Intégrer les informations sensorielles provenant de la vision, de l’audition et des entrées somatosensorielles pour former une perception unique qui peut être « reconnue » (intègre les infos multimodales = comporte les aires tertiaires d’intégration des infos sensorielles multimodales).
  • Construire un système spatial (un système de coordonnées spatiaux, tel un GPS) pour représenter l’environnement qui nous entoure (espace péri-personnel) et sert à diriger nos mouvements pour agir sur notre environnement (guider les actions) (espace-temps = doit avoir un espace pour réaliser les mouvements).
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17
Q

Quels sont les rôles des lobes pariétaux antérieurs? (2)

A
  • Cortex somatosensoriel
  • Somesthésie
    -> Intervient dans les différents types de touchers.
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18
Q

Quels sont les rôles des lobes pariétaux postérieurs? (6)

A
  • Intégration de l’information sensorielle dans un but d’effectuer des mouvements.
  • Imagerie mentale, Manipulation mentale (p.ex., rotation d’objets).
  • Aspects visuospatiaux (navigation, raisonnement).
  • Concepts numériques tels que le calcul.
  • Certains processus langagiers incluant la lecture (exige l’intégration multimodale = mix entre la vision et le langage pour arriver à lire).
  • Calligraphie (écriture).
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19
Q

Il est important de rappeler aussi que le système visuel opère par deux voies. Quelles sont ces deux voies?

A
  • La voie dorsale occipito-pariétale en direction du lobe pariétal impliquée dans la localisation (where/”où”) et les activités visuo-motrices (“comment”).
  • La voie ventrale occipito-temporale en direction du lobe temporal impliquée dans les processus d’identification des stimuli (what).
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20
Q

Les voies suivantes sont impliquées dans le traitement de quels attributs :
a) Voie du “where”.
b) Voie du “what”.

A

a) Traitement des attributs de la scène visuelle : mouvement, dénombrement et localisation des objets, actions visuo-guidées.
b) Traitement des attributs de l’objet : forme, couleur, identité.

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21
Q

Si on a une lésion aux voies suivantes, ça entraîne quel trouble :
a) Voie du “where”.
b) Voie du “what”.

A

a) Troubles visuo-spatiaux et visuo-moteurs.
b) Agnosie.

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22
Q

Définis l’apraxie.

A

L’apraxie est un trouble acquis de l’exécution intentionnelle d’un comportement moteur finalisé consécutif à une lésion cérébrale focale.

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23
Q

Donne une deuxième définition de l’apraxie, en mentionnant ce qui est exclu des apraxies (si les patients ont ces troubles, ils ne sont Ø considérés comme apraxiques). (5)

A

L’apraxie est un trouble de l’exécution des mouvements appris ne pouvant s’expliquer par une faiblesse musculaire, un défaut de coordination, une atteinte sensorielle, un déficit attentionnel ou de compréhension (verbal et intellectuel).

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24
Q

Réponds aux questions suivantes en lien avec les tableaux cliniques de l’apraxie :
a) L’apraxie est un terme recouvrant de nombreux tableaux cliniques. Nommes-en 5.
b) Les tableaux cliniques de l’apraxie sont fréquents dans de nombreuses affections. Ce sont des affections de quel type? (inclut 3 aspects dans ta description)
c) On retrouve les tableaux cliniques de l’apraxie dans quelle proportion (%) des patients qui ont des lésions vasculaires de l’HG?
d) Vrai ou faux : L’évolution des tableaux cliniques de l’apraxie est toujours spontanément favorable.

A

a) Troubles du geste, de l’utilisation des objets, de la reproduction de dessins, de l’habillage, de la motricité bucco-faciale, etc.
b) Les tableaux cliniques de l’apraxie sont fréquents dans de nombreuses affections vasculaire et tumorale (atteinte pariétale ou frontale), démentielle (DTA, DFT, DCB).
c) 50% (la moitié).
d) Faux. L’évolution des tableaux cliniques de l’apraxie n’est pas toujours spontanément favorable

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25
Q

Vrai ou faux : L’apraxie et l’aphasie sont associés.

A

Faux.
- L’apraxie est au coeur des troubles de l’HG. Si la lésion est grande, ça peut causer une apraxie et une aphasie parce que les deux sont à gauche, mais ils ne sont Ø associés. Ils sont juste spatialement proches.
- Le substrat neurobiologique des gestes et celui du langage sont voisins, mais pas identiques. L’apraxie est fréquente chez les aphasiques mais les deux troubles peuvent apparaître isolément.
-> Il faut séparer les problèmes de compréhension et les problèmes de gestuelle.

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26
Q

On va y revenir plus tard, mais nomme les apraxies classiques et résume à quel niveau est le trouble. (3)

A
  • Apraxie idéatoire = représentation des étapes pour réaliser quelque chose.
  • Apraxie idéomotrice = transformer l’idée en action.
  • Apraxie motrice = réaliser geste.
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27
Q

Quelles sont les erreurs apraxiques les plus fréquentes? (9)

A
  • Omission du geste (oublie des étapes).
  • Ébauche du geste.
  • Perplexité.
  • Persévération (répéter).
  • Erreur d’orientation du mouvement.
  • Parapraxie ou erreur de geste (ex. signe militaire pour signe de croix) = faire un geste au lieu d’un autre.
  • Erreur de succession logique (ex. ouvrir une boîte d’allumette, la frotter, puis prendre l’allumette).
  • Erreur dans l’utilisation d’un objet (ex: écrire avec un peigne).
  • Confusion corps-outil (ex: poing utilisé comme marteau, ou index comme brosse à dent).
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28
Q

Il y a une dominance de quel hémisphère pour les praxies?

A

Dominance de l’hémisphère gauche.

29
Q

Vrai ou faux : Les substrats neurobiologiques des praxies et du langage sont identiques.

A

Faux. Les substrats neurobiologiques des praxies et du langage sont voisins mais non identiques.

30
Q

Quelles sont les apraxies les plus analysées en neuropsychologie? (6)

A
  • 3 formes cliniques de l’apraxie gestuelle = apraxie idéatoire, apraxie idéomotrice et apraxie motrice.
  • Apraxie constructive
  • Apraxie de l’habillage
  • Apraxie bucco-faciale
31
Q

Est-ce que les formes cliniques de l’apraxie gestuelle sont davantage antérieures, postérieures ou entre les deux :
a) Apraxie idéatoire
b) Apraxie idéomotrice
c) Apraxie motrice

A

a) + postérieur
b) Entre les 2
c) + antérieur

32
Q

Quelle est la topographie des lésions responsables des apraxies selon Liepmann (où sont situées les lésions pour les apraxies suivantes) :
a) Apraxie idéatoire
b) Apraxie idéomotrice
c) Apraxie motrice

A

a) Jonction pariéto-occipital (gyri angulaire et supramarginal) de l’HG.
b) Lobule pariétal inferieur et gyrus supramarginal de l’HG.
c) Région sensori-motrice de l’HD + HG.

33
Q

Explique l’apraxie idéatoire (qu’est-ce qui est déficitaire, qu’est-ce que la personne reste capable de faire, quelle est la localisation de la lésion, est-ce que c’est permanent, etc.).

A
  • Déficit idéatoire = de la représentation de l’organisation séquentielle de l’action (l’idée de l’action, quoi faire). Une atteinte conceptuelle du système praxique (au niveau de la conception même du geste).
  • L’apraxie idéatoire se caractérise par des difficultés lors de l’utilisation d’objets courants (pour tester = soit on lui donne l’objet lui-même ou on lui demande de mimer une activité qui utilise un objet, comme mimer de se brosser les dents).
  • Le patient reste capable d’identifier l’objet, d’en préciser verbalement la fonction, mais se montre incapable de l’utiliser correctement.
  • Il s’agit d’un trouble de la réalisation sérielle des différents actes élémentaires qui composent un geste complexe. Une difficulté ou une incapacité à réaliser une suite d’actions destinées à un but (allumer une bougie avec une boite d’allumettes).
  • Localisation : HG = pariéto-occipitale (gyrus angulaire et gyrus supramarginal).
  • Le déficit est bilatéral et n’est pas permanent.
  • L’apraxie idéatoire s’observe aussi dans les lésions diffuses dégénératives (DTA par ex.) ou bi- hémisphériques bifocales.
    -> Voir diapo 7 haut pour un exemple.
34
Q

Explique l’apraxie idéomotrice (qu’est-ce qui est déficitaire, qu’est-ce que la personne reste capable de faire, est-ce que c’est permanent, etc.).

A
  • C’est une perturbation des actes simples intentionnels contrastant avec une préservation de l’exécution automatique de ces mêmes actions (dissociation automatico-volontaire).
  • Elle affecte la relation entre le projet idéatoire (idée) et la formule kinétique (motricité) (schémas de mémoire kinesthésique). Une atteinte du système de production (comment le faire).
  • Apraxie sans manipulation d’objet.
  • Difficulté à exécuter sur ordre ou sur imitation des gestes appris avec ou sans valeur symbolique.
  • Gestes altérés : gestes simples (symboliques on arbitraires), gestes intransitifs (sans utilisation d’objet) = gestes symboliques (salut militaire) et gestes transitifs (mimant l’usage de l’objet) : pantomimes (se peigner, planter un clou).
  • Ce déficit est le plus fréquent, n’est pas permanent.
35
Q

Qu’est-ce que ça signifie la dissociation automatico-volontaire?

A
  • Dissociation entre ce qui se fait automatiquement et volontairement = les gens sont capables de faire le mouvement automatiquement, mais Ø sur demande (volontairement).
  • Surtout dans l’apraxie idéomotrice.
    -> Ex. si on demande à un militaire apraxique de faire le salut militaire, il n’est Ø capable. Mais quand il passe devant son capitaine, il fait le salut militaire automatiquement.
36
Q

Quelles sont les formes cliniques de l’apraxie idéomotrice? (2)

A
  • Apraxie idéomotrice bilatérale non spécifique à une modalité (supra-modale).
  • Apraxie idéomotrice unilatérale gauche (chez le droitier).
37
Q

Explique l’apraxie idéomotrice bilatérale non spécifique à une modalité (supra-modale) (qu’est-ce qui est déficitaire, quelle est la localisation de la lésion, etc.).

A
  • Cette apraxie apparait sur ordre comme sur imitation de pantomimes, ou sur imitation de postures non significatives.
  • Elle est le plus souvent associée à une aphasie.
  • L’apraxie idéomotrice bilatérale résulte le plus souvent de lésions pariétales gauches.
38
Q

L’apraxie idéomotrice unilatérale gauche (chez le droitier) peut être observée quand on a une lésion à quel endroit?

A

Lorsqu’on a une lésion du corps calleux (syndrome de déconnexion calleuse).

39
Q

Explique l’apraxie motrice (appelée aussi mélokinétique ou innervatoire) (qu’est-ce qui est déficitaire, qu’est-ce que la personne reste capable de faire, quelle est la localisation de la lésion, est-ce que c’est permanent, etc.).

A
  • Trouble de la dextérité dans les mouvements rapides, alternatifs ou en séries (pianotage) (difficultés dans l’activité gestuelle précise, répétitive, rapide).
  • N’affectant qu’un secteur musculaire, plus particulièrement le membre supérieur et ses extrémités, le trouble est presque toujours unilatéral et permanent.
  • Elle est considérée par plusieurs auteurs comme un trouble moteur résiduel (au décours d’une hémiplégie) et non comme une réelle apraxie.
  • Les épreuves de niveau conceptuel sont épargnées de même que l’utilisation d’outils.
  • L’apraxie motrice est le plus souvent rapportée à des lésions situées dans le lobe frontal controlatéral, à proximité de la zone de Broca = signe pathognomonique de la dégénérescence cortico-basale (dès que l’apraxie motrice est présente, ça permet directement d’établir le diagnostic pour la dégénérescence cortico-basale) et lésions frontales promotrices.
40
Q

Explique l’apraxie constructive (qu’est-ce qui est déficitaire, quelle est la localisation de la lésion, est-ce que c’est fréquent, etc.).

A
  • Elle ne correspond pas à un réel syndrome neuropsychologique mais ce terme permet de rassembler un ensemble de perturbations observées chez des patients victimes de lésions cérébrales.
  • Trouble est fréquent. Certains patients sont totalement incapables de réaliser des formes géométriques simples (carré), d’autres n’échoueront que pour des formes plus complexes (étoile), voire en trois dimensions (cube).
  • Le déficit n’affecte pas que le dessin puisqu’il s’observe aussi lors de la réalisation de puzzles, de la copie de figures formées par des bâtonnets colorés, des allumettes ou des cubes (p. ex., cubes de Kohs).
  • L’apraxie constructive témoigne d’une lésion pariétale qui peut intéresser l’un ou l’autre hémisphère. Les lésions responsables peuvent être parfois frontales.
  • Le phénomène d’accolement au modèle est rapporté à des lésions bilatérales ou unilatérales gauches.
    -> Voir diapo 9 haut pour les schémas et mes notes qui vont avec.
41
Q

Bien que l’apraxie constructive est un trouble généralement bilatéral (HG et HD), elle est plus fréquente et plus sévère lorsqu’il y a des lésions au niveau de quel hémisphère?

A

L’apraxie constructive est plus fréquente et plus sévère au cours des lésions hémisphériques droites.

42
Q

Bien que routinière, l’habillage est assez complexe. On distingue deux formes cliniques d’apraxie d’habillage. Quelles sont-elles?

A
  • La première s’exprime par des difficultés à manipuler les différentes pièces d’habillage (gêne pour agencer, orienter et disposer des vêtements ou des objets en relation au corps propre).
  • La seconde est l’apraxie d’habillage dans les démences.
43
Q

Explique la première forme clinique d’apraxie d’habillage qui s’exprime par des difficultés à manipuler les différentes pièces d’habillage (qu’est-ce qui est déficitaire, ce trouble est associé à quels autres troubles, ce trouble est dissocié de quels autres troubles, quelle est la localisation de la lésion, etc.).

A
  • La manipulation des vêtements est incohérente et infructueuse (difficulté dans l’ordre de l’habillage et dans la coordination des mouvements pour permettre l’habillage).
  • Ces troubles sont souvent associés à une apraxie constructive et à une hémiasomatognosie gauche (patient n’a plus conscience de l’existence d’un hémicorps).
  • Par contre, les patients sont exempts d’apraxie idéomotrice ou idéatoire.
  • Ce tableau survient à l’issue d’une lésion focale impliquant les structures pariétales postérieures et la jonction pariéto-occipitale de l’hémisphère droit.
44
Q

Explique la deuxième forme clinique d’apraxie d’habillage, soit l’apraxie d’habillage dans les démences (qu’est-ce qui est déficitaire, ce trouble est associé à quels autres troubles, quelle est la localisation de la lésion, etc.).

A
  • Le déficit se développe parallèlement aux autres désordres apraxiques (idéomoteurs, idéatoires) et du schéma corporel.
  • L’évolution affecte d’abord l’habillage puis le déshabillage, l’organisation spatiale de l’activité gestuelle puis les connaissances relatives aux vêtements et à leur utilisation.
  • Dans les formes démentielles, les anomalies sont plus proches de ce qui est observé dans les apraxies consécutives aux lésions hémisphériques gauches.
    -> Démence = on ne retrouve Ø nécessairement d’apraxie, mais on peut en retrouver une. Ça dépend du type de démence = ex. Alzheimer peut présenter des apraxies, des agnosies et des aphasies / Parkinson présente Ø vrm les 3 troubles précédents, mais plutôt des troubles exécutifs.
45
Q

Explique l’apraxie bucco-faciale (qu’est-ce qui est déficitaire, qu’est-ce que la personne reste capable de faire, quelle est la localisation de la lésion, ce trouble est associé à quel autre trouble, etc.).

A
  • Caractérisé par une dissociation entre l’impossibilité d’effectuer les activités volontaires (souffler, tirer la langue…) et la conservation des activités automatiques et réflexes lors de la réalisation des gestes bucco-faciaux (par exemple la déglutition) (dissociation automatico-volontaire = capable de le faire automatiquement, mais Ø sur commande/volontairement).
  • Impossibilité de réaliser sur ordre oral ou sur imitation les gestes bucco-faciaux suivants = tirer la langue, montrer les dents, mettre la bouche en cul de poule, se pourlécher les lèvres, claquer la langue, gonfler les joues.
  • Des lésions frontales sont généralement à l’origine de l’apraxie bucco-faciale, celle-ci est fréquemment associée à une aphasie de Broca en cas de lésion de l’hémisphère gauche.
46
Q

Associe les apraxies suivantes à une lésion d’un des deux hémisphères (dit si c’est + l’HG ou l’HD qui est impliqué dans cette apraxie) :
a) Apraxie idéatoire
b) Apraxie idéomotrice
c) Apraxie d’habillage
d) Apraxie motrice droite
e) Apraxie motrice gauche

A

a) HG
b) HG
c) HD
d) HD
e) HG

47
Q

Quel est l’hémisphère le plus impliqué dans les apraxies?

A

L’hémisphère gauche.

48
Q

Confirmer que les diapos 11 bas à 14 haut ne sont Ø à l’exam.

A
49
Q

Quels sont les types d’évaluations qu’on fera pour déterminer s’il y a présence d’une apraxie? (6)

A
  • Examen neurologique exhaustif et précis (moteur, visuel) = sert comme critère d’exclusion (dire non ce n’est Ø une apraxie dont il est atteint).
  • Evaluation de la compréhension orale (BDAE, Montréal-Toulouse).
  • Evaluation du schéma corporel (désignation parties du corps BDAE n°4, 5).
  • Entretien clinique (surtout contributif pour DCB (?) ou AI (apraxie idéatoire)) et pendant cet entretien, rechercher : une maladresse, une lenteur d’exécution / une difficulté pour l’utilisation d’objets / une verbalisation inhabituelle / une perplexité, une manipulation improductive / une difficulté d’appropriation d’une aide technique.
  • Interroger l’apragmatisme rapporté par l’entourage (perte de volonté de réaliser quelque chose).
  • Observation ou examen en situation de vie quotidienne (prise des repas, toilette, habillage, etc.).
50
Q

Quelles sont les différentes conditions qu’on peut utiliser lors d’un examen clinique (différentes tâches qu’on fait passer aux patients)? (3)

A
  • Imitation
  • Reconnaissance
  • Réalisation
51
Q

Quels sont les types de gestes qu’on va évaluer durant un examen clinique? (3)

A
  • Appris (symboliques)
  • Non significatifs (postures)
  • D’utilisation (pantomimes (mimes), utilisation effective (utilisation de vrais objets)).
52
Q

Quels parties du corps seront ciblées par l’examen clinique des apraxies? (2)

A
  • Les membres supérieurs, et pour des configurations manuelles ou digitales (ex. mains).
  • On peut aussi travailler sur la bouche.
53
Q

Quelles sont les deux tâches qu’on doit faire pour prouver que le savoir sémantique est intact (et que ce n’est Ø ça qui cause une incapacité à réaliser les gestes)?

A
  • Appariement fonctionnel (s’assurer que la personne est capable de le faire) = chercher une association de complémentarité fonctionnelle.
  • Appariement catégoriel (s’assurer que la personne est capable de le faire) = chercher une association d’appartenance à la même catégorie sémantique.
    -> Voir diapo 15 bas pour le schéma.
54
Q

Voir diapo 16 haut pour l’épreuve d’appariement Pantomime-Objet.

A
55
Q

Pourquoi est-ce qu’on essaie le plus possible d’utiliser des outils standardisés en neuropsychologie?

A

Comme ça tous les neuropsychologues utilisent les mêmes outils et ils ont des données comparables entre les participants.

56
Q

Vrai ou faux : En neuropsychologie on a des données normatives/des références où les patients ont une distribution normale.

A

Vrai. Un exemple est les mesures de QI.

57
Q

On a aussi des données normatives, qu’on appelle “spécifiques à l’espèce”. Explique ces données et mentionne elles font référence à des tests en lien avec quelles modalités.

A
  • Ce sont des normes où on doit réussir toutes les tâches, avoir un résultat de presque 10/10 (ex. si on demande à un participant de dénommer des objets connus, ils doivent réussir à 100%, sinon c’est problématique).
  • Tout échec est considéré comme suspect, il n’implique Ø nécessairement un déficit, mais il nous amène à retester par d’autres outils pour s’assurer que la personne n’a Ø de déficit.
  • C’est essentiellement dans des tests de langage, de gnosies et de praxies, où les activités demandées doivent être des activités sur-apprises par la personne.
58
Q

Voir diapo 16 bas pour l’épreuve de production de pantomimes, diapo 17 haut pour l’épreuve de réalisation des gestes symboliques et diapo 17 bas pour l’imitation de postures manuelles et digitales non symboliques.

A
59
Q

En lien avec l’épreuve d’évaluation des connaissances sur les actions : Qu’est-ce que le fait de faire des erreurs en lien avec le distracteur neutre (plutôt que des erreurs en lien avec le distracteur sémantique ou le distracteur moteur) nous indique?

A

C’est très manifeste. Ça nous alarme qu’il y a un problème plus sérieux.
-> Voir diapo 18 haut pour cette épreuve.

60
Q

L’épreuve de réalisation de tâches avec des objets distracteurs (connaissances en action sur les objets et sur les actions) nous permet de tester quel type d’apraxie?

A

Cette épreuve nous permet de tester les apraxies idéatoires, dans lesquelles il y a l’utilisation d’objets et il y a des séquences qu’il faut respecter.
-> Voir diapos 18 bas et 19 haut pour cette épreuve.

61
Q

La figure complexe de Rey est utilisée pour tester quel type d’apraxie?

A

Les apraxies constructives.

62
Q

Si un patient échoue la figue complexe de Rey, quels autres aspects est-ce qu’il faut tester par la suite (pour s’assurer que le patient est vraiment atteint d’une apraxie constructive)? (4)

A
  • La discrimination visuelle.
  • L’orientation spatiale.
  • Aspect constructif.
  • Aspect planification.
    -> Voir diapo 19 bas pour cette figure.
63
Q

Pourquoi est-ce que les apraxies nécessitent une rééducation/intervention?

A

Parce que ces gens font des erreurs qui peuvent avoir des conséquences très graves.

64
Q

La prise en charge de l’apraxie dépend de quoi?

A

Elle dépend de l’origine de la lésion cérébrale.

65
Q

Parfois le traitement s’accompagne d’une rééducation fonctionnelle. Qu’est-ce que cette rééducation fonctionnelle permet de faire?

A

Elle permet d’améliorer la qualité de vie des personnes apraxiques.

66
Q

Cette rééducation peut faire intervenir différents spécialistes. Nomme 3 spécialistes et explique sur quels aspects ils peuvent travailler.

A
  • L’ergothérapeute = coordination oeil-main, précision du geste, outils adaptés pour faciliter l’autonomie, mise en place et apprentissages de matériels et techniques spécialisés.
  • L’orthophoniste = dyspraxie bucco-faciale, dyslexie, trouble logico- mathématique, trouble associé du langage.
  • Les psychomotriciens = schéma corporel, latéralisation, motricité globale facilitant la motricité fine.
67
Q

Vrai ou faux : L’apraxie est un est domaines les plus étudiés de la neuropsychologie moderne.

A

Faux. L’apraxie est un domaine peu étudié de la neuropsychologie moderne :
- Déficit peu fréquent et d’évolution spontanément favorable.
- Pas ou mal évalué sur la base de données empiriques anciennes.

68
Q

En lien avec les apraxies, depuis 20 ans, les constructions théoriques permettent une amélioration au niveau de quels aspects? (3)

A
  • Une approche plus structurée des troubles.
  • Des évaluations plus raisonnées, construction de batteries d’évaluation.
  • Donc meilleure description et suivi plus précis.