Cours 7 : Développement social et émotif 2-3 ans (12/18-30 mois; toddlerhood) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi?

A
  • Conscience de soi-même comme un individu stable à travers les contextes (grâce à permanence de l’objet)
  • Peuvent se former une représentation des objets ET des individus
  • Représentation mentale de “moi”
  • Ce qui définit qui je suis : habiletés, attributs, caractéristiques (qualités/défauts)
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2
Q

D’où vient la conscience de soi?

A
  • Relation d’attachement à la petite enfance (attachement sécurisant = concept de soi + favorable)
  • Conversations parent-enfant “élaborative”
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3
Q

Développement de la conscience de soi?

A
  • 20 mois : se reconnaissent dans miroir (test pt rouge)
  • 2 ans : se reconnaissent sur photos, utilisation de “je”, “moi”
  • 18-30 mois : développement capacité de se placer dans catégories
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4
Q

Comment mesurer la conscience de soi?

A

Test du point rouge : mettre tâche rouge sur front de l’enfant SANS QU’IL S’EN APPERCOIT. Si enfant touche miroir = pas conscient de soi. Si enfant touche son visage = conscience de soi

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5
Q

Conversations “élaborative”

A
  • Convos qui favorisent développement du soi psychologique au préscolaire
  • Focalisation sur états internes, poser qst sur comment il s’est senti
  • Parler des causes/conséquences des états internes
  • Évoquer épisodes où enfant à réussi à se remettre d’une émotion douloureuse
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6
Q

Comment l’enfant démontre-t-il sa compréhension des autres?

A
  • Partage dévouvertes
  • CERTAINE capacité à répondre aux désirs/préférences des autres mm si différents (cognition sociale)
  • Compréhension notion de possession
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7
Q

À quoi la compréhension des autres donne-t-elle lieu?

A

Des interactions sociales de + en + sophistiquées

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8
Q

Différence dans tempérament

A
  • Certains enfants = bcp d’affect positif/intérêt pr nouveauté (facile à gérer)
  • Autres enfants = prédominance affect négatif (irritabilité), timidité/difficulté adaptation
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9
Q

Quel est le risque chez les enfants avec un tempérament plus négatif?

A

Si parents expriment peu d’émotions positives, NIENT ÉMOTIONS DE L’ENFANT et gèrent mal leur propre colère = peut donner lieu à difficulté d’adaptation, troubles extériorisés ou intériorisés dans trajectoire

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10
Q

Quels sont les premiers signes d’empathie?

A

Vers 2-3 ans, les enfants deviennent de + en + conscients et ouverts aux signaux émotifs négatifs des autres et utilisent ceci pour guider leur comportement (éviter de provoquer colère ou tristesse)

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11
Q

Début de développement moral

A
  • Anxiété de déviance

- Auto-corrections spontanées (maladroit)

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12
Q

Anxiété de déviance

A
  • Anxiété ressentie quand l’enfant s’apprête à faire où a fait qqch d’interdit
  • À cet âge (2-3 ans) l’enfant fera des actes de réparation tout de suite après, mais ça resté très maladroit
  • ex : recrache de gâteau de sa soeur
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13
Q

Émotions “fondamentales”

A
  • Sont présentes à la petite enfance
  • Joie, peur, surprise, colère, tristesse
  • Mieux gérées : enfants peuvent supporter + haut niveau d’activation émotive
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14
Q

Émotions “secondaires”

A
  • Émergent vers 2-3 ans
  • Émotions auto-évaluative (self-conscious)
  • Requièrent conscience objective de soi et connaissance des standards
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15
Q

Début du contrôle des impulsions

A
  • 18-24 mois: débute mais présence des adultes nécessaire (régulation externe)
  • 2-3 ans: émergence graduelle auto-régulation, l’enfant peut suivre des directives en l’absence de surveillance adulte
  • Développement des lobes frontaux : nécessaire mais pas suffisant
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16
Q

Pourquoi le développement des lobes frontaux n’est-il pas suffisant pour le contrôle des impulsions?

A
  • À se stade, les lobes ne sont pas assez interconnectés par les synapses -> p.e. La connection entre les lobes frontaux et l’amygdale implique émotion dans le contrôle des impulsions.
  • Solution: donner à l’enfant la chance de renforcer ces synapses
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17
Q

Progression de l’auto-régulation

A
  1. Ne pas émettre les comportements interdits
  2. Émettre comportements convenables/désirables socialement, mais ennuyants/désagréables
  3. Progression de l’obéissance engagée à l’internalisation des règles (se consolide au préscolaire)
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18
Q

Obéissance engagée

A

Obéissance enthousiaste aux directives des parents

19
Q

Internalisation

A

Intégration des normes de comportements des parents à ses propres normes

20
Q

Premières manifestations du développement moral

A
  • 3 mois: préférence personnage qui aide les autres personnages
  • 14-18 mois: aident spontanément mm qd 0 bénéfice pr eux
  • 18 mois: s’attendent à partage juste
  • 21 mois: préfèrent aider une prsn bien intentionnée
  • FONT PARTIE DE L’HÉRITAGE ÉVOLUTIONNISTE (fct adaptative)
21
Q

Limites de la moralité à 2-3 ans

A

-Limite dans moralité intrinsèque : si geste implique perte personnelle, le gain personnel peut l’emporter sur la moralité

22
Q

Vue traditionnelle du développement moral

A
  • Développement moral = processus par lequel règles/valeurs sont imposées à un enfant par ses parents
  • Moralité émane de l’extérieur
  • Perspective psychanalytique, perspective de l’apprentissage social
23
Q

Vue récente du développement moral

A
  • Les enfants internalisent naturellement règles et valeurs
  • Moralité émane de l’intérieur
  • Perspective cognitive-développementale
24
Q

Discipline inductive

A

Après méfait :

  • Souligner impact du geste posé sur l’autre
  • Faire remarquer la détresse et clarifier que c’est lui qui en est la cause
  • Explications fournies avec gentillesse (ajustées au niveau développemental)
  • Insister : important d’écouter explications et pas recommencer
25
Q

Pourquoi la discipline inductive fonctionne-t-elle?

A
  • Explique comment se conduire
  • Met accent sur impact du geste = encourage empathie
  • Rationnel donné peut motiver l’enfant à adopter bons comportements
  • Création d’un script qui peut dissuader futures transgressions : “je ne fait pas mal aux gens sinon…”
26
Q

Variations selon les enfants dans la discipline inductive

A
  • Enfants génétiquement prédisposés à l’empathie réagissent particulièrement bien à discipline inductive
  • Enfants anxieux/timides: discipline inductive, mais tout en douceur/pas besoin d’insister
  • Pour enfants peu timides/impulsifs: discipline très douce a peu d’impact (doit être ferme/répétée) ET accompagnée d’une relation parent-enfant chaleureuse et harmonieuse
27
Q

Alternatives à la punition dure

A
  • Retrait dans lieu ennuyant (time-out)
  • Retrait de privilèges (sans crier et bien expliquer)
  • Relation parent-enfant chaleureuse où règles sont bien expliquées à l’enfant
  • Constance des règles: dans temps et entre les adultes
  • RECONNAITRE ÉMOTION DE L’ENFANT
28
Q

Perspective psychanalytique

A
  • Enfant = réservoir de pulsions; travail des parents = aider enfant à les contrôler
  • Enfant motivé par peur de la punition/perte amour parental
  • Émotion centrale que l’enfant tente d’éviter = culpabilité
  • Très peu d’appuis empiriques, sauf importance des émotions (telles culpabilité)
29
Q

Perspective de l’apprentissage social

A
  • Comportement acceptable = enseigné directement, par utilisation de récompenses sélectives et de la punition
  • MAIS bon comportement doit avoir lieu avant de pouvoir être renforcé
  • Apprentissage aussi par imitation et sur base des récompenses et punitions qu’ils observent (processus vicariant)
  • MAIS punition dure a TRÈS PEU D’EFFETS POSITIFS À LONG TERME, ET BCP D’EFFETS NÉGATIFS
30
Q

Perspective cognitive-développementale

A
  • Enfants sont des penseurs actifs, s’intéressent aux règles sociales et souhaitent s’y conformer
  • Au préscolaire, poseront des jugements moraux, basés sur concepts de justice/équité
  • Vers 2-3 ans, enfant éprouve surtout plaisir à coopérer avec les adultes qui sont agréables et gentils avec lui
  • Faisant ceci, il en viendrait graduellement à s’approprier les règles
  • Clé = communication parent-enfant (raconter histoires avec une morale)
31
Q

Progression du jeu social de 2-3 ans au préscolaire

A
  • Jeu solitaire: non-social, mais observation des autres
  • Jeu parallèle: jouent côte à côte avec les mm objets, sans tenter de s’influencer
  • Jeu associatif: activités séparées mais avec commentaires et échanges de jouets
  • Jeu coopératif: jouent véritablement ensemble, avec un but commun (jeu socio-dramatique/construction)
32
Q

Sophistication/maturité cognitive de chaque type de jeu

A
  • Jeu fonctionnel (mvt simples et répétitifs, peu d’élaboration) -> jeu constructif (créer une histoire, construire un objet) -> jeu de “faire-semblant” (jeux de rôles, etc.)
  • Évolution s’observe dans les 4 types de jeu
33
Q

Influence du tempérament sur sociabilité

A

-Les enfants timides ont de la difficulté à se joindre aux groupes d’enfants

34
Q

Bonne/mauvaise réaction des adultes aider leurs enfants timides pour socialiser

A
  • Bonne réaction = encourager doucement, patiemment, enfant à s’approcher graduellement des autres (éventuellement, donner opportunité de se faire au moins un bon ami)
  • Mauvaise réponse = critique, brusquerie, surprotection
35
Q

Influences parentales directes sur relations avec les pairs

A
  • Organiser des activités entre enfants
  • Être un modèle -> apprentissage social (ex. gentillesse)
  • Conseils: comment agir avec autrui
36
Q

Influences parentales indirectes sur relations avec les pairs

A
  • Attachement sécurisant
  • Communication sensible et riche émotivement
  • Jouer, se mettre au niveau de l’enfant
37
Q

Tâches des parents vers 2-3 ans

A
  • Soutenir l’exploration du monde à laquelle l’enfant se consacre (autonomie)
  • Établir des limites appropriées pour l’enfant
  • Équilibre entre ces 2 aspects est crucial: procure un cadre clair et rassurant, à l’intérieur duquel l’enfant peut expérimenter à loisir
38
Q

Qu’est-ce qui prédit l’adaptaiton ultérieure des enfants par rapport au comportement?

A
  • Ton général de la relation parent-enfant
  • Établissement de règles claires, constantes et raisonnables communiquées à travers une relation chaleureuse et affectueuse
  • Parent = source de confort émotionnel très importante
39
Q

Implication paternelle

A
  • Sociétés occidentales : père devient + impliqué après 12-24 mois
  • Son importance se retrouve dans diverses cultures, divers groupes socio-économiques
  • S’additionne aux influences maternelles, père n’est pas un bonus qui n’est pas nécessaire
40
Q

Quelle est la différence entre l’implication paternelle et maternelle?

A
  • Différence très minime dans la nature du comportement de la mère vs le père
  • Père = jeu plus physique, mère = plus de soins de base
  • Implication paternelle pas + ou - importante qu’implication maternelle
41
Q

Qu’est-ce que prédit l’implication paternelle?

A

Basically the same implication maternelle

  • Attachement
  • Compétence sociale
  • Auto-régulation
  • Développement du language
  • Fonctions exécutives
  • Réponse cortisolaire
42
Q

Quelles sont les émergences observées dans l’enfant dans la période de 12/18-30 mois?

A
  • Sens de soi et des autres
  • Émotions + complexes/mieux gérées
  • Capacité à contrôler impulsions
  • Premiers rudiments de conscience morale
43
Q

Pourquoi cette période est-elle importante?

A
  • Cerveau est en plein développement -> connections synaptiques inter-régions et émondage de synapses
  • Conséquemment, expériences sociales vécues laissent une trace dans structures neurobiologique de l’enfant qui influencent développement socio-affectif et cognitif