Cours 7 - Dépendance Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la dépendance selon santé Canada ?

A

La toxicomanie est l’usage régulier d’alcool ou de drogues malgré les conséquences négatives.
- l’individu ne peut se rendre compte qu’il ne se contrôle plus et que cela génère des problèmes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

quelle est la définition selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ?

A

définition plus stricte qui correspond à quatre éléments :

  1. une envie irrépressible de consommer le produit ;
  2. une tendance à augmenter les doses (tolérance) ;
  3. une dépendance psychologique et parfois physique ;
  4. des conséquences néfastes sur la vie quotidienne (émotives, sociales, économiques)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les modèles et à quoi servent-ils ?

A
  • Modèle moral
  • Modèle traditionnel de maladie (médical)
  • Modèle psychologique
  • Approche psychosociale
  • Modèle bio-psycho-social
  • Modèle neurobiologique

Ils servent à identifier et déterminer comment on intervient avec la problématique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

D’où provient le modèle moral ?

A

Ce sont les croisades de tempérance, qui ont balayé le Québec après les événements de 1837, et le mouvement prohibitionniste aux États-Unis et au Canada qui propagent l’idée que la consommation excessive d’alcool est de l’ivrognerie et constitue un vice.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Postulat du modèle moral :

A
  1. L’alcool affaiblit ou élimine le contrôle de la personne sur ses comportements;
  2. L’alcool libère ou augmente les passions et les désirs, tout en réduisant la sensibilité morale;
  3. L’alcool entraîne l’assuétude. Le buveur est victime de l’action de l’alcool.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Selon le modèle moral, l’alcool c’est :

A

+ un produit dangereux

+ la cause de plusieurs problèmes sociaux dont la criminalité, la pauvreté et les difficultés familiales

+ Elle soustrait la discipline individuelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelle est la solution selon le modèle moral, et les stratégies pour l’atteindre ?

A

La solution = l’abstinence

– Deux stratégie pour une communauté sans alcool:

  1. La persuasion morale (technique éducative). Opprobre sociale = humiliation publique
  2. La prohibition (technique légale)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qui fait l’intervention dans le modèle moral ?

A
  • représentants de la loi

- représentants de l’église

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quel est le traitement dans le modèle moral ?

A

prière, le témoignage, l’exhortation et la pénitence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelles sont les limites du modèle moral ?

A
  1. Ne font pas la distinction entre les personnes qui développent une problématique d’assuétude alors que d’autres non
  2. Le traitement ne revient pas à l’individu mais aux éléments externes, soit le contrôle de la substance
  3. Même objectif pour tous
  4. L’approche est peu efficace (Marginalise les consommateurs et donc moins poussé à demander de l’aide)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Comment l’alcoolisme est-il définie dans le modèle moral ?

A

Comme étant un vice (ivrognerie) et un pêché

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment l’alcool est-il perçu dans le modèle médical ?

A

l’alcoolisme est vue comme une maladie progressive. L’alcool est une allergie.
Tout ceux qui prennent le risque de consommer peuvent devenir alcoolique, il faut donc en bannir l’usage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Expliquez le fonctionnement du mouvement AA

A

+ L’anonymat est la base des traditions des AA ainsi tous ses membres sont égaux.
+ Aucun thérapeute ni encadrement
+ Priorité à la confidentialité
+ 24h à la fois, abstinence pendant 24h (peut fractionner si trop difficile)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que l’abstinence et ses conséquences ?

A
  • L’abstinence consiste à ne plus consommer une goutte d’alcool
  • La sobriété est la conséquence heureuse de l’abstinence.
    ( C’est une forme de sagesse qui permet à l’alcoolique abstinent de mener une existence aussi heureuse et utile que possible dans tous les domaines de sa vie dont il a repris le contrôle )
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les croyances des AA

A

+ Alcoolique un jour, alcoolique toujours
+ Les personnes qui arrivent à boire de façon contrôlée n’était pas des vraies alcooliques
+ Seul un alcoolique peut comprendre et aider un autre alcoolique
+ Puisque l’alcoolique ne peut se contrôler, seule Dieu ou la puissance supérieur peut l’aider à cesser de consommer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelle est l’efficacité du modèle médical ?

A

+ la littérature démontre qu’une approche intégrant la dimension spirituelle augmente de 10 % les chances de réussite du traitement
+ environ une personne sur 15 qui entre dans le programme devient sobre et le reste pendant plus d’une année
+ 75 à 80% des personnes quittent le mouvement au cours de la première année (rechute)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Que dit l’étude de Cochrane (2020) sur l’efficacité du modèle médical comparativement aux autres traitements ?

A

+ les interventions standardisées des AA sont plus efficaces que d’autres traitements établis, tels que la TCC, pour augmenter l’abstinence
+ Les AA permettent probablement de réaliser des économies substantielles sur les coûts de santé des personnes souffrant de troubles liés à la consommation d’alcool.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelles sont les 3 types du modèle psychologique ?

A

– le modèle cognitivo- comportemental;
– le modèle psychodynamique;
– le modèle systémique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelles sont les caractéristiques des TCC ?

A
  • Les TCC sont des interventions visant à remplacer à la fois le mode de pensée (cognition), les émotions et la réaction (comportement).
  • Offerte sur une période de temps limité (approximativement entre 10 à 20 sessions)
  • la TCC contribue à contrer progressivement les émotions pénibles en modifiant les pensées, croyances et comportements de l’usager
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelle est l’efficacité des TCC

A
  • leur combinaison produirait des effets plus importants que la TCC seule
  • Modification de comportement: 20 à 30% après 12 mois
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche psychodynamique ?

A

Les difficultés de consommation de substances psychoactives sont comprises comme étant associées aux difficultés interpersonnelles et intrapsychiques de la personne.

L’analyse des thèmes centraux reliés aux conflits relationnels est l’élément central de l’intervention.

le soutien de la personne et l’aide à la réflexion étant les techniques privilégiées pour analyser.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelle est l’efficacité de l’approche psychodynamique ?

A

efficace quand combinée, mais pas de données empiriques suffisantes pour déterminer le taux d’efficacité de l’approche lorsqu’elle n’est pas combinée à une autre

23
Q

Qu’est-ce que la personnalité alcoolique ?

A
  • importance de dimensions psychiques telles que l’oralité ou la tendance à l’autodestruction dans le déterminisme de l’alcoolisme.
  • « autotraitement » de l’angoisse permettant de supporter, d’oublier ou de lutter contre un conflit psychique ou une « faiblesse du moi »
  • image de soi pauvre ou négative et éprouvant des sentiments de rejet, d’échec, de honte, d’infériorité et de culpabilité.
  • Les principales défenses de l’alcoolique sont le déni (le refus de reconnaître son état), la négation, les alibis et le mensonge, la projection, le refoulement, l’isolement
  • se manifeste par impulsivité, immaturité, instabilité affective, état dépressif, dépendance, faible tolérance à la frustration, tendance à la manipulation, difficultés relationnelles et attentes irréalistes.
  • La psychothérapie proposée consiste à explorer les traits de la personnalité, faire prendre conscience du lien entre les modes de consommation, la personnalité et le vécu, et renforcer l’image de soi.
24
Q

Qu’est-ce que l’approche systémique ?

A

+ “La thérapie en réseau […] est une approche de la réhabilitation dans laquelle certains membres de la famille et des amis appuient le changement d’attitude.

+ Les membres du réseau sont intégrés à part entière dans l’équipe du thérapeute, et non comme patients soumis au traitement.

25
Q

Quels sont les buts de l’approche systémique ?

A

le but de cette approche est

  1. d’obtenir rapidement l’abstinence
  2. de prévenir les rechutes,
  3. développement d’une adaptation sans psychotrope à la vie de tous les jours

La consommation = système dysfonctionnel,
L’approche systémique vise à amener le consommateur à prendre conscience de ses difficultés relationnelles et agir sur celles-ci

26
Q

Quelle est l’efficacité de l’approche systémique ?

A

Plusieurs études ont démontré l’efficacité des programmes utilisant cette approche

Augmentation de près de 25% des chances de s’en sortir lorsque l’entourage significatif est impliqué dans le traitement

27
Q

Quels sont les avantages des groupes AA

A

la gratuité
l’anonymat
brise l’isolement
procure un sentiment d’appartenance

28
Q

Quels sont les avantages de l’approche systémique ?

A

réduit la stigmatisation, l’isolement, l’étiquettage

augmente l’estime, la valorisation et le réseau

29
Q

Que stipule le cycle de l’assuétude de Stanton et Peele

A

Selon ce modèle des variables individuelles, sociales et culturelles, sont impliquées dans le développement du problème.

Le toxicomane entretient une dépendance non pas à la drogue mais plutôt à l’effet analgésique de la substance. Plus attiré par l’effet engourdissant du mal être du produit que pour le plaisir.

30
Q

Selon le cycle de l’assuétude, comment s’explique la dépendance ?

A

une personne rencontre des situations problèmes, ne trouve pas de solution, alors vit de l’insatisfaction et un sentiment d’échec, qui l’amène à utiliser la fuite/évitement comme moyen d’adaptation. Ces derniers sont alors associés à la consommation. Ces moyens d’adaptation diminuent la capacité de faire face à la vie, et crée à nouveau un sentiment d’échec chez la personne, qui restera insatisfaite… et le cycle recommence.

31
Q

Quels sont donc les cibles d’intervention selon le cycle de l’assuétude ?

A

il faut travailler sur les moyens de résolutions de problèmes

et sur les conditions psychosociales qui sont à la source de ce rapport problématique entre l’individu et le produit.

il y aurait aussi un lien entre stress et toxicomanie (réducteur de tension)

32
Q

Que stipule l’approche biogénétique ? Est-ce soutenu par la recherche ?

A

certains individus seraient porteurs de caractéristiques génétiquement qui les rendraient plus vulnérables.

très soutenu, taux de transmission héréditaire serait à 52%

33
Q

Qu’est-ce que l’approche neurobiologique ?

A

+ Postulât : la toxicomanie a été associée sur le plan neurobiologique à la modulation à court terme de différents systèmes de neurotransmission.

+Chaque drogue comporte son mécanisme d’action, elles augmentent l’activité de l’autoroute du plaisir en augmentant la transmission de la Dopamine.

+ Étant donné la façon dont est construit le cerveau et étant donné que les drogues activent ce réseau particulier associé au plaisir , ces drogues présentent un potentiel d’abus.

34
Q

Toxicomanie et judiciarisation : quelles sont les statistiques sur les jeunes en centre jeunesses et les individus incarcérés versus la population normale?

A

En centre jeunesse, beaucoup plus élevé que la population normale

75% des individus incarcéré au fédéral auraient un problème de consommation, et ce, avant même l’incarcération

autant chez les hommes que chez les femmes

35
Q

Quels sont les enjeux de la toxicomanie sur la réinsertion sociale ?

A

stigmatisation et continuité des soins

36
Q

Expliquez l’enjeu de la stigmatisation de la toxicomanie sur la réinsertion.

A

fait l’objet d’une stigmatisation plus importante que tout autre problème de santé

La consommation n’est pas considérée comme un problème de santé, mais plutôt comme un comportement qu’il est possible de contrôler.

les personnes aux prises avec cette problématique sont souvent tenues responsables de leurs gestes.

Les données probantes montrent que la stigmatisation liée à la CPS peut :

  1. Retarder le rétablissement et la réinsertion sociale
  2. Amoindrir la qualité des soins de santé et des traitements et en réduire l’accès
37
Q

Expliquez l’enjeu de la continuité des soins sur la réinsertion

A
  • la continuité des soins, qui se définit comme la poursuite des traitements et des services, depuis l’admission jusqu’à la mise en liberté.
  • L’accès aux programmes offerts dans les établissements n’est pas toujours rapide, en raison par exemple d’annulations ou de restrictions à la liberté de mouvement imposées par mesure de sécurité
  • Les populations carcérales sont beaucoup moins susceptibles de recevoir des soins de santé réguliers avant leur incarcération ou après leur mise en liberté
  • Les employés et les délinquants entrent et sortent des établissements de façon cyclique, ce qui influe aussi sur la continuité des soins de santé et des programmes
  • il arrive souvent que les services communautaires ne soient pas en mesure de combler les nombreux besoins
38
Q

Vrai ou faux, les problèmes de consommation ne représentent pas un risque de récidive ?

A

Faux, ils en représentent un

39
Q

Qu’est-il arrivé en 1950 et en 1970 ?

A

1950: entrée de la réadaptation dans les pénitenciers et prisons
1970: Martinson et le Nothing works! «Get tough on crimes »: discours affirmant l’impossibilité pour les contrevenants de changer d’attitudes et de comportements et adoption de loi et règlements sévères

40
Q

Qu’est-ce que le mouvement “what works”

A

Des méta-analyses ont montré que lorsque le traitement correctionnel prend appui sur ces principes, des réductions significatives des taux de récidive (environ 10%) et de révocation de liberté sont observées (2006)

41
Q

L’offre de programmes de réadaptation pour personnes toxicomanes judiciarisées est donc apparue comme…

A

…une solution économique et efficace qui peut se produire à plusieurs moments de la trajectoire judiciaire.

42
Q

Quels sont les «10 most important things known about addiction » (résumé), et qui est l’auteur ?

A

Dans la prestigieuse revue Addiction, Sellman (2009)

  1. La dépendance est avant tout un comportement compulsif qui implique des dimensions neurobiologiques, environnementales et génétiques fort complexes.
  2. Un traitement individualisé, qui ratisse large en ce qui concerne les cibles d’intervention et qui est dispensé dans un cadre thérapeutique empathique, présente des chances de succès plus grandes.
  3. Il importe de prendre le client là où il se situe et de consolider son engagement par des attitudes ciblées qui évitent les stratégies de confrontation.
43
Q

Quels sont les programmes ou activités touchant la sphère sociale dans le traitement de la dépendance.

A
  1. Éducation aux loisirs:
  2. Réinsertion en logement:
  3. Approche de renforcement par la communauté:
  4. Approche de la communauté thérapeutique:
  5. Appartenance à un groupe spirituel:
  6. les groupes anonymes :
  7. L’accompagnement :
44
Q

Qu’est-ce que l’éducation aux loisirs

A

– acquérir des connaissances et des habiletés permettant de reconnaître la possibilité d’avoir du plaisir et
de socialiser sans consommer (Chandler, 1997).

– Rancourt (1990) a évalué un programme d’éducation aux loisirs composé de séances hebdomadaires d’entraînement physique, d’activités récréatives diverses et de sorties de groupe:

– Les résultats : permet de sensibiliser les participants à de nouvelles activités, de renouer avec des activités abandonnées au profit de la consommation et de développer un réseau social soutenant leur démarche.

45
Q

Qu’est-ce que la réinsertion aux logements

A

– Les logements offrant des services de soutien se retrouvent souvent sous la forme de coopératives ou de foyers collectifs rattachés à l’établissement de soins, et les résidents sont considérés comme des bénéficiaires du programme.

– Selon l’expérience clinique du Centre for Addiction and Mental Health (CAMH, 2002), les logements avec services de soutien peuvent remplacer efficacement les soins hospitaliers de longue durée, surtout pour les personnes présentant des problèmes concomitants de santé mentale et de dépendance. (Maison Oxford)

46
Q

Qu’est-ce que l’approche de renforcement par la communauté:

A

– En place dans des organismes communautaires, elles offrent une vaste panoplie de services.

–Bégin (2003) décrit l’étape de la consolidation des acquis d’une ressource de la région de Québec, qui offre plusieurs services de réinsertion sociale afin de préparer la personne à sa sortie du traitement interne.

– Les usagers ont accès à un atelier de groupe sur l’épargne et l’$ ; à des rencontres individuelles avec un conseiller en orientation pour réfléchir au plan professionnel ; à un atelier d’information sur la sélection d’un logement de même qu’à un service de réinsertion sociale individuel qui a pour objectif de développer des compétences permettant le maintien des changements

47
Q

Qu’est-ce que l’approche de la communauté thérapeutique:

A

– Les communautés thérapeutiques sont des cadres exempts de substances où vivent ensemble des personnes ayant des problèmes de consommation.

– Ces environnements structurés sont propices à la guérison, facilitent le rétablissement et préparent la personne à réintégrer la société après son incarcération.

48
Q

Qu’est-ce que l’Appartenance à un groupe spirituel:

A

Ces groupes renforcent l’abstinence ou une consommation non-abusive de substances psychoactives

–Permet à la personne dépendante de s’associer à des pairs ne valorisant pas la consommation, ce qui facilite la création d’un nouveau réseau social favorisant l’abstinence ou la consommation non problématique et offre des activités où la présence de substances psychoactives est limitée, voire absente (Borras et al., 2010).

–Favorise le changement à plus long terme

– En fait, ce n’est pas la spiritualité qui permet la réinsertion sociale, mais bien l’appartenance à un groupe favorisant l’abstinence ou une consommation non problématique.

49
Q

À quoi servent les groupes anonymes?

A

La participation à des groupes anonymes permet de créer un nouveau réseau social qui pourra remplacer le réseau d’amis consommateurs et ainsi offrir un réseau social sain, qui facilitera la réinsertion dans la communauté.

50
Q

Qu’est-ce que l’accompagnement

A

L’accompagnement consiste à ce qu’un intervenant guide l’usager dans ses diverses démarches de réinsertion sociale (ex. : demande de carte d’assurance maladie, recherche de logement).

L’accompagnement est également appelé « faire avec ». Il est particulièrement recommandé pour les personnes les plus vulnérables, comme les personnes sans domicile fixe ou celles présentant des problèmes multiples (SAMHSA, 2003).

L’efficacité de cette méthode d’intervention est peu rapportée dans les écrits scientifiques.

Aucune donnée n’a démontré l’efficacité d’une telle mesure quand elle est utilisée comme seule activité de réinsertion sociale.

51
Q

Quel est le programme touchant la sphère occupationnelle et expliquez le

A

L’employabilité:
– Le retour et le maintien à l’emploi dans le temps sont souvent utilisés comme indicateurs de réussite de la réadaptation, car ils sont perçus comme le signe d’un retour à la société et de la reprise d’un rôle actif dans celle-ci

  1. Le retour à l’emploi est associé à plusieurs retombées positives dans la vie des individus, notamment pour ceux présentant une double problématique de dépendance et de santé mentale.
    - - une atténuation des symptômes psychologiques, une amélioration de la qualité de vie et une meilleure estime de soi
  2. Le travail procure = une structure de vie et des occasions de socialiser avec des gens offrant des modèles de consommation sains
52
Q

Quel est le programme de réinsertion pour les jeunes et expliquez le

A

Programmes de l’Association des centres jeunesse du Québec:

– Depuis quelques années déjà, l’ACJQ a mis en place le projet Qualification des jeunes, qui vise à préparer et à encadrer le passage des jeunes à la vie autonome, à favoriser leur entrée sur le marché de l’emploi et à les amener à développer des réseaux de soutien externes aux centres jeunesse (ACJQ, 2006).

–Le projet s’adresse aux jeunes de 16 ans, qui présentent des caractéristiques de vulnérabilité nécessitant un suivi additionnel aux services réguliers pour favoriser leur réinsertion sociale.

– Le suivi additionnel peut se poursuivre jusqu’à ce que le jeune atteigne l’âge de 19 ans.

–La participation au projet a contribué à diminuer le pourcentage de jeunes insérés dans un réseau social principalement composé d’amis avec qui ils consomment des drogues ou commettent des crimes, qui est passé de 50 % à 30 %.

53
Q

Expliquez les Oxford House

A

Accueillent des hommes et des femmes à différentes étapes de leur processus de réadaptation,

peuvent y habiter aussi longtemps qu’ils le veulent, tant qu’ils ne consomment pas

Procurant un environnement communautaire géré par les résidents, les résidences adhérant à ce modèle offrent un milieu de vie sans intervenants où les résidents s’entraident mutuellement à reprendre une vie sans consommation.

Outre les avantages sur le plan de la consommation de substances et de l’emploi, ce type de résidence permet de recréer un réseau social de non-consommateurs qui se soutiennent les uns les autres