Cours 10 - Les femmes Flashcards

1
Q

Au cours des dix dernières années, le nombre de femmes admises en établissements fédéraux a-t-il augmenté ou diminué?

A

Augmenté, de près de 60%

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2
Q

Quelle est la catégorie de délinquantes sous responsabilité fédérale constituant la croissance la plus rapide ?

A

Les femmes délinquantes autochtones

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3
Q

Les délinquantes sont deux fois plus enclines que les délinquants à recevoir un diagnostic de …………. Au moment de leur admission.

A

Problème de santé mentale

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4
Q

Nommez certains choix et recommandations créé par le rapport Arbour qui ont amélioré les services correctionnels et communautaires offerts aux femmes. (Selon la conférence)

A

Nouveaux établissements pour femmes dans chaque province, fouille corporelle & à nu fait par des femmes, impossible pour un homme d’entrer dans une unité de femme seul.

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5
Q

Certaines études scientifiques sur l’emprisonnement des délinquantes rapportent que, comparativement aux hommes (selon la conférence):

A
  • Les conséquences de l’emprisonnement sur les femmes seraient plus importantes au plan psychologique.
  • Les besoins et le risque doivent être évalués et gérés différemment et tenir compte du lourd passé lié au statut de la femme.
  • Peu de violence est observé dans la nature des délits, ce qui a une incidence sur le niveau de dangerosité sociale.
  • Les femmes réagissent bien dans un milieu où elles retrouvent des encouragements et du soutien (milieu correctionnel, familial, amical).
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6
Q

Quels sont les enjeux associés aux courtes sentences chez les délinquantes ? (Selon la conférence) (4)

A
  • Peu de temps pour la scolarisation
  • Peu de temps pour adresser la détresse psychologique
  • Mise en place de services communautaires rapides pour prendre le relais après la sentence
  • Création d’un lien thérapeutique rapide.
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7
Q

Quels sont les enjeux sur le plan de l’emploi et l’éducation ? (Selon la conférence)

A
  • Programmes d’éducation et d’employabilité disponible au pénitencier.
  • Possibilité de finir le primaire, secondaire et même faire des études aux Cégep et à
    l’Université.
  • Grande majorité des femmes pourront prendre part à des programmes d’étude de courte durée tel que signaleur, santé sécurité au travail, SIMDUT, technicienne en pose d’ongle, utilisation ordinateur, logiciel de base et AUTOCAD, etc.
  • Les femmes ayant une plus longue sentence pourront aller plus loin, donc la possibilité de faire des techniques au Cégep ou DEP en collaboration avec les commissions scolaires.
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8
Q

Quels sont les enjeux associés à la maternité (mères et enfants)? (Selon la conférence)

A
  • On ne peut pas avoir son enfant dans tous les établissements (possible à Joliette mais pas en maison de transition).
  • La libérée doit trouver un lieu de résidence pour son enfant.
  • Jonglage entre : travail, étude, enfants, mais aussi horaire de la maison de transition, rencontre de surveillance, exigence de la surveillance.
  • ***Beaucoup plus de services communautaires disponibles pour les femmes que pour les hommes.
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9
Q

Quels sont les enjeux associés aux ressources d’hébergement communautaires disponibles selon la conférence?

A

Uniquement 2 maisons de transition disponible au Québec pour les femmes sous juridiction fédérale. Jusqu’en 2019, ce n’était qu’une maison. = éloignement de la famille et des amis lorsque le réseau n’est ni à Montréal, ni à Québec.

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10
Q

Quels sont les enjeux associés à la détresse psychologique en collectivité selon la conférence?

A
  • Santé mentale - les services bien étoffés au pénitencier, mais peu en collectivité.
  • Passage d’un environnement très structuré avec nombreux intervenants à un environnement moins structuré avec 2-3 intervenants
  • Peu de ressource d’aide en toxicomanie
  • Possibilité d’avoir accès aux services de psychologie, psychiatre, travailleur social du Service Correctionnel, mais comme pour les hommes, les services sont limités.
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11
Q

Quelles sont est la conclusion commune au Groupe d’étude et la juge Arbour sur les femmes purgeant une peine fédérale ?

A

Les délinquantes doivent bénéficier de services et de programmes conçus expréssément pour elles et non de programmes pour hommes « adaptés ».

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12
Q

La proportion des délinquantes autochtones est-elle en hausse ou en baisse depuis les 10 dernières années?

A

En hausse de 77%.

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13
Q

Quelles sont les deux types d’infractions les plus communes chez les délinquantes?

A

Infraction avec violence (56%) et les infractions graves en matière de drogue (26%).

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14
Q

Vrai ou faux : La proportion de condamnées à l’emprisonnement à perpétuité a augmenté de plus de 35%, et la proportion purgeant ce type de peine est de moins de 5%.

A

Vrai.

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15
Q

Le tiers des délinquantes admises sont condamnées à de courtes ou de longues peines ?

A

Courtes : 25 mois ou moins.

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16
Q

Vrai ou faux : Les délinquantes appartenant à un gang y ont majoritairement le rôle de « femme-objet » et sont donc peu perturbatrice en milieu carcéral.

A

Faux, l’implication dans un gang est associé à des événements perturbateurs en établissement carcéral.

17
Q

Vrai ou faux : Près de la moitié des délinquantes auront plus de 50 ans lors de leur première sentence fédérale.

A

Vrai.

18
Q

Quel est le portrait (simple et général) des femmes les plus surreprésentées dans le système judiciaire ?

A

Jeunes moins scolarisées, sans emploi ou à faible revenu.

19
Q

Selon les intervenantes du système correctionnel, les femmes détenues sont plus nombreuses que les femmes de la population normale à présenter des problèmes…

A
  • Toxicomanie ou alcool
  • Victime d’agression physique et, ou sexuelle
  • Dépendante d’hommes violents
  • Victimes d’actes criminels avant leur incarcération
20
Q

Quels sont les besoins principaux des délinquantes? (3)

A

Vie personnelle et affective, toxicomanie et en emploi (car elles présentent des niveaux limités en termes d’études et d’emploi).

21
Q

Vrai ou Faux ?
Les délinquantes montrent un plus haut taux de suspension de mise en liberté sous condition que les hommes et ce, à cause d’une activité criminelle.

A

Faux. Les délinquantes montre un faible taux (10%) de suspension, et ce, souvent pour omission de se présenter.

22
Q

Comparativement aux délinquantes non autochtones, les délinquantes autochtones sont désavantagées sur (SCC, 2014) :

A
  • Taux d’emploi inférieurs après leur libération
  • Plus de problème de toxicomanie
  • Plus nombreuses à faire l’objet d’une suspension pour bris de conditions.
  • Moins susceptibles de bénéficier d’une mise en liberté discrétionnaire et donc = moins grande partie de leur peine dans la collectivité = moins bien réussi leur réinsertion sociale.
23
Q

Chez les délinquants, on utilise beaucoup les TCC. Chez les délinquantes, quel type de thérapie utilisons-nous ?

A

Thérapie comportementale dialectique (TCD).

24
Q

Selon la conférence, depuis quand et où débutes l’incarcération des femmes?

A

Dans les années 30, on crée un pavillon pour femme dans le penitencier de Kingston.

25
Q

Au début des années 1990, le SCC et la société Élizabeth Fry reconnaît que les femmes ont des besoins spéciaux et que le système actuel n’y répond pas. Plusieurs recommandations sont ressorties, nommez celle mentionnee dans la conférence.

A

La création de choix (1990), une nouvelle philosophie d’intervention.

26
Q

Quel événement à la prison pour femme de Kingston a mené à une commission d’enquête ?

A

Une révolte de 6 femmes qui cherchaient à dénoncer les conditions d’incarcérations.

27
Q

Suite au rapport Arbour, nommez des améliorations concrètes ayant été faites pour améliorer les services communautaires et correctionnels offerts aux femmes.

A

Nouveaux établissements pour femmes dans chaque province, fouillé corporel et à nu fait par des femmes, impossible pour un homme d’entrer dans une unité de femmes seul.

28
Q

Quels sont les défis pour l’intervenant dans l’intervention auprès des femmes? (Selon la conférence) (+/-6)

A
  • Le devoir d’agir rapidement sur plusieurs sphères de vie en même temps VS le respect des limites de la délinquante.
  • Ne peut pas intervenir avec une délinquante et un délinquant de la même façon.
  • ALC fait beaucoup plus que juste gérer le risque et la conseillère clinique beaucoup plus que simplement de l’orientation.

Nombreuses contradictions entre les services disponibles, les études scientifiques et le cadre
de surveillance, de gestion du risque… quelques exemples :
- Deux maisons de transition disponibles au Québec VS éloignement de la famille et le besoin d’encouragement, de soutien.
- La création de lien entre les délinquantes et la poursuite de ces liens en collectivité.
- Peu de ressource disponibles pour répondre aux divers besoins des délinquantes qui ont un statut de semi-liberté ou de libération d’office avec assignation à résidence alors qu’il s’agit des deux types de mise en liberté où les délinquantes ont le plus de besoin à adresser.

29
Q

Les délinquantes autochtones forment …. De la population carcérale. (%)

A

33%, le tiers.

30
Q

Vrai ou faux?
Presque toutes les délinquantes sous responsabilité fédérale purgeront une partie de leur peine dans la collectivité en liberté sous condition.

A

Vrai. La population de délinquantes sous surveillance dans la collectivité est à la hausse, elle a augmenté de 20% entre 2003 et 2012.

31
Q

Nommez les obstacles qui nuisent à la réinsertion selon la SCC (2008). Il y en a 8.

A
  1. répondre aux besoins fondamentaux
  2. faire face à la stigmatisation du statut
  3. reprendre la garde des enfants et cultiver une relation avec eux
  4. obtenir un emploi stable avec un salaire suffisant
  5. établir de nouvelles relations prosociales
  6. éviter la consommation
  7. gérer les préoccupations niveau santé mentale
  8. respecter les conditions qui peuvent être difficiles à équilibrer avec d’autres centres d’intérêts
32
Q

Comment favoriser la réinsertion des femmes ? (6)

A
  1. offrir des traitements appropriés durant l’incarcération
  2. aider à améliorer leur estime de soi et leur auto efficacité
  3. renforcer leur liens familiaux
  4. que les ALC assurent des voies de communication ouvertes, et établissent clairement leurs attentes + rapports exempts de jugement
  5. continuité des soins, incluant support pour se familiarisé avec la collectivité
  6. établir liens avec fournisseurs de soins
33
Q

Expliquez pourquoi plusieurs femmes ne se sentent pas prêtes à effectuer une transition.

Expliquez aussi ce qui fait que certaines le sont

A

éprouve de l’angoisse et se sentent dépassée à cause :

  1. d’un manque de connaissance
  2. d’inquiétudes face à des aspects pratiques comme les vêtement ou le transport

celles qui sont prête le sont en raison de :

  1. soutien de leur entourage
  2. programmes et services psychologiques offerts en établissement
  3. le fait de savoir à quoi s’attendre
  4. la spiritualité
34
Q

Vrai ou faux : les femmes apprécient les conditions de libération ?

A

Vrai, plusieurs aiment la structure qu’elles apportent et le rappel implicite des conséquences de leurs gestes si on respect