Cours 11 - Les autochtones Flashcards
En quelle année et par quel document le gouvernement fédéral canadien donne-t-il l’autorité sur les peuples autochtones?
En 1867, par l’Acte De l’Amérique du Nord Britannique.
Pourquoi le gouvernement canadien a-t-il mis en place la Loi sur les Indiens (1876)? Nommez des interdictions ou des limitations amenées par la loi.
Afin d’ébranler les cultures. En effet, le gouvernement pouvait difficilement prendre les territoires alors que les cultures restaient fortes. Donc ils ont limité les droits de chasse et de pêche, interdisaient les pratiques spirituelles.
Quel était l’objectif de la Loi sur les Indiens?
Assimilation complète, disparition des «indiens».
À quoi servaient les pensionnats ou écoles résidentielles en fonction de 1820 à 1996?
Tuer l’indien dans l’enfant, les évangéliser et les assimiler à la société canadienne.
Nommez des conséquences concrète du contrôle du gouvernement fédéral du Canada sur les peuples autochtones.
- Création de réserve
- Permis de déplacement
- Interdiction de pratiquer les traditions
- Interdiction d’instruction ou de travail sans perdre son statut d’autochtone.
- Interdiction de prendre un avocat pour défendre leurs droits.
- Pas de droit de vote.
- Mineur au sens de la loi.
Quel était le but ultime de cette loi, des pensionnats et des autres mesures discriminatoires, selon Duncan Campbell Scott (surintendant-adjoint des affaires indiennes)?
Le but du gouvernement était « de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun Indien au Canada qui n’ait été assimilé dans le corps politique et qu’il n’y ait plus de problème indien ni de Département indien »
Quels ont été les impacts sur les autochtones après tous ces événements?
- Perte des liens familiaux et de leur culture.
- Dans certains cas, les enfants ont subi des violences physiques et sexuelles. De nombreux enfants n’ont pas survécu.
- Crainte face au gouvernement et aux autorités
- Perte de confiance
- Faible estime de soi et respect de soi
- Atteinte à la fierté des peuples autochtones
- Les parents n’ont pas pu transférer leurs connaissances
- Dans les communautés-réserves, il manque de logement.
- Niveau de scolarité ou manque d’instruction-Écoles sous-financées
- Prise en charge par des organismes de protection de la jeunesse
- Expérience de la pauvreté
- Perte de l’identité culturelle/spirituelle ou lutte pour la conserver.
- Séquelles du régime des pensionnats
- Déplacement et de la dépossession des Inuits
- Suicide dans la famille ou la collectivité
- Toxicomanie dans la famille ou la collectivité
- Éclatement de la famille ou de la collectivité
Quelles sont les réalités de vie de l’itinérance chez les autochtones? (6)
• Besoin de fuir la violence et la pauvreté: Certaines femmes
vont fuir des conjoints violents mais se retrouvent victimes de prédateurs à leur arrivée;
• L’insécurité alimentaire;
• Un accès limité aux soins de santé de base ;
• Fort taux de chômage.
• Ils se rassemblent dans des lieux qui leur sont familiers (le square Cabot, les stations de métro Place-des-Arts et
Atwater) augmente leur sentiment de sécurité.
• Une plus grande proportion de la population itinérante: les femmes autochtone.
Comparativement à la population allochtone, les autochtones sont-ils plus ou moins victimes d’itinérance et d’homicides féminins?
Plus. 8 fois plus d’itinérance, et 7 fois plus de femmes victimes d’homicides.
Comparativement à la population allochtone, les autochtones sont plus vieux et la majorité vivent à l’intérieur de leur communauté.
Faux. Ils sont plus jeunes et 62% vivent en milieu urbain.
Vrai ou faux?
La criminalité est plus élevée dans les communautés autochtones que dans d’autres groupes de la population Canadienne.
Vrai. Le taux de criminalité était 3 fois plus élevé dans les réserves autochtones qu’ailleurs au Canada. Les délits de violence y sont plus nombreux.
Au Canada, les autochtones représentent 4% de la population adulte. En milieu correctionnel, les hommes et les femmes sont-ils surreprésentés ou sous-représentés? Puis, quel genre est le plus représenté?
Surreprésentés. Les hommes autochtones comptaient pour 26 % des admissions et les femmes 38 % .
Comparativement aux personnes allochtones, (1) les autochtones sont plus ou moins à risque d’être sentenciés à une peine d’incarcération plutôt que dans la collectivité? (2) plus ou moins de chances de bénéficier d’une libération conditionnelle?
(1) plus
(2) moins
Les délinquants autochtones présentent-ils un taux de récidive plus élevé que les délinquants allochtones?
Oui, beaucoup plus élevé. 18% vs 11%.
Quelles sont les explications/sources de la surreprésentation correctionnelle des autochtones? (+/-10)
Traumatisme intergénérationnel :
- Conditions de vie dans les communautés
- Antécédents de suicide
- Antécédents de victimisation / toxicomanie
Réalités toujours présentes :
- Profilage,
- Niveau de scolarisation
- Système de justice
- Manque de ressources de prévention / traitement des dépendances,
- Préjugés, racisme et profilage : cycle qui renforce les préjugés