Cours 7

Question 1

Qu’est-ce que l’alliance?

Answer 1

• Elle fait référence à la relation de collaboration entre la clientèle et le ou la sexologue.
• Cette alliance est coconstruite et négociée tout au long de la démarche
  d’intervention.
• Elle repose sur trois composantes interdépendantes.

Question 2

Quels sont les 3 dimensions interdépendantes d’un suivi sexologique?

Answer 2

1. Le cadre d’intervention et des moyens à mettre en œuvre au fil de la démarche.
   - Tous éléments du cadre respecté de manière prévisible et constant.
   - Proposer des interventions (moyens) qui correspondent aux attentes.
   - Le degré de bien-être d’anxiété que le client expérimente par rapport aux tâches.
2. Les objectifs de l’intervention sexologique.
   - Le plan d’intervention.
   - Le client ressent que l’intervenant travaille avec lui sur les problèmes pour lesquels il demande de l’aide.
3. Le lien affectif entre la clientèle et le ou la sexologue.
   - Plusieurs facettes de la situation d’intervention influencent le lien, comme la posture adoptée par la personne sexologue et la réponse de la clientèle à cette posture.
   - Elle inclut le système relationnel client-intervenant dans lequel la
   confiance et l’engagement se développent.

Question 3

VRAI OU FAUX sur le bris d’alliance : L’alliance mise à l’épreuve et réparée devient plus forte que celle qui n’a pas été mise à l’épreuve.

Answer 3

Vrai

Question 4

Nomme 5 indices du bris d’alliance.

Answer 4

1. L’expression directe d’un sentiment négatif
   Un signe fréquent d’un bris de l’alliance. Le client exprime un sentiment
   négatif à l’égard de l’intervenant.
   ➢ Le client dit à l’intervenant : « Je ne t’aime pas».
2. Le désaccord avec les objectifs ou les tâches de l’intervention
   ▪ Le client met en doute les objectifs ou les tâches que propose
   l’intervenant ou les rejette.
   ▪ Dans certains cas, le rejet d’hypothèses peut être la manifestation
   superficielle de problèmes relationnels sous-jacents.
   ➢ Mini rejets.
3. La complaisance
   ▪ Dans ce type de situation, plutôt que de risquer de brouiller la relation avec l’intervenant, le client acquiesce.
   ➢ Par exemple, le client a peur de dire non à une tâche, de crainte de
   décevoir le sexologue.
4. Les manœuvres d’évitement
   Le client peut s’engager dans des manœuvres d’évitement pour réduire
   l’anxiété associée à une rupture de l’alliance.
   le client peut se protéger d’un sentiment de menace:
   - Ne pas répondre aux interventions
   - Arriver en retard, annuler un rendez-vous ou ne pas se présenter.
   - Sauter d’un sujet à l’autre, empêchant ainsi l’intervenant d’explorer plus
   avant une question.
5. Les comportements qui rehaussent l’estime de soi, comme défense à une
   dévalorisation
   ▪ Le client se justifie ou se défend pour regagner une estime de soi perdue.
   ▪ Il gonfle son estime de soi en présentant des images positives de lui-même à
   l’intervenant.
   ➢ Un client essaie de gonfler ses réalisations quand il se sent critiqué par l’intervenant.
   ➢ Un autre protège son estime de lui-même en attaquant l’intervenant par des
   remarques directes ou en le dévaluant subtilement par des sacarsmes.

Question 5

Quels sont les 5 principes pour restaurer l’alliance?

Answer 5

1. Porter attention aux ruptures de l’alliance
   Une étape critique parce qu’elle amorce le processus de sa restauration.
   Le client hésite souvent à communiquer un sentiment négatif à l’intervenant.
2. Être conscient de son vécu affectif
   ▪ Le vécu affectif du sexologue sert de baromètre pour évaluer la qualité du lien.
   ▪ Il donne des informations importantes qui lui serviront pour échanger avec le client
   sur leur relation
   ▪ Nous devrions accueillir les confidences et éprouver un sentiment de véritable
   empathie pour le client.
   ➢ L’absence d’une telle expérience peut indiquer une rupture de l’alliance.
3. Accepter ses responsabilités
   ▪ Le sexologue reconnait son rôle dans la relation.
   ▪ C’est l’une des composantes les plus importantes pour résoudre les bris de
   l’alliance.
   ➢ Parler de la rupture comme de notre problème plutôt que de votre problème
   permet de développer une connivence et éventuellement de restaurer la rupture.
4. Manifester de l’empathie pour l’expérience du client
   ▪ Le sexologue manifeste au client une compréhension empathique.
   ▪ Manifester, de façon adéquate, de l’empathie pour l’expérience du client pendant une
   rupture de l’alliance.
   ▪ Le client peut se sentir compris et trouver qu’il est plus facile de commencer à explorer
   ce qui se passe dans l’intervention.
   Validation: Je comprends que cela puisse être frustrant de ne pas avancer au rythme que
   vous espériez.
5. Maintenir la condition d’observateur participant
   ▪ Quand l’intervenant a commencé à parler de la relation (champ 1) il est vital qu’il
   maintienne sa posture d’observateur.
   ▪ Les intervenants font souvent l’erreur de devenir prisonnier d’un cycle
   interpersonnel dysfonctionnel après avoir amorcé le processus d’échange sur leur
   relation avec le client.
   ▪ On devrait favoriser une métacommunication - soit une communication sur leur
   communication.

Question 6

Le contre transfert érotique, lorsqu’il est bien géré, il devient un outil.
Il est reconnu comme étant une source précieuse, brute et unique
d’information clinique quant à quoi? (4)

Answer 6

• aux mécanismes de défense
• aux modes relationnels,
• aux relations d’objet intériorisées
• à l’état émotionnel du client

Question 7

Nomme 4 facteurs de protection et 1 facteur de risque du contre-transfert érotique.

Answer 7

Facteurs de protection :
- la supervision clinique
- la consultation de collègues
- la sensibilisation du sexologue quant au thème (lecture et formation reçue sur le sujet)
- la thérapie personnelle

Facteur de risque :
- événement de vie difficile (deuil d’un proche, rupture amoureuse)