Cours 7 Flashcards

1
Q

Stade pré-opératoire de Piaget. Quel âge ?

A

stade pré-opératoire = 2-7 ans

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Q

Durant le stade pré-opératoire de Piaget (2-7 ans) il y des gains énormes au niveau des ____

A

représentations mentales

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3
Q

Selon Piaget, le langage est-il l’ingrédient principal du développement cognitif ?

A

Non, c’est l’activité sensorimotrice

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4
Q

Durant le stade pré-opératoire de Piaget, les représentations mentales mènent à des images ____, que l’enfant étiquette ensuite avec des ____.

A

Représentations mentales –> images internes –> que l’enfant étiquette ensuite avec des mots

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5
Q

3 exemples de trucs qui aident au développement des représentations mentales

A

Symboles (photos, maquettes…)
Jeux symboliques
Langage

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6
Q

Le jeu symbolique - selon Piaget, en faisant semblant, les enfants pratiquent et renforcent leurs ____.

A

schèmes représentatifs

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7
Q

Comment le jeu symbolique se complexifie-t-il avec le temps ?

A
  • Se détache des conditions de la réalité/vraie vie
  • Est moins orienté vers soi
  • Devient plus complexe (combine schèmes). Ex.: jeu socio-dramatique
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8
Q

Bienfaits du jeu symbolique - enfants qui font jeux socio-dramatiques vs enfants qui font pas de jeu symbolique

A

Contribue aux habiletés cognitives et sociales.
Enfants qui font jeux socio-dramatiques :
* les interactions durent plus longtemps
* il y a plus d’engagement
* il y a plus d’enfants qui participent
* plus de coopération des enfants
* fonctions executives (inhibition)
* logique, mémoire
* langage, littéracie
* créativité
* auto-régulation émotive
* prise de perspective, etc.

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9
Q

Les bienfaits associés au jeu symbolique sont issus d’études corrélationnelles. Qu’est-ce que ça implique ?

A

on sait pas quelle est la direction de l’effet. Ça pourrait être que jeux symboliques entraînent ces bienfaits, ou bien que les enfants qui ont ces bienfaits sont plus enclins à faire du jeu symbolique

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10
Q

Amis imaginaires - est-ce que c’est normal ?

A

oui c’est normal, même que ça aide à pratiquer habiletés sociales

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11
Q

Faciliter les jeux symboliques au préscolaire (5)

A
  • Fournir assez d’espace et de matériel
  • Superviser et encourager le jeu d’enfant sans le contrôler
  • Offrir une variété de matériel réaliste et de matériel sans fonction évidente
  • S’assurer que les enfants aient beaucoup d’expériences réelles riches, afin d’inspirer leurs jeux de fantaisie
  • Aider les enfants à résoudre les conflits sociaux de manière constructive
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12
Q

Qu’est-ce que la compréhension des symboles ?

A

comprendre que qqchose (ex.: photo, maquette, carte) représente qqchose de spécifique de la “vraie vie”

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13
Q

Représentation dualiste

A

Capacité de voir l’objet comme étant à la fois (1) un objet comme tel (ex : bol) ET (2) un symbole, donc représentant autre chose (ex : un bateau)

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14
Q

À quel âge est-ce que la représentation dualiste est maîtrisée ?

A

vers 3 ans

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15
Q

Représentations dualistes - étude trouver Snoopy

A
  • Cachent un Snoopy dans la pièce et une figurine de Snoopy dans la maquette
  • Demandent de trouver snoopy dans la pièce
  • Voulaient voir si les enfants allaient utiliser la maquette pour trouver snoopy, donc s’ils comprenaient que c’était à la fois une maquette comme telle ET une représentation de la pièce (savoir s’ils ont représentation dualiste)
  • Enfants de 2 1/2 ans utilisent pas la maquette, comprennent pas que ça sert à représenter la pièce, voient juste ça comme une maison de poupée en soi
  • Enfants de 3 ans utilisent la maquette
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16
Q

Tâches apparence vs réalité

A

Quand un objet a 2 identités
Ex. «déguiser» caillou en œuf

Si on demande verbalement : «Est-ce que c’est vraiment un oeuf?»
–> Disent «OUI» jusqu’à 6 - 7 ans

Si choisit objet parmi d’autres (non-verbal)
–> la plupart réussissent à 3 ans

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17
Q
  • Quelles sont les limites de la pensée lors du stade pré-opératoire (ce que l’enfant n’est pas encore capable de faire) selon Piaget?
  • Quels sont les 3 aspects/limites de la pensée de l’enfant qui expliquent ça ?
A
  • Ne font pas d’ opérations (n’ont pas de représentations mentales d’actions suivant règles logiques)
  • Leur pensée est souvent rigide, illogique : ne tient compte que d’un aspect à la fois et est très influencée par les apparences
  • 3 limites :
    1) Biais égocentrique
    2) Difficulté avec la conservation
    3) Manque de classification hiérarchique
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18
Q

Limites de la pensée pré-opératoire -
1) Biais égocentrique de la pensée

A

L’enfant se représente son monde, mais tend à favoriser son propre point de vue, pense que les autres ont le même point de vue que lui (qu’ils voient, pensent, se sentent de la même manière que lui)
* 3 montagnes de Piaget
* Pensée animiste

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19
Q

Le problème des 3 montagnes de Piaget - qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ça permet de démontrer ?

A

enfant et poupée placés à 2 endroits différents autour d’une montagne.
On demande : Qu’est ce que voit la poupée?
–> Choisit photo de son propre POV plutôt que celui de la poupée)
–> Démontre biais égocentrique de la pensée

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20
Q

Pensée animiste

A

Est un exemple de biais égocentrique de la pensée
Pensée animiste : croire que les objets inanimés ont des qualités des êtres vivants (des pensées, émotions, désirs, intentions)

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21
Q

Selon Piaget, qu’est-ce qui expliquerait la pensée animiste et le recours aux explications liées à la magie ?

A

le biais égocentrique

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22
Q

Limite de la pensée pré-opératoire -
2) difficulté avec le conservation
* Qu’est-ce que la conservation ?
* La difficulté avec la conservation serait due à quels aspects/limites de la pensée pré-opératoire (4) ?

A

Conservation : certaines caractéristiques physiques des objets demeurent les mêmes, même quand leur apparence change.
Difficulté avec la conservation serait due à des limites de la pensée pré-opératoire :
* Centration : ne tient compte que d’un aspect à la fois). Exemple, si doit déterminer si même quantité de liquide dans 2 verres différents, pourrait se fier uniquement à la hauteur du liquide pour évaluer si c’est la même qtt. Et ne pas tenir compte de la largeur du verre
* Apparence physique prime : sont facilement distraits et influencés par l’apparenc ephysique de l’objet
* Ignore la transformation dynamique entre l’état initial et final : par exemple, quand on verse de l’eau d’un contenant à l’autre, les enfants traitent les états initial et final de l’eau comme des événements indépendants, ignorant la transformation dynamique (versement d’eau) entre eux.
* Irréversibilité : ne peut pas refaire la séquence d’étapes mentalement, puis à l’envers. Est la limite la plus importante à souligner parce que la réversibilité fait partie de toute opération logique.

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23
Q

4 sortes de tâches de conservation de Piaget

A

Nombre, masse, liquide, poids

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24
Q

Limites de la pensée pré-opératoire -
3) Manque de classification hiérarchique
* Qu’est-ce que c’est ?
* Problème d’inclusion de classes de Piaget et 2 explications

A

Manque de classification hiérarchique = ont de la difficulté à organiser des objets en classes et sous-classes sur la base des similitudes et des différences
Problème d’inclusion de classes de Piaget :
Tâche où y’a un certain nbr de fleurs bleues et certain nbr de fleurs rouges.
Est-ce qu’il y a plus de fleurs rouges ou de fleurs?
–> «Des fleurs rouges!»
Explications :
L’apparence prime - le rouge est l’aspect saillant, ne réalisent pas que les fleurs bleues et rouges font partie de la catégorie «fleurs». L’apparence est plus saillante que le nombre
Irréversibilité - Arrivent pas à passer du groupe au sous-groupe et vice-versa

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25
Q

Ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire disent en contradiction avec Piaget quand aux limites cognitives de l’enfant

A

Les enfants d’âge préscolaire auraient moins de limites cognitives que ce que croyait Piaget

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26
Q

2 limites/reproches des chercheurs récent quant aux tâches de Piaget

A

Tâches utilisées par Piaget contenaient :
* Trop d’éléments (trop d’informations à gérer)
* Des éléments non-familiers

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27
Q

Ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire disent par rapport à l’égocentrisme
* Point de vue de l’autre
* Conversations
* Animisme
* Magie

A
  • Dès 2-3 ans, conscients du point de vue de l’autre… si objets sont familiers (Ex. filtre couleur; objet caché pour l’autre)
  • Conversations :
    4 ans –> adaptent langage à l’âge de «petits» de 2 ans
  • 3 ans –> décrivent que des souliers sont petits pour eux seraient trop grands pour une poupée
  • Animisme :
    Même les bébés sont capables de distinguer objets animés VS inanimés
    2 1/2 ans –> “il aime, il veut” pour gens et animaux mais pas pour objets
    Erreurs parfois mais seraient dues à manque de connaissances (ex : robot)
  • Magie :
    L’utilisent pour les choses qui sont difficiles à expliquer (notions flexibles)
    Font + appel à magie (ex. vœu) si le vœu et l’effet sont reliés, contigus dans le temps, et qu’il n’y a pas d’autre cause apparente
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28
Q

2 choses qui influencent les croyances en la magie

A
  • Croyances magiques diminuent avec les gains de connaissances
  • Influencé par la culture (mythes, voeux, religion). Si bcp exposé à croyances magiques (ex : père noël, fée des dents), croyances de magie vont perdurer plus longtemps
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29
Q

Ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire disent par rapport à la pensée illogique
* Conservation
* Raisonner à propos de transformations (analogie)
* Animé VS inanimé
* Agents actifs vs observateurs de la transformation

A

Conservation :
3 ans –> réussissent quand tâche simplifiée (ex : 3 items vs 6)
3-5 ans –> savent que le sucre versé dans un liquide continue d’exister même s’il est invisible
Raisonnement par analogie pour les transformations physiques :
Comprennent que pâte à modeler séparée demeure la même quantité si on fait analogie avec une pomme tranchée en morceaux
Animé VS inanimé :
réalisent que «l’intérieur» des animaux n’est pas comme celui des véhicules, et est responsable de leurs mouvements
Agents actifs vs observateurs de la transformation :
Comprennent mieux les transformaqtions et la convervation quand c’est eux-mêmes qui la font, et non regarder quelqu’un le faire

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30
Q

Les tâches d’inclusion (fleurs) de Piaget l’ont mené à dire que la pensée des enfants est principalement influencée par les apparences. Qu’est-ce que les études récentes disent par rapport à la catégorisation ?
* Capables de catégorisation ?
* Catégorisation est-elle vrm seulement influencée par les apparences (caractéristiques observables) ?

A

Sont capables de catégorisation :
Même les bébés créent des catégories basées sur les fonctions (et non juste sur l’apparence)
Inférences à partir d’aspects non-observables :
exemple des dinosaures à sang frois vs oiseaux à sang chaud, et téranodon
–> si on précise “c’est un dinosaure”, 2-5 ans infèrent qu’il a sang froid, même s’il ressemble à un oiseau
Aussi, enfants se fient sur les traits (et non la ressemblance physique) des eprsonnages pour prédire lesquels choisiront la même activité

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31
Q

Catégorisation - est-ce que les enfants catégorisent les choses seulement selon le niveau perceptuel ?

A

pas juste perceptuel
Catégorisation aussi selon la fonction, le comportement et la nature (animé vs inanimé)

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32
Q

Catégorisation -
Catégoriser les animaux, par enfants Menominee VS Boston

A
  • Enfants Menominee catégorisent selon leur relation au monde naturel. Exemple, mettent loups et aigles ensemble parce que vivent dans la forêt
  • Alors que enfants blancs américains catégorisent + selon les caractéristiques communes
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33
Q

Catégorisation par niveaux hiérarchiques ? - exemple des vêtements

A

Les enfants savent catégoriser selon divers niveaux hiérarchiques :
* Niveau plus général : habits
* Niveau intermédiaire : chandail, pantalon, chaussette
* Sous-catégories : chandail à manches courtes

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34
Q

Lien entre langage, connaissances et catégorisation
Et un exemple d’activité qui aide les enfants à catégoriser

A

Progrès dans langage et connaissances –> progrès dans la catégorisation
Converser et lire des livres avec les parents aident beaucoup, surtout quand les parents nomment et expliquent

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35
Q

Pourquoi est-ce qu’il est important quand on fait la lecture aux enfants de ne pas l’empêcher de nous interrompre pour poser des questions ?

A

Parce que expliquer et nommer les choses quand on lit des livres avec les enfants l’aide dans ses capacités de catégorisation

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36
Q

Les gestes posés par les enfants (encadré) -
est-ce que tjrs meilleurs pour répondre par la parole ?

A

Parfois, les enfants sont + en mesure de répondre par des gestes que par la parole
Ex: erreur de conservation verbalement, mais exprime la bonne réponse par ses gestes

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37
Q

Compatibilité VS incompatibilité geste-langage.
Qui bénéficie le plus de l’enseignement ?

A

Ceux qui produisaient incompatibilité geste-langage avant la leçon ont eu ++ de gain dans leur compréhension après la leçon

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38
Q

pourquoi est-ce que utiliser des gestes en plus du langage lors de la résolution de problèmes contribue aux compétences en maths et aux apprentissages en général ?

A

parce que permet de jumeler 2 formes de représentations (action et parole), qui s’influencent entre elles.
Permet des représentations sensorimotrices accessibles lors du rappel
Imagerie cérébrale montre que faire des gestes en apprenant établit des représentations sensorimotrices dans le cortex cérébral qui se réactivent quand la personne est de nouveau face à cette tâche

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39
Q

Le progrès cognitif au stade pré-opératoire :
Piaget pensait que les enfants utilisent de plus en plus de stratégies ____.
On sait maintenant qu’en fait, ils utilisent de plus en plus des stratégies ____.
Exemple avec la conservation

A

Piaget pensait de de plus en plus stratégies perceptuelles
Mais c’est de plus en plus stratégies mentales
Ex. Conservation :
* Quand savent pas encore compter, utilisent apparences
* Ensuite, quand savent compter utilisent ça
* Plus tard, comprennent principe de conservation ; plus besoin de compter

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40
Q

Piaget VS néo-pagétiens VS théorie de traitement de l’information : changements quantitatifs ou qualitatifs au niveau cognitif ?

A
  • Piaget = changements qualitatifs. Acquisition de nouvelles habiletés qualitativement différentes (stades)
  • Néo-piagétiens = prensent qu’il existe des stades, mais qu’il y a une certaine flexibilité (dépend des expériences et du développement cérébral).
  • Traitement de l’information = changements quantitatifs. Les processus de pensée sont fondamentalement les mêmes à tous les âges - juste présents dans une mesure plus ou moins grande
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41
Q

Les études récentes disent que les enfants utilisent de plus en plus de stratégies mentales en se développement, contrairement à Piaget qui disait qu’ils utilisaient de plus en plus de stratégies perceptuelles.
Exemple du fait qu’ils utilisent de + en + de stratégies mentales : compter et principe de conservation

A

Pour comparer 2 ensembles dans une tâche de conservation :
* Quand savent pas encore compter, utilisent apparences (indices perceptuels)
* Ensuite, quand savent compter, ils comptent pour comparer les quantités
* Plus tard, comprennent principe de conservation ; plus besoin de compter

–> donc utilisent de + en + de stratégies mentales

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42
Q

3 principes éducatifs issus de la théorie de Piaget qui sont encore utilisés en enseignement :

A

L’apprentissage par la découverte : enfants encouragés à apprendre par eux-mêmes par interactions spontanées avec l’environnement, au lieu de leur enseigner des connaissances préparées. Utilisent activités qui favorisent exploration
Être sensible à la disposition des enfants à apprendre : laisser apprendre à leur propre rythme. N’essayent pas d’accélérer le développement, attendent qu’ils soient prêts avant d’enseigner nouveaux skills
Suivre leurs intérêts, attendre qu’ils soient prêts
Accepter les différences individuelles : selon Piaget, tous les enfants suivent la même séquence de développement, mais à différentes vitesses

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43
Q

Théorie socio-culturelle de Vygotsky -
Quel est le rôle du langage selon lui ?

A
  • Langage permet de communiquer avec membres plus instruits, de participer à des dialogues
  • Enfants commencent à se parler comme ils parlent aux autres
  • Complexifie leur pensée
  • Aide à contrôler/guider leur propre comportement
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44
Q

Théorie socio-culturelle de Vygotsky -
Qu’est-ce que le langage privé/égocentrique ?
Qu’est-ce ça permet ?

A

Langage privé/égocentrique : se parler, exprimer ses pensées peu importe s’il y a quelqu’un et si on peut l’entendre.
* Graduellement, devient silencieux (langage interne)
* Serait la fondation pour tous les processus cognitifs de haut niveau
* Aide enfants à penser à leurs processus mentaux et à guider leurs actions

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45
Q

Théorie socio-culturelle de Vygotsky -
Le langage privé/égocentrique est plus utilisé lorsque la tâche… :
* A un niveau de difficulté ____
* Est dans la ____ de développement

A

Le langage privé/égocentrique est plus utilisé lorsque la tâche… :
* A un niveau de difficulté modérée
* Est dans la zone proximale de développement

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46
Q

Théorie de Vygotsky -
Zone proximale de développement

A
  • Capacité de réaliser une action avec une difficulté très limitée (action facile)
  • Donc une action qu’un enfant peut faire seul ou avec un peu d’aide
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47
Q

Théorie socio-culturelle de Vygotsky -
Le langage privé/égocentrique favorise 3 choses :

A

attention
engagement
performance

48
Q

Théorie socio-culturelle de Vygotsky -
Le langage privé/égocentrique : particularité pour les enfants avec problèmes d’apprentissage et de comportement

A

Les enfants avec des problèmes d’apprentissage et de comportement utilisent le langage privé plus longtemps (compense pour déficits)

49
Q

Interactions sociales et développement cognitif -
2 éléments essentiels

A

Intersubjectivité : (2 partis se rejoignent; arrivent à une compréhension commune, partagée)
L’adulte explique de façon à ce que enfant comprenne

“Scaffolding” (échafaudage) : ajuster l’enseignement
Enfant intègre et reprend directives reçues dans son langage privé. Donc peut ensuite se les donner à lui-même

50
Q

Interactions sociales et développement cognitif -
variations culturelles

A

Hmong - valorisent interdépendance et obéissance
Enseignement + direct
–> + auto-régulation enfants

51
Q

Théorie de Vygotsky et l’éducation préscolaire -
La découverte/apprentissage doit-elle être faite de façon indépendante ou assistée ? Quel est le rôle de l’enseignant ?

A

Découverte assistée
Les enseignants guident l’apprentissage des enfants à l’aide d’explications, démonstrations. La collaboration des pairs est encouragée.

52
Q

Théorie de Vygotsky et l’éducation préscolaire -
* Les jeux de rôle sont un exemple de ____ de développement.
* Pourquoi est-ce que selon Vygotsky, les jeux de rôle sont le contexte idéal pour le développement cognitif ?

A

Jeux de rôle = une zone proximale de développement
Selon Vygotsky, contexte idéal pour le développement cognitif :
- Enfant suit idées internes et règles sociales
- Riche en langage privé, aide à contrôler actions
- Jeu sociodramatique favorise auto-régulation émotive et responsabilisation

53
Q

3 critiques sur la théorie de Vygotsky :

A
  • La communication verbale n’est pas la seule façon dont la pensée se développe
  • Dans les cultures où la scolarisation occupe une place moins grande, ya moins d’enseignement et de conversations - plus de modelage (apprentissage par observation)
  • La théorie en dit peu sur la façon dont les facultés motrices, de perception, d’attention, de mémoire et de résolution de problème contribuent aux processus cognitifs de haut niveau
54
Q

Observer le travail des adultes et y participer :
Cultures occidentales VS cultures villages/tribus

A

Cultures occidentales :
* École prépare enfants pour le travail
* Parents focalisent sur la préparation scolaire
* Activités centrées sur enfants

Cultures villages/tribus :
* Moins scolarisation
* Enfants observent les adultes au travail pour apprendre, participent –> modelage (et non langage)
* Assument responsabilités + tôt, + de décisions
* Moins de jeux de rôle et de scaffolding
* + capables d’attendre patiemment

55
Q

Approche du traitement de l’information -
Quelles stratégies mentales sont utilisées (5)

A

1) Fonctions exécutives
- Inhibition
- Réorientation flexible de l’attention
- Mémoire de travail
- Planification

2) Mémoire
3) Résolution de problème
4) Théorie de l’esprit / métacognition
5) Connaissances pré-académiques

56
Q

Plusieurs fonctions exécutives (4), ensemble, aident les enfants à contrôler leur attention et soutiennent compétences académiques et sociales :

A
  • Inhibition
  • Réorientation flexible de l’attention
  • Mémoire de travail
  • Planification
57
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Inhibition

A

Résister à un stimulus/réponse dominant(e)

58
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Capacité d’inhibition au préscolaire prédit… :

A

Capacité d’inhibition au préscolaire prédit :
maturité sociale, habiletés académiques (perf. lecture/math

59
Q

Le tapping task et le jour-nuit task sont des tâches qui évaluent …

A

l’inhibition

60
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Réorientation flexible de l’attention

A

Changer ce sur quoi on porte attention, selon ce qui est important «en ce moment»
Dégager son attention pour la réorienter vers autre chose de plus important en ce moment

61
Q

Dimensional Change Card Sort: tâche de cartes où la règle change, exemple classer selon la forme, puis après selon la couleur.
Cette tâche évalue …

A

la réorientation flexible de l’attention

62
Q

Dimensional Change Card Sort -
Performance des enfants

A

3 ans : persistent avec la 1re règle
5 ans : réussissent à changer selon nouvelle règle
3e règle –> classer par couleurseulement si cartes qui ont bordure noire –> la plupartdes 6 ans ont de la difficulté avec la 3e règle

63
Q

Quelle autre fonction cognitive contribue à la réorientation flexible de l’attention ?

A

l’inhibition
Pcq nécessite inhibition pour changer de règle, faut inhiber tendance à continuer de suivre la première règle

64
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Mémoire de travail

A

Garder en tête et manipuler plus d’information simultanément, y combiner des informations

65
Q

Mémoire de travail contribue à … (2)
Permet de …
Rendre le jeu plus ____
Résoudre des problèmes plus ____
garder plusieurs ____ en tête
Réorienter son attention avec ____

A

Contribue au contrôle de l’attention et à la planification

Permet de…
rendre le jeu plus complexe
résoudre des problèmes plus compliqués
garder plusieurs règles en tête
réorienter son attention avec flexibilité

66
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Planification

A

Planifier = préparer une séquence d’actions à l’avance et allouer son attention à chaque étape, pour atteindre but

67
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Pourquoi est-ce que la planification nécessite inhibition ?

A

Parce qu’il faut inhiber la tentation de directement faire des actions. Faut planifier étapes par étape et évaluer les conséquences

68
Q

Pour la tâche suivante :
Molly ne peut suivre le chemin qu’une seule fois
Elle veut photographier kangourou
Dans quelle boîte devrait-on laisser la caméra de Molly?

–> Quelle fonction exécutive est-ce que ça évalue ?

A

la planification

69
Q

Fonctions exécutives -
La planification devient efficace vers ____ ans.

A

vers 5 ans

70
Q

Fonctions exécutives -
La planification devient efficace vers ____ ans.

A

vers 5 ans

71
Q

Traitement de l’information -
Fonctions exécutives -
Influence des parents et comment ils peuvent aider au développement des fonctions exécutives
* Parentage ____ et encourageant
* 2-3 ans - bon ____ –>meilleuresfonctions exécutives à 4 ans
* À 2 ans - gains en ____ (aide grâce au langage privé)

A
  • Parentage sensible et encourageant
  • 2-3 ans - bon scaffolding –>meilleuresfonctions exécutives à 4 ans
  • À 2 ans - gains en langage (aide grâce au langage privé)

Comment aider ?
* Instructions pour jouer à un jeu, diagramme de construction, recettes, remplir le lave-vaisselle, faire ses valises pour les vacances

72
Q

Fonctions exécutives, culture et SSE

A
  • SSE est lié négativement (SSE faible = facteur de risque) aux fonctions exécutives :
    SSE faible –> moins de scaffolding, relation parent-enfant plus négatives, moins d’opportunités informelles d’apprentissage
  • Pauvreté et parentage négatif –> nuisent à régulation du stress –> comportement et cognitions plus réactifs et inflexibles (vs. réfléchis et flexibles)
  • Intervention Pakistan - visites mensuelles pour guider mères dans le jeu et la communication
    –> Amélioration de la stimulation et du scaffolding des mères et des compétences cognitives des enfants (dont les fonctions exécutives)
73
Q

Traitement de l’information -
Mémoire -
* Performance pour reconnaître vs se rappeler
* Pourquoi cette différence ?

A

Reconnaître –> performent très très bien
Se rappeler –> difficile
* Lié au langage (représentations des choses et événements)
* Utilisent peu les stratégies de mémoire (ex. répéter, organiser) même si on leur montre comment, pcq leur mémoire de travail est limitée.

74
Q

mémoire sémantique

A

mémoire des mots, des idées, des concepts indépendamment du contexte

75
Q

mémoire épisodique

A

pour les faits vécus, infos complexes et reliées entre elles
événements

76
Q

Qu’est-ce qui aide à la mémoire sémantique ?

A

Lier éléments ensemble lors encodage/récupération des infos aide
Exemple : lier les gens, les lieux, moments, météo
De 3 à 6 ans : progrès mémoire pour relations entre stimuli

77
Q

Mémoire épisodique -
La mémoire pour les événements routiniers se fait sous forme de ____.
Ce que ça aide :

A

La mémoire pour les événements routiniers se fait sous forme de scripts :
Description générale de ce qui arrive, quand ça arrive

  • Aide à organiser, prédire
  • Utile pour écouter/raconter histoires, jeux de rôle
  • Soutient la planification (représentation de séquences d’actions)
78
Q

Mémoire épisodique -
Mémoire pour les événements uniques (souvenirs autobiographiques)
* Soutien cognitif et langagier permet … (3)
* Les adultes qui posent des questions avec style ____ ( et non ____) :
Favorise le rappel
Histoires plus organisées et détaillées

A

Soutien cognitif et langagier permet… :
* Descriptions plus organisées dans le temps,
* Détaillées, contextualisées
* - + en + d’infos subjectives/personnelles

Les adultes qui posent des questions avec style élaboratif ( et non répétitif) :
- Favorise le rappel
- Histoires plus organisées et détaillées

79
Q

Conversations à propos des événements vécus -
Parents : style élaboratif VS style répétitif

A

Style élaboratif : c’est l’enfant qui dirige, adultes posent des questions variées, ajoutent des infos à ce que dit l’enfant, donnent leur propre souvenir des événements…
« Quelle a été la première chose que nous avons faite ? Pourquoi les perroquets n’étaient-ils pas dans leurs cages ? Je pensais que le lion était effrayant. Qu’en as-tu pensé?».
Style répétitif : donnent peu d’informations et répètent les mêmes questions, quel que soit l’intérêt de l’enfant : *« Vous vous souvenez du zoo ? Qu’est-ce qu’on a fait au zoo ? Qu’est-ce qu’on a fait là-bas ?» *

80
Q

Conversations à propos des événements vécus -
Lien entre concept/connaissance de soi et parents qui utilisent un style élaboratof (et non répétitif)

A

Enfants de parents utilisant style élaboratif ont un concept de soi plus clair et cohérent

81
Q

Conversations à propos des événements vécus - différences sexuelles et culturelles

A

Filles (vs garçons) et occidentaux (vs asiatiques) performent mieux en termes de concept de soi et de récit
Sûrement pcq on encourage + les filles (que les garçons) et occidentaux (que les Asiatiques) à raconter

82
Q

Résolution de problème -
Théorie du chevauchement des stratégies (Siegler)

A

Théorie du chevauchement des stratégies (Siegler) : face à problème difficile, enfants essaient diverses stratégies
Observent à quel point elles fonctionnent
Graduellement, sélectionne celle qui mène à des réponses rapides et justes (précision et rapidité)
Se familiarisent de + en + avec stratégies efficaces –> solutions cirrectes sont de + en + associées aux problèmes dans leur MLT –> finissent par adopter la stratégie la + efficace : récupération automatique de la réponse

83
Q

Est-ce que la théorie du chevauchement des stratégies encourage qu’on donne directement la solution à l’enfant ou bien qu’on le laisse trouver ?

A

Si on le laisse expérimenter, va essayer toutes sortes de façons de résoudre le problème . Et au fil du temps, va utiliser la meilleure (la + efficace, prend moins de temps…)
Donc selon cette théorie c’est bien de laisser l’enfant résoudre problème par lui-même au lieu de lui donner direct solution

84
Q

Théorie de l’esprit (métacognition)

A

ensemble cohérent d’idées à propos des activités mentales (les nôtres, et celles des autres)

85
Q

État de la théorie de l’esprit/métacognition à 1, 2, 3, 4 ans

A
  • 1 an : comprend que les autres sont des êtres intentionnels ayant des états mentaux, qu’ils se les partagent et s’influencent
  • 2 ans : comprend les émotions et désirs des autres
  • 3 ans : comprend que la pensée est dans notre tête.
    On peut penser à quelque chose sans le voir ou le toucher. Mais ne comprend toujours pas que quelqu’un peut être en train de penser pendant qu’il fait autre chose.
    Croient que action liée aux désirs (pas croyance)
  • 4 ans : comprennent que ce sont les désirs ET les croyances qui guident nos actions
86
Q

Limite de la théorie de l’esprit

A

peu d’attention aux processus impliqués dans l’acquisition des croyances/connaissances et les subtilités

87
Q

Jeu de fausse croyance avec les pansemants et la marionnette
Qu’est-ce que ça permet de savoir ?
Vers quel âge plusieurs enfants réussissent ?

A
  • Personnage qui pense autre chose que ce que pense l’enfant
  • –> Permet de savoir si l’enfant est capable de distinguer ses croyances vs celles des autres
    Comprendre les états mentaux des autres
  • S’il est conscient que des croyances peuvent guider le comportement de quelqu’un
  • On veut voir si l’enfant va comprendre que même si lui sait qu’une des boite est vide, la marionnette le sait pas. Il faut qu’il inhibe la tendance à penser que la marionnette pense comme lui (qu’elle a elle aussi l’information)
  • Plusieurs enfants de 4 ans réussissent, et très peu à 3 ans
88
Q

Comprendre les états mentaux des autres contribue à… (3)
Cette capacité peut se tester avec le jeu ____.

A

Habiletés sociales
Confiance sélective
Lecture (comprendre l’histoire)

Peut le tester avec jeu de fausses croyances

89
Q

Signes précoces de la théorie de l’esprit à 15 et 18 mois

A

15 mois - Violation des attentes
18 mois - méthode comportementale : bambins de 18 mois aidant adulte (ayant f.c.: contenu d’une boîte), en lui donnant ce qu’il semble désirer

90
Q

Facteurs contribuant à la théorie de l’esprit

A
  • Langage et raisonnement verbal : langage permet de réfléchir aux états mentaux, ce qui est nécessaire pour théorie de l’esprit. Habiletés langagières seraient un fort prédicteur de performance aux f.c
    Activation du cortex préfrontal gauche quand réussit jeu de f.c. (cette région est aussi associée au raisonnement verbal chez l’adulte)
  • Fonctions exécutives (surtout inhibition pcq enfant doit inhiber ce que lui il pense)
  • Jeux symboliques (pensées et émotions des personnages)
  • Interactions sociales :
    Mind-mindedness des mères (traiter le bébé en faisant référence à ses états mentaux et désirs et émotions)
    Fratrie
91
Q

Variations culturelles dans l’émergence de la théorie de l’esprit

A

Pays où on décourage les gens à parler de leurs émotions et opinions (ex : Chine, Iran)
–> réussissent jeu de f.c. plus tard

92
Q

mind-mindedness

A

Quand on interagit avec le bébé, traiter le bébé en lui parlant de ses états mentaux, faire référence et nommer les désirs et émotions du bébé/enfant
–> contribue à la théorie de l’esprit

93
Q

Alphabétisation émergente

A

Efforts actifs pour comprendre sens des symboles écrits, à travers expériences informelles
- Recherche unités, croit qu’une lettre est un mot
- Croit que l’«image» (graphème) est liée au sens (O pour ballon)
- Utilise le son du nom des lettres (B bébé), et non le phonème que fait la lettre.

94
Q

Alphabétisation émergente -
Conscience phonologique

A

Conscience phonologique : capacité de réfléchir et de manipuler les structures sonores de la langue parlée. Ex. sensibilité aux changements de sons dans les mots, à la rime et à la prononciation incorrecte…
Remarque, manipule sons de sa langue
Est un fort prédicteur de l’a.é.
«Le bébé robot a fait un beau rot,
un beau rot de robot»

95
Q
  • Conscience phonologique
  • Connaissance des correspondances son-symbole
  • Vocabulaire, grammaire, compétences narratives

Contribuent à ____.

A

alphabétisation émergente

96
Q

Exemples d’activités informelles d’alphabétisation

A

Faire la lecture
Faire remarquer la correspondance lettre-sons
Jeux avec les sons du langage
Lectures interactives, activités d’écriture

97
Q

Expériences informelles d’alphabétisation, SSE et impact sur habiletés en lecture à la rentrée maternelle

A

Faible SSE –> moins de livres, d’occasions de lire (25 h VS 1 000 h si SSE élevé à s’être fait lire livres durant période présco) –> Écart a. é. et lecture durant primaire
–> moins bonnes capacités lectures (reconnaître lettres, identifier sons début des mots, écrire son propre nom)

98
Q

Raisonnement mathématique repose aussi sur des connaissances informelles, comme…

A
  • Ordinalité, ex. 2 > 1 (dès 14 - 16 mois)
  • Comparer les quantités, ordre (ex. “il y en a plus”)
  • Commence à “compter” = vers 2 ans (mais ne comprend pas nécessairement, c’est plus répéter suite de nombres – 1, 2, 3, 4, 5 – qu’il a apprise)
  • Cardinalité (3 ½, 4 ans) : compter nbr d’items et savoir que le dernier nombre représente la quantité. C’est ça savoir compter (vs juste compter par cœur sans comprendre)
  • Compter pour résoudre problème (vers 4 ans). Saisir règles de base, ce qui arrive quand on en enlève/rajoute
  • Stratégie Min (compte à partir du plus grand)
  • Saisir règles math de base, estimation possible
99
Q

Raionnement mathématique -
* Émerge de façon universelle ?
* Qu’est-ce qui aide ?
* SSE

A
  • Connaissances émergent de façon universelle
  • Mais soutien des adultes aide - occasions de compter, comparer, parler concept nombre
  • Moins si faible SSE, écart quand entrée à l’école (comme pour alphabétisation)
100
Q

QI -
* Couvre toutes les habiletés ?
* Influencé par facteurs culturels et situationnels ?

A
  • Ne couvre pas toutes les habiletés humaines
  • Scores influencés par facteurs culturels et situationnels.
101
Q

QI dès 6-7 ans prédit…

A

QI dès 6-7 ans prédit QI ultérieur et perf. académique

102
Q

Différences individuelles du développement mental -
Facteurs contribuant aux différences individuelles (2) :

A
  • Environnement à la maison
  • Médias
    Télévision, ordinateurs
    Émissions éducatives
103
Q

Enseigner par le jeu guidé

A

Jeu guidé = terrain intermédiaire entre a) l’enfant qui contrôle son exploration et b) l’enseignant avec son tutorat académique
Intègre autonomie de l’enfant + instructions de l’adulte (préserve aspects volontaires, engagés et flexibles du jeu, en veillant à ce que l’enfant se concentre sur contenu pertinent aux objectifs d’apprentissage)
Aménager le contexte et le matériel et laisser l’enfant libre
Laisse enfant contrôler le jeu mais l’adulte fait commentaires, suggestions et pose des questions

104
Q

HOME -
* SSE + score au HOME, ce que ça permet de prédire
* Combien de temps durent les bienfaits ?
* Redoublage ?

A
  • Home = utilisé pour évaluer la qualité et la quantité de stimulation et de soutien disponibles pour un enfant dans son environnement familial
  • Score élevé sur le HOME, même pour SSE faible, est associé à meilleures capacités de lecture à 4 ans, meilleur QI, langage, a.é.
  • bienfaits durent juste 2-3 ans
  • MAIS taux moins élevé de redoublage et + graduent
105
Q

Programme “High/Scope Perry Preschool”
* Effets persistent longtemps ?

A

Avantages toujours présents à
40 ans

106
Q

Programme Head Start à 3-4 ans -
* Bienfaits ?
* Combien de temps ?
* Qu’est-ce qui explique ça ?

A

Bienfaits après un an, mais écart acad. disparu fin de la 1re année du primaire… → probablement dû au fait que pour avoir ce programme, faut être défavorisé, et si défavorisé, va probablement à une école de piètre qualité, donc bienfaits disparaissent srm à cause de l’école

107
Q

Services de garde -
* Risque garderies piètre qualité
* Avantages garderies bonne qualité

A
  • Garderies de piètre qualité + longues heures –> déficits habiletés cognitives et sociales.
    Donc = facteur de risque
  • Garderies de bonne qualité –> facilite dév. langagier, cognitif et social
    Bienfaits plus grands chez les enfants de faible SSE
    Bienfaits jusqu’à adolescence
    DOnc = facteur protecteur
108
Q

Ce qui fait qu’une garderie est de bonne qualité

A

nbr d’enfants, ratio, formation et approche éducateurs

109
Q

Télévision et écrans -
* Impact du temps de télé
* ____ % ont télé constante (arrière-plan; pendant repas)
* Impact d’avoir télé constamment ouverte ou télé dans la chambre

A

Temps télé –> ↓ lecture, perf. académiques, interactions sociales

40% ont télé constante (arrière-plan; pendant repas):
Pire si télé dans chambre
↓ attention soutenue, interactions parent-enfant
retards moteurs, cognitifs, langage

110
Q

SSE faible VS élevé
* plus de temps d’écran ?
* plus ou moins de télé éducative que SSE élevé ?

A

SSE faible = + d’écrans mais regardent autant de télé éducative que enfants de familles plus favorisées

111
Q

Média digital interactif

A

= Apprendre via des jeux
Presque 100% des enfants de SSE élevé ont accès à un ordinateur avec connexionInternetrapide vs. 70% pour SSE faible
Intro à la programmation (ex. construction): si soutien adulte, favorise résolution problème et métacognition

112
Q

Développement du vocabulaire -
* Nbr de mots à 2 ans VS 6 ans
* Combien de nouveaux moots par jour en moyenne
* Qu’est-ce que le mappage

A
  • À 2 ans – 250 mots
    À 6 ans – 10 000 mots
  • Moyenne de 5 nouveaux mots par jour
  • Mappage rapide : associer mot à ce qu’il représente, après rencontre brève. «Étiqueter»
    D’abord, objets
    Ensuite, verbes (bénéficie de plusieurs expositions)
    Finalement, qualificatifs (adjectifs, etc.)
113
Q

Stratégies d’apprentissage du vocabulaire -
2 biais qui favorisent l’apprentissage :
Biais d’exclusivité mutuelle et biais de la forme

A

= 2 biais qui permettent de faciliter l’apprentissage du langage, associer plus facilement les mots avec leur sens
Biais d’exclusivité mutuelle : enfant suppose qu’un seul mot réfère à une catégorie distincte, quand objets sont différents. Qu’un seul mot réfère à une seule catégorie d’objet.
Biais de la forme : enfants utilisent la forme pour déterminer si objet correspond à un certain mot (ex : tasse). Propriété perceptuelle imp. pour leurs catégories
Étude : jouent avec nouveaux objets, entendent nouveaux noms… seulement les objets ayant forme similaire ont le même nom

114
Q

Stratégies d’apprentissage -
2 types d’analyse :
Analyse syntaxique (syntactic bootstraping) et analyse sémantique

A

“Syntactic bootstrapping” (analyse syntaxique) :
Trouve à quoi mot réfère en observant comment il est utilisé dans la structure des phrases. Ex : dire seulement le mot «turquoise» vs «le foulard turquoise». Aide à comprendre que c’est pas un objet, c’est qualificatif
“Semantic bootstrapping” (analyse sémantique) :
Sens des mots pour créer catégories (ex. mots d’actions)
Comprennent qu’il y a des mots d’action, des mots pour les gens et des mots pour les choses avec lesquelles les gens font des actions
À force de remarquer la position des mots dans les phrases, vont créer des catégories et les utiliser
Observe structure: remarque position mots, catégorise
Enfant se fie sur les sens des mots pour mieux comprendre la grammaire. P.ex. crée des catégories telles que des gens/agents et des actions ( = Sujets, Verbes, bien que pas nommé ainsi encore), ce qui aidera à savoir où les placer dans les phrases.

115
Q

Développement de la grammaire -
Surgénéralisation

A

Surgénéralisation : l’application des règles tout le temps! (ne fait pas les exceptions appropriées)
Ex.: «Ils sontaient» ; « Il prenda»
Surtout pour verbes/temps qui sont entendus plus rarement

116
Q

Comment expliquer le progrès des enfants dans la grammaire ? Inné ou dû à stratégies cognitives générales ?

A

LAD de Chomsky?
Dû développement cognitif général; recherche constance
“Semantic bootstrapping” (analyse sémantique)
sens des mots pour créer catégories (ex. mots d’actions)
- Observe structure: remarque position mots, catégorise