Cours 6 - Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress et troubles dissociatifs JUS Flashcards

1
Q

Les traumatismes peuvent inclure plusieurs types d’événements. Nommes-en 4.

A
  1. Maltraitance à l’enfance
  2. Négligence : Absence de gestes appropriés, elle est souvent repérée par l’observation des conséquences sur l’enfant.
  3. Abus physique : Mauvais traitement physique entrainant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignitié dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir.
  4. Abus sexuel : geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée.
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2
Q

Le terme ______ a été introduit pour désigner ces jeunes qui accumulent un nombre supérieur de victimisations distinctes.

A

polyvictimisation

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3
Q

Plusieurs enfants exposés à de multiples événements traumatiques de nature interpersonnelle vivent des séquelles désignées par le terme ________. Cela se manifeste par : (3)

A

trauma complexe.

  • Troubles de l’attachement
  • Difficultés de gestion des émotions et des comportements
  • Troubles de dissociation et de concept de soi
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4
Q

Certains facteurs associés aux conséquences d’un trauma influencent les conséquences de celui-ci. Lesquelles? (3)

A
  1. Fonctionnement antérieur à l’abus : facteurs bio, psycho et sociaux.
  2. Caractéristiques du trauma : nature des gestes, type de trauma, fréquence, durée, sévérité, émotions ressenties pendant l’événement traumatique, nature de la relation avec l’agresseur, etc.
  3. Réactions de l’enfant (adaptation, résilience) et les réactions du milieu (surtout les parents/proches de l’enfant, intervention du milieu)
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5
Q

Check les critères du trouble réactionnel de l’attachement.

A

A. Mode relationnel durable vis-à-vis des adultes qui prennent soin de l’enfant, caractérisé par un comportement inhibé et un retrait émotionnel, comme en témoignent les deux éléments suivants :

  1. L’enfant recherche rarement ou imperceptiblement le réconfort quand il est en détresse.
  2. L’enfant réagit rarement ou imperceptiblement au confort quand il est en détresse.

B. Perturbation sociale et émotionnelle persistante caractérisée par au moins 2 sx :

  1. Diminution de la réactivité sociale et émotionnelle à autrui.
  2. Affects positifs restreints.
  3. Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse ou de craintes qui sont évidents même lors d’interactions non menaçantes avec les adultes qui prennent soin de l’enfant

C. L’enfant a vécu des formes extrêmes d’insuffisance de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants :

  1. Négligence ou privation caractérisée par une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le récofort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant.
  2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, limitant la possibilité des attachements stables (e.g. changements fréquents de famille d’accueil)
  3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (e.g. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes).

D. Le manque de soins décrit en C est à l’origine des comportements décrits en A.

E. Les critères du TSA ne sont pas remplis.

F. La perturbation a débuté avant l’âge de 5 ans.

G. L’enfant est âgé d’au moins 9 mois.

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6
Q

Le trouble réactionnel de l’attachement est rarement rencontré dans la population normale, mais il est plus prévalent dans des populations d’enfants _______________.

A

sévèrement négligés ou maltraités.

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7
Q

Le trouble réactionnel de l’attachement peut survenir dans différents contextes. Parfois, l’enfant est ______ ou parfois l’enfant souffre de ____________.

A

hospitalisé/institutionnalisé (plusieurs personnes prennent soin de l’enfant, environnement instable)

maltraitance/négligence de la part de la famille ou des personnes qui en prennent soin.

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8
Q

Check les critères du trouble désinhibition du contact social.

A

A. Mode relationnel avec lequel un enfant s’approche activement et interagit avec des adultes inconnus et présente au moins deux des éléments suivants :

  1. Réticence réduite ou absence de réticence dans l’approche ou l’interaction avec des adultes peu familiers.
  2. Comportement verbal ou physique excessivement familier (pas en accord avec les limites sociales culturellement admises ou avec l’âge).
  3. Ne demande pas ou guère l’accord d’un adulte qui prend soin de lui avant de s’aventurer au loin, même dans des lieux inconnus.
  4. Accepte de partir avec un adulte peu familier avec un minimum d’hésitation ou sans aucune hésitation.

B. Les comportements au critère A ne se limitent pas à une impulsivité (comme TDA/H) mais incluent un comportement socialement désinhibé.

C. L’enfant a vécu des formes extrêmes de carence de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants :

  1. Négligence sociale ou privation dans le sens d’une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le récofort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant.
  2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, ce qui limite les possibilités d’établir un attachement stable (e.g. changements fréquents de famille d’accueil).
  3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (e.g. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes).

D. Le manque de soins en C est à l’origine des comportements en A.

E. L’enfant est âgé d’au moins 9 mois.

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9
Q

Le trouble désinhibition du contact social est documenté dès l’âge de _____ jusqu’à ______.

A

2 ans ; l’adolescence.

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10
Q

Le trouble désinhibition du contact social se manifeste de façon différente chez les enfants d’âge préscolaire que chez les adolescents. Décris l’expression du trouble à ces deux périodes.

A

Préscolaire :

  • comportements de recherche d’attention
  • intrusion verbale et sociale
  • absence de gêne/peur des étrangers

Adolescence :

  • expression inauthentique des émotions
  • relations plus “superficielles” avec les autres
  • conflits avec les pairs
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11
Q

Check les critères du trouble stress aigu.

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus d’une) des façons suivantes :

  1. Étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
  2. Étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
  3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. N.B. : Dans les cas de mort effective ou de mance de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (pompiers, policiers, etc.) N.B. : Cela ne s’applique pas à des exposiitons via médias sauf quand elles surviennent dans contexte d’une activité professionnelle.

B. Présence de 9 sx de n’importe quelle catégorie débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse. N.B. : Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitifs exprimant des thèmes oud es aspects du traumatisme.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement traumatique. N.B. : Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
  3. Réactions dissociatives au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatqiues allaient se reproduire. N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme en cours de jeu.
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect ou des événements traumatiques en cause.
  5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives
  6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement, ou de soi-même
  7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques
  8. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concecrnant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
  9. Efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatqiues et provoquant un sentiment de détresse
  10. Perturbation du sommeil
  11. Comportement irritable ou accès de colère
  12. Hypervigilance
  13. Difficultés de concentration
  14. Réaction de sursaut exagérée

C. La durée de la perturbation est de 3 jours à 1 mois. N.B. : Les sx débutent typiquement immédiatement après le traumatisme mais ils doivent persister pendant au moins 3 jours et jusqu’à 1 mois pour répondre aux critères diagnostiques du trouble.

D. La perturbation entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale et n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique bref.

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12
Q

Check les critères diagnostiques du trouble stress post-traumatique pour les 7 ans et plus. (on va checker les différences pour les 6 ans et moins après hehe)

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou +) des façons suivantes :

  1. En étant directement exposé à événements traumatiques
  2. En étant témoin direct d’événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
  3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
  4. En étant expsé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques N.B. : pas via les médias à moins que ce soit dans le contexte d’une activité professionnelle.

B. Présence d’un ou plusieurs des sx envahissants suivants :

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse. N.B. : Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou aspects du traumatisme.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques. N.B. : Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
  3. Réactions dissociatives (p. ex. flashback) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme au cours du jeu.
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
  5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.

C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatqiues, comme en témoigne la présence de l’une des deux manifestations suivantes :

  1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse
  2. Évitement ou efforts ou éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversation, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :

  1. Incapacité de rappel d’aspects importants des événements traumatiques
  2. Croyances oua ttentes négatives persistantes et exagérées envers soi-même, les autres personnes ou le monde.
  3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences des événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
  4. État émotionnel négatif persistant
  5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
  6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
  7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :

  1. Comportement irritable ou accès de colère qui s’exprime typiquement ou par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
  2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur
  3. Hypervigilance
  4. Réaction de sursaut exagérée
  5. Problèmes de concentration
  6. Perturbation du sommeil

F. La perturbation (B,C,D,E) dure plus d’un mois.

G. La perturbation entraine une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une affection médicale.

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13
Q

Check les différences entre le TSPT chez les 6 - et les 7+.

A
  • Peuvent pas développer le trouble après avoir été exposé aux caractéristiques aversives d’événements traumatiques à répétitions ou de façon extrême.
  • Seulement besoin d’1 sx d’évitement ou d’altérations négatives des cognitions parmi les 2 suivants :
    • Évitements ou effort pour éviter les activités, endroits ou indices physiques qui réveillent les souvenirs des événements traumatiques.
    • Évitement ou effort pour éviter les personnes, les conversations ou les situations interpersonnelles qui réveillent les souvenirs des événements traumatiques.
    • Augmentation nette de la fréquence des états émotionnels négatifs
    • Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien de réduction de la participation à ces activités, y compris le jeu.
    • Comportement traduisant un retrait social
    • Réductionpersistante de l’expression des émotions positives.
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14
Q

Vrai ou faux? La majorité des gens ayant un trouble stress aigu évolue vers un trouble stress post-traumatique.

A

Vrai. 63% à 70%.

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15
Q

Le trouble stress post-traumatique est plus prévalent pour les hommes ou les femmes?

A

Hommes, mais femmes plus susceptibles d’en développer après un trauma.

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16
Q

Plus l’événement traumatique nous touche direcement, plus le risque de développer un PTSD est ______.

A

élevé.

17
Q

Check les critères du trouble de l’adaptation.

A

A. Survenue de sx émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress identifiables dans les 3 mois suivant l’exposition aux facteurs de stress.

B. Ces sx ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne / ou 2 éléments suivants :

  1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des sx et la présentation.
  2. Altération significagtive du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. La perturbation causée par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.

D. Les sx ne sont pas ceux d’un deuil normal.

E. Une fois que le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les sx ne persistent pas au-delà d’une période additionnelle de 6 mois.

18
Q

Définis la dissociation (selon Putnam).

A

Processus psychophysiologique complexe produisant une altération de la conscience et ayant des répercussions au plan cognitif, affectif et identitaire.

  • Cognitive : altération de la mémoire, perte de ctrl sur le corps
  • Affective : désorientation, perte de contact avec l’environnement, passivité
  • Identitaire : dépersonnalisation
19
Q

Vrai ou faux? Un certain degré de dissociation est normal à un certain âge.

A

Vrai. Avant l’âge de 6 ans. Donc, difficile de dire si c’est normal ou pathologique.

20
Q

Selon Putnam, la dissociation peut être un ________.

A

mécanisme de défense.

L’enfant peut l’utiliser pour se protéger des émotions et des sensations désagréables, voire intolérables, liées au trauma. Elle permet d’éviter la douleur physique ou psyhologique associée à l’événement traumatique.

21
Q

Check moi ça les critères du trouble dissociatif de l’identité.

A
  1. Perturbation de l’identité caractérisée par 2 ou plusieurs états de personnalité distincts, ce qui peut être décrit dans certaines cultures comme une expérience de possession. La perturbation de l’identité implique une discontinuité marquée du sens de soi et de l’agentivité, accompagnée d’altérations, en rapport avec celle-ci, de l’affect, du comportement, de la conscience, de la mémoire, de la perception, de la cognition et/ou du fonctionnement sensorimoteur. Ces signes et ces sx peuvent être observés par les autres ou bien rapportés par le sujet lui-même.
  2. Fréquents trous de mémoire dans le rappel d’événements quotidiens, d’informations personnelles importantes et/ou d’événements traumatiques, qui ne peuvent pas être des oublis ordinaires.
  3. Les sx sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  4. La perturbation ne fait pas partie d’une pratique culturelle ou religieuse largement admise.
  5. : chez l’enfant, les sx ne s’expliquent pas par la représentation de camarades de jeu imaginaires ou d’autres jeux d’imagination.
  6. Les sx ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (ex : les trous de mémoire ou les comportements chaotiques au cours d’une intoxication par l’alcool) ou à une autre affection médicale (ex : des crises comitiales partielles complexes).
22
Q

Check donc les critères de l’amnésie dissociative! Voyons, criss… T’as quel âge? Je suis pas sensée avoir à te dire ça!!!

A
  1. Incapacité de se rappeler des informations autobiographiques importantes, habituellement traumatiques ou stressantes, qui ne peut pas être un oubli banal.
  2. : l’amnésie dissociative consiste en une amnésie localisée ou sélective pour un ou plusieurs événements spécifiques; ou bien en une amnésie globale de son identité et de son histoire.
  3. Les sx sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  4. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex : l’alcool ou d’autres drogues donnant lieu à un abus, un médicament) ou à une autre affection neurologique ou médicale (ex : des crises comitiales partielles complexes, une amnésie globale transitoire [ictus amnésique], les séquelles d’un traumatisme crânien ou cérébral fermé, une autre maladie neurologique).
  5. La perturbation ne s’explique pas mieux par un trouble dissociatif de l’identité, un ESPT, un trouble stress aigu, un trouble à symptomatologie somatique, un trouble neurocognitif majeur ou léger.
23
Q

Désolée, je me suis emportée à la dernière question… Ça te dérangerais-tu de checker vite fait la dépersonnalisation/ déréalisation? Je sais que j’ai pas été correcte, mais c’est ta réussite, come on!

A
  1. Expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2;
    1. Dépersonnalisation : expériences d’irréalité, de détachement, ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, de ses sensations, de son corps ou de ses actes (ex : altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique).
    2. Déréalisation : expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex : les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus comme dans un rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés).
  2. Pendant les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation, l’appréciation de la réalité demeure intacte.
  3. Les sx sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  4. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex : une drogue donnant lieu à un abus, un médicament) ou à une autre affection médicale (ex : des crises comitiales).
  5. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental, comme une SZ, un trouble panique, un trouble dépressif caractérisé, un trouble stress aigu, un ESPT ou un autre trouble dissociatif.