Cours 3 - Troubles dépressifs et troubles anxieux LAIT Flashcards

1
Q

Que veut dire cette tite photo ? Résumé svp.

A
  • Il y a beaucoup de comorbidité entre les troubles dépressifs et plusieurs autres troubles. Il y a un facteur commun (des systèmes neurobiologiques en commun) qui va faire en sorte que si tu as ces troubles là, tu pourrais aussi avoir les autres (ex: syndrome tourette, TOC, trouble panique, anxiété, trouble de conduite, etc.).
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2
Q

La dépression chez les enfants est ____-diagnostiqués.

A

sous-diagnostiqués. Les sx ne sont pas toujours apparents ou peuvent être atypique

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3
Q

Nomme 3 hypothèses qui pourraient expliquer que les épisodes dépressifs chez les enfants soient sous-diagnostiqués.

A
  1. Différents des adultes (sx plus atypique, pas la même chose qu’on est habitué de voir).
  2. Tabou (les enfants doivent être heureux ! on ne veut pas voir leur détresse).
  3. Dépression masqué (justement parce que les sx ne sont pas pareils, ex: l’humeur est plutôt irritable).
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4
Q

Il peut avoir 2 types de dépression chez les enfants. Fais juste les nommer.

A
  1. Dépression manifeste
  2. Dépression masquée
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5
Q

Nomme moi les sx les plus courants de la dépression manifeste (6).

A
  1. Autodévalorisation.
  2. Dysphorie.
  3. Pleurs fréquents et irritabilité.
  4. Sx somatiques : troubles du sommeil, perte d’appétit, fatigue, plaintes diverses.
  5. Propos suicidaires.
  6. Difficulté à se concentrer ou des problèmes de mémoire.
    • Diminution récente du rendement scolaire.
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6
Q

Nomme moi 4 observations cliniques courantes dans la dépression manifeste.

A
  1. Sentiment de tristesse.
  2. Retrait/désintérêt.
  3. Sentiment d’être rejeté ou mal aimé.
  4. Attitude passive.
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7
Q

Nomme moi les observations cliniques les plus courantes dans le dépression masquée (7).

A
  1. Instabilité, crises de larmes.
  2. Agitation, colère, agressivité.
  3. Se met dans des situations à risque.
  4. Intolérance à la frustration.
  5. Inattention.
  6. Indifférence.
  7. Somatisation.
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8
Q

Nomme moi les prédicteurs de la dépression chez les enfants (6).

A
  1. Troubles anxieux durant l’enfance.
  2. Tempérament de l’enfant : faible contrôle inhibiteur (fonction exécutive, contrôle et capacité à inhiber les réponses prédominantes).
  3. Parents avec un trouble de l’humeur, troubles anxieux, abus de substance (+ génétique).
  4. Événement stressant récent ou en bas âge.
  5. Faible éducation des parents.
  6. Difficultés relationnelles avec les pairs.
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9
Q

Il existe 2 trajectoires par lesquelles les sx dépressifs peuvent contribuer au faible statut social de l’enfant dans son groupe de pairs avec le temps. Nomme les.

A
  1. Comportements passifs : négligence des pairs.
    • L’enfant reste dans son coin, ne fait pas l’effet nécessaire pour développer son groupe social.
  2. Comportements agressifs : rejet par les pairs.
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10
Q

Qu’est-ce que le modèle ABC ? Fait juste me dire à quoi il sert.

A

Il permet d’expliquer l’augmentation de la dépression chez les adolescentes.

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11
Q

Qu’est-ce que le A, dans le modèle ABC ? Que comprend-il ?

A
  • A = affectif.
  • Réactivité émotionnelle.
  • Plus à risque parce que tes interactions interpersonnelles sont plus problématiques et provoquent des réactions plus négatives chez les autres.
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12
Q

Qu’est-ce que le B dans le modèle ABC ? Que comprend-il ? (3)

A
  • B = biologique.
    • Vulnérabilité génétique.
    • Hormones de la puberté.
    • Période de la puberté (développement).
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13
Q

Pourquoi la période de la puberté est une période à risque d’augmentation de la dépression chez les adolescentes ? (2)

A
  1. Plusieurs facteurs génétiques sont déclenchés pendant cette période. On ne peut pas nécessairement les observer plus tôt dans l’enfance.
  2. Toutes les interactions sociales et les défis académiques au plan du travail deviennent plus difficiles. Si tu as une fragilité à l’enfance, lorsque les relations sociales deviennent plus complexes et autonomes = la fragilité paraît d’avantage.
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14
Q

Qu’est-ce que le C dans le modèle ABC? Que comprend-il ?

A
  • C = cognitif.
    • Style cognitif.
      • Ex : sentiment d’avoir un contrôle, je mets le négatif sur les autres un peu et je prends le contrôle.
    • «Objectifie body consciousness»
      • Enjeu autour de comment on se sent dans notre corps, perturbé par les différences entre les idéaux sociaux et son corps actuel. Intense surtout pour les adolescentes !
    • Rumination.
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15
Q

Le modèle ABC, expliquant l’augmentation de la dépression chez les adolescentes, est en interaction avec …

A

des événements négatifs de la vie.

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16
Q

Dis moi les critères du trouble dépressif caractérisé.

A
  1. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins 1 des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
  • N.B. ne pas inclure les symptômes qui sont clairement imputables à une autre affection médicale.
    1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (ex : se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (ex : pleure). (N.B. éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent).
    2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
    3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (ex : modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours (N.B. chez l’enfant, prendre en compte l’absence de prise de poids attendue).
    4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
    5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
    6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
    7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
    8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
    9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
  1. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  2. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
  3. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.
  4. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
    • N.B. : cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes de type maniaque ou hypomaniaque sont imputables à des substances ou aux effets physiologiques d’une autre pathologie médicale.
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17
Q

Le trouble dépressif caractérisé est-il plus présent chez les enfants ou les ados?

A

Chez les ados et il augmente beaucoup en prévalence à la fin de l’adolescence.

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18
Q

Y a-t-il plus de dépression chez les filles ou chez les garçons? Nomme une tite théorie de la prof pour expliquer ça.

A

Filles > Garçons.

Les femmes ont une prévalence plus élevée à partir du début de l’adolescence.

Peut être une dimension génétique ? Cet effet est moins présent dans les pays scandinaves où il y a plus de protection pour les femmes (au plan économique, gestion des abus sexuels, etc.). L’égalité est meilleur là-bas.

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19
Q

Vrai ou Faux. Ce n’est qu’une minorité des adolescents décédés par suicide qui auraient des sx dépressifs.

A

Faux. C’est la majorité !

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20
Q

Nomme moi 6 troubles comorbides avec la dépression chez les enfants.

A
  1. TDAH
  2. Trouble oppositionnel avec provocation
  3. Troubles des conduites
  4. Troubles anxieux
  5. Abus de substance
  6. Historique d’abus/trauma
21
Q

Nomme moi 5 conséquences associées à la dépression chez les enfants.

A
  1. Difficultés académiques et sociales.
  2. Automutilation
  3. Automédication (alcool, drogues, etc.)
  4. Augmentation du risque de dépression à l’âge adulte.
  5. Suicide.
    • 2e cause de décès chez les adolescents.
22
Q

Nomme moi les critères du trouble dépressif persistant (dysthymie).

A
  1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’1 jour sur 2, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans.
    • N.B. : chez les enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée doit être d’au moins 1 an.
  2. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins 2 des symptômes suivants;
    1. Perte d’appétit ou hyperphagie.
    2. Insomnie ou hypersomnie.
    3. Baisse d’énergie ou fatigue.
    4. Faible estime de soi.
    5. Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions.
    6. Sentiments de perte d’espoir.
  3. Au cours de la période de 2 ans (1 an pour les enfants et adolescents) de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de période de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B.
  4. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans.
  5. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis.
  6. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif persistant, une schizophrénie, un trouble délirant, un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie, ou un autre trouble psychotique.
  7. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (ex : une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale (ex : hypothyroïdie).
  8. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
23
Q

Nomme moi 4 facteurs de risque ou de protection pour le trouble dépressif persistant chez les enfants.

A
  1. Enfant ayant vécu la perte d’un parent ou une séparation.
  2. Présence d’un trouble anxieux ou des conduites.
  3. Hypothèse neurologique (anomalies).
    • Cx préfrontal, amygdale, hippocampe, cx cingulaire antérieur.
  4. Membre de la famille (1e degré) a un trouble dépressif persistant (dysthymie).
24
Q

Nomme les critères pour le trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle.

A
  1. Crises de colère sévères récurrentes se manifestant verbalement (ex : accès de fureur verbale) et/ou dans le comportement (ex : agressivité physique envers des personnes ou des objets) qui sont nettement hors de proportion en intensité et en durée avec la situation ou la provocation.
  2. Les crises de colère ne correspondent pas au niveau de développement.
  3. Les crises de colère surviennent, en moyenne, 3 fois par semaine ou plus.
  4. L’humeur entre les crises de colère est de façon persistante irritable ou colérique quasiment toute la journée, presque tous les jours, et elle peut être observée par les autres (ex : parents, professeurs, pairs).
  5. Les critères A-D sont présents depuis 12 mois ou plus. Pendant ce temps, la personne n’a pas eu de période d’une durée de 3 mois consécutifs ou plus sans tous les symptômes des critères A-D.
  6. Les critères A et D sont présents dans au moins 2 parmi 3 situations (à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont sévères dans au moins 1 de ces situations.
  7. Le diagnostic ne doit pas être porté pour la première fois avant l’âge de 6 ans ou après l’âge de 18 ans.
  8. D’après l’anamnèse ou l’observation, l’âge de début des critères A-E est inférieur à 10 ans.
  9. Il n’y a jamais eu une période distincte de plus d’une journée pendant laquelle ont été réunis tous les critères symptomatiques, à l’exception de la durée, d’un épisode maniaque ou hypomaniaque.
  10. Les comportements ne surviennent pas exclusivement au cours d’un épisode d’un trouble dépressif caractérisé et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (ex : trouble du spectre de l’autisme, trouble stress post-traumatique, anxiété de séparation, trouble dépressif persistant [dysthymie]).
  11. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale ou neurologique.
25
Q

Chez qui le trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle est plus fréquent ?

A

Chez les garçons d’âge scolaire, plutôt que chez les adolescentes.

26
Q

Les enfants qui manifestent une irritabilité chronique (trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle) ont souvent une histoire …..

A

psychiatrique complexe

27
Q

Nomme moi 3 troubles comorbides avec le trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle.

A
  1. TDAH.
  2. Troubles anxieux.
  3. Trouble dépressif caractérisé.
28
Q

Nomme moi 7 troubles où il est bien important de faire un dx différentiel avec le trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle.

A
  1. Trouble bipolaire.
    • Lors d’un épisode maniaque/hypomaniaque, les perturbations de l’humeur diffèrent de la présentation habituelle de l’enfant. Ce n’est pas caractéristique pour l’enfant, pas comme les autres troubles qu’on a vu avant.
    • Le trouble bipolaire est épisodique, alors que le DMDD ne l’est pas.
  2. Trouble oppositionnel avec provocation.
  3. TDAH
  4. Trouble anxieux
  5. Trouble dépressif caractérisé
  6. Trouble du spectre autistique
  7. Trouble explosif intermittent
29
Q

L’irritabilité est souvent secondaire à quels troubles souvent apparentés au trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle ? (4)

A
  1. TDAH
  2. Trouble anxieux
  3. Trouble dépressif caractérisé
  4. Trouble du spectre autistique
30
Q

Nomme moi 8 conséquences associés au trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle.

A
  1. Relation avec les pairs (se faire des amis et entretenir des relations amicales).
  2. Climat familial (ce sont des enfants très difficiles)
  3. Apprentissage/réussite scolaire (les professeurs ne vont pas tolérer ces comportements).
  4. Participation aux activités (ces enfants sont souvent exclus des activités).
  5. Comportements à risque/dangereux.
  6. Idéations et actes suicidaires.
  7. Agression.
  8. Hospitalisation en psychiatrie.
31
Q

L’anxiété et les peurs sont présentes chez tous les enfants. L’anxiété peut être ______ ou ___________.

A

utile ou inapdaptée.

32
Q

L’anxiété peut devenir inadaptée et problématique si … (3)

A
  • Elle devient chronique.
  • Elle est très fréquente ou intense.
  • Elle interfère avec le fonctionnement ou cause de la souffrance.
33
Q

Explique moi la tite courbe anxiété-performance.

A
  • L’anxiété est bonne jusqu’à un certain point. Elle nous permet d’être fonctionnels.
  • Stimulation et motivation trop faibles.
    • Souvent les gens avec des comportements antisociaux n’ont souvent pas assez d’anxiété. Ne réagissent pas, donc pas optimal non plus !
  • Anxiété optimale lorsqu’elle est intermédiaire, nous permet une meilleur performance.
  • Problématique lorsque l’anxiété est excessive. La performance est caca.
34
Q

Quel est le dx psychiatrique le plus fréquent chez les enfants et les adolescents ?

A

L’anxiété (environ 10% des enfants et ados)

35
Q

Quels sont les 2 troubles d’anxiété fréquents chez les ados ?

A
  1. TAG
  2. Trouble d’anxiété sociale.
36
Q

Quel est le trouble anxieux le plus fréquent chez les enfants ?

A

Trouble d’anxiété de séparation.

37
Q

Quels sont les facteurs de risque des troubles anxieux chez les enfants ? (9)

A
  1. Être une fille.
  2. Faible éducation parentale.
  3. Présence d’un trouble anxieux chez l’un ou les parents.
  4. Aspects génétiques
  5. Tempérament.
  6. Traits de personnalité.
    • Affect négatif.
    • Névrosisme.
  7. Style parental et climat familial.
    • Rejet.
    • Surprotection.
    • Apprentissage social.
  8. Expériences d’adversité chez l’enfant.
    • Perte d’un parent.
    • Séparation parentale (chicanes).
    • Psychopathologie chez un parent.
    • Trauma/abus.
  9. Apprentissage des réactions parentales.
38
Q

Quel est le modèle développemental des enfants anxieux ? (4)

A
  • Risque élevé chez les enfants timides ou inhibés (tempérament).
  • Les enfants exposés à un niveau élevé d’anxiété et d’évitement au sein de la famille.
  • Les enfants qui vivent des événements pouvant causer de la détresse.
  • Lorsque les enfants grandissent, ils internalisent ces expériences.
    • Attente élevée qu’il y ait présence d’une menace.
    • Faible sentiment d’auto-efficacité.
39
Q

Nomme 3 troubles comorbides avec les troubles anxieux chez les enfants.

A
  • Avec d’autres troubles anxieux.
  • Avec les troubles dépressifs.
  • TDAH.
40
Q

Vrai ou Faux. Les troubles anxieux débutant à l’enfance représentent un facteur de risque important pour le développement de trouble dépressif et d’autres troubles mentaux plus tard dans la vie (adolescence/âge adulte).

A

Vré.

41
Q

Une certaine anxiété de séparation est normale en bas âge. Elle apparait vers ______ mois.

A

12-18

42
Q

Au fils du temps, la relation d’attachement donne à l’enfant une sécurité, qui permettra à l’enfant d’explorer son environnement et devenir progressivement indépendant. Quel est le concept que l’enfant devrait acquérir dans son développement ? Explique le.

A

Le jeune enfant devrait acquérir, dans son développement, la permanence de l’objet, qui lui permet d’être rassuré sans la présence physique constante de la figure d’attachement principale.

L’enfant en viendra à ne plus avoir besoin de voir l’objet pour penser qu’il existe. Il peut ainsi maintenir l’image de la figure d’attachement, et tolérer les séparations temporaires.

Ex : l’enfant sait que si maman te laisse à la garderie, elle va revenir.

43
Q

Nomme moi les critères dx de l’anxiété de séparation.

A
  1. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins 3 des manifestations suivantes;
    1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
    2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
    3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (ex : se retrouver perdu, être kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
    4. Réticence persistance ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
    5. Appréhension ou réticence excessive et persistance à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
    6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
    7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
    8. Plaintes somatiques répétées (ex : céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.
  2. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent pendant au moins 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant 6 mois ou plus chez les adultes.
  3. Le trouble entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  4. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental, tel que le refus de quitter la maison du fait d’une résistance excessive au changement dans le trouble du spectre de l’autisme, les idées délirantes ou les hallucinations concernant la séparation dans les troubles psychotiques, le refus de sortir sans une personne de confiance dans l’agoraphobie, les soucis à propos de problèmes de santé ou autres malheurs pouvant arriver à des personnes proches dans l’anxiété généralisée ou les préoccupations d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie.
44
Q

Vrai ou Faux. Pour l’anxiété de séparation, dans les échantillons cliniques, la prévalence est plus grande chez les garçons, alors que dans les échantillons dans la communauté, c’est chez les filles que la prévalence est plus élevée.

A

Faux.

  • Échantillons cliniques : Filles = Garçons.
  • Échantillons dans la communauté : Filles > Garçons.
45
Q

Nomme moi 2 facteurs de risque de l’anxiété de séparation.

A
  • Facteurs environnementaux;
    • Événement de vie stressant;
      • Mort d’un parent ou d’un animal.
      • Maladie chez la figure principale d’attachement.
      • Changement d’école.
      • Divorce des parents.
      • Déménagement.
      • Immigration.
  • Hypothèse de l’héritabilité.
46
Q

Nomme moi les critères dx du mutisme sélectif.

A
  1. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (ex : à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations.
  2. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
  3. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école).
  4. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.
  5. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication (ex : trouble de la fluidité verbale apparaissant durant l’enfance) et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.
47
Q

Le mutisme sélectif surviendrait d’avantage chez les _______ que chez les ____________.

A

chez les enfants ; chez les ados/adultes

48
Q

Concernant le mutisme sélectif, le trouble apparait souvent avant l’âge de _ ans, mais il ne reçoit souvent qu’une attention clinique lors de ….

A

5 ans

lors de l’entrée à l’école.