Cours #6 - Neurodiversité et genre Flashcards

1
Q

La neurodiversité - Judy Singer (1998)

A

1) Appelle à la compréhension de l’autisme sur un spectre (bien avant les changements au DSM).
2) Voit les différences neurologiques comme une diversité humaine, au même titre que le genre, la classe et l’ethnie.
3) Questionne la notion que le fonctionnement humain est universel, que l’on voit, entend, perçoive tous.tes les stimuli de la même manière.

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2
Q

La classification de la neurodiversité et le concept de masking et (Judy Singer, 2016)

A

1) Représentations de l’autisme varient en fonction des symptômes vécus + en fonction des actions prises afin d’être «normal» (concept de masque).
2) Impossible de distinguer tous les phénotypes des vécus humains en différentes catégories normales/anormales tel que le fait le DSM.
Pour Singer : Catégoriser les gens = inutile et absurde

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3
Q

Le concept de “masking” (Singer, 2016)

A

1) Apprendre stratégies afin de socialiser de manière “normale” 2) Observer interactions et apprendre à interagir pareil pour ne pas être « démasqué »

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4
Q

Critique de la notion de neurodiversité par Singer

A

Cela invaliderait l’expérience : même au sein de l’autisme, il y a une diversité de vécu qui influence expérience de discrimination. Certaines personnes vont le vivre comme un handicap.
MAIS selon Singer, la neurodiversité n’est pas un handicap, mais juste un fait humain.
Le concept représente l’entièreté des variations du phénotype humain.

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5
Q

L’autisme et le genre

A

1) La théorie du cerveau extrêmement mâle
2) L’autisme chez les femmes, concept de masque (être socialisé fem module l’expérience de l’autisme féminin
3) Autisme et prévalence, croisement dans les prévalences
4) Thérapie de conversion et thérapie ABA, parallèles entre les deux

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6
Q

Théorie du cerveau extrêmement mâle - Baron-Cohen et al. (2011)

A
  • Étude investiguant le rôle de l’exposition utérine à la testostérone sur l’autisme
  • Prémisse : Les gens autistes démontrent un profil extrêmement masculin en termes d’empathie et de rationalité.
  • L’exposition intra-utérine à la testostérone associée à différence : contact visuel, dev. vocabulaire, empathie, rationalité, attention au détail et traits autistiques chez enfants développés typiquement.
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7
Q

Méthodologie de la théorie du cerveau extrêmement mâle (Baron-Cohen)

A

Classification des individus à l’étude sur une matrice empathie/rationalité.
Type B : balance entre l’empathie et la rationalité
Type E : Cerveau de femme (empathie>rationalité)
Type S : Cerveau d’homme (rationalité>empathie)
Extrême E et S: situé aux extrêmes. Autisme = région S.

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8
Q

Conclusion de la théorie du cerveau extrêmement mâle, pour Baron-Cohen

A

L’exposition intra-utérine à la testostérone expliquerait le développement de l’autisme, que l’individu soit homme ou femme.

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9
Q

Représentations genrées de l’autisme

A

4-5 garçon autistes pour 1 fille autistes (pop gén)
Garçons surreprésentés en recherche (8 à 15 gars pour 1 fille)
Connaît peu symptômes féminins
Différences de représentation entre G/F : filles masquent plus, se forcent.
Autisme invisibilisé chez les filles

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10
Q

Autisme et transitude

A
  • Warrier et al. (2020), les personnes trans et non-binaires auraient entre 3 et 6 fois plus de chance d’être autiste que leurs pairs cisgenres.
  • Selon Strang et al. (2018:
    Rapportent des expériences d’invalidation en fonction du diagnostic obtenu en premier.
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10
Q

L’importance de la socialisation chez les personnes autistes

A

Différences dans les intérêts : G se permettent d’avoir des intérêts moins typiques alors que F auront des intérêts plus typiques – ce qui va influencer l’évaluation de l’autisme où on va demander si l’enfant a un intérêt spécifique « étrange » alors qu’un enfant pourrait avoir un intérêt spécifique mais qui n’est pas étrange. Ça invisibilise l’autisme chez les filles qui auront moins de diagnostiques car les évaluations seront faites à partir de la théorie du extreme male brain – ça montre des biais de genre.
Les femmes vont intérioriser leurs difficultés (ex anxiété ou dépression) vs hommes qui auront des comportements répétitifs qui vont les auto-réguler.
Pas pcq on n’a pas de diagnostics que on n’est pas autiste. Va permettre aux gens de s’autodiagnostiquer et s’autoaffirmer dans leur vécu.
Cette représentation féminine de l’autisme révèle une notion jusqu’alors assez effacé des critères diagnostiques de l’autisme: Le développement de stratégies par l’individu afin de s’adapter aux demandes de son environnement et d’éviter les situations de handicap.

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11
Q

Thérapie de conversion et ABA

A

Thérapie de conversion : Tentatives de modifier l’identité sexuelle ou de genre d’un individu
Thérapie ABA : (Applied Behavior Analysis): thérapie encore utilisée dans les institutions d’enseignements auprès des jeunes autistes pour leur enseigner les comportements appropriés et décourager les comportements inappropriés

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12
Q

Origines communes de thérapie de conversion et ABA

A

Développées en parallèle : UCLA 1960-1970
Lovaas et al. : Programme - Building a person
S’appuie sur principes de conditionnement béhavioraux développés par B. F. sur les souris (renforcement, conséquences)

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