cours 6: les codes de mémoires Flashcards
le code de mémoire
le format de l’information encodée dans la mémoire
* Il existe divers codes de mémoire: physique, phonémique, sémantique
Baddeley, Papagno et Vallar (1988): est-ce que l’amnésie touche également tous les types de codes de mémoire?
L’empan de mémoire auditive:
le nombre d’items rappelés à partir de la MCT immédiatement après leur présentation auditive (dans l’ordre)
Moyenne: +- 7
* Patiente P. V. (italienne): ça capacité est réduite dans sa mémoire à court terme
Ø empan de mémoire auditive limitée; 2 à 3 mots
* Sujets-contrôles sans troubles de mémoire
- Patiente P. V. (italienne):
Ø empan de mémoire auditive limitée; 2 à 3 mots - Sujets-contrôles
Tâche:
Apprentissage de 8 paires de mots associés: écouter ou lire a) Présentation auditive Mot – Non-Mot (rosa – svieti): va empêcher encodage, car si c’était deux mots similaires on serait capable de faire un lien sémantique)
b) Présentation visuelle Mot – Non-Mot
c) Présentation visuelle (visuelle sémantique, plus facile de faire un lien) Mot – Mot - Test:
Ø Présentation du premier item; sujet doit nommer l’item associé
les résultats : Encodage touché :
Phonémique (a)= le pire Visuel (b)=amél. perfo Sémantique (c)=le mieux
Les différents niveaux de traitement de l’information (Craik et Lockhart, 1972)
- le registre sensorielle
- la mémoire à court terme
- la mémoire à long terme
la théorie des niveaux de traitement
Son arrivée à cause du manque de distinction entre les registres:
* Format de l’information: chevauchement entre MCT et MLT (ex: codes sémantiques aussi en MCT), parfois ce n’est pas clair qui est a travail
* Capacité variable dans la MCT (ex., regroupements)
* Vitesse de dégradation MCT et MLT: certaine informations ne vont pas bouger comme certaine bouger
La théorie (approche) des niveaux de traitement:
Craik et Lockhart (1972)
Les stimuli sont analysés-encodés à des niveaux de traitement différents:
Ø Niveaux superficiels (caractéristiques physiques/sensorielles/structurelles)
Ø Niveaux profonds (reconnaissance de forme/signification/sémantique), on va en avoir une meilleure mémoire
2 Les modèles d’Atkinson-Shiffrin et de Craik et Lockhart peuvent coexister
trace mnésique: Craik et Lockhart (1972)
La persistance de la trace mnésique augmente en fonction de la profondeur de l’analyse: va dépendre du niveau de traitement
ØNiveaux superficiels – trace fragile
Ø Niveaux plus profonds – trace plus durable
* Chaque niveau d’analyse a son code de mémoire et sa vitesse de dégradation propre
La façon dont la matière est traitée détermine le type de code de mémoire formé, ce qui en retour détermine
la qualité du rappel.
Est-ce que la répétition entraîne automatiquement un apprentissage?
-Le modèle d’Atkinson-Shiffrin: oui
- La théorie des niveaux de traitement : non
Noice (1991)
- Apprentissage des dialogues d’une scène
- Participants: acteurs et non-acteurs (les acteurs vont développer des stratégies pour faire du par coeur)
CONDITION:
* Apprentissage « par cœur » (une ligne à la fois, sans possibilité de retour en arrière) ou
* Apprentissage pour une audition fictive
PAUSE +distraction
TEST: écrire les lignes dont ils se rappellent et leur état d’esprit associé à l’apprentissage des lignes
RÉSULTATS:
* Plus d’élaboration chez les acteurs
* Émotions et interaction entre les personnages
* Définition des traits physiques et mentaux du personnage
* Plus de rappel dans la condition d’audition fictive que l’apprentissage par cœur
Craik et Watkins (1973)
TÂCHE:
* Écoute de listes de mots
* Rapporter le dernier mot entendu commençant par une lettre précise, après chaque liste
* La lettre était indiquée avant la présentation de la liste
MANIPULATION:
* Nombre d’items (de 1 à 12) entre deux mots commençant par la lettre cible (= durée de répétition)
* La probablité de rappel d’un mot à la fin de l’expé devrait changer en fonction de la durée de maintien en MCT
CONDITIONS:
* Peu d’items entre mots-cibles: peu de répétition/courte durée en MCT * Bcp d’items entre mots-cibles: plus de répétition/longue durée en MCT
Ex. La letter cible : G
fille, huile, fusil, gardénia, grain, table, football, ancre, giraffe
Øgardénia – remplacé immédiatement par grain
Ø grain – peut être répété pendant la présentation de 3 mots jusqu’à giraffe
- À la toute fin (après 27 listes): test ‘’surprise’’ de rappel libre (MLT)
RÉSULTATS: - Les mots immédiatement suivis par un autre mot-cible (ex. gardénia) : Ø 12 % de mots rappelés
- Les mots séparés par 12 items avant un autre mot-cible : Ø 15 % de mots rappelés
CONCLUSIONS GÉNÉRALES:
Ø Faible différence de rappel selon le nombre de répétition
ØLa répétition n’entraîne pas automatiquement un apprentissage
Ø Le rappel ne dépend pas directement de la répétition
Hyde et Jenkins (1969)
APPRENTISSAGE INCIDENT:
Tâche dans laquelle le participant doit porter des jugements au sujet de stimuli sans savoir que par la suite, son rappel de ces stimuli sera testé
* Permet d’étudier le processus d’encodage indépendamment de l’intention de mémoriser un matériel donné
* L’accent est alors mis sur le type de traitement effectué et son résultat sur l’apprentissage
TÂCHE:
- Présentation de 24 mots (12 paires de mots associées; ex.,
rouge – vert, table – chaise), présentés dans un ordre aléatoire - Rappel libre à la fin de l’apprentissage
CONDITIONS/GROUPES:
1. Apprentissage intentionnel : savent pas qu’ils doivent faire un rappel
2. Apprentissage incident: ne savent pas qu’ils doivent rappeler
a) jugement agréable/désagréable (traitement sémantique = profond)
b) Présence de la lettre e (traitement structural = superficiel)
c) Estimation du nbr de lettres (traitement structural= superficiel)
HYPOTHÈSE:
* Le traitement sémantique (profond) entraîne un meilleur rappel que le traitement structural (superficiel)
résultats :
- ceux qui était intentionnel et incident sémantique on les meilleures résultats soit 64-68 % des bons mots
DISCUSSION:
* Gr 1 = Gr 2a:
Ø L’intention de mémoriser n’a pas eu d’effet direct sur la mémorisation.
Ø Ce sont les activités cognitives de l’encodage (niveaux de traitement) qui déterminent la mise en mémoire des items.
* GR 1& 2a > 2b, 2c:
Ø Le groupe qui a effectué un traitement sémantique lors de l’apprentissage a utilisé la signification lors du rappel
Craik et Tulving (1975)
LIRE 157
TÂCHE:
* Apprentissage incident de mots (présentation visuelle brève)
* Chaque mot est précédé d’une question qui favorisait une des 3 conditions:
CONDITIONS:
* Traitement structural (on se concentre sur le contenu possible):
- Le mot est-il en majuscule? * Traitement Phonémique:
- Le mot rime-t-il avec FÊTE? * Traitement sémantique:
* Le mot peut-il s’intégrer dans la phrase …. ?
TEST:
* On mesure la vitesse de réaction (vitesse de la réponse à la question dans chaque essai)
* Test de reconnaissance sur les mots présentés : On mesure la proportion de reconnaissance correcte
HYPOTHÈSE:
* La performance devrait changer en fonction de la profondeur du traitement.
Résultats:
Temps de réponse:
Q sémantiques=TR plus long Q structurales=TR moins long
Reconnaissance:
Q sémantique=meilleur Q structurales=moins
RÉSULTATS :
* Reconnaissance profondeur de traitement:
structural < phonémique < sémantique
2la durée de traitement (TR) ?
Selon la théorie des Niveaux de Traitement:
- La rétention est due à un approfondissement de l’analyse
- C’est la qualité du traitement qui est critique et non sa durée
- le traitement est meilleur pour la MCT et les codes sémantiques pour la mémoire à long terme
Craik et Tulving (1975) - VARIANTE
Créer une tâche structurale qui demande du temps TÂCHE d’apprentissage incident (même que précéd.)
CONDITIONS:
* Traitement structural:
-le mot correspond-t-il à la séquence voyelle-consonne: CCVVC ? (plaid – OUI, foire – NON)
* Traitement sémantique:
- Le mot peut-il s’intégrer dans la phrase….?
RÉSULTATS:
Traitement sémantique s’est avéré plus court mais plus efficace
C’est la qualité du traitement qui est critique et non sa durée
pourquoi certains codes sont plus efficaces que d’autres?
Solutions suggérées:
1. Degré d’élaboration
- les codes plus élaborés permettent une meilleure mémoire
2. Singularité
- les codes les plus distinctifs entraînent une meilleure mémoire
Le rôle de la complexité de l’élaboration: Craik et Tulving (1975)
TÂCHE:
* Jugement sémantique: est-ce qu’un mot peut compléter une
phrase?
CONDITIONS - 3 niveaux de complexité sémantique:
1. Simple: Elle a cuit la _____
2. Moyen: La _____ mûre avait un goût délicieux
3. Complexe: La petite dame ramassa la _____ rouge avec colère
Résultats principaux:
- La proportion de rappel correct augmente en fonction de la
complexité
- La performance est encore meilleure avec le rappel indi
Stein et Bransford (1979): Le rôle de l’élaboration spécifique
TÂCHE:
* Apprentissage incident de mots inclus dans des phrases (n = 10) CONDITIONS: le plus spécifique que c’est le meilleure que le rappel est
1. Contrôle:
Le gros homme lisait le panneau
- Élaboration non-spécifique:
Le gros homme lisait le panneau dont la hauteur était de soixante centimètres
Ø Matériel additionnel sans lien avec le matériel remémoré
- Élaboration spécifique:
Le gros homme lisait le panneau qui l’avertissait de la minceur de la glace
Ø Information supplémentaire, en rapport avec le matériel remémoré: la meilleure manière pour remémoré a environ 7,8 mots - Élaboration générée:
Ø Le sujet génère lui-même une élaboration
CONCLUSIONS:
* La précision de l’élaboration est déterminante pour le rappel
* Une élaboration en lien avec les items à encoder favorise un meilleur rappel (gros homme dans le contexte glace peu épaisse)
* L’élaboration non-spécifique semble nuire au rappel
* Les élaboration auto-générées semblent aussi être efficaces