Cours 5: la mémoire à long terme Flashcards

1
Q

Contenu de la MLT

A
  • Nos expériences
  • Nos connaissances
  • Nos habiletés
  • Les faits
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2
Q

Caractéristiques de la MLT vs. MCT:

A
  • La lente vitesse d’oubli
  • La capacité illimitée, tout au long de la vie
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3
Q

Modèle d’Atkinson et Shiffrin (1971)

A
  • Les processus de contrôle = les stratégies d’acquisition des
    connaissances pour faciliter le transport de l’information de la MCT à la MCT:
    1. La répétition verbale( à voix haute ou mentalement )
    2. Le codage (mise en contexte,«trucs» mnémotechniques): utiliser des connaissances pour coder l’informations. Le contexte pour coder
    3. L’imagerie mentale (mise en images visuelles) Transfert d’informations depuis la MCT vers la MLT. On essaie de former une image de la scène
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4
Q

la répétition verbale Modèle d’Atkinson et Shiffrin (1971)

A

utiliser un matériel dépourvu de sens pour tester l’utilisation de la répétition, sans sens on ne peut pas passer de la MCT à la MLT

  • Selon Atkinson et Shiffrin, la répétition (le plus on le répète le meilleure) est utilisée pour le transfert vers la MLT et l’apprentissage dépend:
  • du nombre de répétition de l’item (répétition )
  • du nombre d’essais entre la dernière apparition de l’item et le
    rappel (interférence)
    ØLa courbe de position sérielle :
  • Effet de récence: dans la MCT pas encore répété pour aller dans la MLT
  • Effet de primauté, dans MLT
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5
Q

Répétition et effet de position Rundus (1971):

A

tester la proposition selon laquelle la répétition verbale entraîne un apprentissage (MLT)
Tâche:
* Présentation individuelle de mots (n = 20)
* Durée de présentation individuelle de 5 sec entre chaque mots .
* Les sujets devaient répéter le(s) mot(s) de leur choix
pendant chaque intervalle de 5 sec (voix haute)
* Rappel libre des mots à la fin de la présentation
L’expérimentateur note le nombre de répétition pour chaque item pendant les intervalles. On peut dire intuitivement que les premiers mots sont plus facile à retenir par exemple.

Résultats: les sujets avaient la liberté de répété n’importe quelle mots
Effet de primauté:
* Récupération des premiers items dans la MLT
* Associé avec un nombre élevé de répétitions

Effet de récence:
* Maintien des derniers items en MCT
* Présent malgré un nombre minimal de répétitions

Conclusion:
* Le taux d’autorépétition est en relation directe avec l’effet de primauté (MLT) mais indépendant de l’effet de récence
Ø Les résultats sont cohérents avec le modèle d’Atkinson et Shiffrin (MCT vs MLT).
Fischler, Rundus et Atkinson (1970):
* Méthode semblable à Rundus (1971)
* MAIS: Nombre égal de répétitions pour tous les items
ØL’effet de primauté disparu, car on répète les mots lorsqu’on les a entendu

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6
Q

La métacognition

A

la sélection des stratégies de traitement de l’information

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7
Q

Acquisition dans la métacognition

A

Choisir la stratégie la plus efficace :
-Juger de l’efficacité des stratégies, car elles ne sont pas tous efficaces

  • Mesurer l’apprentissage acquis (le jugement retardé est plus efficace), on doit considéré c’est quelle type de jugement
  • Juger de la difficulté des items
    attribution du temps d’étude, décision de terminer l’étude
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8
Q

Acquisition dans la métacognition Dunlosky et Nelson (1994)

A

– le jugement retardé
* Apprentissage de paires de mots, moitié moitié:
* Stratégie de répétition
* Stratégie d’imagerie mentale, on doit faire une association à une image mentale

Rappel (il nous permet de comparer leur compétence)
* Jugement d’efficacité de l’apprentissage (immédiat ou retardé)

Résultats concernant le rappel:
* Répétition: 25% de rappels corrects
* Imagerie mentale: 59% de rappels corrects
* Jugements d’efficacité du type d’apprentissage:
Les jugements retardés (après 30 sec) du groupe 1 sont plus précis que
les jugements immédiats du groupe 2

Les jugements retardés aident à identifier précisément les items qu’ils ont appris et ceux qui doivent être plus remémorés

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9
Q

L’acquisition (Craik, 1970)

A
  • Effet de récence négatif :
    l’effet de récence qui permet un bon rappel des derniers items lorsque le rappel est immédiat, devient un effet de récence négatif (rappel diminué pour les mots en fin de liste) lorsque le rappel est retardé.

Si on fait un jugement retardé on va pas s’en rappeler autant que si on faisait le jugement immédiat

fluidité de la récupération :
Facilité avec laquelle un item peut être remémoré
Effet trompeur de la fluidité de la récupération:
les items faciles a récupérer lors du rappel immédiat (MCT) sont difficiles à récupérer lors du rappel différé - donc fluidité de la récuperation peut-être trompeur. On a mal jugé ce qui concerne notre efficacité

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10
Q

L’acquisition : L’attribution du temps d’étude (Son et Metcalfe, 2000 : temps d’étude réduit)

A

Tâche:
* Apprendre 8 biographies et poèmes (niveau de difficulté très différent)

  • 2 conditions principales:
  • Manque de temps (moy de 12 min.)
  • Plus de temps (moy de 43 min)

Résultats principaux:
Manque de temps:
* Plus de temps accordé à l’acquisition du materiel
jugé facile, comme les poèmes

Plus de temps:
* Plus de temps accordé à l’acquisition du matériel jugé difficile

Utilisation de la metacognition

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11
Q

L’acquisition: La prise de notes
Mueller & Oppenheimer (2014) : expérience 1 et 2

A

Papier-crayon ou ordinateur portable?
Tâche (Expérience 1)
* 2 groupes: Portable vs. cahier de notes
(stratégie habituelle)
* Labo: 30 minutes de distraction, socialisation pour empêcher la répétition
* Questionnaire avec 2 types de questions : rappel de faits vs. application conceptuelle

Résultats:
* Pas de différence pour le rappel des faits
* MAIS avantage pour l’application conceptuelle avec la prise de notes papier-crayon

Expérience 2
2 groupes: Cahier de notes vs. Portable Sous-groupes:
période d’étude de 10 min OU non (pour tester la MLT)
* Résultats (test une semaine plus tard):
* Avantage pour ceux qui avaient pris des notes à la main
* Avantage pour ceux qui avait eu accès aux notes juste avant (avantage plus grand pour les notes à la main)
* Désavantage pour les 2 groupes sans la période d’étude ( ceux qui on 10 min d’étude et une semaine plus tard ils s’en rappel mieux)

Notes sur le portable < notes à la main
Nombre de mots pris en notes sur le portable > notes à la main oui mais…. pas nécessairement meilleure qualité sur le portable
- Traitement plus superficiel avec un portable (tendance à transcrire du verbatim)
- Traitement plus approfondi avec notes individualisées (tendance à résumer la matière)

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12
Q

la rétention

A

Estimation de rappel selon l’expérience ou selon la théorie

-Les jugements qui portent sur la fluidité de la récupération sont influencés par l’expérience.
Lorsque nous sommes capables de récupérer facilement la réponse, nous croyons qu’il en sera de même plus tard. Selon notre propre expérience personnelle

-les jugements basés sur la théorie dépendent de la façon dont nous comprenons que différentes variables influencent la rétention. La situation est analysé selon tout les facteurs qui nous sont disponibles, le plus rationnellement possible

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13
Q

La rétention: Koriat et al., 2004

A

Veut d”terminer si l’intervalle de rétention influence les jugements sur les apprentissages
Tâche:
1) Apprentissage de 60 paires associées
2) Estimation immédiate de la performance pour un intervalle: à ce moment là, le lendemain et une semaine plus tard, selon quand le test de rappel a lieu
3) Test: Présentation d’un mot; le sujet doit nommer le 2e

Groupe-exp 1(par expérience personnelles va prévoit le taux de succès avant la tâche): Chaque participant donne son estimation pour un seul intervalle (son propre intervalle): Quelle note pense-tu avoir après un intervalle?
* rappel immédiat
* le lendemain
* une semaine plus tard

Groupe-exp 2 (par théorie ):
* Jugement sur la performance des sujets de l’exp 1 pour chaque groupe d’intervalle

résultats:

Exp 1: estimation pour un d’intervalle seulement
- estimations semblables (40% de rappel) pour tous les sous-groupe (test immédiat, 1 jour, 1 semaine)
- basé sur expérience immédiate pour effectuer des jugements, sans prendre en considération le temps pendant lequel ils devront se souvenir du matériel. Peut être du au fait qu’il n’on pas tous été tester en même

Rappel: diminue avec l’intervalle

  • Groupe-exp 2: Estimer perfo du groupe 1: chaque personne à juger trois intervalles
  • Selon la théorie
  • Conscience de l’augmentation
    de l’oubli avec le temps
  • Estimations précises
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14
Q

Zhao et Linderholm (2008) et les nuances de la rétention

A

Plusieurs de nos décisions métacognitives se basent sur une combinaison de la théorie et de l’expérience.

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15
Q

la récupération

A

Les étapes suggérées:
1. Recherche préliminaire dans la mémoire
- Évaluer si on possède des informations en MLT en rapport avec la question
2. Élaborer un plan de recherche de récupération
- Ex: pour nomer les provinces, rappel par ordre alphabétique ou par position géographique
La vitesse de la récupération varie beaucoup

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16
Q

Le phénomène du Mot sur le Bout de la Langue (MBL)

A

État de la récupération dans lequel nous savons que nous détenons l’information mais sommes incapables de la récupérer immédiatement. Certains mots sont plus facile à récupérer que l’autre

17
Q

Les méthodes expérimentales pour étudier les MBLs:

A

1) En laboratoire: ex; Brown et McNeil (1966):
* Ex; Définitions de mots peu fréquents:
« Quel est l’instrument qui utilise la position du soleil et des étoiles pour la navigation? »
* Ex; Images ou descriptions verbales: « Il a joué dans la série télé … »

2) Les études naturalistes:
* Tenir un journal de bord lorsqu’ils sont confrontés à des MBL dans la vie
* Informations récupérées lors de la recherche et indices qui ont provoqué la récupération

Les études en laboratoire:
Ø Peu de récupérations spontanées-sans effort (5% et moins)
- des personnes Brown encourage des stratégie comme l’épellation pour la récupération

Les études naturalistes:
Ø Plus de récupérations spontanées (17 – 41%)

18
Q

L’explication (Kvavilashvili et Mandler, 2003) pour les différences entre les études de laboratoires et naturalistes sur la MLT:

A
  • Les récupérations spontanées se produisent plus pendant des activités relativement automatiques, qui sont plus fréquentes dans la vie quotidienne qu’en laboratoire
  • En laboratoire les sjs cherchent des mots particuliers activement
19
Q

Les strategies qui favorisent la récupération des MBLs:

A
  • Production des noms plausibles (en utilisant l’info partielle, par ex., longueur ou première lettre)
  • Utilisation d’informations contextuelles
20
Q

les trois types d’interrogatoire

A
  • Interrogatoire standard
  • Interrogatoire sous hypnose: vu plus par un psychologue professionnel
  • Interrogatoire cognitif (entraîner la police) :techniques de récupération mnésique pour aider les sujets à:
  • se replacer dans le contexte des faits
  • rapporter le moindre détail
  • se remémorer les faits dans différents ordres
  • se remémorer les faits selon différents points de vue

Hypnose et cognitif = meilleurs rappels, quand il a plus
d’informations
Interrogatoire cognitif: technique plus facile à apprendre et à administrer

autres études:

(Geiselman, Fisher, MacKinnon, & Holland, 1985): simulation de film d’horreur et choisir une des trois technique d’interrogations 2 jours plus tard. Se rappelle plus dans procédure cognitive et hypnose.

(Fisher, Geiselman, & Amador, 1989):
formé des policiers en interrogatoire cognitif = obtenu 47 d’infos supplémentaires

21
Q

La récupération – l’identification chez les témoins oculaires

A

Le témoignage oculaire peut survenir longtemps après l’événement.
INFLUENCES TROMPEUSES sur le rappel :

  1. Une information post-événement (questions trompeuses)
    Loftus (1980):
    * Dans une classe régulière, un inconnu fait irruption et discute violemment avec le professeur avant de quitter la salle.
    * Les étudiants répondent ensuite à 15 questions papier-crayon portant sur leur mémoire des détails de l’événement
    * Question trompeuse (l’intrus qui portait la moustache…) , mais pas vraiment
    * Test de mémoire 2 jours plus tard: les étudiants rapportent que l’individu portait une moustache, et ne se rappellent pas avoir lu cette information. C’était juste une questions dans le formulaire, c’est pour ça que la police doit faire attention à comment elle formule ces questions
  2. Présentation de photos d’identité judiciaire, (la police va souvent montrer des photos)
    * Une photo présentée dans le cadre d’une identification judiciaire donne l’impression que la personne nous est plus familière (possibilité de fausse reconnaissance), donc la présentation d’une photo peut nous influencer
    * Mais une identification exacte dépend de :
    * Reconnaître un visage comme étant familier +
    * Rappel du contexte exact
  3. Limitation perceptive
    * Condition de luminosité et distance

Autres: indices involontaires par les enquêteurs (langage corporel, la voix)

22
Q

les tests directes et indirectes

A
  • Les tests directs de mémoire :
    Test qui demande que l’on se rappelle ou que l’on
    reconnaisse des événements passés. Se rappeler des informations directement
  • les tests directes de mémoire évaluent les processus orienté par les concepts : les processus influencés par les stratégies personnelles, l’élaboration et l’organisation de l’information
  • Les tests indirects :
    un test qui ne se rapporte pas explicitement à des événements passés mais qui est influencé par la mémoire de ces événements. la réponse n’est pas directement un rappel

Les tests indirects de mémoire évaluent les processus orientés par les données:
- les processus guidés par l’information perceptive des stimuli, tel que familiarité des stimuli

Les tests directs / indirects de la mémoire
Les tests directs :
* ex., les tests de reconnaissance et de rappel

La mémoire explicite Les tests indirects :
* ex. une tâche de mot fragmentaire La mémoire implicite

23
Q

La théorie des processus différents: la mémoire de reconnaissance

A

La mémoire de reconnaissance:
permet de décider si un item a été rencontré auparavant dans un contexte précis

La mémoire de reconnaissance impliquerait 2 processus:
1. un jugement de familiarité
2. une tentative de récupération du contexte

24
Q

la théorie des processus différent: Jacoby et Dallas (1981)

A

TÂCHE
Apprentissage:
* Apprentissage d’une liste de mots familiers
* manipulations avec les mots, pour voir l’effet du test
PHASE DE TEST:
1.
Test de reconnaissance (directe):
Le mot présenté fait-il partie de la liste des mots appris?
- Teste la mémoire explicite
- Nécessite un jugement de familiarité et récupération du contexte
- élaborer des mots aident dans le rappel et les tâches de reconnaissances

Test d’identification perceptive
Identifier un mot après une présentation de 35 ms (indirecte)
- Teste la mémoire implicite
- Nécessite un jugement de la familiarité

CONDITIONS:
* 1) Varier le niveau de Familiarité (influence la performance aux tâches de reconnaissance)
- Même modalité (visuelle-apprentissage, visuelle-test) VERSUS - Modalités différentes (auditive-apprentissage, visuelle-test)
Ø Modification de la familiarité
Résultats:
Performance diminuée pour la condition de modalité différente dans les 2 types de tests (pire identification perceptive)
Ø donc: familiarité entre items appris et items-tests est important

CONDITIONS:
* 2) Varier le niveau de Contexte d ’apprentissage:
Lecture de mots (ex., METAL) VERSUS
Reconstitution à partir d’anagrammes (ex., EMTLA): + de contexte
Ø Modification du contexte
Résultats:
Meilleure performance pour les anagrammes uniquement dans le test direct de reconnaissance, donc plus facile de se rappler si l’on construit en faisant un anagramme
Ø Tâche de reconnaissance: contexte important

CONCLUSIONS:
la différence entre les tests directs et indirects se fonde sur les différentes exigences de traitement
Les tests directs: un jugement de familiarité + tentative de récupération du contexte
Les tests indirects: un jugement de familiarité

25
Q

L’approche des mémoires différentes:

A

Les tests directs et indirects évaluent des mémoires différentes

Tulving (1972, 1985, 2002)
La mémoire épisodique: la mémoire des événements particuliers (le moment et le lieu où ils se sont produits)
- Tests directs

La mémoire sémantique: la mémoire des connaissances
générales, indépendantes des contextes particuliers
- Tests indirects

26
Q

la mémoire procédurale

A

Les tests indirects dépendraient plus de la mémoire procédurale

-La mémoire perceptivo-
motrices
- la mémoire des actions, des compétences et des opérations (ex; faire du vélo)
- Les patients amnésiques sont plus sensibles à l’oubli des information factuelles que procédurales (par ex., compétences motrices)

27
Q

L’approche des structures cérébrales

A

La mémoire n’est pas une entité unique mais un ensemble d’entités séparées, dépendantes de différents systèmes cérébraux (Squire & Zola, 1996)

Exemples:
* Lésions au niveau du lobe temporal médian -
Mauvaise performance au test directs chez les patients amnésiques
Mémoire explicite
Ø Néocortex : mot fragmentaire (exemple d’amorçage)
Mémoire implicite