Cours 6 - Encodage Flashcards
Qu’est-ce que la MCT permet de faire ?
La MCT permet de retenir une petite quantité d’information pendant quelques secondes et de maintenir active l’information nécessaire aux activités courantes.
Qu’est-ce que la MLT permet de faire ?
La MLT permet de retenir (emmagasiner) beaucoup d’information pendant des heures, des jours, ou des années
Quels sont les trois types de MLT que le modèle de Tulving propose ?
- La mémoire sémantique
- La mémoire épisodique
- La mémoire procédurale
Nommer des distinctions entre la MCT et la MLT
MCT :
- Moment présent
- Capacité limitée à peu d’information
- Trace limitée à quelques secondes sans maintien actif
- Souvent associée à la conscience
MLT :
- Notre passé
- Aucune limite connue
- Entreposage permanent des connaissances
- Concepts, signification des mots, événements marquants
Vrai ou faux : La distinction entre le MCT et la MLT s’appuie sur un ensemble de données empiriques.
Vrai
Pourquoi le rappel libre est utilisée ?
Le rappel libre est une tâche qui a été utilisée afin de dissocier la MLT de la MCT.
Expliquer la tâche de rappel libre
Des items sont présentés un à la fois et le participant doit les rappeler dans n’importe quel ordre.
Nommer les deux résultats (courbe de positions sérielles) qu’on observe habituellement dans une tâche de rappel libre
On observe un effet de primauté associé à une récupération en MLT et un effet de récence associé à une récupération en MCT
Vrai ou faux : La longueur du délai de présentation n’affecte pas l’effet de récence
Faux
Expliquer la technique de la double tâche de Baddeley et Hitch (1974)
- Tâche de rappel libre : La performance à cette tâche est évaluée en fonction de la charge mnémonique (la quantité d’information déjà en mémoire).
- Tâche de rappel sérielle : 0, 3 ou 6 items à maintenir en mémoire pendant que le participant effectue la tâche de rappel libre. Le nombre d’items à maintenir dans cette tâche détermine le degré de charge mnémonique.
Nommer le lien entre la charge mnémonique et le modèle de Baddeley et Hitch (1974)
- La présentation de 16 mots implique le rappel libre des mots : aucune charge mnémonique associée
- La présentation de 3 chiffres implique un rappel sériel de ces chiffres et la présentation de 16 mots par après implique la rappel libre des mots : charge mnémonique modérée
- La présentation de 6 chiffres implique un rappel sériel de ces chiffres et la présentation de 16 mots par après implique la rappel libre des mots : charge mnémonique élevée
Nommer les résultats de Baddeley et Hitch qui concerne la primauté et la charge mnémonique
- La charge mnémonique n’a pas d’effet sur la récence.
- L’effet de primauté est affecté par la charge mnémonique.
- La charge mnémonique nuit à l’autorépétition de la liste de mots.
Nomme les résultats de Sumby (1963) par rapport à la primauté et la fréquence des mots
La tâche de rappel libre montre que la fréquence des mots dans la langue est associée aux connaissances emmagasinées en MLT. L’effet de primauté est considérablement réduit lors du rappel de mots rares.
Nommer les résultats de Baddeley et Warrington (1970) concernant la primauté et l’amnésie
Comparaison entre un groupe de patients amnésiques et un groupe contrôle (non amnésique). Les deux groupes présentent un effet de récence similaire, mais un effet de primauté différent. L’amnésie est liée à l’incapacité de consolider l’information en MLT.
Qu’est-ce que l’effet de primauté ?
Liée à l’autorépétition de type II (élaboration)
* L’autorépétition permet le transfert de l’information de la MCT à la MLT.
* La primauté serait liée à la récupération en MLT.
Qu’est-ce que l’effet de récence ?
Diminuée lorsque le participant ne peut ni rappeler l’information immédiatement, ni la transférer en MLT par l’autorépétition.
* L’information s’estompe rapidement si elle n’est pas rappelée.
* La récence serait liée à la récupération en MCT.
Nommer les deux études de cas en neuropsychologie qui concerne la MCT et la MLT
- Patient H.M. : présente un trouble en MLT mais aucune atteinte au traitement de l’information en MCT. Amnésie antérograde à la suite d’une intervention chirurgicale pour diminuer l’épilepsie. H.M. est capable de retenir de l’information pendant quelques secondes en MCT. Toutefois, H.M. ne peut conserver l’information nouvelle en MLT.
– Patient K.F. : présente le patron inverse. Ce patient souffre d’un trouble sévère de la MCT, mais ne semble pas atteint à la MLT. K.F. a subi une lésion aux régions pariéto-occipitales gauches. K.F. présente un déficit important de la MCT verbale, tel qu’indiqué par un empan de 2 items. Toutefois, K.F. semble pouvoir enregistrer l’information en MLT.
Nommer les arguments logiques concernant la dissociation entre un système MCT et un système distinct MLT
- Un effet de récence est observé lors du rappel d’information en MLT.
- Différences sur le plan de l’encodage : comment faisons-nous pour comprendre un texte, apprendre une langue, ou se souvenir de visages ?
- Pourquoi K.F. peut-il encoder de l’information en MLT alors que la MCT est essentielle au passage de l’information ?
Nommer les contre-appuis empiriques concernant la dissociation entre un système MCT et un système distinct MLT
Selon plusieurs chercheurs, les caractéristiques de l’information (format, durée) semblent davantage liées au type de traitement qui lui est donné (autorépétition, élaboration) qu’à l’« endroit » où elle est entreposée.
– Une information traitée sur le plan sémantique sera plus durable qu’une information traitée sur le plan phonologique.
– La durabilité de la trace (ainsi que le format) dépendrait donc du type de traitement qui est effectué au moment de l’encodage.