Cours 5 - La mémoire à court-terme Flashcards

1
Q

Comment garde-t-on l’information en MCT ?

A

L’autorépétition

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Q

Combien de temps peut-on garder l’information en MCT ?

A

Envion 2 sec

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Q

Définition de la MCT

A

Ensemble de processus permettant de maintenir active et de manipuler l’information nécessaire aux activités courantes.

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4
Q

Vrai ou faux : La MCT a souvent été associée à l’information que l’individu est conscient de maintenir ou de manipuler.

A

Vrai

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5
Q

Nommer une tâche classique développée afin d’étudier le fonctionnement et les limites de la MCT

A

Le rappel sériel

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6
Q

Expliquer comment fonctionne le rappel sériel

A

Vous devez rappeler les 8 chiffres qui vous seront présentés dans le même ordre dans lequel ils auront été présentés.

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7
Q

Nommer les propriétés de la MCT

A
  • La capacité
  • Le format
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8
Q

Que signifie la capacité comme propriété de la MCT

A

La capacité est le nombre d’items (unités de langage) pouvant être gardés actifs et/ou manipulés simultanément en mémoire.

On utilise l’empan, qui est le nombre d’items pouvant être traités simultanément en MCT, pour mesurer la capacité.

La durée de la trace : le temps pendant lequel l’information peut être maintenue en MCT sans traitement actif.

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9
Q

Que signifie le format comme propriété de la MCT

A

La nature de la représentation de l’information traitée en MCT

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10
Q

Comment se mesure l’empan ?

A

L’empan se mesure à partir du rappel correct lors d’une tâche de rappel sériel.

Le rappel est correct quand tous les items d’une liste sont rappelés dans le bon ordre.

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11
Q

Nommer deux méthodes pour calculer l’empan

A
  1. On présente des listes de longueurs différentes et on calcule le % correct pour chaque longueur.
    * Empan = longueur de la liste ayant 50 % des essais réussis.
  2. À partir d’une brève liste, on allonge la liste jusqu’à ce que le participant fasse deux rappels incorrects de suite.
    * Empan = longueur de la liste précédant les erreurs.
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12
Q

Vrai ou faux : La longueur de la liste pour laquelle 50 % des listes ont été rappelées correctement correspond à l’empan.

A

Vrai

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13
Q

Vrai ou faux : L’empan mnémonique est d’environ 4±2 items, selon l’unité utilisée.

A

Faux, c’est 7±2

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14
Q

Nommer ce qui peut affecter l’empan

A
  • Groupement (chunking)
  • Longueur du mot
  • Similitude phonologique
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15
Q

Expliquer comment le groupement affecte l’empan

A

Un regroupement de stimuli (un chunk) peut approchés dans le temps ou dans l’espace ou peut avoir une signification. Il est plus facile de se rappeler des items lorsqu’ils sont groupés.

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16
Q

Expliquer comment la longueur affecte l’empan

A

Manipulation du nombre de syllabes composant les mots à rappeler dans une tâche de rappel sériel. Plus les mots de la liste à mémoriser sont longs, plus le pourcentage de rappel correct de cette liste diminue.

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17
Q

Expliquer comment la similitude phonologique affecte l’empan

A

La capacité de la MCT est diminuée lorsque les stimuli sont similaires phonologiquement.
– La performance de rappel aux listes de mots dissimilaires est supérieure à celle des listes de mots similaires.

Ainsi, les participants utilisent la phonologie afin de maintenir une séquence d’items en MCT.

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18
Q

Y a-t-il un lien entre la durée de prononciation et empan ?

A

Plus le temps de présentation est long, plus le pourcentage de rappel correct est faible.
L’empan correspond donc à ce que le participant peut prononcer en environ 2 secondes.

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19
Q

Nommer les trois éléments qui font partie du modèle de la mémoire de travail

A
  • Tablette visou-spatiale
  • Unité de gestion centrale
  • Boucle phonologique
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20
Q

Nommer le rôle de la tablette visuo-spatiale

A

La tablette visuo-spatiale est le module responsable de traiter l’information visuelle qui n’est pas reliée au langage (p. ex., l’information spatiale).

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21
Q

Nommer le rôle de la boucle phonologique

A

La boucle phonologique est le module responsable de traiter l’information reliée au langage, l’information dite verbale. Elle est subdivisée en 2 composantes :
– Le registre phonologique
– La boucle articulatoire

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22
Q

Expliquer ce qu’est le registre phonologique qui fait partie de la boucle phonologique

A
  • Information entreposée passivement sous forme phonologique
  • Entrée de l’information auditive
  • L’information s’efface en environ 2 secondes si elle n’est pas recirculée dans la boucle articulatoire.
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23
Q

Expliquer ce qu’est la boucle articulatoire qui fait partie de la boucle phonologique

A
  • Maintient l’information active dans le registre phonologique en la recirculant (autorépétition)
  • Basée sur l’articulation, la prononciation
  • Entrée de l’information visuelle : code l’information visuelle-verbale sous forme phonologique.
24
Q

Qu’est-ce que la suppression articulatoire ?

A

Consiste à répéter à voix haute une syllabe ou un mot pendant une tâche de mémoire.

  • Charge la boucle, ce qui la rend inutilisable pour la tâche de mémoire.
  • Si la suppression articulatoire affecte la performance à la tâche de mémoire, on assume que c’est parce que la tâche de mémoire sollicite la boucle.
25
Q

Vrai ou faux : La suppression articulatoire bloque l’autorépétition.

A

Vrai, Il est donc impossible de recirculer l’information dans la boucle pendant que le participant fait de la suppression articulatoire.

26
Q

Vrai ou faux : La suppression articulatoire bloque l’encodage phonologique de l’information verbale visuelle.

A

Vrai, l’information visuelle ne peut donc pas accéder au registre phonologique lorsque le participant fait de la suppression articulatoire.

27
Q

Qu’est-ce que l’effet de longueur du mot ?

A

L’effet de longueur du mot serait dû à la capacité limitée de la boucle articulatoire :
– Plus il est long de prononcer les mots, moins le participant peut en autorépéter.
- Plus de mots s’effacent du registre quand les mots sont longs parce qu’ils n’ont pas le temps d’être autorépétés.

28
Q

Dans quelle partie de la boucle phonologique l’effet de similitude phonologique a-t-il un impact ?

A

Le locus de l’effet de similitude phonologique est dans le registre phonologique :
– Un effet de confusion surviendrait au niveau des items pendant qu’ils sont entreposés dans le registre.

29
Q

Dans quelle partie de la boucle phonologique les effets de suppression articulatoire et de longueur du mot ont-t-il un impact ?

A

Dans la boucle articulatoire

30
Q

Nommer les deux aspects de l’étude de Longoni, Richardson et Aiello (1993)

A

L’objectif de leur expérience était de vérifier deux aspects du fonctionnement de la mémoire de travail. Le premier aspect concerne l’interaction entre l’effet de similitude phonologique et la suppression articulatoire. Le deuxième aspect de l’étude concerne l’interaction entre la suppression articulatoire et l’effet de longueur du mot.

  • Ils utilisent une tâche de rappel sériel
31
Q

Expliquer la capacité de la tablette visuo-spatiale

A

Zhang et Simon (1985) testent la taille de l’empan de la tablette visuo-spatiale en annulant les codes phonologiques.
– Les caractères sélectionnés pour le rappel ont tous la même prononciation. Le participant ne peut donc pas utiliser un code phonologique pour maintenir les
items en mémoire.
- Les résultats démontrent que l’empan de la tablette visuo-spatiale est de 2 à 3 items

32
Q

Qu’est-ce que la tâche de points ?

A

Afin de comparer la capacité de la tablette visuo-spatiale à celle de la boucle phonologique, il importe de développer des tâches équivalentes de difficulté comparable. Il s’agit de la tâche des points.

33
Q

Comment serait effectué l’autorépétition spatiale ?

A

Pearson et Sahraie (2003) suggèrent que l’autorépétition spatiale serait effectuée à l’aide du déplacement volontaire de l’attention.

– Afin de maintenir l’ordre d’une série de localisations, le participant déplace son attention d’une localisation à une autre.

34
Q

Comment les chercheurs ont-ils tester l’hypothèse du déplacement volontaire de l’attention ?

A

Un délai est inséré entre la présentation et le rappel d’une tâche de Corsi. Pendant le délai, le participant doit « autorépéter » les localisations afin de ne pas les oublier.

– 2 conditions pendant le délai :
* Le participant est libre d’autorépéter (contrôle).
* L’attention du participant est monopolisée en lui demandant de suivre visuellement une cible à l’écran (suppression attentionnelle).

35
Q

Vrai ou faux : La suppression attentionnelle diminue l’empan.

A

Vrai, l’attention doit donc être impliquée lors de l’autorépétition spatiale.

36
Q

Les mouvements oculaires ont-ils un rôle à jouer lors du maintien de l’information spatiale en MCT ?

A
  • Autorépétition basée sur le déplacement des yeux
  • Cette hypothèse a été validée par l’observation du mouvement oculaire durant la tâche de points.
  • Pendant un délai inséré entre la présentation des points et leur rappel, le participant refait le patron de la séquence avec ses yeux.
37
Q

Qu’est-ce que le concept de modularité ?

A

Dans l’environnement, l’information peut être de nature visuelle et auditive (modalité). De même, l’information peut être présentée à différents endroits dans l’espace (spatiale), ou à l’aide du langage (verbale).

Lorsque 2 tâches sollicitent les ressources d’un même module, il devrait y avoir de l’interférence.
Lorsque 2 tâches sollicitent les ressources de 2 modules différents, il ne devrait pas y avoir d’interférence.

38
Q

Test de la modularité de Meiser et Klauer (1999)

A
  • Rappel sériel :
  • Verbal (lettres)
  • Spatial (Corsi)
  • Interférence :
  • contrôle (sans interférence)
  • verbale (suppression articulatoire) : pendant la présentation des items, le participant doit constamment articuler un mot.
  • spatiale (frappe cadencée) : pendant la présentation des items, le participant doit continuellement toucher 4 blocs en alternance.
39
Q

Résultat du test de la modularité de Meiser et Klauer (1999)

A

L’interférence survient lorsque la tâche interférente et la tâche de mémoire font appel au même module.

Ce patron de résultats appuie la vision modulaire de la MCT.

40
Q

Qu’est-ce que l’unité de gestion centrale ?

A

Il est responsable de la gestion des autres composantes du modèle et de l’intégration de l’information verbale et visuo-spatiale.

Il dirige et régule l’allocation des ressources attentionnelles pour un traitement de l’information efficace.

Il contrôle les processus cognitifs et sélectionne les stratégies nécessaires dans l’atteinte d’un but.

41
Q

Nommer des synonymes à l’unité de gestion centrale

A
  • Administrateur central
  • Système exécutif central
42
Q

Nommer les 4 fonctions de l’unité de gestion centrale

A
  • Effectuer deux tâches simultanément
  • Alterner entre différentes stratégies
  • Porter une attention sélective à un stimulus et inhiber les distractions
  • Activer et manipuler l’information provenant de la MLT
43
Q

Vrai ou faux : Hallice (1988) compare le contrôle et les fonctions exécutives à un superviseur

A

Vrai,
ll développe le modèle du système attentionnel superviseur(SAS) principalement à partir de données neurologiques (très utilisé en neuropsychologie).

44
Q

Nommer des limites du modèle de Baddeley

A
  1. Principe de parcimonie :
    – Plusieurs modules sont-ils vraiment nécessaires?
  2. Le modèle ne propose aucun mécanisme responsable du traitement de l’information audio-spatiale.
  3. Selon le modèle, l’oubli est dû à l’estompage alors que l’interférence joue un rôle important.
45
Q

Nommer les deux formes d’oubli en MCT

A
  1. L’oubli par estompage : le seul passage du temps provoque l’oubli.
  2. L’oubli par interférence : interaction entre les items en MCT
46
Q

Pour étudier l’oubli par estompage, quelle tâche est utilisée ?

A

La tâche de Brown-Peterson

47
Q

Expliquer la tâche de Brown-Peterson pour étudier l’oubli par estompage

A

Trois items sont présentés pendant 2 secondes afin d’être mémorisés. Le participant doit compter à rebours pendant un délai variant de 1 à 30 secondes (tâche de distraction). Après ce délai, le participant doit rappeler les 3 items mémorisés.

48
Q

La démonstration de l’oubli par estompage (avec la tâche de Brown-Peterson) exige deux conditions. Lesquelles ?

A
  1. Élimination de l’autorépétition par une tâche de distraction : afin qu’il y ait estompage, le participant ne doit pas pouvoir autorépéter l’information.
  2. Indépendance entre la tâche de distraction et le matériel en mémoire : afin qu’il n’y ait pas d’interférence, la tâche de distraction doit être différente de la tâche de mémoire.
49
Q

Vrai ou faux : Le fait que la performance varie en fonction de la tâche de distraction pointe vers une contribution de l’interférence dans la tâche de Brown-Peterson.

A

Vrai

50
Q

Expliquer ce qu’est l’oubli par interférence

A

L’oubli est dû à une interaction entre le matériel en mémoire et le nouveau matériel à mémoriser :

  1. Interférence rétroactive : le nouveau matériel efface la trace du matériel déjà en mémoire.
  2. Interférence proactive : le matériel en mémoire diminue la mémorisation du nouveau matériel.
51
Q

Expliquer la tâche de Brown-Peterson pour étudier l’oubli par interférence

A

Intervalles de temps variables (3, 9 ou 18 s) entre la présentation des items et le rappel.

La performance diminue en fonction de l’essai. Plus il y a d’information en mémoire, plus la performance diminue en raison de l’interférence.

Plus la durée du compte-à-rebours est longue, plus il peut y avoir d’interférence. C’est ce qui expliquerait pourquoi la performance est plus affectée aux essais 2 et 3 pour les durées plus longues.

52
Q

Vrai ou faux : Le degré d’interférence proactive est fonction de la similarité entre l’information déjà en mémoire et la nouvelle information.

A

Vrai

53
Q

Nommer un devis pour pour comparer les 2 hypothèses (estompage et interférence)

A

La tâche de chiffre-sonde

54
Q

Qu’est-ce que la tâche de chiffre-sonde ?

A
  • On présente une série de 16 chiffres.
  • Un son indique la fin de la série (le dernier chiffre avant le son est la sonde).
  • Le participant doit indiquer le chiffre qui suivait la première occurrence de la sonde dans la séquence.
  • On manipule le nombre d’items interférant entre la sonde et la réponse.
  • On manipule la vitesse de présentation.

–> Résultats :
Le nombre d’items affecte 100
davantage le pourcentage de rappel correct que le temps.
Waugh et Norman (1965) suggèrent que l’oubli est dû à l’interférence rétroactive.

55
Q

Vrai ou faux : L’oubli en MCT ne semble pas être une question d’interférence.

A

Faux

56
Q

Vrai ou faux : L’effet du relâchement de l’interférence suggère que les caractéristiques sémantiques emmagasinées en MLT contribuent à la récupération de l’information en MCT.

A

Vrai