Cours 3 - Attention Flashcards

1
Q

Donner la première définition de l’attention

A

“Tout le monde sait ce qu’est l’attention. C’est quand l’esprit prend possession, sous une forme active et claire, d’un objet ou d’une pensée parmi d’autres qui se manifestent au même moment. Cela implique le retrait de certaines choses pour s’occuper efficacement d’autres choses.”

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2
Q

Vrai ou faux : L’attention n’est pas volontaire.

A

Faux, on choisit de porter attention à un stimulus. Cela demande un certain effort mental.

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3
Q

Vrai ou faux : La capacité attentionnelle est limitée.

A

Vrai, puisqu’une quantité énorme de stimuli se trouve dans l’environnement, on doit sélectionner l’information qui nous intéresse, car il est impossible de traiter toute l’information. Dans certains cas, il peut y avoir un coût à effectuer plusieurs choses en même temps.

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4
Q

Vrai ou faux : Ignorer est un processus passif.

A

Faux, ignorer est un processus actif. Lorsqu’on désire porter attention à une stimulus, on doit ignorer l’information non pertinente dans l’environnement.

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5
Q

Vrai ou faux : L’attention est un phénomène intuitif.

A

Vrai, tout le monde a une idée générale de ce qu’est l’attention. Cependant, il n’existe aucun consensus quant à la conceptualisation de l’attention.

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6
Q

Nommer des concepts unitaires qui semblent être regroupés sous la définition de l’attention

A
  • Porter attention
  • Se concentrer
  • Se préparer
  • Maintenir son attention
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7
Q

Distinguer les trois grands types d’attention

A
  1. L’attention sélective :
    Le traitement d’une source d’information spécifique en ignorant les informations non pertinentes.
  2. L’attention divisée :
    La capacité de traiter des sources d’informations ou de réaliser des tâches différentes en même temps.
  3. L’attention soutenue (vigilance) :
    Le maintien de l’attention pour une certaine période de temps.
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8
Q

Nommer un rôle important de l’attention

A

Un des rôles importants de l’attention dans le traitement de l’information est de filtrer l’information qui sera traitée en mémoire à court-terme.

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9
Q

Expliquer l’hypothèse derrière la théorie du canal unique (Modèle de Broadbent)

A

Le concept d’attention est souvent invoqué pour rendre compte de la difficulté à faire deux choses en même temps. Il est difficile de traiter 2 sources d’information simultanément. Il est possible qu’il existe une certaine étape du traitement de l’information, un goulot d’étranglement où un seul stimulus peut être traité à la fois. Cette hypothèse a donné lieu à la théorie du canal unique.

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10
Q

Qu’est-ce que la théorie du canal unique (Modèle de Broadbent) ?

A

Cette théorie propose l’existence d’une limite structurale dans le traitement de l’information.

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11
Q

Expliquer les étapes de la théorie du canal unique ?

A
  1. L’information perçue par nos sens est d’abord représentée en mémoire sensorielle pendant un court laps de temps. Un traitement parallèle signifie que toute l’information est traitée simultanément.
  2. Il est impossible de traiter toute l’information présente dans l’environnement. Seule l’information à laquelle on prête attention traverse le filtre attentionné.
  3. L’information filtrée est ensuite traitée de façon sérielle, c-à-d une à la suite de l’autre (au niveau du filtre sélectif).
  4. Une fois traité, l’information est transférée en mémoire à long-terme. Le système cognitif doit également sélectionner la réponse appropriée en fonction du stimulus présenté.
  5. Lorsque la réponse a été sélectionnée, un comportement est émis par l’individu.
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12
Q

Qu’arrive-t-il à l’information à laquelle on ne prête pas attention, c-à-d que se situe hors de l’attention sélective ? Où est situé le goulot d’étranglement ?

A
  • Si le filtre est situé avant l’analyse sémantique, l’information à laquelle on ne prête pas attention sera traitée au plan perceptif mais pas au plan sémantique.
  • Si le filtre est situé après l’analyse sémantique, l’information à laquelle on ne prête pas attention sera traitée au plan perceptif et au plan sémantique.
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13
Q

Quelle tâche ont utilisée les chercheurs pour localiser le filtre sélectif dans le modèle de Broadbent (Théorie du canal unique) ?

A

La tâche de filature.

Le participant doit répéter le message qu’il entend dans une oreille et ignorer le message qui est présenté dans l’autre oreille. Le test du filtrage est de vérifier ce que la participant sait du contenu de l’oreille ignorer.

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14
Q

Quels sont les résultats de la tâche de filature et quelle est la conclusion ?

A
  • Le participant détecte un changement dans le genre de la voix (analyse perceptive).
  • Le participant ne détecte pas un changement dans la langue du message (analyse sémantique).

Donc, selon ces résultats, le filtre sélectif se situe avant l’analyse sémantique.

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15
Q

Explique le résultat contradictoire à la tâche de filature.

A

Il semble que le participant détecte parfois son nom (analyse sémantique). Ce résultat met en doute que le filtre sélectif se situe avant l’analyse sémantique.

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16
Q

Qu’est-ce que le phénomène du Cocktail Party ?

A

Certains stimuli peuvent être traités au niveau sémantique en dépit du fait que l’on doive prêter attention à une autre conversation.

Notre attention peut donc être involontairement capturée par des stimuli présents dans le fond sonore.

Ex : Entendre notre nom dans une autre conversation dans une salle pleine de gens.

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17
Q

Vrai ou faux : Suite au résultats du Cocktail party, le modèle de Broadbent a été révisé.

A

Vrai. Des informations se trouvant en MLT peuvent passer à travers le filtre, même si l’individu n’a pas porter attention à ces informations.

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18
Q

Est-il possible d’effectuer deux tâches en même temps (via les trois théories) ?

A
  • La théorie du canal unique : NON
  • La théorie du bassin des ressources générales : OUI
  • La théorie des ressources multiples : OUI
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19
Q

Attention divisée selon la théorie du canal unique ?

A

Selon cette théorie, il existe à une certaine étape du traitement de l’information, un goulot d’étranglement où un seul stimulus peut être traité à la fois.

Il est donc impossible de traiter 2 sources d’information simultanément.

Selon cette théorie, le traitement d’un stimulus doit donc être terminé avant de pouvoir traiter un second stimulus.

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20
Q

Qu’est-ce que la période réfractaire psychologique ?

A

La période réfractaire psychologique est le principal appui empirique à la théorie du canal unique.

Lorsque deux stimulus sont présentés en succession rapide, le traitement du deuxième est occupé à traiter le premier stimulus. Ce délai pendant lequel le traitement du deuxième stimulus est retardé est appelé la période réfractaire psychologique. Ce phénomène appuie l’idée qu’il existe un goulot d’étranglement dans le traitement de l’information où un seul stimulus peut être traité à la fois.

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21
Q

Dans quel type de tâche est observé la période réfractaire psychologique ?

A

La tâche de temps de réaction au choix.

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22
Q

Expliquer ce qu’est la tâche de temps de réaction au choix (qui permet d’observer la période réfractaire psychologique)

A
  1. On présente au participant deux stimuli en succession rapide : S1 (un son) et S2 (un flash lumineux)
  2. Lorsque le S1 est présenté, le participant doit appuyer le plus rapidement possible sur le bouton de droite (R1). Lorsque le S2 st présenté, le participant doit appuyer le plus rapidement possible sur le bouton de gauche (R2).
  3. Le temps de réponse aux deux stimuli est mesuré (TR1 et TR2).
  4. Ce qui est manipulé par l’expérimentateur, c’est l’intervalle de temps entre la présentation des deux stimuli (intervalle inter-stimuli).
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23
Q

Expliquer le lien entre le temps de réponse et la manipulation de l’intervalle inter-stimulus dans la tâche de temps de réaction au choix.

A

Lorsque l’intervalle inter-stimuli est long, l’individu répond au premier stimulus avant que le deuxième soit présenté. Dans cette condition, le temps de réponse est identique pour les deux stimuli.

Lorsque l’intervalle inter-stimuli est court, le deuxième stimulus est présenté avant que l’individu ait le temps de répondre au premier stimulus. Dans cette condition, le temps de réponse au deuxième stimulus est plus élevé, puisque son traitement a été retardé en raison du traitement non complété du premier stimulus.

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24
Q

Comment on détermine la durée de la période réfractaire psychologique dans la tâche de temps de réaction au choix ?

A

Il faut comparer le temps de réponse au deuxième stimulus (TR2) obtenu dans les deux conditions.

Ex :

Intervalle court : TR2 = 190 ms
Intervalle long : TR2 = 150 ms
Lorsque l’intervalle inter-stimulus est court, le deuxième stimulus doit attendre 40 ms avant de commencer à être traité.

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25
Q

Sommaire des résultats de la tâche de temps de réaction aux choix

A
  1. Le temps de réponse au premier stimulus (TR1) est constant, peu importe la durée de l’intervalle inter-stimuli.
  2. Si le 2e stimulus survient avant que la réponse au 1er stimulus soit donnée, son temps de réponse (TR2) augmente en fonction de l’intervalle inter-stimuli.
    - Plus le délai entre les deux stimuli est court, plus le traitement du 2e stimulus est retardé.
    - Le traitement du 2e stimulus doit attendre la fin du traitement du 1er stimulus.
    - Ce phénomène démontre l’existence d’un goulot dans le traitement de l’information.
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26
Q

Nommer des observations qui vont à l’encontre de l’hypothèse du canal unique.

A
  1. Abolition de la période réfractaire psychologique après quelques sessions de pratique.
  2. Différences individuelles importantes.
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27
Q

Qu’est-ce que la théorie du bassin de ressources générales ?

A

Modèle élaborée pour rendre compte de la possibilité d’exécuter deux tâches en même temps.

Stipule que :
- La quantité de ressources disponibles est limitée.
- Certaines activités exigent plus de ressources attentionnelles que d’autres.
- Plusieurs activités peuvent être menées en même temps, si l’effort total demandé n’excède pas la capacité totale.
- Toutes les activités vont puiser dans le même bassin de ressources, sans égard è la nature de la tâche.

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27
Q

Nommer une autre hypothèse qui a été formulée pour expliquer comment l’individu partage son attention entre deux sources.

A

L’hypothèse du bassin de ressources générales :

Tout les ressources attentionnelles se trouvent dans un bassin. Deux tâches peuvent être effectuées en même temps si la quantité de ressources nécessaires n’excède pas la capacité totale du bassin.

28
Q

Vrai ou faux : Selon la théorie du canal unique, il est possible d’effectuer deux tâches en même temps sans observer un coût à la performance.

A

Faux, il est impossible

29
Q

Afin d’étudier comment l’attention est partagée entre plusieurs tâches, quelle technique peut-on utilisée ?

A

La technique de la tâche secondaire

30
Q

Qu’est-ce que la technique de la tâche secondaire ?

A
  • Deux tâches sont exécutées en même temps.
  • On manipule la quantité de ressources requises pour exécuter une tâche en augmentant son niveau de difficulté.
  • L’effet de la demande de ressources d’une tâche A (tâche prioritaire) sur la performance à une tâche B (tâche secondaire) est un indicateur de la capacité de partage des ressources.
31
Q

Expliquer les résultats possible à la technique de la tâche secondaire

A
  1. La condition difficile (A2) diminue les ressources disponibles pour la tâche B :
    - La baisse de performance de la tâche B est un indicateur des ressources exigées par la tâche A.
    - La quantité de ressources exigée par la tâche A est souvent appelée la charge de travail mental pour l’exécution de la tâche A.
  2. La tâche B n’est pas affectée par la demande en ressources exigées par la tâche A.
    - La tâche B est automatique et ne sollicite pas ou très peu de ressources attentionnelles. OU
    - Les tâches A et B sollicitent des ressources différentes.
32
Q

Vrai ou faux : La technique de la tâche secondaire peut être utilisée pour appuyer la théorie du bassin de ressources générales.

A

Vrai

33
Q

Technique de la tâche secondaire utilisée pas Kantowitz et Knight (1976)

A

voir diapos

34
Q

Sommaire des résultats de Kantowitz et Knight (1976)

A
  • L’augmentation des ressources exigées par une tâche n’affecte pas la performance à l’autre tâche.
  • Résultat : Les deux tâches ne sollicitent pas les mêmes ressources
35
Q

Vrai ou faux : Les résultats obtenus par Kantowitz et Knight (1976) peuvent s’expliquer grâce au modèle des ressources multiples.

A

Vrai

36
Q

Qu’est-ce que le modèle des ressources multiples ?

A

Selon ce modèle, il n’existe pas un seul bassin de ressources indifférenciées mais plutôt plusieurs bassins spécifiques à chaque type de ressources.

Chaque cellule représente un bassin de ressources attentionnelles spécifiques. La compétition pour les ressources se fait en fonction des étapes de traitement et du contenu.

37
Q

Quelle est la différence entre le modèle des ressources multiples et le modèle du bassin des ressources générales ?

A

La modèle du bassin des ressources générales stipule qu’il y a un bassin de ressources (sans égard à la nature de la tâche) alors que le modèle des ressources multiples stipule qu’il y a plusieurs bassins spécifiques à chaque type de ressources.

38
Q

Expliquer la tâche 1 du modèle des ressources multiples.

A
  • Des mots sont présentés à l’écran et le participant doit indiquer la catégorie à voix haute.
  • Il s’agit d’une tâche où le traitement central est visuel (l’information est présentée à l’écran) et verbale (informations liées au langage). Cette tâche sollicite des ressources au niveau de la réponse. Étant donné que le participant répond à voix haute, il sollicite des ressources pour la réponse vocale.
39
Q

Expliquer la tâche 2 du modèle des ressources multiples.

A
  • Des sons sont présentés et le participant doit indiquer s’ils sont présentés dans l’oreille droite (bouton droit) ou gauche (bouton gauche).
  • Il s’agit d’une tâche où le traitement central est auditif (informations auditives) et spatial (localisation de stimuli présentés dans l’espace). Étant donné que le participant répond en appuyant sur des boutons, il sollicite des ressources pour la réponse manuelle.
40
Q

Vrai ou faux : Dans le modèle de ressources multiples, la compétition pour les ressources se fait en fonction es étapes et du contenu.

A

Vrai

41
Q

Nommer un résultat qui va à l’encontre du modèle de ressources multiples

A

Parler au cellulaire en conduisant.

Étude de Strayer et Johnston (2001) : Tâche de conduite simulée.
- Les participants accomplissent cette tâche seule ou en parlant au cellulaire (appareil tenu à la main ou mains libres). On mesure le nombre de signaux manqués et le temps de réponses au signaux.
- Résultats : Les participants qui parlaient au cellulaire étaient deux fois plus susceptibles de manquer un signal que ceux qui ne faisaient que conduire. Le temps de réaction aux feux de circulation en double tâche était plus long de 50 ms qu’en tâche simple.

42
Q

Conclusions de l’étude de Strayer et Johnston (2001)

A
  • Les résultats vont à l’encontre des prédictions provenant de la théorie des ressources multiples : Comme la tâche principale requiert un traitement visuel-spatial et une réponse manuelle, elle ne devrait pas interférer avec la conversation téléphonique qui requiert un traitement auditif-verbal et une réponse vocale.
  • Or, la performance à la tâche de conduite est affectée par la conversation au cellulaire, même si elles utilisent des ressources provenant de modalités différentes. Donc, l’utilisation de ressources différentes ne garantit pas une performance optimale en situation de double tâche.
43
Q

Nommer les tâches multitâches ?

A
  1. La double tâche (abordé déjà)
  2. L’alternance de tâches
  3. L’interruption de tâche
44
Q

Qu’est-ce que l’alternance de tâches ?

A

Elle consiste à exécuter deux tâches en alternance constante. La tâche est toujours complétée lorsque le changement survient.

  • Ex : tâche de catégorisation d’une lettre (voyelle, consonne) et d’un chiffre (pair, impair). Voir diapos pour plus d’info.
45
Q

Qu’est-ce que l’interruption de tâche ?

A

Elle consiste à interrompre une tâche principale pendant son exécution pour ensuite reprendre à l’endroit interrompu. La tâche principale n’est pas complétée lorsqu’elle est interrompue. Elle doit être reprise lorsque l’interruption se termine.

46
Q

Nomme deux types de coût lorsqu’on effectue un travail multitâche

A
  1. Augmentation du nombre d’erreurs
  2. Augmentation du temps nécessaire pour effectuer une tâche
47
Q

Définition de l’attention soutenue

A

Aussi nommer vigilance, il s’agit de la capacité à maintenir une réponse adéquate pendant une activité continue et répétitive. Les tâches qui nécessitent la vigilance sont souvent répétitives et ennuyantes.

48
Q

Nommer une tâche pour étudier la vigilance

A

Le test de l’horloge (Mackworth, 1948).

On remarque qu’après 30 minutes, la performance diminue. Voir diapo.

49
Q

Qu’est-ce qu’une tâche de détection de signal ?

A

Il y a 4 réponses possible dans ce genre de tâche :

Réponses positives :
1. Détection correcte
2. Fausse alarme

Réponses négatives :
3. Omission
4. Rejet correct

L’analyse des différentes réponses possibles permet de mesurer la sensibilité du sujet (capacité à détecter correctement et sans erreur le signal), de même que son critère de décision (propension à favoriser la réponse positive).

50
Q

Expliquer la différence entre le traitement automatique et le traitement contrôler

A
  • Le traitement automatique opère en parallèle : tous les stimuli sont traités simultanément.
  • Le traitement contrôler opère en série : les stimuli doivent être traités une à la suite de l’autre.
51
Q

Nommer des caractéristiques du traitement automatique

A
  • Rapide et sans effort
  • Difficile à interrompre
  • Peut être effectué en même temps qu’une autre tâche sans coût à la performance
  • Résistant au changement
52
Q

Nommer des caractéristiques du traitement contrôlé

A
  • Lent et exige un effort
  • Facile à interrompre
  • Ne peut pas être effectué en même temps qu’une autre tâche sans coût à la performance
53
Q

Nommer une tâche pour observer la contribution des traitement automatique et contrôlé

A

Dans une tâche de prospection visuelle

54
Q

Qu’est-ce qu’un tâche de prospection visuelle ?

A

Cette tâche consiste à identifier si une cible est présente ou non parmi un ensemble de distracteurs. Le temps requis pour détecter l’absence ou la présence de la cible est mesuré (temps de latence).

55
Q

Quels sont les deux types de présentations manipulées dans la tâche de prospection visuelle ?

A
  1. Caractéristique absente (présentation négative) :
    - Le participant cherche un O parmi des Q.
    - La cible ne possède pas d’attributs qui ne sont pas aussi présents chez les distracteurs.
    - La cible est un cercle et tous les distracteurs sont formés d’un cercle.
  2. Caractéristique présente (présentation positive) :
    - Le participant cherche un Q parmi des O.
    - La cible possède une caractéristique unique.
    - La cible possède une barre verticale que les distracteurs ne possèdent pas.
56
Q

Résultats de la tâche de prospection visuelle

A
  • Lorsque la cible ne possède pas de caractéristique unique (caractéristique absente), le temps de latence augmente en fonction de la taille de présentation.
  • Lorsque la cible possède une caractéristique unique (caractéristique présente), le temps de latence est indépendant de la taille de présentation.
  • Lorsque la cible ne possède pas de caractéristique unique (caractéristique absente), la pente des essais négatifs est le double des essais positifs.
  • Lorsque la cible possède une caractéristique unique (caractéristique présente), la pente des essais négatifs tend à être légèrement supérieure à celle des essais positifs.
57
Q

Quel modèle peut expliquer les résultats de la tâche de prospection visuelle ?

A

Le modèle d’intégration des attributs de Treisman et Gelade

58
Q

Qu’est-ce que le modèle d’intégration des attributs ?

A

Selon ce modèle, l’identification d’une cible se fait en deux étapes :

  1. Le stimulus est d’abord décomposé en caractéristiques physiques (couleur, forme, texture). Cette décomposition se fait en parallèle : tous les attributs physiques du stimulus sont identifiés en même temps.
  2. Les caractéristiques physiques du stimulus sont ensuite réassemblées. Cette étape d’intégration se fait à l’aide de processus et nécessité des ressources attentionnelles.
59
Q

Identifier les étapes du modèle d’intégration des attributs

A
  1. Décomposition des attributs physique :
    - Une valeur est attribuée à chaque stimulus de l’ensemble, pour chaque caractéristique. La décomposition de tous les attributs s’effectue en parallèle.
  2. Intégration des différents attributs pour former un objet :
    - Les attributs physiques des stimuli sont réassemblés pour former un objet. Cette étape est effectuée en série (stimuli assemblés un à la suite de l’autre).
    - Chaque fois qu’un stimulus est formé, il peut être comparé à la cible. S’il ne correspond pas à la cible, la réponse est non, la recherche visuelle se poursuite et le prochain stimulus est assemblé.
    - Lorsque toutes les caractéristiques du stimulus correspondent à la cible, la réponse est oui et la recherche visuelle est arrêtée.
60
Q

Comment expliquer les résultats de Treisman et Souther avec le modèle d’intégration des attributs ?

A

Caractéristique absente :
- La pente des essais négatifs est 2x plus élevée que la pente des essais positifs. En effet, lors des essais positifs, l’individu termine se recherche dès qu’il trouve la cible alors que, dans les essais négatifs, l’individu doit examiner tous les distracteurs afin de s’assurer que la cible n’y est pas.

Caractéristique présente :
- Le temps de latence est légèrement plus élevé dans les essais négatifs. Le participant à tendance à revérifier une deuxième fois pour s’assurer que la cible est vraiment absente.

61
Q

Qu’est-ce qu’une prospection autodéterminante ?

A

L’individu termine de chercher lorsqu’il trouve la cible dans la présentation

62
Q

Lien entre le temps de réponse et la taille de la présentation (modèle d’intégration des attributs)

A

Quand la caractéristique est présente, le temps de réponse est indépendant de la taille de la présentation.
- Suggère une détection automatique
- Nécéssite que la première étape du modèle : la caractéristique unique de la cible est détectée lors de la décomposition des attributs.

Quand la caractéristique est absente, le temps de réponse augmente en fonction de la taille de la présentation.
- Suggère un processus de comparaison sérielle
- Nécéssite les deux étapes du modèle : l’individu doit combiner les attributs de chaque item afin de déterminer s’il s’agit de la cible.

63
Q

Vrai ou faux : Le nombre de stimuli à examiner dans une tâche de prospection visuelle peut être réduit si on les regroupe par couleur.

A

Vrai

64
Q

Qu’est-ce que la théorie de la restauration de l’attention ?

A

Selon cette théorie, la fascination engendrée par la nature permet à l’attention sélective de se restaurer puisque l’attention est captée par les stimuli naturels de façon automatique.

Utilisation des concept de traitement automatique et contrôlé.

65
Q

4 conditions à respecter dans l’exposition à la nature pour permettre à l’attention de se restaurer

A
  1. Fascination
  2. Éloignement
  3. Richesse
  4. Compatibilité
66
Q

Vrai ou faux : L’exposition à la nature permet à la performance de s’améliorer dans les tâches de mémoire et d’attention.

A

Vrai

67
Q

Est-ce que le processus de restauration de l’attention est exclusivement automatique ?

A

Non, il doit y avoir un effort contrôlé et la durée de présentation joue un rôle.