Cours 4 - Systèmes de mémoire Flashcards

1
Q

Nommer un modèle des systèmes de mémoire qui tiennent compte de plusieurs étapes dans le traitement de l’information.

A

Modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968)

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Q

Nommer deux modèles des systèmes de mémoire plus spécifiques qui tentent de décrire le fonctionnement cognitif à une étape précise du traitement

A
  • Modèle de la mémoire de travail Baddeley et Hitch (mémoire à court terme)
  • Modèle de Tulving (mémoire à long terme)
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3
Q

Vrai ou faux : La mémoires divise en différents systèmes ayant chacun leurs propres propriétés et fonctions.

A

Vrai

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4
Q

À quoi fait référence la mémoire ?

A

La mémoire fait référence à la création d’une représentation dans le système de traitement de l’information. Cette représentation est créée lorsque ce termine le prolongement perceptif d’une stimulation.

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5
Q

Mémoire sensorielle

A

Le premier système de mémoire dans la série d’étape du traitement de l’information est la mémoire sensorielle. En mémoire sensorielle, qui est le point d’entrée des sensations, une représentation mnésique concerne un format brute, c-à-d que ce sont les caractéristiques perceptives et non les caractéristiques phonologiques ou sémantiques qui sont analysées. La trace en mémoire sensorielle ne dure que quelques millisecondes.

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6
Q

Vrai ou faux : Un processus de sélection prend place entre la mémoire sensorielle et la mémoire à court-terme.

A

Vrai

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7
Q

Mémoire à court-terme

A

La mémoire à court-terme permet de maintenir active l’information nécéssaire aux activités courantes. Ce système de mémoire correspond au moment présent et est souvent associé à la conscience. La MCT est également responsable de l’encodage et de la récupération de l’information en MLT.

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8
Q

Nommer le modèle prédominant de la mémoire à court-terme

A

Le modèle prédominant de la MCT est celui de la mémoire de travail de Baddeley et Hitch (développé en 1974). Ce modèle met l’accent sur le traitement actif de l’information et propose une division en modules distincts selon la nature de l’information qui y est traitée.

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9
Q

Mémoire à long-terme

A

La MLT constitue l’inventaire de l’information qui est inconsciente comme les connaissances et les souvenirs. Cette information devient consciente lorsqu’elle est activée ou ramenée en MCT. Alors que la capacité de la MCT est limitée a quelques items, celle de la MLT serait illimitée.

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10
Q

À quoi est dû l’oubli en MLT ?

A

L’oubli en MLT est souvent un problème d’accès à l’information et non un problème relié au manque d’espace ou à la disparition de l’information.

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11
Q

Nommer les composantes de la mémoire à court-terme selon le modèle de Baddeley et Hitch.

A

D’abord, la boucle phonologique est responsable du maintien de l’information verbale c-à-d l’information sous forme de langage. Un autre module, la tablette visuospatiale, est responsable du traitement de l’information de nature visuelle ou spatiale. Ces deux modules sont gérer par une unité de gestion centrale, soit un système superviseur attentionnel.

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12
Q

Vrai ou faux : Sans maintien actif, l’information ne se perd pas en MCT.

A

Faux, elle se perd en quelques secondes seulement sans maintien actif de l’information

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13
Q

Nommer les trois types de MLT

A

La MLT se divise en trois systèmes de mémoire

  1. La mémoire épisodique correspond à un répertoire de souvenirs liés à la vie de l’individu. L’information y est situé dans le temps et dans l’espace tel un épisode.
  2. La mémoire sémantique contient quant à elle les connaissances générales, conceptuelles et liés au langage. Ces informations sont décontextualisés.
  3. La mémoire procédurale est l’inventaire des procédures, habiletés sensorimotrices et habitudes que l’individu a développés.
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14
Q

Vrai ou faux : La mémoire sémantique et procédurale sont beaucoup moins vulnérables aux problèmes de mémoire que la mémoire épisodique.

A

vrai

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15
Q

Quel type de traitement provient des connaissances emmagasinées en Mot ?

A

L es connaissances emmagasinées en MLT peuvent avoir une influence directe sur la reconnaissance. On parle alors de traitement dirigé par les concepts.

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16
Q

Définition de la mémoire sensorielle

A

La mémoire sensorielle est une mémoire à très court terme où l’information doit être traitée avant de passer en MCT et d’être entreposée en MLT.

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17
Q

Vrai ou faux : Le fonctionnement cognitif ne dépend pas de l’interaction entre plusieurs composantes.

A

Faux, il dépend de l’interaction entre plusieurs composantes : L’information doit être traitée en plusieurs étapes.

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18
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’une stimulation se termine, la sensation persiste pendant une très brève période de temps, même si le stimulus n’est plus présent dans l’environnement.

A

Vrai,

Ce phénomène est observable pour tous les sens : vue, audition et toucher.

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19
Q

Expliquer la persistance d’une stimulation selon les différents sens

A

– Vue : si une image est présentée rapidement à un individu, une « photographie » de cette image persistera en mémoire pendant quelques millisecondes après son retrait.

– Audition : après l’arrêt d’un son, son écho persiste en mémoire pendant quelques secondes.

  • Toucher : après une stimulation tactile, une sensation persiste pendant quelques secondes.
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20
Q

Nommer des fausses idées concernant la relation entre la stimulation et la sensation qui ont été véhiculées au début de la psychologie

A
  1. La sensation est identique à la stimulation.
    –> Notre perception de l’environnement ne correspond pas à la réalité. Celle-ci peut être influencée, entre autres, par nos connaissances en mémoire à long terme.
  2. Le début et la fin d’une sensation correspondent exactement au moment d’apparition et de disparition de la stimulation.
    –> La sensation persiste au-delà de la stimulation pendant un bref instant.
  3. La description verbale d’une stimulation reflète précisément la stimulation.
    –> La technique de l’introspection n’est plus utilisée en psychologie cognitive, puisque celle-ci s’est avérée subjective et inefficace pour comprendre les processus mentaux.
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21
Q

Nommer les deux formes de persistance

A
  1. Persistance perceptive :
    - Persistance de la stimulation sur le plan physiologique.
    – Perception qui va au-delà de la présence du stimulus.
  2. Persistance informationnelle :
    - Persistance de la stimulation sur le plan de sa représentation en mémoire.
    – Information accessible en mémoire après la disparition du stimulus.
    – Permet le transfert d’information en MCT.
    – Ce type de persistance fait référence à la mémoire sensorielle.
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22
Q

Nommer un moyen de maintenir active l’information en MCT

A

L’autorépétition

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23
Q

Nommer le processus pour passer l’information de la MCT à la MLT

A

L’encodage

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24
Q

Nommer le processus pour rappeler l’information de la MLT en MCT

A

La récupération

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25
Q

Nommer des utilités à la mémoire sensorielle

A
  • Elle assure au système perceptif un temps minimum pour le traitement des stimuli qui lui parviennent.
  • Elle permet de décider si une information sensorielle brève est assez importante pour qu’on y prête attention.
26
Q

Nommer deux types de mémoire sensorielle

A
  • Mémoire sensorielle visuelle : Permet l’impression de mouvement (image consécutive) et procure la stabilité à la vision.
  • Mémoire sensorielle auditive : Permet un débit de langage compréhensible.
27
Q

Nommer des caractéristiques de la mémoire sensorielle

A
  1. Mémoire à très court-terme
  2. Spécifique à chaque modalité
  3. Information de nature pré-catégorielle
  4. La capacité est relativement élevée, mais la durée de la trace est très courte.
  5. Perte de l’information en mémoire sensorielle.
28
Q

Expliquer pourquoi la mémoire sensorielle est un mémoire à très court terme

A

L’information peut être transférée en mémoire à court terme si l’individu lui porte attention. Toutefois, le transfert est limité, puisque l’information se dégrade très rapidement.

29
Q

Expliquer pourquoi la mémoire sensorielle est spécifique à chaque modalité sensorielle

A

Il existe une mémoire sensorielle spécifique à chaque sens. La capacité, la durée et le format de l’information en mémoire peuvent différer d’un sens à l’autre.

30
Q

Expliquer pourquoi la mémoire sensorielle comprend des informations de nature pré-catégorielle

A

À ce stade, l’information n’est pas encore interprétée. Elle est similaire à la stimulation physique.

31
Q

Expliquer pourquoi la capacité de la mémoire sensorielle est relativement élevée, mais la durée de la trace est très courte.

A

La capacité de la mémoire sensorielle est d’environ 75 % en modalité visuelle et 55 % en modalité auditive. Toutefois, l’information se dégrade très rapidement (~250ms).

32
Q

Expliquer pourquoi il y a perte de l’information en mémoire sensorielle

A

Il existe deux hypothèses quant à la cause de l’oubli :
- Oubli par estompage : l’information se dégrade avec le simple passage du temps.
- Oubli par écrasement : la trace du stimulus peut être écrasée si d’autres informations sont présentées peu de temps après sa disparation.

33
Q

Comment nomme-t-on aussi la mémoire sensorielle ?

A

La mémoire iconique !

Le terme iconique fait référence à la nature de la représentation mentale d’une stimulation visuelle. La représentation en mémoire iconique reproduit les propriétés du stimulus, telle une image.

34
Q

Nommer deux méthodes pour étudier la quantité d’information qui peut être retenu en mémoire iconique.

A
  • La méthode du rapport complet
  • La méthode du rapport partiel
35
Q

Expliquer ce qu’est la méthode du rapport complet et les résultats associés.

A

Il s’agit de la présentation simultanée d’une série d’items (~ 50 ms). Le participant doit rappeler toutes les lettres de la série.

Les participants sont capable de se rappelés de 4-5 items. La présentation rapide (50 ms) permet de postuler que la réponse vient de la mémoire sensorielle et non de la mémoire à court terme. Le temps requis pour donner la réponse provoque l’oubli. Plus le nombre d’éléments à rappeler est élevé, plus la trace s’estompe.

36
Q

Pourquoi y-a-t-il une perte d’informations dans la méthode du rapport complet ?

A

En raison du nombre élevé d’items à rappeler et du temps pris pour les rappeler.

37
Q

Expliquer ce qu’est la méthode du rapport partiel et les résultats associés.

A

Contrairement à la démonstration, un indice sonore a été utilisé par Sperling pour indiquer la rangée à rappeler. La hauteur tonale du son (aigu, moyen, grave) indique la rangée à rappeler (haut, milieu, bas).

En général, 3 des 4 lettres d’une rangée donnée sont rapportées correctement.

38
Q

Qu’est-ce que la méthode de rapport pareille permet de prévenir ?

A

Cette méthode permet de prévenir l’oubli rapide des lettres pendant le rappel, puisque le participant doit nommer seulement une partie de l’information.

39
Q

Nommer trois techniques pour étudier la durée de la trace mnésique

A
  • La méthode du rapport partielle
  • La technique du masquage
  • La technique de la synchronie
40
Q

Lors de l’étude de la durée de la trace avec la méthode de rapport partiel, à quel type d’oubli fait-on référence ?

A

L’oubli par estompage

–> La trace mnésique s’estompe avec le simple passage du temps.

41
Q

Lors de l’étude de la durée de la trace avec la méthode de masquage, à quel type d’oubli fait-on référence ?

A

L’oubli par interférence

–> Interférence rétroactive : le nouveau matériel à mémoriser interfère avec le matériel déjà emmagasiné en mémoire. L’efficacité à rappeler l’ancienne information est alors diminuée.

42
Q

Expliquer l’étude de la durée de la trace avec la méthode de rapport partiel et indiquer les résultats

A

Dans la tâche de rapport partiel, l’indice est présenté un certain temps après la fin de la présentation. L’efficacité de l’indice diminue en fonction de ce délai, puisque la trace s’estompe avec le temps. Si le délai est trop long, la trace mnésique des lettres sera effacée.

La performance en rapport complet est un indicateur du moment où la trace s’est estompée. La durée de la trace peut donc être estimée en regardant à quel délai la performance en rapport partiel atteint celle du rapport complet.

Lorsque l’indice est présenté 300 ms après la présentation des lettres, son efficacité est similaire au rapport complet.

43
Q

Comment estime-t-on la durée de la trace avec méthode de rapport partiel ?

A

La durée de la trace peut être estimée par le délai requis pour éliminer le gain habituellement obtenu par le rapport partiel.

44
Q

Expliquer l’étude de la durée de la trace avec la technique de masquage et indiquer les résultats

A

Il est possible d’effacer complètement la trace d’un stimulus en insérant un masque peu de temps après sa présentation.

Le délai entre la présentation et le masque est manipulé. On observe à quel délai le masque n’a plus d’impact sur la performance. Ce délai est alors un indicateur du moment où la trace n’est plus en mémoire.

Un masque est appliqué après un délai sans indice (rapport complet) afin de déterminer la durée de la trace. Le masque n’a plus d’impact sur la performance à un délai d’environ 250 ms. La durée de la mémoire iconique serait donc de 250 ms.

45
Q

Qu’est-ce qu’un masque ?

A

Le masque est un stimulus qui ne doit pas être traité par l’individu et qui a comme objectif d’effacer la trace du stimulus précédent.

46
Q

De quoi dépend l’efficacité du masque à effacer la trace du stimulus ?

A

L’efficacité du masque à effacer la trace du stimulus dépend du délai entre la présentation du stimulus et la présentation du masque.

47
Q

Nommer des conditions pour qu’il y ait masquage ?

A

Les deux stimuli doivent coexister en mémoire :
- Le masque doit apparaître pendant que la trace du stimulus est encore présente en mémoire sensorielle.
- Si le masque est inséré après ce moment, il n’a plus aucun impact sur le stimulus puisque ce dernier n’est plus en mémoire sensorielle.

48
Q

Nommer les deux types de masquage qui peuvent survenir selon le délai entre la présentation et le masque

A
  1. Masquage par intégration :
    - Le masque s’intègre au stimulus; il peut aussi affecter le processus de formation de contours du stimulus et ainsi faire en sorte que ce dernier ne soit jamais perçu.
    - Effet maximal avec une présentation simultanée.
  2. Masquage par effacement :
    - Le masque efface la trace laissée par le stimulus.
    - Effet maximal avec un délai d’environ 100ms.
49
Q

Quels sont les résultats de la technique du masquage (quand on manipule les délais entre la présentation et le masque) lorsqu’on veut déterminer la durée de la trace ?

A

1) Lorsque le délai est de 0 ms, l’item et le masque se combinent, puisqu’ils sont présentés simultanément.
- La performance est excellente lorsque le masque est un O, puisque l’individu perçoit la cible entourée d’un cercle.
- La performance est presque nulle lorsque le masque est un #, puisque l’individu ne peut distinguer la cible derrière le masque.

2) Lorsque le délai est de 100 ms, le masque efface la trace de l’item, puisque la trace du stimulus est encore présente en mémoire. Dans cette condition, seul le masque est visible.
- Peu importe le masque présenté (O ou #), l’individu ne peut pas percevoir la cible.

50
Q

Expliquer l’étude de la durée de la trace avec la technique de synchronie et indiquer les résultats

A

Présentation de 2 cercles un à la suite de l’autre au même endroit. On varie l’intervalle entre les 2 stimuli afin de mesurer la durée de la persistance (ou durée de la trace du premier cercle en mémoire).

La fin perçue d’un stimulus est déterminée par la durée de la trace. L’intervalle minimum nécessaire pour détecter la répétition de deux cercles correspond à la durée de la trace en mémoire iconique :
– Si intervalle < 250-300ms = 1cercle
– Si intervalle > 250-300ms = 2 cercles

51
Q

Nommer les trois propriétés de la mémoire iconique qui font l’objet de plusieurs études

A
  • La capacité de la mémoire iconique (combien d’informations peuvent être retenue)
  • La durée de la trace
  • Le format de la trace en mémoire
52
Q

Expliquer l’étude du format de la trace avec la méthode rapport partiel

A

La nature des indices est manipulée. Différents types d’indices peuvent être utilisés dans cette méthode : des indices physiques (indices efficaces comme la taille, la couleur, la localisation) ou des indices sémantiques (indices non efficaces comme des lettres et des chiffres).

53
Q

Pourquoi les indices sémantiques ne sont pas des bons indices pour étudier la format de la trace avec la méthode partielle

A

La mémoire iconique est pré-catégorielle :
La signification des stimuli n’a pas encore été analysée au plan sémantique, seule l’information physique est représentée en mémoire.

54
Q

Qu’est-ce que la mémoire échoïque ?

A

Il s’agit de la mémoire sensorielle auditive. L’écho fait référence à la persistance d’un son après son arrêt.

55
Q

Nommer les trois propriétés de la mémoire échoïque qui sont étudiées.

A
  • La capacité
  • La durée de la persistance
  • Le format de la représentation en mémoire
56
Q

Expliquer l’étude de la capacité de la mémoire échoïque avec la méthode du rapport partiel et discuter des résultats.

A

Neuf lettres sont présentées simultanément au participant (3 à gauche, 3 au centre et 3 à droite). Un indice visuel indique la rangée à rappeler.

Les items doivent être présentés séquentiellement dans chaque canal (gauche, centre, droite) afin d’être perçus.
La capacité de la mémoire échoïque est d’environ 55 % : En général, 5 items sur 9 sont correctement rappelés.

57
Q

Expliquer l’étude de la durée de la trace avec la méthode du rapport partiel et discuter des résultats.

A

Le délai entre la présentation et l’indice est manipulé :
Lorsque l’indice est présenté 4 secondes après la présentation des lettres, son efficacité est similaire au rapport complet.

58
Q

Expliquer l’étude de la durée de la trace avec la technique du masquage et discuter des résultats.

A

Deux sons sont présentés en succession (une cible et un masque). Le participant doit identifier la hauteur tonale du 1er son (grave, aigu).

Lorsque le masque suit la cible de 250 ms, il n’y a plus d’impact sur la performance. La cible n’est plus représentée en mémoire lorsque le masque est présenté. Par conséquent, sa représentation est claire et non influencée par le masque.

59
Q

Expliquer l’étude du format de la trace avec la méthode du rapport partiel et discuter des résultats.

A

Utilisation de différents types d’indices dans le rapport partiel :
– Physiques (p.ex., canal, hauteur tonale)
– Sémantiques (p.ex., chiffres, lettres)

Le gain du rapport partiel disparaît si l’indice est de nature sémantique, car l’information est brute et peu transformée

60
Q

Expliquer l’étude du format de la trace avec l’effet de suffixe et discuter des résultats.

A

L’effet de suffixe est un effet qui peut survenir lors d’une tâche de rappel libre de mots.

Apprentissage d’une liste de mots présentée oralement. On compile le rappel correct en fonction de la position dans la liste. Les résultats typiques à cette tâche
sont l’obtention d’une courbe de positions sérielles présentant un effet de primauté et un effet de récence. Dans ce type de tâche, l’ajout d’un item à ignorer à la fin d’une liste (un suffixe) peut faire disparaître l’effet de récence.

Le suffixe crée de l’interférence rétroactive sur les derniers items de la liste, abolissant ainsi l’effet de récence. Toutefois, pour qu’il y ait interférence, le suffixe doit posséder une similarité acoustique importante avec les items de la liste. Ces résultats suggèrent que l’information en mémoire échoïque est brute et peu transformée.

61
Q

Que sont des effets de primautés et de récence 6

A

Les items en début et en fin de liste sont mieux rappelés que ceux en milieu de liste.

62
Q

Vrai ou faux : La mémoire des odeurs est souvent intacte malgré des déficits à d’autres types de mémoire.

A

Vrai