Cours 6

Question 1

Dans quel contexte un sexologue peut évaluer un adolescent dans le cadre d’une décision du tribunal en application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ?

Answer 1

1. Évaluation menant au rapport prédécisionnel
2. Examen du manquement aux mesures imposées

Si l’évaluation comporte un trouble sexuel, l’évaluation est réservée aux sexologues qui détiennent une attestation de formation spécifique.

Question 2

Qu’est-ce qu’une bonne pratique ?

Answer 2

Exigence en terme de compétences

• formation de base minimale (diplôme)
• formation complémentaire

Connaissance et respect des lois, des principes éthiques et déontologiques

Pratique fondée sur les preuves

Question 3

Quels sont les outils qui permettent de favoriser une bonne pratique ?

Answer 3

Code de déontologie

Loi sur la protection de la jeunesse

Guides de pratiques

Question 4

Que faut-il s’assurer de respecter quand on fait une évaluation ?

Answer 4

1. Consentement libre et éclairé
2. Indépendance professionnelle (absence de conflit d’intérêt)
3. Utilisation d’outils/instruments
4. Interdiction de transmettre des données brutes
5. Nécessité autorisation pour transmission de renseignements
6. Confidentialité/secret professionnel

Question 5

Qu’est-ce qu’une bonne pratique ?

Answer 5

Pratique fondée sur les preuves

• principes scientifiques/normes de pratiques reconnues
• se référer aux guides de pratique

Question 6

Qu’est-ce que l’Association for the Treatment of Sexual Abuse (ATSA) ?

Answer 6

Mission : rendre société plus sécuritaire en prévenant les abus sexuels.

Valeur fondamentale : excellence professionnelle, sécurité de la communauté, collaboration et défense des intérêts

Philosophie : évaluation, pratique, gestion et politiques fondées sur données empiriques améliorent sécurité communauté, réduisent récidive sexuelle, protègent victimes et pop. vulnérables, etc.

Question 7

Quels sont les fondements théoriques et empiriques de l’ATSA ?

Answer 7

1. Pratique fondée sur les preuves
2. Modèle fondé sur les principes du risque, des besoins et de la réceptivité (RBR)
   - Risque : nombre et combinaison des facteurs de risque détermine le besoin d’encadrement et de supervision ainsi que l’intensité des services offerts.

• Besoin : interventions doivent d’abord cibler les facteurs de risque dynamiques (modifiables) empiriquement associés à la récidive sexuelle ou générale, puisque la réponse à ces besoins criminogènes devrait réduire les risques.
• Réceptivité : stratégies d’intervention choisies doivent être efficaces et adaptées. Intervention doit tenir compte des caractéristiques du patient (et, dans le cas des ados, sa famille)
  3. Modèle socio-écologique ou bioécologique
  4. Hétérogénéité
  5. Facteurs de risque, besoins, circonstances de vie changent/évoluent