cours 6 Flashcards

1
Q

Les aphasies sous-corticales sont une entité sémiologique désignant les aphasies secondaires à quels types de lésions?

A

Lésions exclusivement sous-corticales de la substance blanche périventriculaire et sous-corticale, et/ou des noyaux gris centraux (thalamus, putamen, pallidum, noyau caudé).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels peuvent être les profils sémiologiques des aphasies sous-corticales (atypiques)?

A
Aphasie thalamique (+ la fréquente) 
Aphasie par atteinte striato-capsulaire (tête du noyau caudé, putamen, bras antérieur de la capsule interne) 
Aphasie par lésion de la substance blanche périventriculaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

L’expression orale est-elle touchée dans l’aphasie thalamique? Si oui, comment est-elle caractérisée?

A

 Discours de fluence variable, désorganisé (chronologie), incohérent
 Aspontanéité verbale
 Paraphasies nombreuses : verbales sémantiques, paraphasies fantastiques
 Persévérations importantes
 Prosodie préservée 
 Hypophonie (parfois fluctuante)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Dans l’aphasie thalamique, la compréhension orale est préservée pour ________________ : effet de _________________ et de ___________________.

A

 Les mots et les phrases simples
 Complexité syntaxique
 Longueur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Dans l’aphasie thalamique, les difficultés importantes touchent quoi?

A

Le langage élaboré (sens figuré et fil chronologique perturbés)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Vrai ou faux, dans l’aphasie thalamique la répétition est relativement préservée.

A

Vrai (parfois difficulté avec la longueur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les difficultés pouvant être observées sur le plan du langage écrit dans l’aphasie thalamique?

A

 Difficultés très variables, similaires à l’oral

 Performances variables, fatigabilité ++

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les troubles associés à l’aphasie thalamique?

A
	Troubles mnésiques (notamment : mémoire verbale) 
	Perte de motivation 
	Troubles attentionnels
	Troubles de l’intention 
	Troubles de coordination
	Confusion
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Le pronostic est-il favorable pour l’aphasie thalamique?

A

Oui, à l’exception de l’atteinte de la mémoire verbale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Comment se caractérise l’évolution de l’aphasie thalamique?

A

 État confusionnel, fluctuations de l’état de vigilance
 Réduction de la fluence, puis accélération du débit et réduction de l’incohérence
 Régression des troubles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel test sert à vérifier la dominance chez les gauchers?

A

Test de Wada

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Chez les droitiers, il y a dominance de l’HG pour ____ % des sujets. (HD = ___ %). Chez les gauchers et ambidextres, il y a dominance de l’HG pour ____ % des sujets. (représentation bilatérale = ____ %, dominance HD = ____ %)

A
	96% 
	4%
	70%
	15% 
	15%
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelles sont les différentes théories associées aux aphasies chez les gauchers?

A

 Les troubles aphasiques seraient plus fréquents mais moins sévère chez les personnes gauchères?
 Présentation clinique différente que l’aphasie chez les droitiers; possible meilleur diagnostic?
 Peu de différence entre les deux?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelle serait la localisation lésionnelle d’une aphasie croisée?

A

Lésion hémisphérique droite chez un droitier. Souvent atteinte sous-corticale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les critères diagnostics associés à une aphasie croisée?

A

 Certitude quant à la dominance manuelle droite
 Aucune lésion à l’HG
 Absence de bilinguisme; aucun antécédent familial de gaucherie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Comment se caractérise l’aphasie croisée au niveau de l’expression orale?

A

 Discours non fluent
 Agrammatisme, parfois dyssyntaxie
 Paraphasies (phonémiques), stéréotypies
 Parfois : hypophonie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Comment se caractérise l’aphasie croisée au niveau de la compréhension orale et écrite?

A

Préservées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Comment se caractérise l’aphasie croisée au niveau de la répétition?

A

Perturbée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment se caractérise l’aphasie croisée au niveau de l’expression écrite/dictée et lecture?

A

Perturbée

20
Q

Quels sont les troubles associés à l’aphasie croisée?

A

 Apraxie visuo-spatiale
 Négligence gauche
 Calculie

21
Q

Quels sont les facteurs à considérer en ce qui concerne le bilinguisme et les aphasies?

A

 Histoires socioculturelles
 Expériences d’acquisition et de communication (Développement L1/L2, contextes de communication, particularités de l’interaction entre L1 et L2 et dimension affective).
 Stratégies cognitives liées à chacune des langues.

22
Q

Quels sont les deux types d’atteinte et de récupération chez les sujets bilingues?

A

 Parallèle (+ fréquent) : symptômes semblables, récupération simultanée des deux langues
 Non parallèle : différences dans les manifestations de l’aphasie pour les deux langues (récupération différentielle, antagoniste, sélective).

23
Q

Nommez les quatre théories des modes de récupération en lien avec le bilinguisme.

A

 Principe de Pitres : la langue la plus fréquemment utilisée par le patient au moment de l’AVC est récupérée plus rapidement.
 Principe de Ribot : La première langue acquise est récupérée plus rapidement.
 Explication de Minkowski : La langue associée à des expériences affectives et motivationnelles fortes est récupérée plus rapidement.
 Explication de Goldstein : La langue la plus utile pour le patient au moment de l’AVC est récupérée plus rapidement.

24
Q

Vrai ou faux : les personnes sourdes et malentendantes utilisant le langage signé peuvent présenter une aphasie suivant une lésion cérébrale de l’HG .

A

Vrai

25
Q

Qu’est-ce que la plasticité cérébrale?

A

C’est la capacité du système nerveux à se modifier en réponse aux changements de l’environnement ou de l’organisme lui-même afin d’améliorer la performance.

26
Q

La plasticité cérébrale est un phénomène __________ incluant toutes les modifications __________ et _____________ qui sont impliqués dans les apprentissages et dans notre ____________ à l’environnement. Ces changements peuvent être _________ (réadaptation, traitement pharmacologique) et seront corrélés au degré de ___________ ___________.

A
	Permanent
	Biochimiques 
	Cellulaires 
	Adaptation 
	Renforcés
	Récupération fonctionnelle
27
Q

Qu’est-ce que la plasticité de développement et la plasticité adaptée (et maladaptée)?

A

 Plasticité de développement : au cours du développement

 Plasticité adaptée : suivant une atteinte neurologique.

28
Q

Les mécanismes en jeu dans la plasticité cérébrale peuvent être de niveau macro et micro. Nommez les éléments faisant partie des deux niveaux.

A

 Micro : changements biochimiques et physiologiques (niveau cellulaire)
 Micro : changements structurels (niveau cérébral)
 Macro : changements comportementaux.

29
Q

Dans les mécanismes biochimiques et physiologiques, quels sont les mécanismes primaires?

A

 Nécrose : mort cellulaire immédiate

 Inflammation et dégénérescence cellulaire

30
Q

Dans les mécanismes biochimiques et physiologiques, quels sont les mécanismes secondaires?

A
	Dégénérescence transneuronale
	Hypersensibilité de dénervation 
	Développement d’un diaschisis
	Interruption de la vascularisation 
	Formation d’un œdème péri-lésionnel
31
Q

À quel mécanisme (biochimique et physiologique) cela fait-il référence?

a) Accumulation anormale de liquide dans les aires entourant la lésion.
b) La lésion d’une aire donnée inhibe temporairement d’autres aires lointaines (non lésées qui y sont connectées.
c) Les neurones ayant perdu la majorité de leur input (en provenance des aires lésées) deviennent très sensibles à tout input résiduel.
d) Les aires qui fournissent ou reçoivent l’input des aires lésées se dégradent (en raison des connexions perdues)

A

A) formation d’un œdème péri-lésionnel
B) Développement d’un diaschisis
C) Hypersensibilité de dénervation
D) Dégénérescence transneurale

32
Q

Que permet la plasticité cérébrale? (2)

A
Récupération = Réactivation fonctionnelle
Compensation = Réorganisation fonctionnelle
33
Q

Qu’est-ce que la réactivation fonctionnelle au niveau macro?

A

Capacité à exécuter une tâche de la même manière qu’avant la lésion.

34
Q

Qui suis-je : récupération par les aires périlésionnelles de leurs fonctions antérieures, suite à une période de latence ou de diaschisis; restauration d’une fonction au sein d’une aire corticale ayant été auparavant inutilisable en raison de la lésion.

A

Réactivation fonctionnelle (niveau micro)

35
Q

Qu’est-ce que la réorganisation fonctionnelle (compensation) au niveau micro?

A

Activation d’aires cérébrales non canoniques pour la tâche; d’autres réseaux neuronaux prennent le relais pour exécuter une fonction perturbée par la lésion (dans l’hémisphère ipsilésionnel ou contro-lésionnel).

36
Q

Qu’est-ce que la réorganisation fonctionnelle (compensation) au niveau macro?

A

Utilisation des nouvelles stratégies pour exécuter la même tâche qu’avant la lésion.

37
Q

La réactivation fonctionnelle se fait grâce à quoi? (4)

A

 Bourgeonnement synaptique : neurones lésés développent des connexions avec les neurones voisins intacts; récupération des sites synaptiques laissés vacants par la lésion.
 Régression du phénomène pathologique : par exemple, diminution de l’œdème entourant la lésion vasculaire.
 Reperfusion de la zone de pénombre ischémique
 Réduction du phénomène de diaschisis

38
Q

La réorganisation fonctionnelle dépend de quoi ?

A

Renforcement de connexions préexistantes, masquées à l’état pré-morbide.

39
Q

Nommez les trois étapes de la ligne du temps de la récupération post-AVC.

A
  1. Phase aiguë : période de choc, plusieurs fonctions sont affectées (pendant quelques heures ou jours)
  2. Phase subaigue : période de récupération spontanée et rapide (pendant quelques semaines ou mois)
  3. Phase chronique : période d’améliorations graduelles (pendant les mois et années suivantes).
40
Q

Quelles sont les quatre approches théoriques?

A

 Processus de déconnexion
 Processus de vicariance
 Processus de compensation fonctionnelle
 Processus de transfert hémisphérique.

41
Q

À quelle approche cette définition fait-elle référence? Les aires normalement impliquées dans le traitement langagier sont partiellement épargnées. La récupération s’explique par le rétablissement des connexions entre les aires préservées et antérieurement impliquées dans le traitement langagier.

A

Processus de déconnexion.

42
Q

Qu’est-ce que le processus de vicariance?

A

La récupération est assurée par l’activation de nouvelles aires cérébrales pour le traitement du langage (aires qui ne sont pas impliquées dans ces tâches chez un sujet sain).

43
Q

À quelle approche cette définition fait-elle référence? Récupération via d’autres aires qui participent déjà au traitement langagier (mais habituellement pour d’autres types de traitement langagier).

A

Processus de compensation fonctionnelle

44
Q

Dans le processus de transfert hémisphérique la récupération dépend de ___________________________ (capacités langagières latentes). Serait lié à une perte des __________________________ (et non un transfert de compétence linguistique de l’HG à l’HD).

A

Activation des aires homologues de l’HD Mécanismes de régulation inter-hémisphériques

45
Q

Définissez la plasticité adaptée et mal adaptée.

A
  • Plasticité adaptée : meilleure récupération de l’aphasie. Recrutement d’aires périlésionnelles dans l’HG = réorganisation intra-réseau.
  • Plasticité mal adaptée : moins bonne récupération de l’aphasie. Recrutement, dans l’hémisphère droit, d’aires homologues à celles lésées = utilisation de différentes stratégies pour exécuter une tâche (substitution fonctionnelle).
46
Q

Vrai ou faux, la nature de la thérapie orthophonique influence la réorganisation du langage.

A

Vrai. Par exemple, une thérapie de type sémantique pour contrer l’anomie permet de recruter les composantes préservées du réseau sémantique (changements neurofonctionnels précis)