Cours 2 Flashcards

1
Q

Dans les modèles cognitifs du traitement de l’information linguistique, les troubles du langage (oral et écrit) sont les conséquences cliniques de quoi?

A

d’une atteinte des processus de traitement cognitif et/ou des systèmes de représentation du langage.

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2
Q

Vrai ou faux, le modèle cognitif du traitement de l’information linguistique ne peut être utilisé pour poser un diagnostic cognitif.

A

Faux, on peut poser un diagnostic cognitif grâce à l’analyse quantitative et qualitative des troubles.

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3
Q

Dans le modèle cognitif du traitement de l’information linguistique, on pose le diagnostic cognitif en utilisant trois principales sources, quelles sont-elles?

A
  1. L’effet des variables psycholinguistiques
  2. La nature des erreurs produites
  3. La comparaison entre les performances aux différentes tâches.
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4
Q

Vrai ou faux, le modèle de l’architecture fonctionnelle du système lexical est séquentiel et unidirectionnel.

A

Vrai

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5
Q

Dans le modèle de l’architecture fonctionnelle du système lexical (modèle de Whitworth), qu’est-ce qu’une voie de conversion?

A

C’est une voie qui ne passe pas par les lexiques.

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6
Q

Dans le modèle de Whitworth, quelles sont les 3 voies d’entrée ?

A
  • Analyse acoustico-phonologique
  • Analyse visuelle orthographique
  • Analyse visuelle, description structurale
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7
Q

Qui suis-je: Série d’étapes impliquées dans la reconnaissance de l’objet à partir d’une entrée
visuelle.

A

Analyse visuelle, description structurale.

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8
Q

Qui suis-je: Analyse des caractéristiques physiques des sons permettant d’identifier les sons
pertinents sur le plan du langage (phonèmes).

A

Analyse acoustico-phonologique.

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9
Q

Qui suis-je: Analyse des traits constitutifs de la lettre permettant d’identifier les graphèmes

A

Analyse visuelle orthographique.

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10
Q

Dans le modèle de Whitworth, il existe 4 types de lexiques. Lesquels?

A
  1. Lexique phonologique d’entrée
  2. Lexique phonologique de sortie
  3. Lexique orthographique d’entrée
  4. Lexique orthographique de sortie.
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11
Q

Que contient le lexique phonologique d’entrée? Et que permet-il?

A

➤ Contient:
- Représentations phonologiques des mots connus
- Connaissances implicites et explicites sur le système phonologique de la
langue; fréquence relative des mots du lexique

➤ Permet l’identification des mots entendus comme mots appartenant à la
langue française

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12
Q

Dans le lexique phonologique de sortie, les représentations phonologiques (formes sonores des mots) sont activées quand?

A

Lors des tâches faisant appel à la production orale d’un mot.

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13
Q

Que contient le lexique orthographique d’entrée? Et que permet-il?

A

➤ Contient:
-Représentations orthographiques (forme orthographiée) des mots connus
-Connaissances implicites et explicites sur le système orthographique de la
langue; fréquence relative des mots du lexique
➤ Permet l’identification des mots lus

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14
Q

Dans le lexique orthographique de sortie, les représentations phonologiques (formes orthographiées des mots) sont activées quand?

A

Lors des tâches faisant appel à la production écrite d’un mot.

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15
Q

Quelle est la composante centrale du modèle cognitif de Whitworth?

A

Système sémantique

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16
Q

Que contient le système sémantique?

A
  • Connaissances conceptuelles acquises, signification des mots + infos conceptuelles non verbales
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17
Q

Qui suis-je: Stock temporaire (mémoire à court terme) et maintien des représentations
phonologiques activées dans le lexique phonologique de sortie pendant la
génération de la suite de phonèmes nécessaire pour produire le mot.

A

Assemblage phonologique (buffer phonologique)

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18
Q

Qu’est-ce que la programmation articulatoire?

A

Conversion des phonèmes en commandes neuromusculaires

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19
Q

Dans le modèle de Whitworth, quels sont les trois dernières étapes (sortie/output) nécessaires à l’écriture d’un mot?

A

Buffer graphémique
Réalisation allographique
Programmation motrice (graphique)

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20
Q

Qui suis-je: Stock temporaire (mémoire à court terme) et maintien des graphèmes activés
dans le lexique orthographique de sortie pendant la génération de la suite de
graphèmes nécessaire à la production du mot

A

Buffer graphémique

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21
Q

La réalisation allographique : Du code _________ au code __________ (différentes formes allographiques)

A

graphémique

Graphique

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22
Q

Quelle est la différence entre un code graphémique et graphique?

A

Graphémique: plus abstrait. (?)

Graphique : au niveau du geste moteur.

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23
Q

Quelles sont les trois voies de traitement de l’information linguistique?

A

Voie lexicale : traite les mots connus.

  • Lexico-sémantique
  • Lexicale directe

Voie non-lexicale: traite les stimuli sonores verbaux inconnus (non-mots et nouveaux mots)

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24
Q

Quelles sont les variables influençant l’organisation interne des lexiques? (6)

A
  • Fréquence: temps réponse inf. pour les mots de haute fréquence.
  • Imageabilité: Meilleure performance avec les mots hautement imageables (concrétude)
  • Longueur: Les mots et les non-mots plus longs sont répétés moins précisément.
  • Régularité (langage écrit): les mots réguliers sont mieux lus que les mots irréguliers
  • Lexicalité : Meilleure performance avec les vrais mots qu’avec les non-mots.
  • Classe grammaticale: les noms sont plus facilement accessibles que les mots grammaticaux ou fonctionnels.
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25
Q

Quels sont les avantages (3) des modèles cognitifs?

A
  • Production de mots isolés
  • Détail (étapes, sous-étapes…) des différentes tâches
  • Permet de bien cerner le niveau d’atteinte et d’intervention
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26
Q

Quelles sont les limite (5) des modèles cognitifs?

A

➤Modèle séquentiel
➤ Un seul sens d’activation
➤ Ne considère pas la récupération post-lésionnelle
➤ Qu’en est-il du traitement des phrases, des textes?
➤ Qu’en est-il des autres processus impliqués?

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27
Q

Quelles sont les quatre catégories du modèle de Martinet?

A

traits, phonèmes, monèmes, syntagmes.

28
Q

Qu’est-ce que la fluence verbale?

A

Quantitativement: nombre moyen de mots produits consécutivement au
cours d’une mêmes émission (breath group)

29
Q

Qu’est-ce que le mutisme?

A

Absence totale de toute production linguistique.

30
Q

Quelles sont les causes possibles du mutisme?

A
Inhibition linguistique ( = initiation)
Troubles arthriques sévères/ apraxie de la parole.
31
Q

Quelles sont les perturbations possibles de la fluence verbale?

A
  • Mutisme
  • Aspontanéité verbale
  • Logorrhée
  • Stéréotypies
  • Palilalie
  • Écholalie
  • Persévérations
32
Q

Qui suis-je:

Difficulté d’initiation verbale, Réponses très courtes, minimales, Temps de réponse peut être très allongé

A

Aspontanéité verbale

33
Q

Vrai ou faux, l’aspontanéité verbale est aussi observable dans les mouvements corporels.

A

Vrai

34
Q

Qui suis-je:
➤Production orale anormalement abondante
➤ Débit rapide, prosodie riche, parle sans avoir été sollicité, difficile à
interrompre, multiples déviations (paraphasies, néologismes)

A

Logorrhée

35
Q

Vrai ou faux: la logorrhée reste habituellement constante dans le temps.

A

Faux, elle s’atténue souvent avec l’évolution (diminution de l’anosognosie)

36
Q

Qui suis-je:
➤ Production répétée (ou continuelle) des mêmes phonèmes, mots ou
segments de phrase
➤ Survenue automatique lors de toute tentative de production orale
➤ Modulations prosodiques parfois très expressives
➤ Souvent dans les cas d’aphasies non fluentes

A

Stéréotypies

37
Q

Donnez un exemple de cas de stéréotypie.

A

M. Leborgne (tan tan)

38
Q

Qui suis-je:
Répétitions spontanées involontaires et parfois itératives d’une même
syllabe, mot, partie de mot, etc.

A

Palilalie

39
Q

Qui suis-je: Tendance incontrôlable à répéter en écho, en partie ou en totalité, les
dernières paroles prononcées par l’interlocuteur (mot, syllabe, partie de
phrase, phrase)

A

écholalie

40
Q

Qui suis-je: Répétition d’une réponse précédemment produite malgré modification de la consigne.

A

Persévérations

41
Q

À quelles difficultés peuvent être associée l’écholalie?

A

De compréhension et anosognosie

42
Q

Laquelle des perturbations de la fluence verbale est un impact de la fatigue?

A

Les persévérations

43
Q

Comment se manifestent les perturbations de la production des mots? (anomie, trouble d’évocation)

A

➤absence de réponse, pauses, interruptions, phrases inachevées
➤ transformations linguistiques (paraphasies, néologismes, conduites
d’approches)
➤ conduites palliatives (= compensation: périphrases, circonlocutions, gestes,
mimiques)
➤ modalisation d’incapacité
➤ réduction ou absence d’informativité > impact sur la fluence

44
Q

Vrai ou faux, l’anomie peut être la manifestation d’autre chose que l’aphasie.

A

Vrai

45
Q

Quelles sont les manifestations possibles de la production des mots?

A
  • Déviation phonétique
  • Paraphasie phonémique
  • Néologisme
  • Paraphasie verbale
  • Télescopage
  • Paraphasie verbale formelle (morphologique)
  • Paraphasie (verbale) sémantique
  • Conduite d’approche phonémique
  • Jargon
  • dissociation automatico-volontaire
  • Mots de prédilection
46
Q

Qui suis-je: Modification d’un mot ou d’un syntagme par déformation phonétique d’un ou
plusieurs phonèmes; atteinte de la programmation motrice et de la
réalisation articulatoire

A

Déviation phonétique

47
Q

Dans la déviation phonétique, l’erreur est en lien avec quoi?

A

Les traits.

48
Q

Vrai ou faux, la paraphasie est souvent associée à une apraxie buccofaciale (trouble de la programmation) ou à la dysarthrie (trouble de l’exécution motrice)

A

Faux, c’est la déviation phonétique.

49
Q

Qui suis-je: Transformation phonologique d’un mot-cible par
trouble de sélection et/ou combinaison des phonèmes. Se manifeste par des
phonèmes de substitutions, omissions, adjonctions, inversions, déplacements de
phonèmes constitutifs.

A

Paraphasie phonémique

50
Q

Qui suis-je:
Paraphasie(s) phonémique(s) sévère rendant la cible non identifiable.
«Mot» respectant les règles phonologiques du français mais n’ayant aucun sens;
impossibilité de reconnaître ce mot comme appartenant au lexique ou comme
ayant un lien avec le mot-cible

A

Néologisme

51
Q

Qui suis-je: substitution du mot-cible par un autre mot sans lien de sens évident.

A

paraphasie verbale

52
Q

Qui suis-je: paraphasie produite par la rencontre de deux ou plusieurs mots, dont les syllabes interfèrent.

A

téléscopage

53
Q

Qui suis-je: substitution du mot-cible par un mot du lexique partageant des phonèmes communs.

A

paraphasie verbale formelle (ou morphologique)

54
Q

Qui suis-je: Substitution du mot-cible par un mot du

lexique partageant un lien sémantique (relation classificatoire, relation propositionnelle)

A

Paraphasie (verbale) sémantique

55
Q

Qui suis-je : Production par
approximations successives aboutissant de façon variable au mot ou syntagme cible;
autocorrections (paraphasies phonémiques, sémantiques, verbales; périphrases)

A

Conduite d’approche (achoppement phonémique)

56
Q

Le jargon est une production riche en _________ et ___________; ne permet pas de
rétablir le sens général de l’énoncé. Notion de jargonaphasie.

A

paraphasies

néologismes

57
Q

Vrai ou faux, le jargon n’est pas associé à l’anosognosie.

A

Faux, il est souvent associé.

58
Q

Quels sont les 3 types de jargon?

A

sémantique
Néologique
Phonémique

59
Q

Qu’est-ce qu’un mot de prédilection?

A

Mots ou néologismes produits de façon récurrente dans le discours, sans lien avec le mot cible.

60
Q

Les mots de prédilection sont souvent observé dans quoi?

A

dans les jargonaphasies.

61
Q

Qui suis-je:
➤ Préservation relative de conduites gestuelles automatiques ou de formules
automatiques du langage
➤ Impossibilité de les exécuter de manière volontaire ou sur demande

A

Dissociation automatico-volontaire.

62
Q

Quelles sont les perturbations possibles de la syntaxe?

A

Agrammatisme

Dyssyntaxie ou paragrammatisme

63
Q

Qui suis-je:
➤ Simplification de la structure syntaxique
➤ Omission de mots fonctionnels
➤ Discours composé de mots à contenu (morphèmes lexicaux); style
télégraphique

A

Agrammatisme

64
Q

Qui suis-je:
➤Troubles de l’utilisation des marques morphologiques et des morphèmes
grammaticaux
➤ Difficultés avec l’ordre des mots et la production des verbes
➤ Anomalies dans la construction de la phrase (et non réduction de
l’organisation syntaxique); préservation de la longueur et de la complexité
syntaxique des phrases

A

Dyssyntaxie ou paragrammatisme

65
Q

La dyssyntaxie (ou paragrammatisme) s’observe dans quels types d’aphasies? (fluent ou non fluent)

A

type fluent