cours 6 Flashcards
lumière
énergie (émise, reflechie ou transmise par des objets) électromagnetique dont la longueur d’onde peut activer les photorécepteurs de notre rétine
lumière monochromatique
lumière composée d’une seule longueur d’onde (super rare)
composition spectrale
distribution de l’intensité de l’énergie lumineuse à travers les différentes longueurs d’onde visibles
couleur achromatique
couleur produite avec une intensité égale à toutes les longueurs d’ondes visibles –> elles sont situées dans l’étendue entre le blanc et le noir
couleur chromatique
couleur produite par une intensité plus forte pour certaines longueurs d’onde que d’autres
courbe de reflectance (de transmission)
propriété de la surface d’un objet qui concerne la proportion d’énergie lumineuse qui est refléchie/transmise à travers l’ensemble des longueurs d’ondes constituant le spectre visible
- reflectance selective -> couleurs chromatiques
la composition spectrale de la lumière transmise/reflechie est fonction de …
- la courbe de reflectance de la surface
2. la composition spectrale de la source lumineuse qui l’éclaire
mélange de couleurs soustractif
mélange de pigments, chacun absorbant certaines longueurs d’ondes
mélange de couleurs additif
superposition de faisceaux lumineux – addition de l’énergie comprise dans les faisceaux superposés
couleurs résultante = addition des compositions spectrales de chaque faisceau
mélange de couleurs moyen
juxtaposition spatiale/temporelle de couleurs (pointillisme)
couleur résultante – présente la courbe de reflectance qui est la moyenne de celles des couleurs mélangées
classification des couleurs de Newton
cercle des (couleurs complémentaires face l'une à l'autre dans un cercle) limite = n'arrive pas a représenter l'ensemble des couleurs qu'on arrive à discriminer
couleurs complémentaires
paire de couleurs qui, lorsqu’additionnées produisent du blanc
tonalité
dimansion au niveau de laquelle se distinguent le rouge, le vert, le jaune etcc
clarté
intensité lumineuse de la lumière (très claire à plus sombre)
saturation
degrée de différence entre une couleur donnée et un gris neutre
fonctions de la vision des couleurs
- segregation
- organisation perceptive
- signalisation
segregation
distinguer les objets des uns des autres par la perception des contrastes
organisation perceptive
la couleur peut aider au groupement perceptif par ismilarité
signalisation
reconnaissance de certains objets ayant une couleur caractéristique / reconnaître le danger d’une couleur dans un objet (ex fruit pourri etc)
couleurs fondamentales
rouge, jaune, vert, bleu :
* permettent de décrire en terme de proportions relatives toutes les couleurs discriminables
thérorie trichromatique (Young-Hemholtz)
– la couleur de n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible peut être reproduite en ajustant les proportions relatives de 3 longueurs d’ondes dans le stimulus de comparaison
– notre vision des couleurs repose sur le fonctionnement de 3 types de photorecepteurs (cônes), chacun représentant une sensibilité spectrale différente
– pattern de réponse produit à travers les 3 types de photorecepteurs nous imforme sur la composition spectrale de la lumière atteignant l’oeil
tâche de Maxwell (sur laquelle repose la théorie trichromatique)
ajuster 3 faisceaux de lumiere jusqu’a ce que leur somme donne la même couleur que le stimulus test
couleurs métamères
couleurs d’apparence identique mais de composition spectrale différente
–> même avec les compositions spectrales différentes, les couleurs du stimulus test et du stimulus de comparaison produisent des pattern d’activité identiques au niveau des 3 types de cônes
comment se déclenche la reponse d’un photorecepteur ?
lorsque le pigment qu’il contient absorbe la lumière
pourquoi les bâtonnets ne peuvent-ils pas discriminer la couleur?
pcq ils contiennent 1 seul pigment – insuffisant pour discriminer = principe d’univariance
*au moins deux pigmens différents sont nécessaires pour assurer une capacité de discrimination des couleurs
classes de cônes
- bleus = S cone (short wave)
- verts = M cone (medium wave)
- rouges = L cone (long wave)
– pour la rétine, c’est le niveau relatif d’activité des trois types de cônes qui signale la couleur
théorie des processus antagonistes (Hering)
Antagonismes (opposition) :
- rouge / vert
- jaune / bleu
- blanc / noir
baséee sur observations phenomenologiques
images consecutives
fixation prolongée d’une surface colorée donne lieu à la perception d’une image de couleur complémentaire
contraste chromatique simultané
l’apparence d’une surface colorée est modifiée par les autres couleurs qui l’entourent
annulation de couleurs
tâche qui consiste à ajouter (mélange additif) une couleur complémentaire à une composante de la couleur initiale pour annuler cette composante
processus antagonistes dans le CGL
– populations neuronales qui ont des champs recepteurs concentriques qui présentent une selectivité neuronale opposant soit le rouge et le vert, soit le jaune et le bleu
– resultent d’afférences convergentes des différents types de cônes
composante blanc-noir (= intensité lumineuse) des processus antagonistes
repose sur une combinaison des signaux des Cônes verts et rouges. (cônes bleus participent très peu à la perception de l’intensité)
les couleurs optimales pour les cellules antagonistes du CGL
– ne correspondent pas aux couleurs fondeamentales, à cause du traitement chromatique additionnel qui se produit au-delà du CGL, ds le cortex visuel
antagonisme dans le V1
certaines populations neuronales dans le cortex strié présentent également des champs récepteurs ayant une séléctivité chromatique antagoniste :
- une minorité a des champs recepteurs comme dans le CGL
- majorité = double antagonisme chromatique – permet la détection de bordures colorées
blobs
colonnes chromatiques, endroit où s’effectue le traitement de la couleur dans le V1
* un blob donné ne contient que des cellules présetant 1 type d’antagonisme (rouge-vert/jaune-bleu)
dyschromatopsie (daltonie)
– atteinte congénitale de la vision des couleurs résultant d’une anomalie au niveau des cônes
(8-9% des hommes, 0,5% des femmes)
test pour détecter la dyschromatopsie
- planches isochromatiques de Ishihara
* méthodes des appariements métamériques
protanomalie
anomalie des cônes rouges (Lcones) chez 1% des hommes et 0,01% des femmes — le melange metamerique demande un excès de rouge
deuteranomalie
anomalie des cônes verts (M cones) chez 6% des hommes, 0,4% des femmes
tritanomalie
anomalie des cônes bleus (S cones) chez 0,01% des hommes et des femmes
dichromatisme
absence complète d’un des types de cônes — seulement 2 longueurs d’ondes sont nécessaires pour faire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible
– étudié grâce aux dichromates unilatéraux (1 oeil dichromate, autre oeil trichromate)
protanopie
absence des cônes rouges - chez 1% des hommes et 0,02% des femmes. pt neutre = 492nm
deuteranopie
absence de cônes verts - chez 1% des hommes et 0,01% des femmes. pt neutre = 498 nm
tritanopie
absence de cônes bleus - chez 0,002% des hommes et 0,001% des femmes. pt neutre = 570nm
point neutre
la longueur d’onde résultant en une perception de gris neutre
monochromatisme
déficit rare, 1 seul ou pas de cônes disponibles. Incapacité de discrimination chromatique (voit en noir et blanc), peut discriminer differents niveaux de brillance. 1 seule longueur d’onde peut produire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible.
– dans le cas d’absence totale des cônes – desordre accompagné d’une mauvaise acuité visuelle et d’une hypersensibilité à la lumière (pcq il ne reste plus que des bâtonnets)
constance de couleur
- un changement dans la composition spectrale de l’éclairage modifie la composition spectrale de la lumière reflechie par l’objet mais notre perception de la couleur des objets demeure constante malgré les variations d’illumination
- couleur perçue semble plus en fct de la courbe de réflectance des surfaces que de la composition spectrale de la lumière réfléchie
- approximative, pas maintenue pour des variations importantes de la composition spectrale de l’éclairage ambiant
mécanismes responsables de la constance de couleur
- heuristiques reposant sur notre connaissance des contraintes physiques
- adaptation chromatique : exposition prolongée à une lumière colorée réduit la sensibilité des photorecepteurs à cette couleur – permet de garder constante la réponse des recepteurs à une couleur donnée malgré un changement d’éclairage
- contraste chromatique : c’est important pour la constance de couleur que l’objet soit entouré par d’autres objets ayant des couleurs diverses – pcq c’est le traitement des niveaux relatifs de stimulation des cônes diff à travers une grande partie du champ visuel qui est responsable en grande partie de la constance de la couleur
neurones de l’aire V4
constance de la couleur dans la réponse –`> les cellules de l’aire V4 répondent à la courbe de réflectance des surface – leur réponse est pas affectée par les changements d’éclairage
neurones de l’aire V1
pas de constance de la couleur pour les cellules sensibles à la couleur