Cours 6 Flashcards
Quels sont les rôles des pairs dans le processus de socialisation des enfants (lorsqu’on parle des pairs, on parle surtout des camarades de classe du même âge)? (6)
**Apprend Ø tout mot pour mot, donne toi des mots clés pour chacun des 6 points
**Ex. de question à l’exam = Nomme 3 rôles des pairs dans la socialisation à l’enfance (voir diapo ce que j’ai surligné!!!).
- Favorise le développement de la capacité à considérer la perspective d’autrui et l’acquisition des habiletés nécessaires à la coopération dans les situations d’interactions sociales (est capable de se mettre dans la tête des autres).
- Permet d’apprendre à régulariser et à contrôler l’expression des émotions.
- Favorise le développement des habiletés de communication, de négociation, de respect mutuel et d’affirmation personnelle (habiletés sociales).
- Constituent une forme importante de soutien social lorsque l’enfant est confronté aux nouvelles exigences de l’environnement ou à des changements développementaux importants (source de soutien social = peuvent aider, valider et comprendre ce que l’enfant vit).
- Les pairs donnent accès à une base de comparaison indépendante des préjugés familiaux ainsi qu’à toute une variété d’informations sur la façon dont il est perçu par les autres ou sur l’image sociale qu’il projette (c’est en interagissant avec les autres que l’enfant en apprend plus sur lui-même et comment les autres le perçoivent).
- Favorise l’émergence d’un concept de soi positif chez l’enfant (rétroactions des autres le valident et entraînent une bonne estime de soi).
Qu’est-ce qu’on observe chez les enfants qui éprouvent des difficultés à établir des liens sociaux significatifs et satisfaisants avec leurs pairs?
Ils sont privés d’expériences qui peuvent s’avérer cruciales pour leur adaptation personnelle et sociale future.
Quel aspect des relations entre pairs a reçu le plus d’attention de la part des chercheurs en développement?
Le statut social de l’enfant dans son groupe de pairs.
Les procédures d’évaluation sociométrique permettent de rendre compte de quoi (permettent d’obtenir quoi)?
Elles permettent de rendre compte de l’attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe (comment chaque membre d’un groupe est attiré par chacun des autres membres du groupe).
-> Permettent de déterminer l’appréciation d’un jeune au sein de son groupe.
Qu’est-ce que le statut social indique?
Il indique comment on est perçus par notre groupe de pairs (positivement ou négativement).
Nomme les deux procédures d’évaluation sociométrique dont on a parlé dans le cours. (2)
- Échelle sociométrique (peer rating).
- Désignations sociométriques (peer nomination).
Explique l’échelle sociométrique.
- Pour chacun des élèves de la classe, les enfants doivent indiquer s’ils aiment beaucoup, un peu ou pas du tout jouer avec chacun (un par un).
- Les enfants sont situés sur un continuum (avec tous les scores qu’on obtient) de popularité (où les enfants les plus acceptés sont les plus populaires) (populaire, moyen, impopulaire).
- Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants impopulaires (cette échelle n’est Ø en mesure de distinguer les négligés des rejetés).
Nomme les caractéristiques des désignations sociométriques. (7)
- Désignations positives et négatives (on demande à chaque enfant de nommer les amis avec qui il aime le plus jouer et les amis avec qui il aime le moins jouer).
- Désignations peuvent être contextualisées (ex. jouer, t’asseoir dans l’autobus, faire un travail d’école, etc.).
- Désignations limitées (nombre précis) ou illimitées (il n’y a Ø de limite, ils peuvent en identifier tant qu’ils veulent).
- Désignations en fonction ou pas du sexe des élèves (ex. juste donner une liste de filles).
- Entrevue collective (toute la classe ensemble) ou individuelle (un par un).
- Photographies ou liste de noms (dépendamment de l’âge des enfants).
- Groupe de pairs experts (école secondaire) (procédures différentes chez eux).
À l’aide des désignations sociométriques, on obtient 2 scores pour chaque enfant. Nomme les. (2)
- Score de préférence sociale
- Score d’impact social
Comment est-ce qu’on obtient chacun des scores (quel est le calcul qu’on doit effectuer pour les obtenir) :
a) Score de préférence sociale
b) Score d’impact social
a) score d’acceptation (nombre de personnes qui le perçoivent positivement) – score de rejet (nombre de personnes qui le perçoivent négativement)
b) score d’acceptation + score de rejet
Nomme les cinq statuts sociaux qu’il est possible d’avoir. (5)
- Populaires
- Rejetés
- Négligés
- Controversés
- Moyens
Pour le score de préférence sociale, qu’est-ce que signifie un score :
a) Positif
b) Négatif
a) L’enfant est davantage populaire
b) L’enfant est davantage rejeté
Pour le score d’impact social, qu’est-ce que signifie un score :
a) Faible
b) Élevé
a) L’enfant est davantage négligé (il n’a Ø bcp de nominations +, ni de nominations - = il est comme oublié).
b) L’enfant est davantage controversé (il a bcp de nominations + et de nominations -).
Voir les diapos 8-10 pour mieux comprendre (prend le temps de comprendre chacune d’entre elles).
Nomme deux autres types d’évaluation par les pairs. (2)
- Identité des amis (réciprocité).
- Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs).
L’identité des amis permet de déterminer quoi?
Elle permet de déterminer si un enfant a des amis réciproques.
-> Tous les enfants ont des amis, mais ils n’ont Ø tous des amis réciproques.
-> Pour savoir si c’est mon ami, il faut que l’autre me sélectionne comme étant son ami aussi.
Le fait d’évaluer les désignations comportementales est important pour quoi?
C’est important, car si on veut changer le statut social d’un jeune, on doit aussi agir sur comment les autres agissent envers lui et sur la perception que les autres ont à son sujet.
-> On peut demander au groupe qui sont les enfants qui écoeurent les autres, qui parlent dans le dos des autres, qui sont violents avec les autres, etc.
Nomme deux faits qui montrent qu’il y a une stabilité du statut social. (2)
- 30%-40% des enfants rejetés le sont sur une période de plus de 4 ans (forte stabilité).
- Forte stabilité en période de transition scolaire malgré l’opportunité d’un nouveau départ… (ex. entre le primaire et le secondaire, parce que les raisons qui font en sorte que ce jeune est moins apprécié restent).
Classe les cinq statuts sociaux en lien avec s’ils sont :
a) Plus stables
b) Moins stables
a) - Populaires
- Rejetés
- Moyens
b) - Négligés
- Controversés
-> Ils peuvent changer de statut au cours d’une même année.
Les enfants rejetés constituent un groupe hétérogène sur le plan du fonctionnement social. Deux trajectoires développementales mènent au rejet social. Nomme les deux types d’enfants rejetés. (2)
- Enfants rejetés et agressifs (la majorité sont dans cette catégorie).
- Enfants rejetés et retirés socialement.
Pour chaque type d’enfant rejeté, mentionne il est plus à risque de quels troubles :
a) Enfants rejetés et agressifs
b) Enfants rejetés et retirés socialement
- Troubles extériorisés
- Troubles intériorisés
a) 1.
b) 2.
Qu’est-ce qu’on observe concernant le lien entre les comportements de retrait et le rejet social :
a) Une augmentation avec l’âge
b) Une diminution avec l’âge
a) Une augmentation avec l’âge.
- Le comportement de retrait devient de moins en moins normatif avec l’âge.
- À un plus jeune âge, le fait d’être retiré est plus normatif. L’enfant qui est retiré n’est Ø moins apprécié par les pairs. Mais plus on vieillit, moins le fait d’être retiré est normatif. L’enfant retiré sera alors davantage rejeté par ses pairs (autant que les agressifs) et moins apprécié par ces derniers.
À la base, qu’est-ce qu’on observe chez les enfants qui sont davantage retirés socialement?
Ils présentent certains déficits sur le plan des habiletés sociales, ce qui compromet la capacité des élèves à s’intégrer socialement (ces difficultés font en sorte que ces enfants seront de moins en moins appréciés).
-> Ex. une tendance à l’inhibition ainsi qu’un mode relationnel plus introverti et moins affirmatif (l’utilisation de stratégies d’approche qui se traduisent par l’attente et l’observation passive du groupe de pairs).
Pour pouvoir aider les jeunes retirés socialement, il est important de commencer par faire quoi durant la période préscolaire?
Il est important de distinguer les différentes forme de retrait social à la période préscolaire (manque de motivation sociale, forte anxiété, retrait imposé par les autres). De cette façon, j’imagine qu’on sera davantage en mesure d’intervenir.
-> Certains enfants sont plus solitaires, mais quand ils ont envie de jouer avec les autres, ils ont les capacités. Eux ne sont Ø à risque de problèmes intériorisés.
Qui sont les personnes qui sont à plus haut risque de rejet?
Les gens différents sont à plus haut risque de rejet (ex. surpoids, etc.).
Chez les gens différents, qu’est-ce qui va déterminer leur appréciation au sein du groupe?
La façon dont ils vont réagir aux autres va déterminer leur appréciation au sein du groupe.
-> Un enfant qui réagit en se fâchant sera moins apprécié au sein du groupe.
-> Un enfant qui réagit avec l’humour et l’auto-dérision sera plus apprécié au sein du groupe.
-> Un enfant qui ne se laisse pas marcher sur les pieds sera plus apprécié au sein du groupe.
Quel est l’un des meilleurs prédicteurs du rejet lorsqu’on interroge les pairs?
Un des meilleurs prédicteurs du rejet est lorsque les pairs disent qu’un enfant est bizarre.
Quels sont les corollaires (les conséquences) du rejet par les pairs? (4)
- Sentiment de solitude et d’insatisfaction sociale.
- Perceptions négatives sur le plan des compétences scolaires et de l’acceptation sociale.
- Pauvre estime de soi.
- Sentiments dépressifs.
On a une très grande variabilité chez les enfants rejetés socialement, concernant quoi (la variabilité concerne quoi)? (2)
- Les perceptions de soi négatives.
- Les sentiments de détresse psychologique.
-> Tous les enfants rejetés ne se sentent Ø seuls, ne se sentent Ø comme de la merde, ne sont Ø en détresse (il y a beaucoup de variabilité entre eux).
Cette variabilité chez les enfants rejetés pourrait s’expliquer par quoi (hypothèse)?
Cette variabilité pourrait peut-être s’expliquer par le profil comportemental des enfants rejetés (leurs comportements serait à la base de cette variabilité).
Concernant cette variabilité, explique ce qu’on observe davantage chez les deux types d’enfants rejetés en lien avec la perception qu’ils ont d’eux-même :
a) Enfants rejetés et retirés socialement
b) Enfants rejetés et agressifs
a) Les enfants rejetés et retirés socialement ont fortement tendance à se percevoir plus négativement et à manifester des signes de détresse psychologique.
b) Les enfants rejetés et agressifs entretiennent des perceptions plus positives de leur réalité sociale.
Voir la diapo 17 pour comprendre la variabilité chez les enfants rejetés.
La variabilité chez les enfants rejetés, concernant la perception qu’ils ont d’eux-même, peut s’expliquer par des différences sur deux plans. Nomme ces deux plans. (2)
- Différences sur le plan des expériences relationnelles.
- Différences sur le plan individuel.
Quelles sont les différences entre les enfants rejetés concernant leurs relations avec les pairs et qui pourraient expliquer la variabilité en lien avec la perception qu’ils ont d’eux-même :
a) Enfants rejetés et retirés socialement
b) Enfants rejetés et agressifs
a) Sur le plan interpersonnel, les enfants rejetés et retirés sont plus fréquemment victimes de harcèlement par les pairs et davantage marginalisés socialement (nombre et qualité des relations d’amitié) (c’est le prototype, l’image qu’on a lorsqu’on parle d’enfants rejetés).
b) Quant à eux, bien que souvent rejetés socialement, les enfants agressifs sont moins fréquemment victimes de harcèlement par les pairs. Par ailleurs, ils sont généralement mieux intégrés socialement et tout aussi en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs (affiliation avec des pairs déviants).
-> La majorité des enfants rejetés ont des amis, car la majorité sont agressifs (seulement peu sont retirés).
Nomme d’autres expériences relationnelles que les enfants rejetés peuvent vivre. (3)
- Absence d’amitié.
- Relations d’amitié moins satisfaisantes.
- Co-rumination.
-> Ces enfants vont porter une attention sélective aux signes de rejet et réagiront plus fortement au rejet.
Avec le temps, les enfants rejetés et retirés socialement :
a) Se font de moins en moins victimiser/harceler
b) Se font de plus en plus victimiser/harceler
b) Se font de plus en plus victimiser/harceler.
-> Voir diapo 21.
Avec le temps, les enfants rejetés et agressifs :
a) Se font de moins en moins victimiser/harceler
b) Se font de plus en plus victimiser/harceler
a) Se font de moins en moins victimiser/harceler.
-> Voir le graphique et la phrase sous le graphique à la diapo 22 (Ø les phrases que j’ai écrites dans le haut).
Comme mentionné dans le bas de la diapo 22, le patron de résultats varie cependant en fonction du type d’agressivité manifesté… Le prof nous a expliqué qu’il y a deux types d’agressivité. Nomme les. (2)
- Agressivité proactive
- Agressivité réactive
Explique les deux types d’agressivité :
a) Agressivité proactive
b) Agressivité réactive
a) Agressivité initiée par l’enfant, dans un but précis. Ils ont des amis. Ils sont à risque de développer des troubles extériorisés.
b) Agressivité manifestée en réaction aux pairs. Ils n’ont Ø d’amis. Ils sont à risque de développer des troubles intériorisés et extériorisés.
Chez les enfants rejetés et retirés, l’anticipation d’expériences relationnelles négatives contribuerait à quoi?
À l’accroissement des comportements de retrait social manifestés et des sentiments de détresse qui leur sont associés, ce qui en retour favoriserait l’intensification des difficultés sociales rencontrées par les enfants retirés socialement.
Voir diapo 24 pour un cercle vicieux en lien avec le rejet lié au retrait social et le développement des troubles intériorisés.
Sur le plan individuel, quels sont les facteurs qui font en sorte que les enfants rejetés et retirés socialement entretiennent des perceptions négatives d’eux- mêmes ou de leur situation sociale? (2)
- Les enfants retirés socialement sont plus enclins à évaluer négativement leur situation sociale (Biais perceptuels (pensent qu’ils sont rejetés à cause de facteurs internes) : rejet social et relations d’amitié. Attributions causales : internes, stables et globales; fortement autocritique) (ont tendance à se percevoir plus négativement qu’ils ne le sont vraiment).
- D’autre part, les sentiments de détresse psychologique sont susceptibles d’être amplifiés par les croyances que certains enfants entretiennent en regard du contrôle qu’ils exercent sur les événements sociaux auxquels ils sont confrontés (sentiments de compétence sociale et sentiment de contrôle plus faible).
Au cours des flashcards suivantes, on va parler des relations d’amitié chez les enfants rejetés socialement (est-ce que les amitiés sont un facteur de risque ou de protection). Explique la différence entre le statut social et la relation d’amitié en définissant les deux concepts :
a) Statut social
b) Relation d’amitié
a) Le statut social reflète l’appréciation générale du groupe de pairs envers l’enfant.
b) La relation d’amitié se définit de manière plus spécifique en fonction de l’appréciation positive et de l’attirance mutuelle que se témoignent deux enfants (il y a une certaine forme de réciprocité).
Vrai ou faux : Il n’y a Ø de lien entre le statut social de l’enfant et ses relations d’amitié.
Faux. Il existe une forte association entre le statut social de l’enfant et le nombre des relations d’amitié qu’il entretient au sein de son groupe de pairs (les enfants rejetés ont plus de difficulté à se faire des amis).
- Mais, les relations d’amitié constituent un contexte relationnel particulier, qualitativement distinct de celui défini à partir des relations que l’enfant entretient avec les autres membres de son groupe de pairs (les enfants peuvent vivre des expériences très négatives avec leur groupe de pairs, mais des expériences positives en dyade).
-> Voir diapo 29 bas pour des statistiques.
Chez les enfants rejetés socialement, les relations d’amitié sont susceptibles de diminuer quoi (ils jouent un rôle positif sur quels aspects)? (2)
- Les expériences relationnelles négatives (ex. victimisation) (le fait d’avoir des amis diminue les probabilités de se faire victimiser, car l’autre peut le défendre).
- L’impact de ces expériences sur l’expression de leurs sentiments de détresse psychologique (même si l’enfant se fait victimiser, les conséquences sont moins négatives s’il a des amis, car ces derniers vont le valider).
Qu’est-ce qui détermine si le fait d’avoir des amis est un facteur de risque ou de protection chez les enfants rejetés?
-> Les caractéristiques des amis.
Les bénéfices associés au fait d’entretenir des relations d’amitié varient en fonction des caractéristiques des amis (c’est bon d’avoir des amis s’ils sont bien intégrés socialement, bien adaptés).
Mentionne des faits qui prouvent que les amitiés reposent sur le concept de “qui se ressemble s’assemble”. (3)
- Les individus ont tendance à se regrouper sur la base de caractéristiques similaires (concept d’homophilie).
- Les amis sont similaires sur le plan des comportements, des attitudes, des intérêts et de la personnalité.
Ex. sexe (surtout sec. 1-2), réussite scolaire, comportements sexuels à risque, abus de substance, troubles alimentaires… - Plusieurs études transversales mettent en évidence la forte similarité des amis sur le plan des conduites antisociales (ex. enfants agressifs se tiennent avec d’autres enfants agressifs).
L’affiliation avec des pairs déviants constitue un puissant prédicteur de quoi?
Du maintien et de l’aggravation subséquente des conduites antisociales (les enfants agressifs deviennent encore plus agressifs lorsqu’ils se tiennent avec d’autres enfants agressifs).
Nomme les deux processus qui permettent d’expliquer la forte similarité entre les amis. (2)
- Processus de sélection mutuelle (et/ou désélection).
- Processus de socialisation (renforcement mutuel des amis, incitations, « modeling », etc…).
Dans les processus de sélection mutuelle, il y a deux types de sélections. Nomme les.
- Sélection proactive
- Sélection passive
Explique la sélection proactive qui fait partie des processus de sélection mutuelle.
Les individus se choisissent mutuellement en fonction de certaines affinités sur le plan des comportements et attitudes. Caractère stratégique des affiliations.
Explique la sélection passive qui fait partie des processus de sélection mutuelle.
Le rejet par les pairs incite les enfants agressifs à s’affilier ensemble faute d’alternative.
Il y a aussi un autre concept qui fait partie des processus de sélection mutuelle. Nomme le.
L’effet classeur.
-> Ex. les enfants qui ont des difficultés scolaires sont tous placés dans le même groupe (Ø choix réfléchi, mais dû aux circonstances).
Explique le processus de socialisation (renforcement mutuel des amis, incitations, « modeling », etc…).
Dans la mesure où les jeunes s’influencent mutuellement, le fait d’établir des relations d’amitié avec des jeunes confrontés à des difficultés d’ajustement social est susceptible d’entraîner des conséquences négatives sur le plan du développement (car ces jeunes vont s’influencer mutuellement = peut être facteur de risque, Ø toujours positif l’amitié).
-> Donc chez les enfants rejetés-agressifs, l’affiliation à des pairs agressifs pourrait donc constituer un facteurs aggravant…
Explique ce qu’est le processus d’entraînement à la déviance.
Ce sont des processus par lesquels les adolescents antisociaux se renforcent mutuellement dans l’adoption d’attitudes et de comportements déviants (l’enfant fait un comportement déviant et son comportement est renforcé par les autres).
Adolescents antisociaux -> Conversations déviantes -> Réactions positives des amis
En lien avec le processus d’entraînement à la déviance, la fréquence et la durée des conversations déviantes contribuent de manière indépendante à quoi? (3) Sur une période de combien de temps?
- L’accroissement des conduites délinquantes.
- L’accroissement des comportements sexuels à risque.
- L’abus de substance.
-> Sur une période de deux ans.
Voir diapo 36 pour un schéma en lien avec le processus d’entraînement à la déviance.
Quels sont les autres processus de socialisation en jeu? (3)
- Incitations, modeling (prend l’autre comme modèle).
- Entraînement à la coercition (ex. donne moi ta bouteille sinon je te casse la gueule = le fait de donner la bouteille renforce le comportement coercitif).
- Identification, valorisation, normes.
Qu’est-ce qu’on observe à la période préscolaire en lien avec les enfants agressifs?
De récentes études démontrent que déjà à la période préscolaire les enfants agressifs ont tendance à interagir ensemble.
-> Voir diapo 38 bas pour des exemples.
Voir diapo 39 pour l’expérience de Snyder à la période préscolaire.
Qu’est-ce qu’on observe dans les expériences où l’on a regroupé des jeunes à risque pour faire des interventions?
On observe des effets iatrogènes, soit des effets contraires à ce qui était souhaité. On les regroupait ensemble pour les aider, mais finalement ça leur nuit.
Voir diapos 41-43 pour le “Adolescent Transitions Program”.
Quels sont les modérateurs potentiels de l’influence négative des amis (quels sont les aspects qui peuvent moduler à quel point les amis influenceront l’adolescent)? (5)
- Propension du jeune à manifester des comportements antisociaux (facteur aggravant) (si jeune a une prédisposition à manifester ce genre de comportement, il sera davantage influencé).
- Estime de soi, habiletés d’auto-régulation, impulsivité (+ influençables si estime de soi et auto-régulation + faible et si impulsivité + élevée).
- Statut social/popularité perçue du jeune ou des amis (un adolescent qui a un statut social faible sera plus influençable / un adolescent qui a un statut social élevé sera plus susceptible d’influencer les autres).
- Caractéristiques de la relation (le fait d’être plus proche d’un ami fait que le jeune sera peut-être plus influençable, car il veut rester ami avec lui).
- Caractéristiques de l’environnement familial (supervision parentale X qualité de la relation) = si le parent connaît avec qui l’enfant se tient (il peut donc en discuter avec lui) et qu’il a une bonne relation avec son enfant = facteur protecteur.
Nomme des mesures pour prévenir l’influence négative des amis lorsqu’on doit regrouper les jeunes problématiques (ex. centre d’accueil). (5)
- Groupes plus petits, plus réceptifs (+ en mesure de contrôler).
- Groupes plus homogènes (ex. Ø mélanger ceux qui viennent de la DPJ et ceux qui ont commis des actes criminels).
- Intervenants attentifs aux processus d’entraînement à la déviance (et à ce qui se passe dans le groupe) (“Good Behaviors Game” = réduit l’entraînement à la déviance. C’est le fait qu’on sépare le groupe en 2 et si un jeune fait un comportement indésirable = on retire des points à son équipe. Ils vont donc beaucoup moins s’influencer négativement).
- Pairs prosociaux ou légèrement plus vieux.
- Tenter d’agir sur les modérateurs… (qu’on a mentionné à la flashcard précédente).
Les caractéristiques des amis sont également susceptibles de contribuer à quoi?
L’émergence et à la consolidation des sentiments de détresse psychologique.
À l’adolescence, les réseaux d’amis sont souvent formés d’individus présentant un niveau d’anxiété et de détresse psychologique similaire. Explique ce qui entraîne cette similarité.
Les amis finissent par être de plus en plus similaires à travers le temps, car ils s’influencent mutuellement.
L’affiliation entre individus dépressifs au début de l’adolescence permet de prédire quoi?
L’accroissement subséquent des sentiments dépressifs et pensées dépressogènes.
-> Une des raisons est la co-rumination = le fait de ne parler que de la chose négative qui est arrivée fait en sorte que les jeunes passent moins vite à travers.
Comment est-ce qu’on peut intervenir pour favoriser des relations d’amitié positive chez les enfants rejetés?
En mettant en place des conditions susceptibles de favoriser l’établissement de relations d’amitié avec des pairs mieux ajustés socialement!!!
-> Ça incite l’enfant à se faire des nouveaux amis qui sont mieux ajustés et qui auront une influence positive sur lui.