Cours 2 Flashcards

1
Q

Def. psychopathologie développementale

A

La psychopathologie développementale peut être définie comme l’étude des origines et de l’évolution des patterns individuels d’inadaptation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Concernant la psychopathologie développementale, est-ce que les issues développementales (comment la psychopathologie va évoluer au cours du temps, ex. disparaître ou empirer) dépendent :
a) De l’individu seul
b) De l’environnement de l’individu
c) Des deux choix précédents

A

c) Des deux choix précédents
Les issues développementales dépendent de l’interaction permanente entre les caractéristiques de l’individu et celles de l’environnement qui s’influencent mutuellement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quand on parle de l’environnement (comme dans la flashcard précédente), on fait surtout référence à quoi?

A

Quand on parle de l’environnement, on fait surtout référence aux relations interpersonnelles qui sont centrales dans l’étude de la psychopathologie en général et de la psychopathologie développementale en particulier.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Le DSM est inclus dans laquelle des trois perspectives importantes de la psychopathologie du développement?

A

Il est inclus dans la perspective descriptive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Décris le DSM-I (1952) et le DSM-II (1968). (2)

A
  • Contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de l’enfant.
  • Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche psychodynamique (Freud) (se prête mal à un diagnostic valide et fiable).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Le DSM-III (1980) et le DSM-III-R (1987) marque un changement d’orientation fondamental. Explique pourquoi en le décrivant. (4)

A
  • Basé sur de nombreuses observations cliniques
    et sur des recherches cliniques systématiques (données empiriques).
  • Il décrit plus de troubles qui se manifestent pendant l’enfance et l’adolescence (parce que les connaissances évoluent).
  • L’approche descriptive se veut «athéorique» (langage commun pour chercheurs et cliniciens) (pour que tous les professionnels soient capable de comprendre).
  • Présente une approche multiaxiale (5 axes).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les 5 axes du DSM :
a) Axe I
b) Axe II
c) Axe III
d) Axe IV
e) Axe V

A

a) Troubles mentaux (troubles intériorisés et extériorisés se situent dans cet axe).
b) Troubles de personnalité/Retard mental.
c) Affections médicales.
d) Problèmes psychosociaux & environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants) (ex. itinérants).
e) Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple évaluation en cours de traitement.
-> Ça veut dire : à quel point les dysfonctionnements au niveau des autres axes altèrent avec le fonctionnement de la personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pourquoi est-ce qu’on a utilisé une évaluation multiaxiale (une approche avec 5 axes = quels sont les avantages)? (4)

A
  • Facilite la communication des informations cliniques (avec autres professionnels ou patients).
  • Permet de saisir leur complexité (des psychopathologies).
  • Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostique (patients qui ont un même diagnostic peuvent agir assez différemment les uns des autres).
  • Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial (ça permet un travail d’équipe multidisciplinaire = plusieurs professionnels de la santé qui travaillent ensemble).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Le DSM-IV (1994) a été entièrement remanié, ce qui a permis quoi? (2)

A
  • De présenter des critères diagnostiques de plus en
    plus précis (connaissances évoluent).
  • De s’harmoniser avec le CIM-10 (Européens).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vrai ou faux : Le DSM-IV-TR (Text-Revised), publié en 2000, contient des remaniements majeurs par rapport au DSM-IV.

A

Faux. Le DSM-IV-TR (Text-Revised) ne contient pas de remaniements majeurs par rapport au DSM-IV.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Le DSM-V (2013) et le DSM-V-TR (2022) amène plusieurs changements. Nomme les. (3)

A
  • Approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la personnalité).
  • Disparition du système multiaxial.
  • Nombreux changements spécifiques pour certains
    diagnostics (notre façon de définir un trouble change avec le temps = donc les critères diagnostics de certains troubles ont changé entre le DSM-IV et le DSM-V).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Explique le changement concernant le fait que dans le DSM-V on utilise une approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (dis la différence entre avant le DSM-V et depuis le DSM-V).

A
  • Avant DSM-V = tu as ou tu as Ø ce critère.
  • Avec DSM-V = à quel point tu as ce critère (sévérité = il y a une graduation).
    -> Voir diapo 10 pour l’exemple.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Pourquoi est-ce qu’il y a une disparition du système multiaxial
dans le DSM-V? (2)

A
  • Peu de professionnels documentaient les cinq axes. Le DSM-5 combine ainsi les axes I, II et III et supprime les axes IV et V.
  • Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le fonctionnement (les outils qu’on utilise sont plus adaptés à la problématique, ex. on utilise des outils différents pour voir si un trouble alimentaire affecte le fonctionnement ou si une dépression affecte le fonctionnement).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles sont les controverses liées au DSM-5 (il y a toujours des controverses liées à la sortie des différentes versions du DSM)? (2)

A
  • Craintes de surdiagnostic : les minimums de certains critères ont diminué pour plusieurs troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme (ça prend moins de symptômes pour pouvoir être diagnostiqué d’un trouble qu’avant, parce que les chercheurs ont réalisé qu’il n’y avait Ø de différence entre une personne qui a 5 symptômes et une personne qui en a 8 par exemple).
  • De nouveaux troubles ont été introduits. Moins de fondements scientifiques pour ces nouveaux diagnostics (on les connaît moins ces nouveaux troubles.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les contraintes et limites du DSM? (6)

A
  • Troubles jugés absents ou présents (catégories nosologiques) (tu as le trouble ou tu ne l’as Ø).
  • Les définitions d’un certain nombre de troubles se recoupent et les critères diagnostiques ne sont pas mutuellement exclusifs (phénomène de comorbidité) (c’est Ø un problème, c’est juste une réalité = plusieurs troubles ont plusieurs symptômes en commun).
  • Il y a une grande hétérogénéité à l’intérieur de chaque catégorie diagnostique (la manifestation du trouble peut être différente entre les différents individus (ex. ont aucun Sx en commun) et la cause (pronostic) peut varier entre les individus).
  • Critères diagnostiques tiennent rarement compte du sexe et de l’âge des enfants ou des différents informateurs (contextes dans lesquels les enfants évoluent) = on doit donc utiliser d’autres outils.
  • Procédures non standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information (le DSM ne dit Ø comment évaluer les critères (ex. à quel moment un enfant est agité ou il ne l’est Ø pour diagnostiquer le TDAH)).
  • Ignore le contexte social et culturel dans lequel les troubles émergent et évoluent.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Lire diapo 15.

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Compare le DSM et les paradigmes à base empirique en parlant de 3 points :
a) Problèmes
b) Critères
c) Procédures utilisées pour les sources d’information

A

a) - DSM = Problèmes jugés absents ou présents (catégoriel =il y a ou il n’y a Ø le trouble).
- Base empirique = Problèmes mesurés quantitativement à partir d’une approche dimensionnelle (on évalue la sévérité et l’intensité des Sx).
b) - DSM = Critères diagnostiques indifférenciés selon le sexe, l’âge et les différents informateurs (mêmes critères).
- Base empirique = Critères d’évaluation varient selon le genre, l’âge et l’informateur (seuils cliniques différents pour les différentes populations = critères différents).
c) - DSM = Le clinicien choisit la source d’information, les données à obtenir et les procédures d’évaluation.
- Base empirique = Procédures standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Def. facteur de risque

A
  • Variable de nature personnelle, familiale, sociale ou environnementale qui augmente la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation (le facteur de risque est associé soit à l’émergence, au maintien ou à l’aggravation du problème).
  • Variable antérieure (prédicteur, précurseur) ou concomitante au problème (facteur de risque peut prédire un problème (problème arrive plus tard) ou être présent au même moment que le problème).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Def. facteur bénéfique ou facteur compensateur (Ø même chose qu’un facteur protecteur)

A

Facteur qui diminue la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation (contraire d’un facteur de risque).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Définis les termes suivants :
a) Équifinalité
b) Multifinalité

A

a) Différents facteurs de risque peuvent conduire au même résultat (une même finalité).
b) Un même facteur peut être associé à différentes difficultés d’adaptation (différentes finalités) (ex. pauvreté).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Vrai ou faux : Quand on parle de facteurs de risque ou de compensation, on doit toujours avoir deux variables.

A

Vrai. On peut Ø dire : la pauvreté est un facteur de risque. On doit dire : la pauvreté est un facteur de risque pour …

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Voir diapo 20 pour un exemple de facteurs de risque de la délinquance.

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Dans quelle circonstance est-ce qu’un facteur de risque peut jouer un rôle déterminant?

A

Lorsqu’il participe à la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation (ex. lien de nature causale).
-> Voir diapo 21 pour un exemple.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Dans quelle circonstance est-ce qu’un facteur de risque peut jouer un rôle moins déterminant?

A

Lorsqu’il reflète la présence de d’autres facteurs de risque sans pour autant contribuer au développement d’un problème d’adaptation.
-> Voir diapo 22 pour un exemple.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Def. variable médiatrice

A

Variable intermédiaire dans la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quand est-ce qu’un facteur de risque peut jouer un rôle médiateur?

A

Lorsqu’il permet d’expliquer le lien entre deux variables. Répond à la
question du pourquoi? Identification des processus par lesquels un facteur de risque est associé à un problème d’adaptation.
-> Voir diapo 23 pour un exemple.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Voir diapo 24 pour un exemple des effets médiateurs.

28
Q

Voir diapos 25-28 pour un exemple de facteurs de risque et de variables médiatrices.

29
Q

Pourquoi est-ce que tous les enfants ne sont pas affectés de la même façon face aux facteurs de risque?

A

En raison des facteurs de protection.

30
Q

Def. facteur de protection

A
  • Facteur d’ordre personnel, familial, social ou environnemental qui diminue la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation en présence de facteurs de risque.
  • Le facteur de protection joue donc un rôle modérateur dans la mesure où il attenu l’association entre un facteur de risque et un problème d’adaptation.
31
Q

Explique la différence entre un facteur compensateur et un facteur de protection (Ø clair).

A
  • Un facteur compensateur peut jouer un rôle protecteur (atténuant) ou Ø (tout comme un facteur de risque peut jouer un rôle aggravant ou Ø).
  • Tous les facteurs protecteurs sont des facteurs compensateurs.
32
Q

Vrai ou faux : Les facteurs de protection font toujours référence à
un évènement plaisant ou à des qualités socialement désirables.

A

Faux. La protection ne fait pas toujours référence à un évènement plaisant ou à des qualités socialement désirables (ex. l’anxiété diminue l’influence négative des amis).
-> Voir diapo 30 pour un exemple de facteur protecteur.

33
Q

Def. résilience

A

Le concept de résilience réfère à la capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative.
-> La résilience est un facteur de protection.

34
Q

Def. vulnérabilité

A

Le concept de vulnérabilité réfère à la prédisposition de certains individus à développer des troubles psychopathologiques.

35
Q

Voir diapo 32 pour le “Stress-Diathesis Model”.

36
Q

Def. “Prevention Science” (science de la prévention)

A
  • Étude systématique des précurseurs potentiels de l’inadaptation, soit les facteurs de risque et de protection.
  • Diminuer les facteurs de risque et accroître les facteurs de protection dans le but d’infléchir les trajectoires de développement menant à l’inadaptation.
    -> Voir diapo 33 pour la citation de Bronfenbrenner.
37
Q

Quelles sont les conceptions antérieures de la dépression (qu’est-ce qu’on pensait de la dépression avant, en lien avec les enfants/adolescents)? (4)

A
  • Peut rarement survenir avant la fin de l’adolescence (Pensée psychanalytique classique : superego n’est pas suffisamment développé pour permettre à la personne de diriger son agressivité vers soi-même = selon cette théorie, la dépression est une façon de se punir soi-même).
  • Fait partie du développement normal à l’adolescence (Freud avance que l’absence de dépression constitue un trouble psychopathologique, phénomène transitoire).
  • Peut se manifester chez les jeunes, mais est principalement la manifestation d’un autre trouble (équivalents dépressifs; dépression masquée) (on disait que la dépression s’exprime différemment chez les jeunes et chez les adultes, ex. un problème de comportement était considéré comme un équivalent dépressif, qui masquait une dépression).
  • Peut se manifester chez les jeunes, mais elle nécessite des critères diagnostiques particuliers.
38
Q

En lien avec les conceptions antérieures de la dépression mentionnées à la flashcard précédente, comment est-ce qu’on a rectifié le tir (qu’est-ce qu’on a corrigé concernant chaque point mentionné à la flashcard précédente)?

A
  • Maintenant, on sait que les enfants peuvent avoir des troubles dépressifs (Ø beaucoup, mais ça arrive).
  • La crise d’adolescence n’est Ø quelque chose de normal, la majorité des adolescents n’en vivent Ø. Ceux qui en vivent une on déjà eu des difficultés à l’enfance (de la détresse).
  • Maintenant, on ne dit plus que d’autres troubles peuvent cacher une dépression, mais qu’une dépression peut s’accompagner de d’autres troubles, ex. des problèmes de comportement (mais on peut avoir des problèmes de comportement sans dépression, c’est-à-dire qu’ils ne cachent pas une dépression).
  • Maintenant, on utilise les mêmes critères diagnostiques chez les enfants et les adultes (avec quelques petites différences).
39
Q

On peut définir la dépression à l’aide de trois niveaux (trois formes). Nomme les différents niveaux de la dépression (les différentes formes). (3)

A

La dépression peut être sous forme de :
- Un symptôme
- Un syndrome clinique
- Une entité diagnostique

40
Q

Explique les différents niveaux de la dépression (les différentes formes) :
a) Un symptôme
b) Un syndrome clinique
c) Une entité diagnostique

A

a) Sentiments dépressifs. À lui seul le symptôme est davantage normatif/normal (surtout s’il est ponctuel, par vagues et non constant).
b) Plusieurs symptômes permettent
d’identifier les enfants déprimés sans pour autant que cela implique qu’ils souffrent d’un trouble de l’humeur (ont plusieurs symptômes, mais pas assez pour être diagnostiqués).
c) Trouble de santé mentale défini à partir de critères spécifiques (nombreux symptômes associés, critères d’intensité et durée) (la personne est diagnostiquée à l’aide du DSM).

41
Q

Nomme les différents troubles dépressifs. (6)

A
  • Trouble dépressif persistant (dysthymie et trouble dépressif majeur distingués par des spécificateurs) = on va surtout parler de cette catégorie dans le cours.
  • Trouble de dérégulation de l’humeur explosive.
  • Trouble dysphorique prémenstruel.
  • Trouble induit par une substance.
  • Trouble dû à une affection médicale.
  • Trouble dépressif non spécifié.
42
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble dépressif majeur? Réponds à la question à l’aide des questions suivantes :
a) On doit retrouver les symptômes pendant une période minimale de combien de temps?
b) On doit retrouver la présence quotidienne de combien de symptômes?
c) Au moins un des symptômes doit être… (2)
d) Les autres symptômes doivent être parmi… (7)
e) Est-ce que ça a un impact sur le fonctionnement de la personne?

A

Réponds, puis corrige toi avec les diapos 38-41.

43
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble dysthymique?
Réponds à la question à l’aide des questions suivantes :
a) Compare la sévérité et la durée des symptômes avec le trouble dépressif majeur.
b) On doit retrouver les symptômes pendant une période minimale de combien de temps (nomme la spécification)?
c) Quel doit être le premier symptôme présent pour être diagnostiqué du trouble dysthymique?
d) Est-ce que ça a un impact sur le fonctionnement de la personne?
e) On doit aussi retrouver 2 symptômes parmi…(6)

A

Réponds, puis corrige toi avec les diapos 42-45.

44
Q

Dans le DSM 5, le trouble dépressif persistant inclut quels troubles dépressifs qui étaient séparés dans le DSM 4? (2)

A
  • La dysthymie.
  • La dépression majeure chronique.
    -> Dans le DSM 5, ces troubles sont distingués par des spécificateurs. Ils ont été regroupés puisque plusieurs chercheurs disaient que ce sont différentes phases d’un même trouble et qu’on intervient de la même façon dans les deux cas.
45
Q

Explique ce qu’est l’exclusion du deuil concernant le diagnostique de la dépression.

A

C’est le fait que dans le DSM-IV, le diagnostic de dépression majeure ne peut être posé en cas de symptômes dépressifs qui durent depuis moins que 2 mois suivant la perte d’un être cher.

46
Q

Nomme les raisons pour lesquelles on a supprimer l’exclusion du deuil dans le DSM V. (4)

A
  • Le deuil ne dure pas seulement 2 mois (plus souvent entre un et 2 ans).
  • Le deuil est un stresseur psychosocial sévère qui peut précipiter un épisode dépressif majeur.
  • La dépression liée au deuil survient plus fréquemment chez des personnes ayant des facteurs de risque pour la dépression.
  • Les symptômes dépressifs associés à la dépression liée à un deuil répondraient aux mêmes traitements que ceux de la dépression non liée aux deuils (ils peuvent bénéficier des mêmes traitements que ceux qui vivent une dépression sans avoir vécu de deuil).
47
Q

Les symptômes dépressifs varient avec l’âge (ils ne sont pas pareils dépendamment de l’âge). Quels sont les symptômes dépressifs qu’on observe davantage chez les enfants? (5)

A
  • Apparaissent tristes et déprimés mais n’expriment que rarement des sentiments de détresse psychologique.
  • Forte irritabilité.
  • Agitation.
  • Opposition.
  • Plaintes somatiques (en lien avec leur santé physique, ex. mal de ventre/coeur = peut camoufler de l’anxiété ou une dépression).
    -> Chez les enfants, on retrouve + souvent le critère 1 mentionné à la diapo 38.
48
Q

Les symptômes dépressifs varient avec l’âge (ils ne sont pas pareils dépendamment de l’âge). Quels sont les symptômes dépressifs qu’on observe davantage chez les adolescents? (4)

A
  • Se disent déprimés.
  • Problèmes de sommeil.
  • Perte de poids.
  • Baisse d’intérêt pour leurs activités.
    -> Chez les adolescents, on retrouve + souvent le critère 2 mentionné à la diapo 38.
49
Q

Vrai ou faux : On observe souvent des comorbidités, concernant la dépression, chez les enfants et les adolescents.

A

Vrai. Comorbidité = la règle plutôt que l’exception à l’enfance et l’adolescence (réalité complexe).
->On observe + souvent des comorbidités que Ø à l’enfance et à l’adolescence.

50
Q

Les taux de comorbidité varient considérablement d’une étude à l’autre. Dans quels cas est-ce qu’on retrouve le plus de comorbidités? (3)

A
  1. Taux plus élevés dans les échantillons cliniques (problèmes multiples plus susceptibles de faire l’objet de soins professionnels, ex. centres jeunesse).
  2. Taux plus élevés à l’enfance qu’à l’adolescence.
  3. Taux similaires pour les filles (anxiété et conduites alimentaires) et les garçons (troubles du comportement) = on a autant de comorbidités dans les deux cas, mais la différence est dans le type de comorbidité.
51
Q

Quels troubles ont souvent une comorbidité avec la dépression chez les jeunes? (4)

A
  • Troubles anxieux.
  • Problèmes de comportement.
  • Des troubles d’adaptation générale.
  • Suicide.
52
Q

Entre quelle et quelle proportion des sujets dépressifs présentent un trouble anxieux?
** Lis car % sont pas à savoir

A

Entre 33% et 66% des sujets dépressifs présentent un trouble anxieux.

53
Q

L’anxiété constitue un précurseur de quel trouble dépressif?

A

Du trouble dépressif majeur (mais pas dysthymique).

54
Q

Vrai ou faux : La comorbidité entre la dépression et l’anxiété est davantage observée chez les adolescents que chez les enfants.

A

Faux. Cette comorbidité est très observée chez les jeunes enfants, encore + que chez les adolescents (mais on en voit encore chez eux aussi).
-> On peut parfois parler de trouble anxieux-dépressif, lorsqu’on observe une comorbidité entre la dépression et l’anxiété.
-> Avec l’âge = purification du syndrome dépressif (je crois que ça signifie qu’on observe moins de comorbidités avec l’anxiété et qu’on observe plus de dépression seule).

55
Q

Concernant le taux de comorbidité de la dépression avec les problèmes de comportement, il varie considérablement d’une étude à l’autre en fonction des problèmes de comportement considérés et des sources d’information (plus forte pour autoévaluation des enfants que pour l’évaluation des parents). Quel est le taux de comorbidité avec la dépression pour les types de problèmes de comportement suivants :
a) Trouble oppositionnel avec provocation
b) Trouble des conduites
c) ADHD (TDAH)
d) Toxicomanie
** Lis car % sont pas à savoir

A

a) 0 à 50%
b) 17 à 79%
c) 0 à 57%
d) 23 à 25%

56
Q

Vrai ou faux : Il y a un lien bidirectionnel entre la dépression et les problèmes de comportement.

A

Vrai. Les troubles du comportement peuvent mener à la dépression et la dépression peut mener à la délinquance.

57
Q

Il y a un lien bidirectionnel entre la dépression (Sx dépressifs) et différentes adaptations générales (l’un peu engendrer l’autre). Nomme ces différentes adaptations générales. (3)

A
  • Problèmes de santé physique.
  • Difficulté de rendement scolaire.
  • Difficulté relationnelle avec les pairs et les parents.
58
Q

Vrai ou faux : Entre chaque épisode dépressif, les progrès scolaires et relationnels sont souvent satisfaisants.

59
Q

a) On estime qu’à quelle proportion (fraction), le suicide est relié à une forme de trouble mental?
** Lis car % sont pas à savoir
b) Généralement c’est relié à quel trouble mental en particulier?

A

a) Neuf fois sur dix.
b) Généralement la dépression.

60
Q

Quel sexe est plus susceptible de mourir par suicide?

A

Les garçons.

61
Q

Quel sexe effectue le plus de tentatives de suicide?

A

Les filles font trois à quatre fois plus de tentatives.
-> Elles ont davantage de pensées suicidaires, mais leurs tentatives sont moins efficaces.

62
Q

Quelles sont les raisons pour lesquelles le suicide est plus fréquemment complété chez les garçons? (3)

A
  • Procédés plus violents et irréversibles.
  • Incidence plus élevée d’abus de substances psychoactives.
  • Plus forte tendance aux acting-out violents et impulsifs (ex. Ø de Sx dépressifs, mais vient de se faire laisser par sa blonde).
63
Q

Vrai ou faux : Au Québec, les taux de suicide chez les jeunes varient beaucoup depuis quelques années.

A

Faux. Au Québec, les taux de suicide chez les jeunes sont relativement stables depuis quelques années, mais il y a une légère augmentation depuis la COVID 19.

64
Q

Les données récentes en temps de pandémie liée à la Covid-19 de l’Institut national de santé publique du Québec (2022) montrent que :
a) Les visites aux urgences pour des idées suicidaires ont grimpé de quel pourcentage en deux ans?
b) Les tentatives de suicide chez les filles ont augmenté de quel pourcentage?
** Lis car % sont pas à savoir

A

a) 15 % en deux ans.
b) 23 %.

65
Q

Selon le même organisme, les hospitalisations et les visites aux urgences pour des tentatives de suicide ou des idées suicidaires semblent aussi en augmentation chez les jeunes de :
a) Quel sexe?
b) Quel âge?

A

a) Jeunes garçons.
b) Âgés de 14 à 19 ans.