Cours 3 Flashcards

1
Q

Concernant l’épidémiologie de la dépression, les taux de prévalence varient en fonction de quoi? (5)

A
  • Des échantillons (normatifs ou cliniques = taux de prévalence + élevé) (on parle de quelle population).
  • Définitions de la dépression (symptôme = taux de prévalence + élevé, syndrome, diagnostique = taux de prévalence + faible).
  • Des méthodes d’évaluation (ex. mesures auto-rapportées = taux de prévalence + élevé)
  • Des sources d’évaluation (qui évalue l’adolescent) (adolescents = taux de prévalence + élevé > enseignants > parents = taux de prévalence - élevé).
  • Prévalence ponctuelle vs prévalence sur une période de 6 à 12 mois vs prévalence à vie = taux de prévalence + élevé (car presque tout le monde a vécu de la dépression à un moment dans sa vie).
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2
Q

Quelle est la prévalence (entre % et %) à vie du trouble dépressif majeur :
a) Chez les femmes
b) Chez les hommes
** Lis car % sont pas à savoir

A

a) Entre 10% et 25%.
b) Entre 5% et 12%.

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3
Q

Concernant la prévalence des troubles dépressifs (ceux qui sont diagnostiqués = utilisation de critères diagnostiques) chez les enfants et les adolescents :
a) La prévalence varie entre quelles proportions? (entre % et %)
b) Quelle est la prévalence avant l’âge de 6 ans? (%)
c) La prévalence varie entre quelles proportions entre 6 et 12 ans? (entre % et %)
d) La prévalence varie entre quelles proportions à l’adolescence? (entre % et %)
** Lis car % sont pas à savoir

A

a) Prévalence varie de 1 à 9 %
b) - de 1 %
c) 2 à 3 %
d) 6 à 9 %

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4
Q

Il faut souligner qu’une grande proportion de jeunes présentent des symptômes dépressifs même s’ils ne répondent pas comme tel aux critères diagnostiques de trouble dépressif majeur ou de dysthymie. Quelle est la prévalence de ces jeunes?
** Lis car % sont pas à savoir

A

16 % des jeunes ont un syndrome dépressif (plusieurs symptômes).
-> C’est pré-occupant, il faudrait agir,

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5
Q

Quelles sont les méthodes d’évaluation de la dépression (pour évaluer si les jeunes sont touchés par la dépression)? (3)

A
  • Les questionnaires auto-administrés (CDI, BDI…) (la personne répond elle-même).
  • Les questionnaires remplis par les parents (moins bonne source), les enseignants ou les amis.
  • Les entrevues structurées (DISC, ADIS, K-Sads, etc.) (souvent sur ordi = capable de distinguer les différents troubles).
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6
Q

Voir diapo 6 pour un graphique qui illustre les résultats pour un questionnaire, soit le CDI.

A
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7
Q

À un certain moment de la vie, on observe une différenciation sexuelle concernant le risque de dépression.
a) Quel sexe est plus à risque de dépression?
b) Dans quelle période de la vie est-ce que cette différenciation sexuelle émerge?

A

a) Les filles.
b) Au début de l’adolescence.
-> Voir diapo 7 pour le graphique et les explications.

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8
Q

Quelles sont les explications biologiques au fait que les filles sont + à risque de dépression? (2)

A
  • Changement hormonaux et maturation pubertaire = Les niveaux plus élevés d’oestrogènes chez les adolescentes pourraient les mettre plus à risque de développer une dépression : résultats équivoques (ambigus, Ø clairs = le prof a dit que les causes hormonales ne sont Ø la raison principale). PMDD = trouble dysphorique prémenstruel (3 à 8%), Postpartum (10 à 15%).
  • Facteurs génétiques = Interaction possible entre hormones et prédisposition génétique (neurotransmetteurs, niveau de cortisol).
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9
Q

Quelles sont les explications biologiques, en lien avec le statut pubertaire, au fait que les filles sont + à risque de dépression? (2)

A
  • Corollaires psychosociaux associés au statut pubertaire (certains effets psychosociaux sont lié au stade de développement pubertaire) = Filles qui ont leur puberté de façon précoce sont plus à risque de dépression : besoin plus grand d’autonomie, relations plus conflictuelles avec les parents, plus grande prévalence des troubles de comportements, associations avec des pairs plus âgés, plus délinquants, relations amoureuses (+ de problèmes de comportement).
  • « Timing » du processus de maturation pubertaire (le “timing” pour les filles est moins bon = elles entrent à l’école secondaire au même moment où la maturation pubertaire est enclenchée) = Effet cumulatif : les filles sont plus vulnérables parce qu’elles sont plus susceptibles que les garçons d’être simultanément confrontées au stress associé au déclenchement du processus de maturation pubertaire et transition scolaire.
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10
Q

Quel est le premier symptôme de la puberté chez les filles?

A

La prise de poids.

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11
Q

Quelles sont les explications psychologiques au fait que les filles sont + à risque de dépression? (2)

A
  • Orientation interpersonnelle= Filles accordent plus d’importance aux relations sociales comme source de soutien social et de reconnaissance personnelle (elles donnent plus d’importance à ce que les autres pensent d’elles comparé aux gars).
  • Ruminations (associé étroitement à la dépression) = Tendance à se centrer sur les problèmes et leurs conséquences de façon exagérée et passive (- axé sur la résolution du problème = + axé sur les conséquences) (les filles ruminent + = c’est normal de ruminer, mais faut Ø que ça prenne trop de place).
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12
Q

Concernant les explications psychologiques, comment est-ce que le fait d’accorder plus d’importance aux relations sociales comme source de soutien social et de reconnaissance personnelle mène à davantage de dépression chez les filles? (3)

A
  • Se sentir émotionnellement proche de beaucoup de monde augmente les risque d’être exposé aux évènements de vie stressants d’autrui (les filles sont + empathiques et prosociales que les gars = + émotionnellement affectées par ce que les autres vivent).
  • Plus affectées par les difficultés interpersonnelles (se sentent plus responsables, victimisation relationnelle) (la chicane affecte + les filles que les gars).
  • Plus tournées vers les autres et moins sur leurs propres besoins (les filles ont + tendance à s’oublier et donc sont + vulnérables).
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13
Q

Quelles sont les explications psychosociales au fait que les filles sont + à risque de dépression? (4)

A
  • Prévalence plus grande chez les filles d’évènements traumatiques (abus sexuels et physiques).
  • Émergence des problèmes de dépression plus tôt (comme elles sont diagnostiquées + tôt = elles sont + à risque d’avoir une rechute).
  • Renforcement des comportements dysphoriques chez les filles.
  • Facteurs d’adversité psychosociale à l’âge adulte (pauvreté, monoparentaux, statut socioprofessionnel).
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14
Q

Vrai ou faux : Les troubles dépressifs ont tendance à être récurrents.

A

Vrai.

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15
Q

En lien avec la flashcard précédente, quelle proportion des jeunes :
a) Qui ont un trouble de l’humeur pendant l’enfance ou l’adolescence ont un trouble semblable à l’âge adulte? (%)
b) Se remettent d’un épisode dépressif majeur en moins d’un an? (%)
** Lis car % sont pas à savoir

A

a) 84 % (peut être parce que les facteurs de risque internes ou externes sont encore présents).
b) Plus de 80 %.

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16
Q

Vrai ou faux : Le risque de rechute est élevé (d’avoir un deuxième épisode de dépression).

A

Vrai. 70% auront un deuxième épisode dans les cinq ans.

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17
Q

Concernant les risques de rechute, réponds aux questions suivantes :
a) À l’âge adulte, quelle proportion (%) des individus qui ont eu un premier épisode de trouble dépressif majeur sont susceptibles d’en avoir un deuxième?
b) Quelle proportion de ceux qui en ont eu deux risquent d’en avoir un troisième?
c) Quelle proportion de ceux qui en ont eu trois en auront un quatrième?
** Lis car % sont pas à savoir

A

a) Au moins 60%.
b) 70%.
c) 90%.

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18
Q

Le trouble dépressif majeur débute le plus souvent entre quels âges?

A

Entre 10 et 17 ans.

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19
Q

Le fait que le début du trouble dépressif majeur est précoce et que le premier épisode est grave entraîne plus de chances que quoi?

A

Ça entraîne plus de chances que le pronostic soit défavorable (la dépression risque de durer plus longtemps (perdure à travers le temps) et d’être associé à plus de comorbidités).

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20
Q

Quelle est la durée moyenne du premier épisode de dépression?

A

De 5 à 8 mois.

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21
Q

Dans le cas de la dysthymie, réponds aux questions suivantes :
a) Le trouble débute généralement entre quels âges?
b) Les épisodes durent généralement combien de temps?
c) La dysthymie est un précurseur de quoi?

A

a) Il début généralement plus tôt = entre 6 et 13 ans.
b) Les épisodes sont généralement plus longs = 3 ans.
c) Des troubles dépressifs majeurs.

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22
Q

La dépression à l’adolescence prédit quoi? (6)

A
  • La dépression à l’âge adulte.
  • Une consommation élevée de psychotropes (auto-médicamentation, ex. alcool ou drogues).
  • Difficultés interpersonnelles.
  • Difficultés d’emploi.
  • Divorce et conflits conjugaux.
  • Problèmes d’obésité et symptômes boulimiques.
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23
Q

Vrai ou faux : Les troubles de l’humeur sont des difficultés mineures et passagères chez les jeunes.
**IMP.

A

FAUX. Un élément important à retenir, c’est que les troubles de l’humeur ne sont pas des difficultés mineures ou passagères chez les jeunes.
Il s’agit de maladies graves et il faut agir en conséquence…

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24
Q

Nomme les modèles étiologiques de la dépression. (2)

A
  • Les facteurs biologiques (certaines personnes sont plus vulnérables de développer une dépression à cause de facteurs biologiques).
  • Facteurs psychologiques.
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25
Q

On sait depuis longtemps que les troubles de l’humeur atteignent souvent les membres d’une même famille. Qu’est-ce que ça suggère?

A

Ça suggère que la dépression a une influence génétique (ça ne prouve Ø).

26
Q

Les enfants de parents dépressifs ont approximativement combien de fois plus de chance de développer un trouble dépressif?

A

Ils ont trois fois plus de chance de développer un trouble dépressif au cours de leur vie.

27
Q

Le début de la dépression majeure est nettement plus précoce chez les enfants de parents dépressifs. Quel est l’âge d’apparition de la dépression chez :
a) Les enfants de parents dépressifs
b) Les enfants sans parents dépressifs

A

a) 12-13 ans
b) 16-17 ans

28
Q

Vrai ou faux : C’est difficile de préciser la nature du mécanisme de transmission de la dépression.

A

Vrai. On ne sait Ø exactement quelle est la contribution spécifique des facteurs génétiques et environnementaux.

29
Q

Les études ont démontré qu’une prédisposition génétique est très fortement probable. Explique ce qui suggère ça.

A
  • On observe un taux de concordance chez les monozygotes (jumeaux qui ont 100% les mêmes gènes) est de 3 à 5 fois plus élevés que chez les dizygotes (jumeaux qui ont 50% de gènes en commun).
  • Certains enfants héritent donc (à partir de la génétique) d’une vulnérabilité affective + ou – prononcée, qui s’ils sont exposés à des expériences de vie difficiles pourrait contribuer à l’émergence du trouble.
    -> Presque tout est en partie héritable (expliqué par la génétique) (ex. agressivité, opinions politiques, etc.).
30
Q

Voir diapo 20 pour le graphique en lien avec un gène qui serait antidépresseur (transporteur de sérotonine).

31
Q

Qu’est-ce qui est différent au niveau du système nerveux central d’une personne qui est en dépression, comparé à un personne en pleine santé?

A
  • De manière générale, plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l’origine de la léthargie et du sentiment d’abattement que ressentent les personnes déprimées.
  • La dépression majeure ne correspond cependant pas à une seule région du cerveau défectueuse, mais probablement à différentes anomalies cérébrales.
32
Q

Résume l’activité cérébrale des personnes en dépression (en incluant les régions cérébrales affectées). (2)

A

Une baisse globale de leur activité corticale, et plus particulièrement leur cortex préfrontal, couplée à une augmentation de l’activité de
leurs structures limbiques (amygdale + hippocampe = en lien avec les émotions).

33
Q

La sévérité de la dépression est fortement associée à la baisse d’activité de quelle région?

A

Du cortex préfrontal.

34
Q

Quels sont les impacts d’une baisse de l’activité du cortex préfrontal chez les personnes en dépression? (2)

A
  • Il devient alors très difficile pour une personne en dépression de se donner des objectifs en vue d’atteindre une récompense et de croire qu’on peut y parvenir (car le cortex préfrontal s’occupe des habiletés intellectuelles supérieures (ex. la planification)).
  • Ces personnes auront de la difficulté à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales, puisque le cortex préfrontal contribue habituellement à les inhiber. En plus, les amygdales montrent une activité anormalement élevée chez les patients en dépression, ils auront donc beaucoup d’émotions négatives.
35
Q

a) La dépression est associée à la baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de quoi? (2)
b) Nomme ces neurotransmetteurs. (3)

A

a) - L’humeur
- L’énergie
b) - La sérotonine
- La dopamine
- La noradrénaline
-> Cependant, il est bien difficile de comprendre le rôle étiologique de ces marqueurs (neurotransmetteurs) et surtout, de savoir si les changements sont une cause ou une conséquence du problème.

36
Q

Quel est le rôle des antidépresseurs (fluoxetine ou Prozac, paroxetine ou Paxil, sertaline ou Zoloft, etc.)?

A

Les antidépresseurs servent à rééquilibrer ces neurotransmetteurs.

37
Q

Le système hormonal peut aussi jouer un rôle dans le développement de la dépression. Explique comment.

A

L’axe limbique hypothalamo-hypophyso-surrénalien (pense Ø que je dois savoir le nom par coeur) régule les réactions physiologiques au stress :
- Cet axe est hyperactif chez les personnes dépressives.
- Elles ont un taux élevé de cortisol.
- Elles ont une diminution du volume de l’hippocampe.
- Le stress provoque une réaction inflammatoire dans le cerveau.
-> On connaît encore mal les changements neurobiologiques qui accompagnent le développement de la dépression au cours de l’enfance et de l’adolescence.

38
Q

Entre quelle (fraction) et quelle proportion (fraction) des gens ne répondent Ø aux antidépresseurs?

A

Entre le 1/3 et la 1/2 des gens ne répondent Ø aux antidépresseurs.

39
Q

Vrai ou faux : On connait bien l’efficacité de la pharmacothérapie chez les jeunes.

A

Faux. Très peu d’études ont examiné l’efficacité de la pharmacothérapie chez les jeunes et parmi celles qui existent, les résultats sont mitigés.

40
Q

Quel est un des effets secondaires des antidépresseurs chez les jeunes? Nomme le.

A

Les comportements suicidaires.
-> 3 semaines après le début de la prise des anti-dépresseurs = on observe une augmentation des idées suicidaires.

41
Q

Dans la majorité des cas, les antidépresseurs sont réservés pour quelles circonstances?

A

Les antidépresseurs pourraient être réservés pour les troubles dépressifs récurrents et chroniques, en conjonction avec d’autres types d’intervention et un suivi soutenu.
-> Ils sont réservés pour les cas les plus sévères.

42
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’attachement de John Bowlby postule?

A

Elle postule que la qualité des relations d’attachement interagit avec les circonstances de la vie d’un individu pour déterminer la qualité de son adaptation sociale future.
-> Mary Ainsworth avec sa situation étrangère a permis d’observer le type d’attachement de plusieurs enfants.

43
Q

Nomme les 4 types d’attachement.

A
  • Attachement sécurisant
  • Attachement insécurisant évitant
  • Attachement insécurisant ambivalent
  • Attachement désorganisé
44
Q

Explique l’attachement sécurisant :
a) Mentionne comment agit le parent avec son enfant.
b) Mentionne l’impact que ça a sur l’enfant.
c) Mentionne comment l’enfant agit dans la situation étrange.

A

a) Parents sensibles aux besoins de leur enfant et répondent de façon cohérente et appropriée (interactions soutenantes et structurantes).
b) L’enfant apprend qu’il peut explorer son environnement en toute confiance (c’est un contexte de développement optimal).
c) L’enfant est content quand son parent revient.
-> 60% des enfants ont ce style d’attachement.

45
Q

Explique l’attachement insécurisant évitant :
a) Mentionne comment agit le parent avec son enfant.
b) Mentionne l’impact que ça a sur l’enfant.
c) Mentionne comment l’enfant agit dans la situation étrange.

A

a) Parents envahissants, peu sensibles, peu chaleureux. Conduites parentales prévisibles mais peu réconfortantes. La manifestation d’émotions traduisant la vulnérabilité et la détresse suscite le rejet de la part du parent.
b) L’enfant évite la figure d’attachement pour gérer sa détresse.
c) L’enfant continue à faire ce qu’il faisait avant que son parent arrive, il l’évite.

46
Q

Explique l’attachement insécurisant ambivalent :
a) Mentionne comment agit le parent avec son enfant.
b) Mentionne comment l’enfant agit dans la situation étrange.

A

a) Interaction parent-enfant se distingue par le manque de prévisibilité et de cohérence. Parents contrôlants et intrusifs. Parents peuvent être sensibles aux besoins de leur enfant, mais leurs réponses reflètent une mauvaise perception des signaux (surprotectrices).
b) L’enfant est fâché et content en même temps quand son parent revient.

47
Q

Explique l’attachement désorganisé.

A

Stratégies relationnelles évitantes et ambivalentes.

48
Q

Quelle proportion (%) des enfants qui ont un attachement désorganisé sont à risque de dépression?

49
Q

Explique les raisons pour lesquelles l’attachement insécurisant est un facteur de risque pour la dépression. (5)

A
  • Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives (ça empêche l’enfant de développer des stratégies d’autorégulation affectives).
  • Donne à l’enfant une image négative du monde (confiance aux autres) et de lui-même (plus faible sentiment de confiance en lui, valeur personnelle).
  • Caractère imprévisible du comportement parental amène l’enfant à se représenter sa figure d’attachement comme n’étant pas disponible de façon stable dans les moments de détresse (inquiétudes croissantes et préoccupations persistantes).
  • L’enfant apprend à augmenter la manifestation de détresse pour assurer une réponse du parent. Déficit sur le plan des habiletés d’autorégulation (il a de la difficulté à gérer ses émotions).
  • L’enfant développe un faible sentiment de contrôle sur son environnement (vu que les parents sont imprévisibles).
50
Q

Un attachement insécurisant permet de prédire quels troubles? (4)

A
  • Troubles anxieux.
  • Dépendance à l’adulte.
  • Difficultés d’intégration sociale.
  • Sentiments dépressifs et troubles de l’humeur.
51
Q

Est-ce que l’attachement insécurisant est un facteur de risque :
a) Générique
b) Spécifique

A

a) Générique
- Ce n’est Ø spécifique, car ça peut mener à différents troubles (différentes difficultés d’adaptation).
- Il est probable que les difficultés d’attachement augmentent de manière globale le risque de psychopathologie, la spécificité du trouble variant d’un enfant à l’autre en fonction d’effets transactionnels complexes (interaction avec caractéristiques personnelles).

52
Q

Il y a trois dimensions du comportement parental qui peuvent être considérés comme des facteurs de risque pour la dépression. Nomme les. (3)

A
  • Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité (ex. hausser le ton, commentaires négatifs, etc.).
  • Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence (ex. ignorer l’enfant).
  • Un niveau faible d’affectivité positive (ex. Ø d’encouragement, Ø de câlins).
    -> Un parent peut avoir un ou + de ces comportements.
53
Q

Quelle est une des cibles d’intervention les + privilégiées par les psychoéd pour prévenir ou diminuer les sentiments dépressifs?

A

D’intervenir sur la perspective cognitive.

54
Q

Explique la perspective cognitive (les théories cognitives).

A

Les théories cognitives cherchent les causes des troubles de l’humeur dans la manière dont le sujet traite l’information affective, interpersonnelle et sociale (regardent comment le sujet traite ces infos et comment ça ça pourrait générer un trouble de l’humeur).

55
Q

Vrai ou faux : Ce sont les évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou comportementales.

A

Faux. Ce ne sont pas les évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou comportementales, mais plutôt la perception et l’interprétation que nous avons de ces évènements (nos cognitions/pensées agissent comme médiateurs).
-> C’est la façon d’interpréter ce qui nous arrive qui est responsable du risque de développer un trouble de l’humeur.

56
Q

Quel est le postulat du modèle d’Aaron Beck pour expliquer la dépression?

A

Son modèle postule que la dépression s’explique par l’existence de schèmes cognitifs dysfonctionnels (dépressogènes).
-> Ces schèmes cognitifs dépressogènes sont considérés comme des structures de pensées relativement stables qui s’activent lors d’événements stressants.

57
Q

Def. schème cognitif

A

Ensemble organisé d’attitudes, de croyances et de présuppositions (modes de pensées automatisées, langage intérieur répétitif, non volontaire et difficilement contrôlable).
-> On ne naît Ø avec, mais tout le monde le développe (celui des personnes dépressives serait dysfonctionnel selon ce modèle).

58
Q

Explique comment les schèmes cognitifs des personnes dépressives sont dysfonctionnels, selon ce modèle. (3)

A
  • Les personnes dépressives commettent des erreurs systématiques dans leur façon de penser (distorsions cognitives = les distorsions de la réalité ou d’eux-mêmes peuvent mener à la dépression).
  • Ce sont les schèmes de pensées qui déclenchent l’apparition de la dépression. Les personnes dépressives adoptent une perspective négative d’elles-mêmes (autodévalorisation), du monde (vision négative des expériences de vie) et du futur (vision pessimiste).
  • Elles interprètent les événements de façon critique et négative, généralisent leurs expériences négatives à outrance et tirent des conclusions non objectives.
59
Q

Explique les perspectives négatives adoptées par les personnes dépressives à propos de :
a) Eux-mêmes
b) Le monde
c) L’avenir

A

a) Se perçoit comme étant la cause des expériences négatives qui leur arrivent, absence de qualités nécessaires au bonheur (ex. je suis grosse et laide).
b) Les exigences et obstacles leur apparaissent insurmontables (ex. il n’y a pas de place dans ce monde pour les gens comme moi).
c) Ex. Faire un effort? À quoi bon? Rien ne vas changer?

60
Q

Nomme et explique les erreurs de pensée au niveau du traitement de l’information que les personnes dépressives peuvent faire. (5)

A
  • Pensée absolue, dichotomique (tout ou rien) (ex. je suis Ø bon en français = je suis Ø bon à l’école (mais il est bon en math, en musique, etc.)).
  • Généralisation à outrance (ex. mauvaise note à un exam = je ne serai Ø un bon psychoéd).
  • Filtre sélectif (ces personnes portent plus attention à ce qui est négatif).
  • Inférences arbitraires (tirer des conclusions hâtives) (ex. m’ont Ø invité, donc ils ne m’aiment Ø).
  • Catastrophiser (tout ce qui leur arrive de négatif) ou minimiser (tout ce qui leur arrive de positif).
    -> Voir diapo 40.
61
Q

Étudie le reste du cours sans flashcards.