Cours 6 Flashcards
Quelles sont les différences de prévalence des DS entre les hommes hétéro et homosexuels ?
Les hommes homosexuels ont moins d’éjaculation précoce et plus d’éjaculation retardée.
Quels 3 facteurs font en sorte que les premières études sur les prévalences des DS chez les HSH sont invalides ?
- Elles proviennent de populations cliniques, sans groupe contrôle d’hommes hétéro
- Pas d’utilisation d’outils de mesure validés et standardisés
- Biais hétéronormatif (ex : Master et Johnson excluent les pratiques anales)
Selon les études récentes, il y aurait plus de DS chez les HSH qui ont le VIH que chez les HSH qui n’ont pas le VIH. Quel est le problème dans ces résultats ?
Ces études ne contrôlent pas pour le type de traitement du VIH. Donc, on ne sait pas si les prévalences plus hautes de DS sont dues au VIH ou à ses traitements.
Qu’est-ce que la théorie de la hiérarchie des pratiques sexuelles ? Comment contribue-t-elle à comprendre les DS chez les HSH ?
Cette théorie suggère qu’il existe un système de hiérarchisation sexuelle qui définit la sexualité selon des critères de « bonne » ou « mauvaise » sexualité et qui met l’accent sur l’hétéronormativité sexuelle.
Les pratiques homosexuelles se trouvent en bas de cette hiérarchie (perversion) pouvant suscité de la honte chez l’individu qui pratique cette « mauvaise sexualité ».
Quelle théorie explique comment les HSH ont une préoccupation sur l’apparence physique et les organes génitaux, et ressentent une pression à se conformer aux normes corporelles d’attractivité masculine ?
La théorie du capital érotique.
Selon la théorie de la masculinité hégémonique, la masculinité est principalement construite en fonction du _____. L’expression de la ___ et de l’____ témoignerait d’une adhésion au modèle de masculinité hégémonique.
Rejet du féminin
Misogynie
Homophobie
Quelle variable était la plus significative de l’étude de Myette ?
L’identification au rôle sexuel (top ou bottom).
Vrai ou faux : la prise de médicaments psychiatriques était significativement corrélée à certains troubles érectiles.
Faux.
Nomme 8 variables corrélées aux DS dans l’étude de Myette.
- Dx de santé
- Tx général
- Historique d’ITSS
- Nb de partenaires
- Identification au rôle sexuel (top ou bottom)
- Fréquence de l’activité sexuelle
- Variété des pratiques sexuelles
- Apparence corporelle.
Vrai ou faux : les ‘‘top’’ ont moins de tbs érectiles et moins d’éjaculation retardée que les ‘‘bottom’’.
Vrai.
Quelle est la 2e variable la plus significative de l’étude ?
L’apparence corporelle.
Vrai ou faux : l’apparence corporelle était liée à toutes les DS.
Faux, pas à la dyspareunie.
Vrai ou faux : l’identification au rôle sexuelle était associée à toutes les DS.
Faux, pas au tb du désir.
Quand Myette compare les prévalences de DS dans son étude à celles des vieilles études des années 1950 et 1980, les prévalences sont les mêmes, sauf pour une catégorie de trouble. Quelle est-elle ? Pourquoi ?
Les tbs du désir sont encore moins fréquents dans l’étude de Myette que dans les anciennes études. Probablement car les anciens tx antirétroviraux s’attaquaient surtout au désir.
L’homosexualité a été retirée du DSM-II en ___. On a dû attendre le DSM-III en ___ pour voir la décision.
1973, 1980