Cours 6 Flashcards
Qu’est-ce qui caractérise la vieillesse selon Sylvie Lapierre?
une situation existentielle de crise, résultant d’un conflit intime entre l’aspiration à la croissance et le déclin biologique et social consécutif à l’avancement en âge.
Que peut-on dire sur l’évolution des crises avec le vieillissement?
Il y a des crises à toutes les étapes de la vie, mais leur nature change. Pour les PA, il ne suffit pas de faire disparaître le déclin pour solutionner la crise, mais plutôt de faire que la croissance l’emporte su le déclin.
Que permet d’atteindre la résolution de crise sur la vieilliesse? Et la non-résolution?
- permet l’atteinte de l’intégrité
- mène au désespoir
Qu’est-ce que le Harvard longitudinal study?
Une étude qui dure depuis 1938, comprenant au départ 724 hommes provenant de deux milieux différents: des adolescents provenant de Harvard, et d‘autres parmi les pauvres de Boston. Aujourd’hui, dans la 9e décennie, il reste 60 participants et les enfants se sont joints à l’étude.
Quelles sont les conclusions de l’étude Harvard longitudinal study?
- il faut avoir des relations satisfaisantes pour être heureux et en santé lors de la vieillesse. Pas la quantité, mais la qualité qui importe
- Il faut pouvoir compter sur un soutien social. Pas seulement le conjoint et les enfants. Qui peut-on appeler en cas de problème à 2h du matin?
- Important d’avoir une vie conjugale satisfaisante, malgré les conflits.
- avoir une qualité de vie conjugale significative = meilleure santé physique et mentale, protection contre les troubles cognitifs.
Quels sont les critères de vieillissement réussi selon Bowling?
- relations positives avec les autres (on choisit nos batailles)
- qualité de vie
- satisfaction de vie (passé/présent) : remettre les événements dans le contexte
- bien-être psychologique (trouver le bon côté des choses)
- ressources psychologiques
Quelles sont les ressources psychologiques faisant parti du vieillissement réussi de Bowling?
- autodétermination (Locus interne)
- croissance (croire que l’on peut)
- acceptation de soi
- efficacité personnelle
- sentiment de valeur personnelle
- sens à sa vie
- créativité
- adaptation
- stratégies de copinage efficaces
Comment bâtir une alliance thérapeutique avec le patient?
- ça demande du temps
- prendre le temps d’écouter même si la discussion semble loin de l’objectif
- écouter le récit (pour savoir ce qu’ils vivent présentement, et recueillir des éléments essentiels à l’évaluation)
- demeurer flexible : faire des rencontres entre 60-90 min, à domicile, dans le milieu de soin, etc.
Est-ce vrai que quand on test, on stress?
Oui
Pourquoi est-ce important de prendre le temps avec le patient?
- parce qu’ils ne sont plus sur le marché du travail, donc ils ont un rythme moins rapide.
- ils peuvent présenter un ralentissement psychomoteur
- peu de clients veulent avoir des rencontres tôt le matin, car c’est plus long se préparer.
Comment peut-on expérimenter la modification de ses cognitions avec le patient?
- retracer un moment heureux
- introduire des éléments de restructuration cognitive
- identifier les erreurs cognitives que l’on peut travailler (remplacer il faut par il serait utile)
- souligner le changement de l’état émotif selon le contenu de leurs pensées (souvenir heureux = bon sentiment)
Pourquoi demander au client ce qu’il a retenu de la rencontre?
- Permet de consolider l’information acquise en entrevue et nous permettre de faire les corrections nécessaires s’il y a une mauvaise compréhension
- s’assurer que le client a bien compris (peut-être qu’il a un problème d’audition?)
Pourquoi utiliser les pairs comme exemple?
- les ainés ont une prédisposition au bonheur
- ils tendent à idéaliser leur vie de couple
- ils utilisent des stratégies pour étire les situations conflictuelles (technique sandwich)
Comment faire du renforcement social avec les patients pour modifier leur comportement?
- les féliciter pour leur engagement dans la démarche
- dire que l’on est impressionné des progrès identifiés
- nommer les progrès
Comment peut-on redonner de l’autonomie et du contrôle au patient?
- explorer les espaces où il peut prendre le contrôle
- demander au client si la rencontre lui fait du bien, ce qu’il a appris, s’il souhaite nous revoir
- le laisser planifier la prochaine rencontre
- lui rappeler qu’un jour il n’aura plus besoin de nous