Cours 5_Relations interpersonnelles Flashcards

1
Q

3 réseaux pour développer l’autonomie et la personnalité

A

relations avec les parents, avec les pairs, avec des adultes qui ne sont pas ses parents

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2
Q

individuation et identification

A
  • Individuation : Kohlberg et Erikson après les 3 premiers stades, on commence à être sa propre personne (désinvestissement des parents)
  • L’identification : L’abandon d’anciennes identifications par le désinvestissement des objets parentaux confronte l’adolescent à faire un deuil et rend inévitable qu’il doive investir ailleurs.
  • Aucun des deux en premier, on peut être en processus d’identification avec qqun et en individuation avec une autre personne, ça se complète et peut être en même temps
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3
Q

autonomie et individuation

A
  • Autonomie implique une liberté de décision, et élément clé est l’autonomie émotionnelle  faut passer par l’individuation des parents, se détacher et mettre ses limites
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4
Q

Individuation et conflits familiaux

A
  • Un pic de conflits, une moyenne générale = 13 ans, puis diminue de plus en plus jusqu’à 17 ans… puis se stabilise
  • ce sont les préoccupations du quotidien (théorie des canaux – canal 2 : besoin de considération, d’individuation)
  • facteur de protection : Ado = agréabilité et parent = extraversion
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5
Q

restructuration familliale

A
  • Avant, pas vraiment de temps pour être adolescent puisqu’il fallait aller travailler, aider la famille…
  • Famille nucléaire : basée sur la notion de couple marié ou non, avec enfants ou non (recomposée)
  • Famille étendue : plusieurs membres de la famille ensemble (maison intergénérationnelle)
  • La société est en train de se restructurer : recomposée, monoparentale…
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6
Q

séparations

A
  • maintenant moins de 50% couples se marient… stats non, mais techniquement oui la moitié des couples se sépareraient
  • séparation comme crise entre 1-2 ans et si les conflits durent plus longtemps = effets à long terme, 60% ont un effet significatif pour les membres de la famille
  • Plusieurs séparations, peut blesser et affecter les croyances internes d’un enfant (voir en amour, puis non…)
  • Alinéation parentale est le facteur le plus destructeur durant une séparation
  • Parentification : être le parent de ses parents, confusion des rôles
  • Enfants de parents divorcés = problèmes extériorisés mais à l’extérieur de la maison, surtout qu’on ne veut pas blesser le parent (boisson…), plus de responsabilité et de solitude
  • La cohabitation avec un nouveau conjoint de l’un des parents est plus néfaste pour un adolescent que pour un jeune enfant
  • Facteurs relationnels sont plus influents
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7
Q

manifestations de l’attachement

A
  • restructuration :Quand on est en couple, figure d’attachement est le copain puis célibataire est le meilleur ami
  • manifestations: Joie de se retrouver, hâte de se voir, détresse quand conflits
  • Vers ses parents pour les difficultés, mais quand enjeux amoureux = vers ses amis
  • Styles d’attachement rarement ils se changent à l’adolescence, vient teinter la manière dont on rentre en relation, impact dans toutes les sphères même si on dit non  se change peu, mais se travaille très bien
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8
Q

2 variables styles attachement

A

L’anxiété d’abandon: Consiste en une peur du rejet et de l’abandon caractérisée par une hypervigilence aux signes de non-disponibilité d’autrui.

L’évitement de l’intimité: Consiste en un inconfort avec l’intimité émotionnelle et la dépendance, caractérisé par un grand besoin d’autonomie.

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9
Q

styles attachement

A

Attachement sécurisant (faible-faible): 50% des gens, en thérapie c’est rare 15-20%… image positive d’eux, pouvoir compter sur partenaire amour, percoivent parents différenciés

Attachement évitant/détaché (evi haut) : plus garçons, doutent autres répondent besoins, veulent leur indépendance, amour peu dévoilement; rapidement mettre fin pour insatisfaction, parents dévoilent pas (souvent hostilité des parents dans l’enfance)

Attachement ambivalent/craintif (haut-haut) : solitaires et introvertis, mais pas tjrs le cas, amour = tout faire pour démontrer que pas besoin des autres, mais aimerait vraiment être proche des autres, conflits amour réactions contraires aux sentiments + parents sont incohérents (affectueux, parfois hostilité)

Attachement préoccupé (anx haut) : filles, instabilité émotionnelle : plus de risque dépendance affective, hipervigilance signe de rejet, souffrant, faible satisfaction sexuelle = filles ont des rapports pour faire plaisir, pour ne pas perdre l’autre et les hommes pour se rassurer par l’acte de l’amour de leur partenaire, parents grande fréquence de contexte de rejets/départs

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10
Q

styles parentaux et pratiques parentales

A

Définition : Ensemble d’attitudes communiquées à l’enfant/l’adolescent créant le climat émotionnel au sein duquel les pratiques parentales sont exercées, c.-à-d. le catalyseur des pratiques parentales. (Deslandes, 1996)
Ils représentent l’ensemble des pratiques parentales prônées et actualisées par le parent pour exercer une influence sur le comportement de leur adolescent.

Pratiques parentales : Attitudes et comportements adoptés par le parent dans l’exercice de son rôle parental. (Darling & Steinberg, 1993)

Deux domaines de pratiques parentales : Les pratiques parentales positives (résoudre conflits ensemble, bien doser le soutien émotionnel, règles claires) et négatives (punitions et incohérence)

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11
Q

2 variables des styles parentaux

A

1) La sensibilité : Niveau de chaleur et d’affection du parent à l’égard de son adolescent. > cibler les besoins et y répondre

2) Le contrôle : Niveau de supervision et d’exigence du parent à l’égard de son adolescent.

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12
Q

le contrôles parentales et types de sanctions

A

Présence de règles familiales, de limites et d’interdictions ainsi que la nécessité pour l’adolescent d’obtenir l’autorisation parentale préalable pour ses sorties et ses heures de rentrée.

Les sanctions : Administrées lorsque les limites sont dépassées ou que les règles n’ont pas été respectées.

Types de sanctions :
Permissives : absence de réactions des parents. (propice à déviants)
Inductives : Échanges et négociations entre l’adolescent et ses parents pour trouver une solution. (favorise développement)
Punitives : Retrait de privilèges ou imposition de tâches supplémentaires.
Coercitives : Insultes, menaces, punitions corporelles. (propice rejet et hostilité)
- Punition corporelle Québec 11%, mais seraient autour de 30% si pas de fakegood
- 54% crié ou menacé

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13
Q

4 styles parentaux

A

1- Démocratique (haut-haut): répond aux besoins et peut fixer des exigences, chaleureux mais ferme
2- Autoritaire : haut contrôle mais peu sensibilité, rigide et exigeant, risque élevé conflits car peu communication, cpts extériorisés puisque peu d’occasions de développer de l’autocontrole
3- Désengagé : peu et peu, aucune limite, le plus à risque de cpts autant intériorisés ou extériorisés, sent seul (beaucoup de cpts autodestructeurs, estime de soi, difficultés scolaires, idéations suicidaires), pas de soutien
4- Permissif : haute sensibilité mais pas controle, grande tolérance, beaucoup d’attention, enfant roi  Vrai chouchouté alors meilleur à l’école et bonne estime et Vrai satisfait de leur relation avec parent

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14
Q

Les styles parentaux et les statuts identitaires

A

Les parents et leurs pratiques éducatives ont une influence significative sur le processus de recherche identitaire des adolescents.
- Démocratique favorise une identité achevée, autoritaire favorise forclose, permissif favorise diffuse

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15
Q

Styles parentaux : Facteurs d’influence

A
  • Dépend de facteurs d’influence; intergénérationnel (de nos parents)
  • Génotype : Ensemble de gènes d’un individu.
  • Le niveau socioéconomique :
    Élevé : Relations plus égalitaires entre adolescent-parents. Ces parents valorisent davantage l’auto-régulation envers leur adolescent.
    Faible : Recours plus fréquent aux punitions physiques. Ces parents valorisent davantage l’obéissance envers leur adolescent.
  • Contextes culturels :
    Le style parental optimal, toutes cultures confondues, possède des caractéristiques similaires au style parental démocratique, mais différentes façons d’exprimer sa sensibilité et contrôle (balises)
  • Asiatique beaucoup de contrôle et beaucoup de sensibilité, mais de façon différente = se sentent aimés et soutenus car les parents sont toujours là pour eux vs occidental on sait qu’ils nous aiment pcq ils nous le disent
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16
Q

Contrôle psychologique

A

Deux types de contrôle psychologique :
1) Contrôle axé sur la dépendance.
dire que l’enfant a besoin du parent, fait sentir coupable s’il part
2) Contrôle axé sur la performance.

  • Conséquences : tous troubles mentaux peuvent en découler, mutilations, idéations suicidaires
17
Q

limites des styles parentaux

A

1- Rare que les deux parents manifestent un même style de la même façon, ou que ce soit le même dans toutes les sphères
2- Un père peut être permissif pour l’argent, mais autoritaire pour sorties
3- Peut tirer profit du père ou de la mère si un des deux dit non
4- Qu’est-ce qui vient d’où? Inter-influence entre comment est l’ado et le style parental

18
Q

attachement et amour

A

Vers 15-17 ans s’effectue une restructuration de l’attachement au cours de laquelle la figure d’attachement principale devient le partenaire amoureux (Zeifman & Hazan, 2008)

La qualité de la relation amoureuse dépendra principalement du style d’attachement de l’adolescent et de ses capacités à réguler ses émotions.

19
Q

fonctions des expériences amoureuses

A

Découverte de l’autre sexe et apprentissages de nouveaux modes d’interactions.
Renforcer leur statut auprès de leurs pairs montrant comme ils peuvent être désirée
Affirmer davantage leur identité via leurs engagements dans l’intimité émotionnelle et physique.

20
Q

liens parents vs amoureux

A

Principales similitudes du lien parent-enfant et du lien adolescent-amoureux :
Parent-enfant survie de l’enfant et survie de l’espèce en amoureux, tristesse séparation et réconfort retrouvailles (patterns d’attachement)

Principales différences du lien parent-enfant et du lien adolescent-amoureux :
- Désir sexuel
- Relation asymétrique versus symétrique. autorité parent et égalitaire couple

21
Q

couples ado

A

1 relation au moins secondaire 70%
durée 4 mois, mais sec 5 = 1 an avec arrêts; ruptures nombreuses car on apprend à être en intimité (moins de risque quand meilleure amie)
moins homosexuels entretiennent des relations amoureuses; peur de la réaction des autres, moins d’options, intentionnellement refoulé l’attirance qu’ils ressentent

22
Q

amitié et ado

A

Amitié définition : Consiste en une préférence durable, non érotisée, qu’éprouvent deux personnes l’une pour l’autre.
les filles plus grand investissement affectif, important pour gars motif premier pour aller à l’école
Vrai1/4 isolé, 50% isolés n’ont pas le gout de socialiser 25% contrôle dépendance 25% pas le temps
Vrai amitié préalable à rencontre amoureuse
amis même sexe, car peut s’identifier à eux

23
Q

Appartenance au groupe en fonction de l’âge

A

10-12 ans : Relations basées sur le jeu.

12-14 ans : Relations amicales de dualité qui prédominent. > on se teste qui est meilleur, apprend à connaitre nos forces et faiblesses

14-16 ans : Relations basées sur une confiance réciproque.

17 ans et plus : Relations amicales moins passionnelles et plus distantes, car on a appris ce qu’on avait à apprendre, devient plus un plaisir et non un besoin

24
Q

similarité vs complémentarité

A
  • Pas de bonne réponse sur les contraires ou non; dépend de notre histoire
    Pour s’engager dans une relation interpersonnelle, un minimum d’éléments communs à l’Autre est requis.

Certaines personnes vont davantage rechercher le contact avec des gens qui leur ressemble alors que d’autres vont plutôt chercher à développer des liens avec des gens qui ont des personnalités contrastantes avec la leur.
* plus on vieillit, plus ce sera basé sur les valeurs, moins activités

25
Q

2 types de groupes

A

Groupes restreints
Comporte un faible nombre d’individus (entre 3 et 15)
Établissement de relations interpersonnelles
Sentiment d’appartenance et de cohésion partagés
Culture spécifique qui lui est propre
Organisation comprenant rôles, statuts et normes

Groupes vastes
Comporte un grande nombre d’individus (plus de 15)
Fonctionnement moins organisé
Les individus qui les compose n’établissent pas forcément de relations interpersonnelles entre eux

26
Q

exemples groupes restreints

A

Famille
Clique d’amis proches
Équipe sportive/groupe de musique

27
Q

exemples groupes vastes

A

Foule : Un grand nombre de personnes sont réunies sans nécessairement l’avoir cherché. Les motivations sont individuelles et les individus sont peu réceptifs à tout ce qui n’est pas en lien immédiat avec la satisfaction de leurs besoins. Les contacts sont très limités.
Bande : Rassemble des individus qui ont choisi de se regrouper pour le plaisir d’être ensemble. La bande apporte la sécurité et constitue souvent une réponse aux pressions sociales.
Groupement : Les objectifs du groupement sont relativement constants et répondent, pour ses membres, à un intérêt commun. Le groupement est plus ou moins organisé : réunions fréquentes, gestion des rassemblements, etc. pas de plaisir

28
Q

clique (restreint) vs bande (vaste)

A

Les cliques : Groupe d’amis de même sexe, de même âge et de même origine sociale.
Seraient plus stables dans le temps que les bandes.
Répondent principalement au besoin d’intimité. (discuter ensemble, activité, distraire) > la structure sociale la plus importante à l’adolescence

Les bandes (intellos): Associations de groupes d’amis, puisqu’il est difficile de faire partie d’une bande sans avoir été préalablement introduit par une clique.
Moins personnel que les cliques et composées de plus de membres.
Répondent aux besoins d’individualité, d’identité et de sécurité pcq métacognition intra individuelle puisqu’on s’individualise pour savoir quel type de personne on est

29
Q

autres infos amitié

A

filles seraient les plus précoces à vouloir entretenir des relations amicales avec le sexe opposé

Quelle est la caractéristique typique aux relations amicales féminines pouvant nuire à leur adaptation?
- Co rumination (symptôme dépressif et anxieux)

F : Les parents et le groupe d’amis de l’adolescent rivalisent quant à l’emprise exercée sur l’adolescent?
- la plupart du temps pas de rivalité autant plus si l’ado est près de ses parents (meilleur stabilité et expression des besoins)

F : Plus un adolescent est près de ses amis, plus il rejettera sa famille et ses valeurs

30
Q

Fratrie

A
  • La plupart des familles au Canada et aux États-Unis comptent plus d’un enfant
  • L’expérience d’avoir une soeur ou un frère varie significativement selon la position (cadet, aîné) que l’on adopte dans la fratrie > - Ainé plus proche souvent pcq ouvre communication, se confier alors meilleur relation dans la fratrie
  • Les dyades soeur-soeur sont considérées comme les dyades fraternelles les plus intimes
31
Q

variables et styles fratrie

A

conflit et proximité affective (chaleur)
1- intense
2- conflictuelle (peu chaleur)
3- harmonieuse
4- non engagée

  • pas de fratries plus fréquente, c’est répartit également, mais à l’adolescence moins de conflits dans la fratrie que dans l’enfance (ils se voient moins puisqu’ils ont leur propre vie, moins à la maison)
32
Q

Fratrie et influence des parents

A

Influences positives des parents :
- Donner des conseils pour favoriser la résolution des conflits.
- Servir de modèle pour leurs enfants…
en ayant eux-mêmes de bonnes relations avec leur fratrie, les soutenir dans le processus de la communication, accorder également son attention et valorisation

Influences négatives des parents : le favoritisme a le plus d’impact – traitement préférentiel parental