Cours 3_ Développement social Flashcards

1
Q

signes compétences social et ses bases pour construire les compétences

A
  • Signes : en mesure de comprendre et d’accepter la subjectivité d’autrui, normes/codes/règles de la société et conformité, régulation des affects/cpts/opinions pour être en interaction avec les autres
  • Bases : habiletés cognitives (processus dans les contrôle conscient de la pensée et de l’action – je le sais, je me gère) et sociocognitives (traiter et percevoir les stimuli sociaux) > dans l’enfance, mais des experts dans l’ado et poursuit à l’âge adulte
    Une grande partie de l’expérience sociale de l’individu se déroule dans son esprit, alors qu’il tente de saisir la complexité du monde autour de lui.
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2
Q

Modèle d’intégration d’habiletés sociocognitives (SOCIAL)

A

Selon ce modèle, l’apparition et l’évolution des compétences sociales sont les résultantes de l’interaction entre les dimensions biologiques, cognitives, socio- émotionnelle, communicatives et environnementales au cours du développement.
- Médiateurs : ce qui rentre en compte 1- interne (physique et psycho) 2- externe (socio$, culture, social, famille)
- Fonctions exécutives dans les cognitives : haut niveau, raisonnement logique, abstrait, résolution de problèmes, capacité attentionnelle
- Capacités émotionnelles – cognition sociale : reconnaissance expression faciale des autres, empathie, raisonnement moral
- Compétences sociales +/- développées en fonctions des médiateurs et de leur influence sur nos fonctions

4 domaines interreliés des fonctions exécutives :
1) Le contrôle attentionnel
2) La flexibilité cognitive
3) Fixer des objectifs
4) Traitement de l’information

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3
Q

2 types de fonctions exécutives liées à l’adaptation sociale

A

1- Fonctions exécutives métacognitives : Habiletés et fonctions traditionnellement reconnues comme des fonctions exécutives utilisées dans la résolution de problèmes abstraits et décontextualisés.
2- Fonctions exécutives socioaffectives : Fonctions qui se déclenchent lorsqu’une situation est personnellement significative et demande une régulation des affects et de la motivation.
* Prédit mieux adaptée : obligatoirement les deux, l’interaction entre les deux > aucun des deux ne prédit quand seul

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4
Q

Fonctions exécutives et intelligence

A

1) intelligence fluide : capacité résolution, raisonnement abstrait > développement rapide ado
2) intelligence cristallisée : éducation, vocabulaire… intégrée quand c’est appris
* fortement probable qu’un score fort à l’enfance soit élevé à l’adolescence… moins influence de l’environnement, car gros facteur génétique

3)L’intelligence du succès : Capacité de l’individu à s’adapter à son environnement, à adapter l’environnement à lui-même, afin de répondre de façon optimale à ses besoins.
4) créativité : 2 types : important à l’ado, se dev ++

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5
Q

2 manifestations de la créativité

A

A) La pensée divergente : Capacité de générer plusieurs solutions ingénieuses à un même problème.
ex: facile d’ouvrir les différentes possibilités pour résoudre un conflit avec un ami
B) L’intuition : Capacité d’associer et de manipuler mentalement un problème afin de parvenir à la bonne solution

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6
Q

cognition sociale

A

Définition : Ensemble de processus mentaux et de capacités cognitives permettant de percevoir et de traiter les stimuli et signaux sociaux.
- Faux, pas juste l’âge est un facteur permettant de justifier l’évolution des capacités de traitement de l’information qui permettent l’adoption de comportements sociaux adéquats; à la fois les facteurs internes/externes plus les fonctions…

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7
Q

cognition sociale: reconnaissance émotions faciales

A
  • dès la naissance, on est attiré par les visages
  • capacité évolue tout au long de la vie
  • traits psychopathiques = pas capables reconnai
  • Les enfants avec traits psychopathiques sont moins sensibles aux émotions de peur et de tristesse
  • Négligence, a de la misère à reconnaitre les émotions
  • Abus physique, interpréter des émotions ambiguës comme de la colère
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8
Q

cognition sociale: empathie

A

Définition : Capacité de ressentir et de comprendre les émotions d’autrui, sans les confondre avec nos propres émotions
- Fonctions exécutives importantes pour l’empathie, raisonnement abstrait et processus métacognitif
5 stades du développement de l’empathie :
1) Précurseur de la détresse empathique : mal quand a mal
2) Détresse emphatique de type égocentrique : entend douleur de l’Autre et on s’apaise (1 an)
3) Détresse emphatique quasi égocentrique : on sait que l’émotion l’est pas la nôtre, mais apporte l’enfant vers sa propre mère (2-3)
4) Détresse emphatique véritable : plus de 3 ans, différencie plus significativement les émotions des autres
5) Empathie pour l’expérience d’autrui au-delà de la situation immédiate : vraie, plus ado

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9
Q

3 composantes de l’empathie

A
  • Composantes distinctes, mais interreliées, teintées par expériences d’attachement et relationnels
  • Sympathie difficile pour ceux traits psychopathiques

1) capacité à mentaliser la perspective d’autrui. (cognitif)

2) La sympathie. : émotionnelle, cmt l’autre se sent au niveau de ses émotions

3) La détresse : Réaction aversive et centrée sur soi qui interfère avec le contrôle émotionnel et incapacité à procurer une aide adéquate à l’autre personne qui vit une situation de détresse
(envahit par ce que l’autre ressent)… + avancé stades morales = - détresse

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10
Q

cognition sociale: pensée morale

A

Définition : Mécanisme de la pensée à partir duquel l’individu analyses les situations sociales afin d’établir un jugement moral.
- capacité à raisonner moralement dès la petite enfance, mais souvent teinté par les jugements moraux de nos parents… complexité évolue avec l’âge
- adolescence comme Période clé : on s’ouvre à un monde plus diversifié que juste les parents, développement structure cérébrale, ce qui permet évolution de fonctions cognitives supérieures

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11
Q

Freud et la pensée morale

A

L’idéal du moi apporte à l’enfant une image de lui-même comme quoi il peut être aimé, image généralement apportée par le parent
L’idéal du moi n’étant pas assurée, ce n’est que par l’apparition des exigences des parents que prend naissance le surmoi.
Le Surmoi est censuré, dans le sens qu’il est constitué des jugements moraux et d’interdits
Le Surmoi oblige l’individu à refouler certaines pulsions s’il veut maintenir l’amour de ses parents.
L’enfant ayant intériorisé son Surmoi vivra de la culpabilité s’il laisse place à ses désirs et à ses pulsions.
- - Différent de la pensée morale, car surmoi est lié à la pensée infantile et est plus inconscient
- Les interdictions du Surmoi peuvent se retrouver en conflit avec les valeurs morales : tu peux pas aider qqun qui veut pas, le trouble est cherché… itinérant argent ou nourriture mais conflit avec les règles du moral du père

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12
Q

stades perspective piagétienne de la pensée morale

A

Stade 1 : La mentalité de l’enfant est égocentrique à cette période. Le développement moral se manifeste par des rapports hiérarchiques de respect et de contraintes entre l’adulte et l’enfant. (parent dit ce qui est bon ou non)

Stade 2 : La coopération va permettre de faire des comparaisons entre les règles adoptées par chacun et de juger objectivement les règles d’autrui, y compris celles des adultes auxquelles l’individu se soumettait préalablement.

Stade 3 : Forme supérieure de réciprocité fondée sur une équité.

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13
Q

concepts perspective piagétienne de la pensée morale

A

La morale hétéronome : Soit la morale de l’obéissance. C’est uniquement la correspondance à la règle qui indique si une action est bonne ou non. L’aîné dicte la règle et l’enfant subit. Forme de respect unilatéral. (jeune enfant)

La morale autonome : Soit l’accord mutuel, c.-à-d. la volonté commune de respecter les décisions prises de part et d’autre avec la possibilité de changer les règles, seulement si toutes les parties s’entendent. Forme de respect mutuel. (lien prédomine sur règle)

La décentration : C.-à-d. avoir la capacité de prendre en compte le point de vue de l’autre.

La coopération : De quelle façon la coopération peut-elle favoriser le passage vers la morale autonome? permet un échange qui mène à une attente mutuelle, concession et ouverture

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14
Q

jugement moral enfance vs adolescence

A

L’enfant : Compte tenu du respect qu’il éprouve pour ses parents, il accepte la règle, bien souvent avant même de la comprendre, c.-à-d. par un processus de contrainte morale. (obéissance prime)

L’adolescent : Grâce à ses nouvelles capacités cognitives, il parvient à détecter les contradictions entre ce que les adultes disent et ce qu’ils font et entre la morale présente à la maison, à l’école et dans la société.

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15
Q

cognition sociale, pensée morale, morale et conduite morale

A

Cognition sociale : A pour objet de comprendre la lecture des conduites humaines.
Pensée morale : A pour objet de comprendre la dynamique des conduites humaines, en ajoutant une lecture sociale aux conduites observées.
(je sais que veston oui, mais pas mon genre alors je veux rester authentique)

Morale : Système de règles et d’organisations cognitives qui permettent de déterminer ce qui est bien ou mal.
Conduite morale : Capacité de décision et d’un libre arbitre qui permettent la négociation des règles qui vont influencer l’individu à se conformer.

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16
Q

éléments fondamentaux selon Kohlbert

A

1- Le jugement doit être universalisable : C.-à-d. qu’il doit pouvoir être reconnu par toute personne et appliqué par chacun. équité
2- La réversibilité : C.-à-d. la capacité de se mettre à la place d’autrui et d’adopter son point de vue. réciprocité

Ces éléments fondamentaux sont des qualités formelles appartenant à tous jugements morales valides, c.-à-d. à tout jugement moral indépendamment de son contenu.
- Dès notre plus jeune âge, mais plus à l’adolescence

17
Q

3 niveaux pensée morale selon Kohlberg

A

Niveau 1 : Préconventionnel (4 à 10 ans) : L’autorité n’est pas remise en question. Soumission aux normes extérieures, l’obéissance est nécessaire pour ne pas être puni.
Niveau 2 : Conventionnel (10 à 13 ans) : L’intégration de conventions sociales permet de régir les relations interpersonnelles (on s’y représente les valeurs et les attentes du groupe social). Il est normal et moral de se conformer aux attentes du groupe.
- Les principes à l’origines des règles représentent les références morales, plus les règles en soi

Niveau 3 : Postconventionnel (À partir de 13 ans) : selon nos valeurs on juge de ce qui est moral ou non

18
Q

pourquoi un stade ou un autre kohlberg

A

Variables intra-individuelles : Différences entre les jugements moraux et les actions réelles des individus.

Est-ce les dilemmes moraux existants dans la vie réelle avec une implication personnelle du participant qui indiquent un score aux stades plus élevés, ou encore les dilemmes moraux rarement retrouvés dans la vie réelle sans implication personnelle du participant qui indiquent un score aux stades plus élevés?
- Plus élevé (88%), répondent stades plus élevés quand ça ne risque pas de leur arriver et ne les implique pas personnellement

Variables inter-individuelles : Les différences entre les individus dans le développement moral.
- La résolution positive de conflit est une variable à des stades élevés

19
Q

niveau préconventionnel

A

Stade 1 : L’obéissance simple : Ce sont les conséquences liées au comportement qui comptent. Le bien est jugé par ce qui est récompensé et le mal est jugé par ce qui est puni. L’intention de l’acte n’est en aucun cas pris en compte à ce stade. > pas vol sinon puni

Stade 2 : L’utilitarisme : Soit la réciprocité pragmatique, c.-à-d. que l’individu réfléchit en fonction de la récompense qu’il retirera par son comportement. Début de la prise en considération de la perspective d’autrui, mais considérera la perspective d’autrui que si cela s’avère avantageux pour lui. L’échange avec autrui se fait en terme de satisfaction et non de valeurs (ex. de loyauté ou de générosité).

20
Q

niveau conventionnel

A

Stade 3 : La bonne concordance interpersonnelle : L’importance de l’approbation d’autrui et de la satisfaction quant aux attentes du milieu. Risque de conformisme élevé, puisque l’individu veut paraître bon aux yeux d’autrui. Positif en un sens puisque cela démontre que l’individu est capable de se mettre à la place d’autrui, mais négatif dans le sens qu’il est dépendant du jugement d’autrui puisque l’avis d’autrui est plus important que son propre avis personnel. (plaire aux autres)

Stade 4 : La loi et l’ordre social : L’importance de la cohésion sociale. La convention de la société et ses lois deviennent la référence morale. L’opinion d’autrui diminue en importance, alors que le respect des règlements et de l’ordre social priment. (vol pas,, contre loi)

21
Q

niveau postconventionnel

A

Stade 5 : Le contrat social : Les règles sociales sont utiles et doivent être respectées, mais ces lois peuvent aussi être modifiées et améliorées. La conformité aux règles sociales est basée sur le désir d’une grande justice entre les être humains. (bien commun)

Stade 6 : L’éthique universelle : Importance de la conscience personnelle qui peut aller au-delà des lois. L’individu peut alors prendre des positions minoritaires face au groupe social indépendamment de l’opinion des autres. Ce sont ses propres principes basées sur des principes éthiques universels qui lui dictent ce qui est bien ou mal. > pour soi

22
Q

caractéristiques qui influencent le jugement moral

A
  • Avoir résolu conflits + relation intime
  • dépasser le jugement moral des parents? corrélation, mais pas directe et elle est faible, on peut facilement le dépasser
  • les ados remettent plus en question les jugements moraux des pairs plutôt que leurs parents
23
Q

Pensée morale et influences familiales

A
  • comment se comporte parents : Conventionnel plus pour ce que le parent a l’air aux yeux des autres… postconventionnel selon ce que l’enfant veut, questionnement sur le pourquoi il veut pratiquer la danse
    • Être un modèle de jugement morale, savoir justifier > caractéristique importante parent

Autres caractéristiques des parents pouvant influencer positivement le développement du jugement moral de leur adolescent :
- Le préparer à se débrouiller dans des situations difficiles à l’extérieur de la maison;
Habituer l’adolescent à s’interroger sur les sentiments et les points de vue d’autrui;
Prévenir et protéger son adolescent des comportements déviants.

24
Q

critiques théorie kohlberg

A

La moralité des individus ne serait pas aussi avancée que celle qu’ils statuent en contexte de situations fictives, pourquoi? (Krebs et Denton, 2005)
- pensée et action morale chez les délinquants: écart important entre pensée et action (on pense faire qqchose, mais pas nécessairement le faire) > décalage intra-individuel (spontanéité, impulsivité)

Nous connaissons souvent les gens impliqués dans nos dilemmes moraux;

Nos choix doivent souvent s’effectuer de façon spontannée;

  • Nous sommes conscients des conséquences pouvant découler de nos décisions.
25
Q

critiques théorie kohlberg selon Gilligan

A

Les hommes fondent leurs jugements moraux sur un rapport au monde empreint de justice. (stade 4)

Les femmes fondent leurs jugements moraux sur l’attention à autrui, le dialogue et la sollicitude (stade 3).

Les problèmes moraux n’impliquent pas seulement l’égalité et la réciprocité, mais doivent être aussi perçus en termes d’attachement, de liens, de rapports aux autres et de sensibilité à leurs besoins.
* complémentaire

26
Q

Pensée morale : Exercice

A

1) Au début de l’adolescence, quels sont les stades moraux les plus fréquents auxquels les pré-adolescents se trouvent?
Le 2e (pour avoir qqchose en retour) et le 3e (paraitre cool)
2) Le dépassement de quel stade peut être observé par une attitude anti-institutionnelle? 4e
3) Vrai: Un adolescent peut raisonner selon divers stades quand on change les contextes ou les dilemmes auxquels il fait face
4) À partir de quel stade l’individu dépasse sa centration sur ses propres intérêts? 3e
5) Quels stades sont caractérisés entre autre par le fait que l’individu parvienne à s’engager dans une réflexion critique par rapport aux normes en vigueur dans sa propre culture >5-6e