cours 5.2 Développement du langage Flashcards
Période préverbale (0-12 mois)*
Reconnaissance de la voix maternelle à la naissance
Réactions de l’enfant, biberons réprésentant le sein et bb naissants préféraient voix et boire au sein de leur mère(voix de la personne qui a porté l’enfant)
La reconnaissance des sons (p. ex., dès leur premier mois de vie, les bébés sont déjà capables de différencier certains sons similaires comme ba et pa). Vers 5 mois, l’enfant reconnait des sons entendus fréquemment, comme son nom Vers 6 mois, les enfants apprennent à reconnaître les phonèmes de base de leur langue maternelle et peuvent s’ajuster à de légères différences dans la façon dont ils sont prononcés – autrement dit, ils deviennent expert de leur langue maternelle
Exemple d’études avec langues à tons Langues à tons ex : mandarin, vont avoir plus de diff à discriminer en vieillissant, choses que nous-mêmes vont pas être capables
(mode de communication qu’on utilise)
Il y a beaucoup de différences individuelles, mais les premiers mots sont généralement prononcés vers 12 mois.
Même si enfants dit pas ses premiers mots à partir de 12 mois, pas nécessairement inquiétant
Le langage prélinguistique
Pleurs : premier mode de communication des nouveau-nés
Gazouillis (production de sons, ex. a)
Babillage (répéter des syllabes, ex., ma-ma-ma)
Sensible à la prosodie – babillage différents selon les langues (mélodie, tonalité, intonation, etc.)
Expression gestuelle
Gestes sociaux conventionnels : faire aurevoir, applaudir, etc.
Gestes symboliques : souffler pour dire que c’est chaud
*avant de dire les premiers mots
*voir tableau
Langage réceptif (le langage compris) vient avant le langage expressif (production de mots)
La compréhension des mots apparait très tôt (Fenson et al, 1994)
10 mois = compréhension d’une trentaine de mots
12 mois = compréhension d’une centaine de mots
*prod bcp plus présente que parole
Les étapes du développement du langage
Le développement du vocabulaire
Premiers mots: entre 10 et 14 mois
Holophrase (mots isolés qui sont utilisés comme s’ils constituaient toute une phrase) (un mot avec gestes)
Souvent, l’enfant utilise son intonation et des gestes pour enrichir le sens de ces mots (Otto, 2006).
Période verbale (autour d’un an)
Les premières phrases
Langage télégraphique (deux mots qui se suivent robe maman, moi mange) utilisent pas de pronom
Entre 20 et 30 mois : syntaxe (p. ex., utilisation du pluriel, terminaisons de verbes)
Surgénéralisation des règles (p. ex., surgénéralisation de la conjugaison –ed en anglais : goed, verbe être : sontaient)
Enfant ne connait pas les exceptions aux règles et applique donc la règle à tous les exemplaires. (pas régression, mais plutôt le fait que l’enfant applique la règle à tout)
caractéristiques du langage enfantin
Théories de l’acquisition du langage
Grand début depuis des années. Le langage est-il inné ou acquis?
Les théories de l’apprentissage :
Selon Skinner (1957): les enfants apprennent à parler comme ils apprennent d’autres comportements, c’est-à-dire de façon opérante, par renforcement (sourire, attention, obtention de l’objet désiré).
La théorie innéiste (Chomsky) :
Théorie selon laquelle l’acquisition du langage relève d’une capacité innée : complexité du langage et renforcement de phrases non grammaticales.
Grammaire universelle (ensemble de règles générales de grammaire et que les êtres humains sont nés avec une capacité innée d’acquérir leurs connaissances linguistiques) ce qu’on reçoit comme input de l’enviro active ces règles-là
*partie innée, mais interaction avec enviro importante
Types de langage selon Vygotski
1er: extérieur (2-3 ans): s’exprimer aux autres pour avoir ce qu’il veut ; «je veux mon camion, je veux mon toutou» (centré sur ce qu’ils veulent)
2e: égocentrique (4-6 ans): quand ils jouent, vont faire une narration, vont expliquer tout ce qu’ils font
3e: intérieur (6-7 ans): vont comprendre qu’ils peuvent lire en silence, ou réfléchir en silence (langage intérieur)
Facteurs d’influence de l’acquisition du langage
- La maturation du cerveau(dev cognitif nécessaire)
- Les facteurs familiaux (est-ce que bcp de personnes dans famille, etc.)
- Les pratiques éducatives (est-ce que les enfants sont stimulés?)
- La présence d’un trouble du langage
Bilinguisme
Période préscolaire
Très propice à l’apprentissage de plusieurs langues – grande capacité d’adaptation du cerveau (p. ex., plus les enfants sont jeunes, plus ils distinguent facilement les sons de différentes langues – exemple du mandarin).
Éponge, donc vont avoir plus de facilité à apprendre
vont être informé que normal si enfants a des habiletés diff dans les langues
Inquiétudes des parents
Est-ce que cela peut causer des difficultés de langage ?
Normal que l’enfant ait des forces différentes dans chaque langue (p. ex., phrases mieux construites en L1, sait compter en L1, mais connait les animaux dans L2)
Normal que l’enfant mélange les deux langues dans une même phrase (mélange de codes)
Primordial de considérer l’ensemble des phrases et des mots produits dans les deuxlangues – apprendre deux langues nécessite plus de temps qu’en apprendre une seule ! (souvent on va considérer petit retard, pcq demande doublement de capacités pour apprendre les deux langues, donc va dire un peu moins de mots au début)
Si mon enfant présente un retard de langage, devrais-je arrête de lui parler dans deux langues ? Études montrent pas que mauvais, va finir par débloquer
*idéal de compartimenter, d’apprendre langue différente dans contexte différent
Parents immigrants qui ne parlent pas français
les parents sont inquiets que leur enfant ne soit exposé au français seulement à la garderie ou à l’école. Que faire?
Est-ce qu’on essaie de lui parler français à la maison ou on lui parle dans notre langue maternelle?
Conseille de continuer de parler dans langue maternelle, car enfants vont être bcp plus stimulés, vont davantage avoir de conversations
Enfant va à la garderie francophone, mais n’a jamais été exposé au français. Que se passe-t-il? *suit les étapes du jeune enfant qui apprend à parler
- Il tentera de s’exprimer dans sa langue maternelle
- Il réalise que cela ne fonctionne pas, donc il arrêtera de parler – il apprend la nouvelle langue. Il communiquera par gestes ou certains mots (comme jeune enfant)
- Utilisera ensuite un langage télégraphique, similaire à un jeune enfant, puis il sera en mesure de faire des phrases complètes
- En général, un enfant estcapable d’avoir une conversation comme un enfant de son âge après 1 à 3ans d’exposition régulièreet diversifiée à une nouvelle langue.
- idéal = en bas de 6 ans, sinon un peu plus long (ex : pt 1 an)
Plusieurs avantages liés au fait de connaitre plusieurs langues à un jeune âge, notamment:
- Flexibilité mentale (capacité d’adaptation aux chgts de l’enviro) plus facile pour eux de changer, le fait qu’habitués de le faire pour la langue, va se généraliser à autre chose
- Mémoire de travail (garder en mémoire et appliquer à autre chose)
- Résolution de problèmes non verbaux
- Habiletés de raisonnement
- Fonctions exécutives (planification)
Période critique
Apprentissage d’une deuxième langue (avant 6 ans = idéal, avant puberté sinon)
vs
Apprentissage d’une première langue
L’exemple de Genie
Enfant maltraitée (peu de contact avec personne)
N’avait pas acquis le langage à l’âge de 13 ans
Grande difficulté dans l’acquisition de la grammaire (même si cours d’anglais fréquents, très difficile, n’a jamais été capable de faire phrases, donc démontre que période critique de laquelle on doit apprendre des phrases pour acquérir langage)
La lecture
Faire de la lecture et les façons dont on lit à l’enfant influence le développement de la littératie
Habileté à lire, écrire et à s’exprimer oralement
Les enfants qui apprennent à lire le plus tôt(dans les enfants de première année) sont généralement ceux à qui les parents ont fait de la lecture lorsqu’ils étaient très jeunes (apprennent petites choses, ex : lire gauche à droite, etc.)
La lecture dirigée
La lecture dirigée est bénéfique pour le développement des habiletés langagières et la compréhension de la lecture
Lecture dirigée: méthode selon laquelle l’enfant devient le lecteur en lui posant des questions ouvertes (qu’est-ce qu’il y a dans l’arbre) et on amène l’enfant à faire de liens avec ses propres expériences (as-tu déjà vu un chien qui se promène en laisse?)
Prend le livre pour faire parler l’enfant en lui demandant, ce qui va aider l’enfant
Emond & Shi (2020)
Est-ce que les enfants francophones distinguent la relation entre les verbes, les pronoms sujets (par ex. il) et les anaphores (par ex. se) pour la forme réflexive et les pronoms compléments d’objets (par ex. le/la) pour la forme non-réflexive ?
Forme réflexive : il se lave (à soi-même)
Forme non-réflexive: il le lave (à autrui)
Théorie du liage (Binding Theory) de Chomsky
Principes proposés comme faisant parti de la grammaire universelle (inné)
Principe A : il se lave (il = se)
Principe B : il le lave (il ≠ le)
36 enfants francophones âgés de 30 mois
Méthodologie
Eye-Tracker
À 30 mois, utilisent pas cette formulation dans leur vocabulaire, donc compréhension bcp plus évoluée que prod