Cours 5 : Oncologie Pédiatrique Flashcards

1
Q

Nommez les particularités en lien avec les cancers pédiatriques

A

Ils représentent 1% de tous les cancers au Canada (5X plus dans les pays pauvres)

Période de latence plus courte

Plus agressives et envahissantes donc
souvent stade plus avancé au moment du diagnostic.

Plus à risque de souffrir d’effets secondaires liés au traitement pcq leur corps est en développement.

Étiologies inconnues en comparaison à l’adulte

Attaquent pleins de tissus corporels (ex. sang, moelle, cerveau, muscle, reins, os) vs adulte = plus spécifique à un organe : peau, sein, protate, poumon, intestin.

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Q

Vrai ou faux. Les cancers pédiatriques sont la 2e cause de décès des enfants au Canada

A

Vrai. La première cause est les accidents.

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3
Q

Nommez les cancers les plus fréquents (3) et leur incidence

A

Leucémie : sang/moelle (35%)
Lymphome : 13%

Tumeurs SNC : cerveau médullaire (17%)

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4
Q

Classification des cancers selon les types de cellules en cause

A
  1. Blastomes: tissus embryonnaires
  2. Lymphomes: système lymphatique
  3. Leucémie: moelle osseuse
  4. Sarcomes: tissus conjonctifs et de support (os,
    cartilage, nerf, muscle, tissu adipeux)
  5. Carcinomes: tissus épithéliaux (peau,
    revêtement des cavités ou des organes)
  6. Adénocarcinomes: tissus glandulaires
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5
Q

Nommez les différentes modalités thérapeutiques pour les cancers pédiatriques

A

▪ Chirurgie / radiochirurgie
▪ Agents antinéoplasiques (chimiothérapie)
▪ Radiothérapie (> 2-3 ans au cerveau))
▪ Greffe de cellules souches (GCS)
▪ Biothérapie (génothérapie, cytothérapie,
immunothérapie, phagothérapie) (de +en+ présente)

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6
Q

Nommez les séquelles post-chirurgie cérébrale**

A

▪ Exacerbation temporaire des symptômes
reliés à la tumeur (inflammation).
▪ Fatigue, maux de tête et étourdissements.
▪ Labilité de l’humeur, irritabilité.
▪ Syndrome de la fosse postérieure (ou mutisme cérébelleux)

▪ Parésie-Paralysie 
▪ Trouble sensoriel
▪ Trouble visuel (diplopie)
▪ **Atteinte nerf(s) crânien(s) : Trouble de déglutition, trouble respiratoire, parésie faciale, etc.
▪ Épilepsie
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7
Q

Nommez les effets secondaires des traitements en oncologie pédiatrique (11)

A
  1. Dépression de la moelle osseuse (anémie, thrombocytopénie)
  2. Altération du système immunitaire et lymphatique
  3. Sytème nerveux central et périphérique : atteinte des nerfs crâniens, déficits cognitifs, modification des cpts. **
  4. Système endocrinien (gonades)*
  5. Système cardio-pulmonaire**
  6. Système urinaire
  7. Système gastro (nausée, vomissements, mucosite, diarrhée)
  8. Système tégumentaire (peau, sécheresse buccale, alopécie)
  9. Nutrition (altération du goût, appétit et poids)
  10. Développement (retard de développement, problème d’apprentissage, anxiété) **
  11. Système musculosquelettique : Faiblesse, douleur, fatigue, mobilité réduire, asymétrie, fracture (ostéopénie), diff de proprioception, déconditionnement **
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8
Q

Nommez les effets secondaires à long-terme des traitements oncologiques en pédiatrie

A

• Dépendance hormonale: trouble GH, insuffisance thyroïdienne, diabète insipide central,hypo/hypernatrémie
• Troubles fertilité stérilité
• Troubles rénaux et foie hépatomégalie, fibrose,
cirrhose
• Troubles auditifs et visuels
• Lymphœdème

Troubles cardiaques arythmie, péricardite, maladie coronarienne,myocardiopathie,
• Troubles pulmonaires pneumonite, fibrose
• Troubles musculosquelettiques
ostéoporose, retard de croissance et sous développement
musculaire
• Risque d’un second cancer

Dysfonction neurocognitive
20 à 35* % des survivants***
-se présente par distractibilité, difficultés d’apprentissage, difficulté de mémoire, organisation.

Effets psychosociaux : stress familial, difficultés émotionnelles, anxiété et PTSD

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9
Q

Quels sont les 2 impacts sur l’avenir

A
  1. Social : isolement, baisse de nuptialité

2. Scolaire et professionnel : plus faible taux de diplomation et d’employabilité -> risque de précarité financière***

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10
Q

Interventions liées à la greffe de cellules souches (GCS)

A

Pré-GCS :
-Évaluer pour situer l’enfant dans son fonctionnement actuel pour comparaison
future (bilan physique et fonctionnel, développement, etc).
-Liste d’intérêts, sensibiliser à l’importance du maintien de l’activité pour minimiser
l’impact de la GCS sur la fonction.

Per-GCS : ISOLEMENT
▪Risque de détresses respiratoires (infections, choc septique)
▪Alitement prolongé, déconditionnement
▪ Retard de développement
▪ Problème d’alimentation.
POST-GCS : 
▪ Atteintes résiduelles (fonction motrice,
retard développement, trouble
alimentaire, perte fonctionnelle,
autonomie).
▪ GVH chronique (greffon contre hôte) (pulmonaire, cutanée
surtout).
▪ Douleur chronique d’étiologie
indéterminée (ex. rhumatologie)
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11
Q

Impacts à COURT-TERME des interventions pour la leucémie

A

Court terme :

  • Douleurs osseuses qui affectent la marche
  • Déconditonnement en lien avec l’allitement
  • Aide à la mobilité et positionnement
  • Retard de développement, perte d’intérêt et de motivation
  • Neuropathie en lien avec la chimiothérapie : atteintes motrices : faiblesses musculaires, crampes, trouble de la marche, dextérité. atteintes sensitives : douleur, perte de sensibilité, engourdissement, picotements.
  • Nécrose avasculaire : arrêt d’apport sanguin surtout hanches et genoux
  • Ostéopénie
  • Fractures secondaire (os/vertèbres)
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12
Q

Impacts à LONG-TERME des interventions pour la leucémie (2)

A
▪ Diminution des capacités cardiorespiratoires et de la fonction musculaire
ayant un impact sur l’endurance dans les
activités sportives
▪ Difficultés scolaires en lien avec des
difficultés neuro-cognitives ou par
séquelles des neuropathies ( écriture)
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13
Q

Nommez les manifestations des tumeurs cérébrales

A

Tronc cérébral : Déficits des nerfs crâniens
Fosse antérieure : Hémiparésie, convulsion,
changement visuel, problèmes cognitifs
Région pituitaire : Changement visuel,désordres
endocriniens, augmentation de la pression
intracrânienne
HTIC : Commune à toutes tumeurs à cause du
volume de celle-ci

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14
Q

Tumeur cérébrale : interventions post-chirurgie : urgent!

A
▪ Aide à la mobilité
▪ Positionnement
▪ Alimentation (trouble de déglutition)
▪ Réadaptation intensive ( syndrôme de la
fosse postérieure, hémiparésie, ataxie)
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15
Q

Tumeur cérébrale : impacts à court-terme

A
▪ Trouble neuro-moteur: hémiplégie,
hypotonie axiale, ataxie, dysmétrie,
dysphagie, mutisme (syndrome de la
fosse postérieure).
▪ Trouble de la marche secondaire.
▪ Pertes sensorielles :trouble visuel, diplopie,
hémianopsie, perte d’acuité visuelle,
trouble auditif, vestibulaire…
▪ Impact sur la communication
▪ Impact sur l’ensemble des occupations
(hygiène personnelle, habillement,
déplacements, retour à domicile, école)
▪ Poursuite des acquisitions
développementales (régressions
possibles)
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16
Q

Tumeur cérébrale : impacts à long-terme

A
▪ Trouble neuro-moteurs résiduels
▪ Endurance diminuée dans la réalisation
des sports, loisirs et activités de la vie
quotidienne
▪ Problèmes posturaux
▪ Fatigue chronique
▪ Difficultés scolaires
▪ Troubles neuro-cognitifs importants
▪ Retard de scolarisation
▪ Difficulté à trouver un travail
▪ Conduite automobile
▪ Autonomie de jeune adulte, quitter le
domicile familial
▪ Diminution du taux de nuptialité
17
Q

Sarcome osseux : impacts à court-terme

A

▪Déconditionnement.
▪ Traitement cicatrice.
▪ Perte de mobilité, de force
musculaire et sensibilité au
membre atteint.
▪ Brûlure suite à la radiothérapie
▪ Perte d’autonomie dans les déplacements.
▪ Perte d’autonomie dans la réalisation des
occupations (à domicile et à l’école) adaptation de
l’activité.

18
Q

Sarcome osseux : impacts à court-terme

A
▪ Problématique de douleurs chroniques.
▪ Impact sur la réalisation des
activités de sports et de loisirs.
▪ Impact sur les AVQ’s
▪ Impact sur les activités scolaires
(transfert de dominance).
▪ Impact possible sur la conduite automobile.
▪ Inégalité de longueur
du membre atteint
secondaire à la
radiothérapie ou à la
chirurgie
▪ Problèmes de
posture (scoliose,
cyphose).
19
Q

C’est quoi un neuroblaste? Quels sont ses signes cliniques

A

Tumeur maligne de la crête neurale
C’est la tumeur la plus fréquente chez le
nourrisson : 1/3 des cas avant 1 an

Signes cliniques : masse palpable : ex. distension abdominale. compression d’organes voisins.

20
Q

Quels sont les impacts d’un neuroblaste?

A

▪ Alitement prolongé – déconditionnement- fatigue.
▪ Retard de développement associé à la présence
d’une masse volumineuse qui limite ou empêche le
bébé de bouger ou d’adopter certaines positions.
▪ Problèmes liés à la posture ou au positionnement
comme les torticolis ou le positionnement assis ou
couché.
▪ Occasionnellement l’alimentation.

21
Q

Quels sont les défis de l’évaluation en oncologie?

A

▪ Fatigabilité physique et mentale
▪ Temps limité (nombreux examens et rendez-vous)
▪ Souvent à jeûn pour des examens
▪ Nausées, vomissements, étourdissements
▪ En isolement (espace de travail réduit/désinfection)
▪ Comportements difficiles (médication, beaucoup de
contraintes et peu de limites, etc)
▪ Outils standardisés évaluent le développement
typique en référence à la norme alors que
souvent, les enfants ont un fonctionnement
atypique en raison des effets secondaires des
traitements ou de la tumeur
▪ Immunosuppression (désinfection matériel, locaux)
▪ Particularités hématologiques:
Plaquettes (<20 pas exercice, 20-50 ex’s légers, >50 ex’s avec
contraintes)
Hémoglobines (<80 pas exercice, 80-100 ex’s légers, >120 avec
contraintes)

22
Q

Quels sont les objectifs en réadaptation en soins palliatifs **

A
  • Gestion de la douleur et du confort (posit, prévention des plaies)
  • Faciliter la participation occupationnelle
  • Vivre des moments de plaisir
  • Accès à des activités ludiques
  • Enseignement à la famille des adaptations et compensations sécuritaires pour les activités et les déplacements

Tout ceci permet :
▪Redonner du contrôle sur sa vie (liberté)
▪ Faciliter l’adaptation de la famille
▪ Encourager l’expression des sentiments,
des inquiétudes.
▪ Permettre une ouverture pour
l’expression de la mort.

23
Q

Perception de la mort chez l’enfant de 0-2 ans

A
• 0 à 6 mois: réaction physiologique
• À partir de 6 mois: réaction
émotionnelle apparaît
* 2 à 3 ans: connaissance du mot «mort»
mais n'en saisit pas la signification(pas
d’image)
* Hospitalisation: cause de la
douleur et de l’inconfort
24
Q

Perception de la mort chez les enfants d’âge préscolaire (3 à 5 ans)

A
  • Anxiété de séparation des gens qu’on aime
  • Perte de l’indépendance acquise
    • Signifie IMMOBILITÉ
    • 4 à 5 ans: pensée magique, raisonnement
    fantaisiste
    • Curiosité pour les enterrements, les animaux et
    fleurs mortes, etc.
  • Processus réversible et temporaire
  • Hospitalisation: colère, agressivité, retrait,
    punition, anxiété
25
Q

Perception de la mort chez les enfants d’âge scolaire (5 à 10 ans)

A

• Visualise les changements et détériorations physiques de la mort
• Suscite une grande anxiété qui nécessite de l’aide extérieur
* 6 à 7 ans: anxiété de séparation
• Mort est personnifiée et invisible
* Mort est drôle ou inquiétante
• 8 à 9 ans: mort = Punition
• 9 à 10 ans: commence à percevoir la mort
comme une finalité physique de la vie.
* 10 ans : Processus irréversible
* Hospitalisation: «bon patient», répression
douleur et émotions. Répond bien aux
activités.

26
Q

Perception de la mort chez les adolescents

A
* Sa propre mort n’est pas acceptée.
• Vit intensément le présent.
* La pensée de la mort est continuellement
repoussée (même imminente) car
déforme le présent.
* À l’approche de la mort, se laisse soigner.
* Signifie le rejet des pairs.
* Signifie la perte d’identité, de dignité
et d’indépendance.
* Signifie perte de contrôle sur sa vie.
* Hospitalisation: anxiété car
dépendance.
  • Stade normal du deuil :
    déni, colère, marchandage, dépression,
    acceptation.
27
Q

Adaptation familiale : la fratrie

A

▪ Changement parfois radical de sa routine
▪ Absence des parents; veut de l’attention aussi
▪ Émotions contradictoires (pour sa fratrie malade et
pour lui-même)
▪ Cherche l’attention ou s’efface.

28
Q

Adaptation familiale : les parents

A

▪Modifient leurs priorités: ménage vs hôpital
▪ parfois doivent quitter leur emploi.
▪ Gèrent des difficultés financières (perte d’emploi ou coûts reliés à la maladie).

29
Q

Décrivez que les parents vivent ?

A

Être parent c’est protéger son enfant, prendre soin de lui et le guider.

Les parents :
Vivent un sentiment d’échec. Ils n’ont pas pu protéger leur enfant.

Ils se sentent coupables, impuissants, ils sont tristes et se sentent seuls. Ils vivent de la colère et un sentiment d’injustice (pourquoi nous?), de la peur (peur que leur enfant souffre) et de l’ambivalence : veulent conserver leur enfant à tout prix vs arrêter sa souffrance.

30
Q

Quels sont les comportements possibles observables chez les familles après la mort.

A

Difficulté d’adaptation : culpabilité : si j’avais agis autrement, etc.
Surprotection de leur enfant survivant. difficulté de séparation avec le personnel médical.

31
Q

Nommez les 6 choses à travailler avec les parents

A
  1. Les informer : diminue leur sentiment d’impuissance.
  2. Les impliquer : permet de se réapproprier leur rôle de parents, améliore le sentiment de compétence et diminue la culpabilité.
  3. Les reconnaître spécialistes de leur enfant.
  4. Faciliter leur quotidien (ex. offrir des adaptations, ressources)
  5. Aider à réaliser leurs projets
  6. Les accompagner et offrir du soutien.