Cours 5 - Marx, néolibéralisme Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 éléments de la pensée de Marx ?

A
  1. Marx l’humaniste,
  2. Marx l’économiste,
  3. Marx le militant
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Q

Quels sont les éléments clés de la pensée de :
Karl Marx « Humaniste » (jeune temps)

A
  1. Importance du travail : Capacité productive unique à l’humain qui le distingue des autres espèces et lui permet de transformer son environnement à son image, aspirations et valeurs.
  2. Aliénation : Sous le capitalisme, les travailleurs deviennent aliénés, car ils ne contrôlent pas le fruit de leur travail, ni les conditions dans lesquelles ils produisent.
  3. Idéologie : Les idées (culture, religion) sont influencées par les relations sociales et la manière dont la société est organisée.
  4. Matérialisme historique : l’histoire humaine est vue comme une lutte contre les classes sociales, qui se produit à travers les conditions économiques et sociales.
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3
Q

Quels sont les éléments clés de la pensée de :
Karl Marx « économiste »

A

Oeuvre important = Le Capital

  1. Analyse du capitalisme : examine le processus de production capitaliste où les capitalistes (propriétaires) profitent du travail des prolétaires (travailleurs).
  2. Théorie de la valeur et plus value :
    - Valeur d’un bien = basée sur le travail nécessaire pour le produire.
    - Plus value = valeur créée par le travailleur, mais captée par le capitaliste sous forme de profit.
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4
Q

Quels sont les éléments clés de la pensée de :
Karl Marx « militant/communiste »

A

Oeuvre important = Le manifeste du Parti communiste

  1. Révolution prolétarienne : Marx appelle les travailleurs à se soulever contre les propriétaires pour renverser le système.
  2. Abolition de la propriété privée : prône un système où les moyens de production (ex : usine) sont détenus collectivement, but : éliminer l’exploitation.
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5
Q

Quelles sont les prédictions de Marx et pourquoi sont-elles aussi séduisantes ?

A

Marx, en analysant le capitalisme, a fait plusieurs prédictions économiques et sociales. Certaines se sont révélées exactes, ce qui explique pourquoi sa pensée a été si influente.

  1. Crises économiques cycliques :
    - La surproduction pousse les entreprises à faire faillite.
    (Instabilité structurelle du système capitaliste)
    Ex : Grande Dépression (1929), Crise de 2008, etc.
  2. Concentration du capital :
    - Les grandes entreprises rachètent les petites ou les écrasent.
    - Elles accumulent plus de ressources et de pouvoir.
  3. Expansion internationale :
    - Les grandes entreprises, saturées sur leurs marchés nationaux, cherchent des opportunités à l’étranger.
  4. Impérialisme :
    - Cette expansion économique s’accompagne d’une domination politique et économique des pays riches sur les pays pauvres.
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6
Q

Dans la prédiction de Marx « des crises économiques cycliques »peux-tu donner un exemple de crise :

A

Crises économiques cycliques
(en raison de contradictions internes).

Ex : Crise de surproduction
Compétition entre entreprise :
- Dans le capitalisme, de nombreuses entreprises sont en compétition pour vendre leurs produits sur le marché.

Diminution des coûts :
- Elles baissent les prix des marchandises pour attirer plus de clients.

  • Pour réduire les coûts de production, elles réduisent les salaires des travailleurs ou intensifient leur travail (augmentation de la productivité).

Pouvoir d’achat :
- Problème : Quand les salaires diminuent, les travailleurs (qui sont aussi les principaux consommateurs) ont moins de pouvoir d’achat.

  • Résultat : Les entreprises produisent trop par rapport à ce que les consommateurs peuvent acheter.
  • Les marchandises s’accumulent (surproduction), mais ne trouvent pas d’acheteurs.

Faillite :
- Dans ces crises, les entreprises les plus fragiles font faillite, incapables de soutenir la compétition ou d’absorber les pertes.

  • Les grandes entreprises survivent en rachetant leurs concurrents ou en les éliminant.
  • Cela conduit à une centralisation du capital : de moins en moins d’entreprises contrôlent de plus en plus de ressources et de marchés.
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7
Q

À quel concept renvoie cette idée de Karl Marx :

« La production capitaliste traverse certains cycles périodiques. Elle passe par des états de calme, d’animation, de prospérité, de surproduction puis de crise et stagnation »

A

Les crises économiques cycliques

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8
Q

À quel concept de Karl Marx renvoie cette idée :

«il existe une diversité de marques sur le marché, la majorité d’entre elles sont contrôlées par une poignée de grandes entreprises multinationales (comme Nestlé, Procter & Gamble, Unilever, etc.).»

A

Concentration du pouvoir !

Marx prédisait que, dans un contexte capitaliste, les grandes entreprises finiraient par absorber ou écraser les plus petites, entraînant une centralisation du pouvoir économique.

Cette centralisation augmente les inégalités et donne aux multinationales un contrôle disproportionné sur les ressources, les prix, et les travailleurs (limite la vraie concurrence).

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9
Q

Vrai ou faux :

L’économie mondiale croît lentement. Cependant, les rendements sur le capital (r) restent élevés, ce qui avantage les riches (qui possèdent des capitaux) et accentue les inégalités.

A

Vrai !

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10
Q

Quel phénomène a permit l’émergence du capitalisme ? (lié à l’impérialisme)

A

Le commerce triangulaire !!

Étape 1 : Europe → Afrique
- Les navires européens partaient avec des produits manufacturés : armes, textiles, alcools, outils, etc.
- Ces produits étaient échangés en Afrique contre des esclaves.

Étape 2 : Afrique → Amériques (“Passage du milieu”)
- Les navires transportaient ensuite des esclaves africains vers les Amériques.

Étape 3 : Amériques → Europe
- Les navires quittaient les Amériques avec des matières premières : sucre, tabac, coton, café, rhum.

Le commerce triangulaire a permis aux nations européennes de :
- Accumuler du capital (richesses),
- Dominer les flux économiques mondiaux,
- Financer la Révolution industrielle.
(transformant les sociétés européennes en grandes puissances industrielles).

En bref :
- Le commerce triangulaire montre que l’enrichissement initial des nations européennes ne s’est pas fait équitablement, mais par une exploitation massive et brutale de l’Afrique et des Amériques.
- Cela a jeté les bases d’un système capitaliste mondial marqué par des inégalités structurelles, qui continuent à avoir des effets aujourd’hui.

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11
Q

Quelle était la plus importante prédiction de Karl Marx qui ne s’est jamais produite ?

A

Révolution communiste !
(Disparition des classes sociales)

La prédiction la plus centrale de Marx était que le capitalisme allait s’effondrer à cause de ses contradictions internes (crises économiques, concentration du capital, etc.), et que le prolétariat mènerait une révolution mondiale pour instaurer le communisme.

Cette révolution devait marquer la fin des classes sociales et mener à une société égalitaire, parfois décrite comme un “paradis” sans conflit de classes.

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12
Q

À quoi correspond l’école de Francfort ?

A

L’École de Francfort est un institut de recherche sociale fondé en 1923 à Francfort-sur-le-Main. Elle regroupe des penseurs marxistes, principalement d’origine juive, qui ont cherché à comprendre pourquoi la révolution communiste mondiale, prédite par Marx, ne s’était pas produite (après 1ere Guerre Mondiale).

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13
Q

Qu’est-ce que cherche à comprendre les membres de l’école de Francfort :

A

Cherche à comprendre pourquoi la révolution communiste mondiale, prédite par Marx, n’a pas eu lieu après des événements majeurs comme la Première Guerre mondiale. Pourquoi la population a-t-elle plutôt opté pour un système autoritaire ?

Dans ce contexte, la Première Guerre mondiale est vue comme une guerre impérialiste, dans laquelle le but ultime était d’accroître leur puissance.

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14
Q

Quels sont les 3 éléments qu’allient l’école de Francfort pour repenser la société ?

A
  1. Marxisme
  2. Philosophie
  3. Psychologie
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15
Q

Quelles sont les 2 façons dont la classe dominante exerce son pouvoir ?

A
  1. Économie,
  2. Hégémonie culturelle (façonne la perception et valeurs).
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16
Q

À quoi correspond l’hégémonie culturelle ?

A

Hégémonie culturelle = pouvoir par les idées.

  • Elle permet à une classe dominante de maintenir son pouvoir non pas par la force, mais en faisant accepter ses idées comme “normales” ou “universelles”.
  • Cela empêche souvent les classes dominées de prendre conscience de leur oppression, car elles adoptent ces idées comme les leurs.
  • Subtile : agit sur les esprits et les consciences pour que les individus acceptent volontairement leur situation.

Les marxistes analysent comment ces idées sont diffusées, adoptes et renforcent l’ordre établi.

Il désigne la domination culturelle qu’exerce une classe sociale ou un groupe sur une société, non pas par la force, mais par la diffusion et l’acceptation de ses valeurs, croyances et idéologies comme étant les normes ou le “bon sens” partagé par tous.

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17
Q

À quel concept fait-on référence ici ?

« Système d’idées qui légitimise et maintien l’organisation sociale en place »

A

Idéologie

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18
Q

À quoi correspond la base & à quoi correspond la superstructure ?

A

La base :
C’est l’infrastructure économique de la société. Elle inclut :
- Les moyens de production : les outils, machines, terres, capitaux.
- Les rapports de production : la relation entre les classes sociales (ex. : bourgeoisie et prolétariat dans le capitalisme).

La base détermine en grande partie l’organisation sociale et les types de relations qu’on retrouve dans une société.
–> Elle façonne la superstructure

La superstructure :
Ce sont toutes les institutions culturelles, idéologiques et politiques qui ne sont pas directement liées à la production économique, mais qui servent à légitimer et maintenir l’organisation de la base.

  • Exemples : arts, lois, religion, éducation, médias, idéologie, famille.

La superstructure façonne la manière dont les individus perçoivent et interagissent avec la société.
–>Elle maintient la base

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19
Q

Explique la boucle entre la base et la superstructure (qui permet de comprendre comment l’économie (base) et les idées/culture (superstructure) interagissent pour structurer la société.)

A

Base → Superstructure (influence déterminante) :
Selon Marx, la base économique est dominante :
- Elle détermine en grande partie les formes de la superstructure.

Exemples :
Dans une société capitaliste, où la base repose sur la propriété privée et le profit, la superstructure valorisera des idées comme la propriété individuelle, le mérite, et la consommation.
- Les lois et les médias soutiendront les intérêts de la classe dominante (bourgeoisie).

Superstructure → Base (influence réciproque) :
Bien que la base soit déterminante, la superstructure peut également renforcer et maintenir la base économique.

Exemples :
Les médias peuvent persuader les travailleurs d’accepter leur exploitation en glorifiant les entrepreneurs et en occultant les inégalités économiques.

20
Q

Complète :

« Après avoir fui l’Allemagne nazie dans les années 1930, les penseurs de l’École de Francfort (comme Theodor Adorno et Max Horkheimer) se sont retrouvés aux États-Unis, où ils ont observé une autre forme de domination : __________»

A

La société de consommation ! (capitalisme)

21
Q

Quels sont les deux concepts développés pour mieux comprendre les composantes totalitaires de la société de consommation ?

A
  1. Pseudo-individualité,
  2. Rationalité instrumentale.
22
Q

Quelles sont les caractéristiques de la pseudo-individualité ?

A

Uniformisation culturelle :
La culture de masse induit des valeurs, et modes de vie semblable.

Alors que …
Manipulation par consommation :
- Choix consommation présentés comme des moyens d’expression individuelle.
- Induit un sentiment de singularité dans un contexte de conformité générale.

Perte d’autonomie :
- L’individu croit être libre et unique tout en étant en réalité enchaîné par des forces sociales et économiques qui limitent son autonomie.

Situation où les individus croient posséder une identité ou une singularité propre alors qu’ils sont, en réalité, conformes aux normes imposées par la culture de masse et le système économique.

23
Q

À quoi correspond la rationalité instrumentale ?

A

Mode de raisonnement qui se concentre sur la réalisation efficace d’objectifs prédéterminés, souvent sans remettre en question de manière critique le contexte social et culturel plus large dans lequel ces objectifs sont intégrés.

Cette rationalité découle du développement du capitalisme et est utilisée pour légitimer l’ordre social.

24
Q

Quelles sont les différentes formes que prend la rationalité instrumentale ?

A
  1. Efficacité technique et optimisation des processus,
  2. Quantification et calcul coûts/bénéfices,
  3. Absence de réflexion sur les implications sociales des objectifs,
  4. Assujettissement des besoins humains à des objets.
25
Q

Donne quelques exemples de la rationalité instrumentale :

A

S’inscrit dans toutes les sphères de la vie !

  • La quête de la croissance économique à tout prix
  • Tarification des soins de santé
    (Menace le droit de vivre en santé)
  • Fétichisme de la recherche quantitative en sciences sociales
  • Système d’éducation axé sur le marché du travail
    (+ de ressources dans les programmes qui font avancer l’économie, vs art et littérature).
  • Recherche sur les prédicteurs génétiques du suicide,
    (Aucune utilité ensuite, aucune implication sociale !)
26
Q

Qui a mit de l’avant cette idée :

« L’homme est doué de raison: il est vie consciente d’elle-même (…) Cette conscience de lui-même comme entité séparée, la conscience de la brièveté de sa propre vie, du fait qu’il a été engendré sans sa volonté et qu’il meurt contre sa volonté, qu’il mourra avant ou après ceux qu’il aime, la conscience de sa solitude et de sa séparation, de son impuissance devant les forces de la nature et de la société, tout cela fait de son existence séparée, désunie, une prison insupportable. Il sombrerait dans la folie s’il ne pouvait s’évader de cette prison et tendre vers l’avant, s’unir sous une forme ou sous une autre avec les hommes, avec le monde extérieur »

A

Erich Fromm

Éléments clés :
- Conscience de sa mort,
- Angoisse fondamentale = séparation du monde.

27
Q

Quels sont les 3 besoins véritables identifiés par Fromm ?

A
  1. Liberté individuelle,
  2. Donner un sens,
  3. Amour.
28
Q

À quoi correspond le besoin de liberté ? selon Fromm

A

Il s’agit de plus qu’une simple absence de contraintes.

C’est plutôt la capacité à prendre des décisions basées sur une compréhension de soi-même et du monde.

Tendance à fuir notre liberté dans le conformisme
Comme nous ne sommes pas outiller pour faire face à cette liberté, elle génère une peur (associé à l’angoisse de séparation). Cela explique pourquoi les régimes totalitaires sont populaires, car ils indiquent une manière de réfléchir le monde.

29
Q

À quoi correspond le besoin de donner sens ? Selon Fromm

A

Aliénation dans la société moderne
- Consumérisme, recherche obsessionnelle du plaisir immédiat, individualisme excessif…
- Engendre un sentiment de déconnexion de soi-même et du monde (amène les gens à ne pas réfléchir à leur condition profonde pour fuir l’angoisse existentielle).

Comment donner un sens à sa vie ?
- S’engager dans une recherche active et créative,
- Besoin d’appartenance à une communauté.

Dans ce contexte, la société devrait :
- Encourager la créativité, la responsabilité individuelle et la justice sociale,
- Créer des conditions propices à l’épanouissement de chacun.

Les individus ont besoin de trouver un objectif ou une raison d’être qui leur permette de transcender leur existence quotidienne. Cela passe par une recherche active et créative, et par un sentiment d’appartenance à une communauté.

Conséquence d’une société moderne : L’absence de sens dans les structures modernes (où dominent le matérialisme et l’individualisme excessif) engendre un sentiment de déconnexion de soi et du monde. Les individus sont alors enfermés dans une routine vide, sans réflexion profonde sur leur condition.

30
Q

À quoi correspond le besoin d’amour ? Selon Fromm

A

L’amour n’est pas une simple émotion ou un état passif, comme le pense souvent la société moderne. C’est une compétence ou un art qui demande du travail, de la pratique et de la compréhension.

La modernité, avec son accent sur le romantisme et les idéaux hollywoodiens, tend à faire oublier que l’amour est quelque chose qui se développe activement.

A. Être aimé VS Être capable d’aimer :
Problème moderne :
- Beaucoup de personnes se concentrent sur le désir d’être aimées (augmenter sa valeur : apparence, statut, richesse) plutôt que de développer leur capacité à aimer (empathie, patience, respect, etc.).

B. Objet vs Faculté
Idée moderne : L’amour est souvent perçu comme un “objet” extérieur à trouver.

  • Problème : Cette marchandisation de l’amour crée une approche transactionnelle, où les partenaires sont jugés comme des “produits” sur un marché de l’amour.
  • Vision de Fromm : L’amour ne devrait pas être un objet à rechercher, mais une faculté à développer. Il s’agit de devenir quelqu’un capable d’aimer pleinement et sincèrement, peu importe les circonstances.

C. « Tomber en amour »Vs «Restez en amour »
1. Tomber en amour :
- Associé à une passion initiale, souvent intense mais éphémère.

  • Problème : Lorsque la passion s’estompe, beaucoup pensent qu’ils se sont “trompés” ou que l’amour est fini.
  1. Rester en amour :
    - Requiert un effort constant, une capacité à surmonter les défis relationnels, et à approfondir la connexion. Cela demande de passer d’un amour immature à un amour mature.

Amour immature : dépendance et attachement,

Amour mature : Autonomie et reconnaissance de l’autre et ses besoins.

31
Q

Quand émerge l’État providence en Occident et à quoi ça correspond ?

A

Après la Seconde Guerre Mondiale

Dans le contexte du Boom économique (1945-1970)
Les gens veulent un gouvernement qui prendra soin d’eux pour ne plus jamais revivre ce qu’ils ont vécu (Crise économique de 1929).

C’est un modèle social et économique qui privilégie l’intervention de l’État !
- Services sociaux universels,
- Protection sociale,
- Redistribution de la richesse,
- Intervention économique de l’État pour stimuler l’économie.

32
Q

Quel est le problème avec l’État-Providence ?

A

Ça coute cher, et c’est peu efficace pour l’économie !

Les années 1970 sont marquée par une stagnation économique et une importante inflation.
- Remise en question des politiques économiques traditionnelles…

33
Q

Comment se nomme la figure du tournant néo-libéralisme au Royaume-Uni (1980) ?

A

Margaret Tatcher !
Juge que le gouvernement prend trop de place dans l’économie et la vie des gens ; elle affirme que les gens devraient être (+) autonomes.

«Je constate que nous avons traversé une période où de nombreux enfants et adultes pensaient : “J’ai un problème, c’est au gouvernement de le résoudre !” ou “J’ai une difficulté, je vais demander une aide financière pour y faire face !” “Je suis sans abri, le gouvernement doit me fournir un logement !” Ainsi, ils délèguent leurs problèmes à la société, mais qu’entend-on par “société” ? La société en soi, ça n’existe pas ! La société, c’est des individus, des hommes et des femmes, des familles. Aucun gouvernement ne peut agir autrement qu’à travers ces individus. Il est essentiel que les gens cherchent d’abord des solutions par eux-mêmes. »

34
Q

Quels sont les 8 principes de la doctrine néolibérale ?

A
  1. Libre marché,
  2. Minimisation de l’intervention de l’État,
  3. Dérégulation (contre imposition de règles/contraintes du marché),
  4. Privatisation,
  5. Flexibilité du marché (- de contraintes par r/ à l’embauche),
  6. Individualisme (responsabilité de son succès),
  7. Importance de la croissance économique,
  8. Scepticisme envers les politiques keynésiennes (c-à-d : investissements massifs de l’État pour stimuler l’économie).

Moteur d’accroissement des inégalités

35
Q

Quels sont les 3 éléments qu’apportent le néo-libéralisme au marché du travail ?

A
  1. Flexibilisation du travail
    Contrats temporaires, conditions de travail précaires, etc.
  2. Dérégulation et diminution des protections sociales
    Diminution de la sécurité d’emploi, des avantages et filets sociaux.
  3. Individualisation des responsabilités
    Individus sont responsables de leur propre employabilité et sécurité financière.

Perte de sécurité et protection sociale !

36
Q

Quelle est l’idéologie du néo-libéralisme, et quels sont ses postulats ?

A

Méritocratie
Vision du monde qui postule l’existence d’opportunités équitables favorisant l’ascension sociale.

  • Succès économique et social : facteurs internes,
    (Talent, motivation, persévérance, compétences, etc.)
  • Mérite personnel = principal facteur de succès.
37
Q

Complète :

C’est vrai que la mobilité (ascension) sociale est possible, mais se produit surtout dans la classe _____ .

A

Moyenne (pas pour les riches & pauvres).

*Ça prend environ 4-5 générations avant qu’une famille change de classe.

38
Q

Selon le discours méritocratie :
Talent –>niveau d’études –> classe sociale.

Est-ce représentatif de la réalité ?

A

NON !
Classe sociale –> niveau d’étude –> Talent

39
Q

Qui dit la phrase suivante, dans le contexte de la mobilité sociale :

«La reproduction des inégalités sociales par l’école vient de la mise en oeuvre d’un égalitarisme formel, à savoir que l’école traite comme égaux en droits des individus inégaux en faits, c’est-à-dire inégalement préparés par la culture familiale à assimiler un message pédagogique »

A

Pierre Bourdieu

*Reproduction des classes sociales

40
Q

Quels sont les impacts du néolibéralisme sur l’expérience psychologique ?

A

Développement d’Un soi entrepreneurial
- Développement de soi pour accroitre valeur personnel,
- Valorisation de la prise de risque,
- Responsabilisation de ses réussites et échecs.

Impératif de croissance
- Liberté de poursuivre ses aspirations,
- Quête d’un soi authentique,
- Mise en avant de l’épanouissement & accomplissement de soi,

Gestion des affects
- Production d’anxiété en raison de la prise de risque et incertitude,
- Régulation des affects = clé du succès.

41
Q

En lien avec la méritocratie …

Complète :
« Le _______ chez les jeunes a augmenté de 27% en Occident »

A

Perfectionnisme !

Lié à des problèmes de santé mentale (dépression, anxiété, automutilation, etc).

Les jeunes affrontent des environnements plus compétitifs, des attentes irréalistes et des parents plus anxieux et contrôlants.

Cause probable : plus d’individualisme et de matérialisme depuis les années 1980.

42
Q

En lien avec la méritocratie …

Qu’est-ce qui est considérée comme un « trouble de l’action»

A

La dépression

  • Les taux de dépression augmentent depuis les années 1980s

Selon Marcelo Otero, la dépression est un trouble de l’action :
- Une réaction aux injonctions de performance,
- Une « maladie du travail »

43
Q

La méritocratie et la discrimination …

Recension systématique de 33 études sur l’effet (priming) des idées méritocratiques sur les attitudes (Madeira et al., 2019).

L’adhésion à des valeurs méritocratiques :

A
  • Favorise l’adoption d’attributions causales internes,
  • Induit des jugements négatifs et des stéréotypes envers les groupes de statut inférieur,
  • Impacte négativement les prises de décision impliquant les membres de ces groupes, surtout dans des contextes organisationnels.

(Être exposé fait qu’on y croit) !

44
Q

Dans un modèle traditionnel des inégalités sociales de santé, quels sont les 2 éléments auxquels on s’intéresse ?

Et quelle est la critique de la pensée marxiste ?

A

Les inégalités salariales & la cohésion sociale

Les inégalités salariales amènent à une diminution de la cohésion sociale.

Si on veut s’attaquer aux inégalités sociales, il faut augmenter la cohésion sociale.

La critique marxiste est qu’il ne tient pas en compte le modèle économique.

45
Q

Explique le modèle des inégalités sociales de santé en intégrant le néolibéralisme comme déterminant de la santé.

A

A.
- Une augmentation du pouvoir du capital, de la pensée néo-libérale et de la globalisation du marché …

B.
Amène à une diminution des régimes de protection sociale et une augmentation de la puissance du marché.

C.
Cette diminution des régimes de protection et cette augmentation du pouvoir du marché amènent à l’augmentation des inégalités de salaires, de pauvreté et d’accès différentiel en plus de diminuer la cohésion sociale (interaction <–>)…

D.
Cette augmentation des inégalités et diminution de la cohésion amène à une diminution de la santé et du bien-être.

46
Q

Test

A