Cours 1 - Culture Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’est la culture ?
(nommez ses 3 composantes)

A

Une façon d’être,

1) Agir,
- Tout ce que l’on peut voir (ex : langue, nourriture, architecture, etc.)

2) Penser,
- Comment sommes-nous organiser ? (ex : systèmes en place, philosophie, etc.).

3) Ressentir,
(ex : valeurs ; bien/mal, symboles, etc.).

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2
Q

Donne des exemples pour chacune des trois composantes de la culture québécoise :

A

1) Agir :
- Famille nucléaire,
- Manteaux d’hiver,
- Français,
- Cinéma/musique (ex : La Bolduc),
**Ce qu’on voit, environ 10%

2) Penser :
- Individualisme,
- Système de santé publique,
- Éducation publique,

3) Ressentir :
- Notion du moi,
**Presque totalement inconscient (on en prend conscience en étant confronté à d’autres cultures ; convictions profondes).

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3
Q

À quoi sert la culture ?

A
  • Permet d’être adapté à notre environnement physique et sociale,
  • Nous dicte comment agir de la « bonne façon »dans notre environnement,
    (Montréal Vs village ; ex. salutation)
  • Est un trait d’union entre les autres et soi-même,
    (Permet de comprendre l’autre comme on a les mêmes lunettes)
  • Donne un sens à notre monde,
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4
Q

Donne un exemple d’un symptôme commun à différentes cultures, mais dont les interprétations diffèrent :

*Dépend des croyances fondamentales

A

Symptômes : Entendre des voix,
(Sens –>Actions)

Culture #1 : Présence d’un démon,
–>Exorcisé,

Culture #2 : Une communication avec «l’autre monde »,
–>Protégé par sa communauté,

Culture #3 : Maladie psychiatrique,
–> Médicamenté/interné.

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5
Q

À quoi correspond la « multiplicité culturelle » ?

A
  • Se rapporte aux conditions, aux modes d’expression et aux expériences de différents groupes,
  • Les dimensions s’additionnent et contribuent à la création de nos identités complexes,

Ex :
Culture…
- Régionale,
- Genrée,
- Générationnelle,
(Québécoise, Montréalaise, femme, trentenaire, etc.)

**N’est pas seulement nationale ! Elle est régionale, familiale, organisationnelle, genrée, teintée par notre éducation, notre scolarité, notre âge, nos loisirs, etc.

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6
Q

Complète :
Notre culture se construit à partir de _____ ______ .

A

Notre culture se construit à partir de nos « identités multiples »

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7
Q

Vrai fou faux :
Notre culture est LA façon de faire !

A

Faux, notre culture est simplement UNE façon de faire

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8
Q

Complète :
Il y a autant de cultures qu’il y a d’______ et de _______ qui les portent.

A

Il y a autant de cultures qu’il y a d’environnements et de personnes qui les portent

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9
Q

Quels sont les deux concepts à la base de la notion de «partenariat »en psychologie communautaire ?

A

1) Universalité,
2) Spécificité

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10
Q

À quoi correspond la notion d’universalité ?

A

Universalité :
- Ce qui s’étend, s’applique à la totalité des personnes, au-delà des frontières physiques et culturelles.
( Ex : Connaissances, concepts, etc.)

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11
Q

À quoi correspond la notion de spécificité ?

A

Spécifiques :
- Propre à un groupe et à lui seul,
- Commun à tous les individus de ce groupe.

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12
Q

Complète :
Le partenariat passe par la médiation entre les cultures ____ et ________ .

A

Le partenariat passe par la médiation entre les cultures institutionnelles et communautaires.

Les psychologues communautaires sont donc des « liants ».
*Financés par les institutions, mais travaillent pour la communauté.

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13
Q

À quel concept fait-on référence ici ?
« Capacité à valoriser, intégrer et rapprocher de multiples visions du monde, cultures et identités»

A

Compétence interculturelle

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14
Q

À quoi correspond la notion
« multiculturel »?

A

Coexistence de cultures différentes à l’intérieur d’une même société.

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15
Q

À quoi correspond la notion
« interculturel »?

A

Contexte de diversité culturel marqué par l’interaction sociale, l’échange réciproque et le respect

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16
Q

À quoi correspond la notion
« Assimilation »?

A

Conformité d’un groupe par rapport à un groupe dominant

17
Q

À quoi correspond la notion de «espace éthique »?

A

Il s’agit de l’espace où on arrive à trouver une façon de se respecter dans ses différences pour travailler ensemble.

C’est possible via le dialogue !

18
Q

Dans le cadre du projet « Nos voix, nos photos », peux-tu expliquer comment il peut y avoir un choc des cultures en contexte de partenariat ?

(Donne des exemples liés à chaque composante de la culture québécoise)

A

Culture Québécoise :
1) Agir,

2) Penser :
- Égocentrisme,
- Individualisme,

3) Ressentir :
- Liberté,
- Égalité,
- Justice,
- Droit au bonheur,
- Progrès

19
Q

Dans le cadre du projet « Nos voix, nos photos », peux-tu expliquer comment il peut y avoir un choc des cultures en contexte de partenariat ?

(Donne des exemples liés à chaque composante de la culture autochtone)

A

Culture Autochtone :
1) Agir :
- Frigidaire communautaire,
- Utilisation totale de l’animal chassé,
- Silence,
- Transmission intergénérationnelle des savoirs,

2) Penser :
- Écocentrisme,
- Cosmocentrique,
- Penser pour le bien commun,
- Respecter la vie sous toutes ses formes,
- Maintenir l’harmonie et l’équilibre,
- Préparer l’avenir de manière continue.

3) Ressentir :
- Sagesse,
- Amour,
- Respect,
- Courage,
- Honnêteté,
- Humilité,
- Vérité
**(Inuit Qaujimajatuqangit = valeurs Inuits)

20
Q

Nomme une première barrière aux relations communautaires :
(Dans le cadre du projet)

A
  1. Vision du monde
  • Écocentrisme Vs Égocentrisme

Où …
La vision du suicide :
« Suicide est relationnel », tout est relié.
La colonisation a amené la rupture des liens entre les êtres (ex : pensionnats ont brisé les liens familiaux, etc.)

Solution ? Améliorer/réparer les relations.

21
Q

Nomme une deuxième barrière aux relations communautaires :
(Dans le cadre du projet)

A

Biais inconscients

Définition :
- Des conjectures, croyances ou attitudes apprises dont nous n’avons pas toujours conscience,
- Des raccourcis empruntés par notre cerveau pour aider à la prise de décision,
- Se développent au fil du temps et de nos expériences de vie, notamment notre exposition à différents stéréotypes.

Conséquences :
- Vecteurs d’idées fausses et renforcent les stéréotypes,
- Jouent presque toujours au détriment du groupe de statut inférieur,
- Sont des puissants déterminants du comportement.

22
Q

Nomme les trois catégories de biais inconscients vues dans le cadre du cours :

A

1) Ethnocentrisme,

2) Hiérarchisation des savoirs,

3) Perception d’autorité.

23
Q

À quoi correspond le biais inconscient de « l’ethnocentrisme » ?

A

C’est l’idée d’interpréter la culture d’autrui à travers son propre système de références et sa propre expérience sans tenir compte de celui de l’autre.

Nous > l’autre,

  • Génère un sentiment de supériorité,
  • Les réalités des « autres » sont vues comme étranges, inférieures ou menaçantes,
  • À l’origine des croisades, des colonisations, des guerres, etc.
  • Associé au concept de racisme.
24
Q

À quoi correspond le biais inconscient de « hiérarchisation des savoirs » ?

A

Injustices épidémiques dans l’accès, la reconnaissance et la production de savoirs,

  • Des années d’oppression de dévalorisation des connaissances, expérientielles, traditionnelles et locales.
  • Une perception occidentale de la connaissance,
  • Détermine ce qui est autorisé, entendu, écouté et présumé crédible ou valide.

**Même difficile de publier un article avec un membre de la communauté.

25
Q

À quoi correspond le biais inconscient de « perception d’autorité » ?

A
  • Lié à l’histoire personnelle et collective (expérience face à un groupe/individu dominant),
  • Renvoi à l’internalisation des préjugés et des biais (diminution de l’estime personnelle),
  • Entrave à la liberté (agir, penser, expression).

Ex : les gens ne se sentent pas à l’aise de contredire, ou ne vont pas dire leur vraie opinion (ils ne se sentent pas légitimes).

26
Q

Nomme une troisième barrière aux relations communautaires :
(Dans le cadre du projet)

A

Le manque de ressource

A) Financière,

  • Compensation des partenaires communautaires,
  • Financement pour couvrir les déplacements, séjours dans les communautés,
  • Salaire pour le temps d’implication (au delà du travail !).

B) Temporelle,

  • Apprendre sur la communauté, culture, histoire, enjeux actuels et changements désirés,
  • Apprendre la démarche souhaitée,
  • Rythme de la communautés (festivités, etc.).

C) Difficultés logistiques,

  • Difficulté d’arrimage entre les agendas institutionnels et communautaires,
  • Contraintes imposées par les bailleurs de fond,
  • Intégration des intérêts et priorités institutionnels, scientifiques des organismes subventionnaires et des communautés (tenir compte des priorités de tous).
27
Q

Nomme une quatrième barrière aux relations communautaires :
(Dans le cadre du projet)

A

La méfiance

A) Ancrée dans le passé,

  • Colonisation,
  • Esclavage,
  • Guerres,
  • Dogmes religieux,

B) Liées aux relations de pouvoir,

  • Privilèges,
  • Inégalités,
  • Stigmatisation,
  • Discrimination,

C) Passée d’une génération à l’autre,
- Narratif culturel,
- Survie du groupe,

D) Entretenue par le discours de société,
- Préjugés véhiculés,
- Rôle des médias.

« Le mot lui-même « recherche », est probablement l’un des mots les plus sales du vocabulaire du monde autochtone. […] Il suscite le silence, il évoque des mauvais souvenirs, il suscite un sourire à la fois complice et méfiant »

28
Q

Nomme une cinquième barrière aux relations communautaires :
(Dans le cadre du projet)

A

Langue et communication

  • Travail avec les interprètes,
  • Traduction des documents,
  • Bris de communication/malentendus
    (normes culturelles ; politesses, silence, «je ne sais pas », etc.),
  • Barrière à l’expression

*Verbal et non-verbal

29
Q

Quels sont les 3 catégories de facilitants aux relations communautaires
(qui permettent de créer un espace éthique) ?

A
  1. S’engager à porter un regard sur son propre système de pensées et de valeurs
  2. S’engager à aller réellement à la rencontre de l’autre,
  3. Dialoguer (nourrir un terrain commun où on va intéragir de manière respectueuse ensemble, négocier en respectant le système de pensées et de valeurs de l’autre).
30
Q

Concrètement, comment peut-on s’engager à porter un regard sur son propre système de pensées et de valeurs ?
(Prendre un pas de recul)

A
  1. Se décentrer
  2. Travailler sur nos biais inconscients,
    a) En prendre conscience (s’observer, faire preuve d’indulgence),
    b) Agir afin de les réduire (s’informer, côtoyer, voir autrement, se décentrer),
    c) Les dénoncer (soutenir vos collègues, contribuer aux changements sociaux).
  3. Pratique réflexive
    (Porter un regard critique sur son propre fonctionnement) :
    - Analyser ses actions (individuelles et collectives),
    - Prendre conscience des cohérences et incohérences entre pensées et actions, entre croyances et pratiques,
    - Créer une modélisation (documenter) active de sa pratique en constante évolution.
  • Réflexion AVANT l’action,
  • Réflexion DANS l’action,
  • Réflexion SUR l’action,
  • Réflexion POUR l’action,
31
Q

Concrètement, comment peut-on s’engager à aller réellement à la rencontre de l’autre ?
(sa façon de voir les choses, ses valeurs).

A
  1. S’informer
    - En amont et tout au long du processus,
    - Privilégier les ressources conçues ou recommandées par les membres de la communauté,
    - Osez sortir de votre zone de confort, de vos modes d’apprentissage réguliers,
    - S’informer au niveau intellectuel et expérimental,
  2. Écouter
    - TOUT !
    (histoire, silences, vécu, rôle qu’on vous attribue, les frustrations, ce qui a été fait, souvenirs, non dits, revendications, expression des besoins, etc.).
  3. Participer
    Le partenariat ne se fait pas uniquement avec les membres officiellement partenaire :
    - Favoriser le bouche-à-oreille,
    - Maximise les occasions d’apprentissages,
    - Donne de la place au plaisir,
    - Nourrit la confiance mutuelle.
32
Q

Concrètement, comment peut-on dialoguer ?

A
  1. En changeant sa perspective
    - De la défense à la compréhension,
    - De l’expert à l’apprenant,
    - Du chercheur à l’humain.
  2. À travers la réciprocité
    - Aller au-delà de la recherche,
    - S’ouvrir aux autres,
    - S’impliquer dans la communauté,
    - Relier l’humain à l’humain (miser sur les intérêts réciproques),
    - Faire les efforts nécessaires pour maintenir les relations,
    - Redonner les résultats de manière à ce qu’ils soient utilisables dans la communauté,
    - Contribuer aux changements souhaités par les membres des communautés.
  3. Miser sur le relationnel
    - Un engagement personnel,
    - Une relation authentique,
    - Une motivation intrinsèque (engagement réel pour la cause)
33
Q
A