Cours 5 : Attitudes Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une attitude?

A

« Une attitude représente un état mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience et qui exerce une influence directrice ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et à toutes les situations qui s’y rapportent.»

La définition qui vous ai donné dans le livre c’est qu’une attitude est un état mental et neuropsychologique (donc encore dans la tête) de préparation à répondre (donc orienté vers l’action). Jusque là, quelle est la différence avec un schéma? C’est organisé à la suite d’expériences, ça veut dire qu’on a probablement acquis ça au fil de, et que ça l’exerce une influence directrice ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et à toutes les situations qui s’y rapportent.

Les objets et les situations qui se rapportent à l’objet, c’est là peut-être qu’il y a une particularité de l’attitude par rapport à un schéma en général, mais sachez que c’est quand même un construit cognitif donc il y a un peu de recoupements.

Je trouve que cette définition officielle laisser planer un flou.

Je pense que pour comprendre ce qu’est une attitude, il y a une meilleure définition qui a été proposée, c’est une évaluation à l’égard d’un objet de pensée, c’est l’évaluation de l’objet et ça peut comprendre n’importe quoi cet objet-là, ce que la personne peut avoir en tête, du plus banal au plus abstrait, toutes sortes d’objets, des personnes, des groupes, des idées.

C’est l’évaluation de l’objet et la définition fait défaut parce qu’elle ne permet pas de comprendre la différence avec les schémas ou les représentations de manière plus générale.

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2
Q

Distinguez attitudes et valeurs.

A

Donc les attitudes c’est l’évaluation à l’égard de l’objet. Quand on regarde les caractéristiques, on comprend en quoi c’est quelque chose de différent des schémas.

Attitudes :
Ça va être associé à des objets ou à des situations, c’est positif ou négatif, donc on a la dimension d’évaluation, d’intensité variable, donc il y a comme un gradateur sur nos attitudes, on peut être un peu, moyennement, beaucoup en faveur de quelque chose. Elles sont assez durables, donc ce n’est pas quelque chose qui change du jour au lendemain, ce n’est pas comme l’humeur qui fluctue au fil du temps, mais qui peuvent être malléables, on peut changer. On forme des attitudes, mais on peut aussi les changer.

Si je les distingue des valeurs, parce qu’on les mélange, une attitude c’est essentiellement une opinion en langage commun. Mon avis sur quelque chose c’est, c’est une bonne affaire ou une mauvaise affaire. Ce n’est pas d’une connaissance, c’est une opinion et il y a un aspect évaluatif.

Valeurs :
Des valeurs, il y a aussi quelque chose d’évaluatif, mais les valeurs c’est beaucoup plus global, plus diffus, abstrait, ce n’est pas associé à un objet particulier, c’est comme un concept général qui guide notre approche à la vie en générale. C’est surtout positif, en fait, il n’y a pas vraiment de valeurs qui, pour la personne, sont négatives, on ne dit pas qu’on a des valeurs négatives, c’est comme notre guide moral sur la vie donc quelqu’un qui est sain mentalement va avoir des valeurs positives. Et il va y avoir de l’importance, il y a des choses qui vont être plus importantes pour nous et d’autres valeurs qui sont moins importantes, on va les ordonner. Et c’est quelque chose qui est persistant, on les développe, on pense dans notre famille et ça va être pas mal pour le reste de notre vie, on ne change pas vraiment de valeurs au fil du temps. Peut-être tranquillement, mais on va construire ses valeurs, ceux qu’on a à 25-30 ans, ce serait surprenant qu’elles aient changées à 50 ans, parce que ça organise aussi la personne dans sa vie et c’est assez durable.

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3
Q

Selon la Théorie des valeurs de Schwartz, quelles sont les 2 grandes dimensions des valeurs?

A

PAR EXEMPLE, SI ON REGARDE LA THÉORIE DES VALEURS DE SCHWARTZ.

En fait, on a 2 grandes dimensions à nos valeurs.

C’est par rapport au soi, soit on vise la transcendance du soi, se dépasser ou la croissance du soi, s’améliorer comme personne. Transcender le soi c’est d’être orienté soit vers autrui, vers l’environnement, au-delà de notre petite personne alors que quand on est en croissance de soi, on veut NOUS s’améliorer. Il n’y a rien de mauvais ni dans l’un ni dans l’autre, c’est juste que si on priorise un, c’est difficile de prioriser l’autre en même temps. Ils sont un peu aux antipodes.

Et il y a l’autre qui est notre ouverture au changement ou le conservatisme, on a tendance à conserver. Ça aussi c’est comme deux pôles opposés, soit on est ouvert à ce que les choses évoluent, changent, soit on est plus traditionnel, plus conservateur, on aime la conformité. En même temps, il y a des avantages à la tradition, au fait qu’il y ait des règles, mais si on est orienté dans l’action de promouvoir du changement, clairement l’ordre établi nous dérange un peu.

Il y a 20 ans, Schwartz en avait proposé 10, là il y en a 19 et il les valide au fil du temps avec des collègues dans des études internationales, différentes cultures, etc.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des attitudes?

A

Quand on parle d’une attitude, il y a plusieurs caractéristiques qui sont soulevées.

  • La valence ou la direction : C’est l’aspect évaluatif, positif ou négatif.
  • L’intensité.
  • La centralité dans le soi : On a parlé que ça pouvait être lié à des valeurs, ce n’est pas toutes les attitudes qui sont liées à des valeurs, mais si c’est des attitudes qui sont liées à des valeurs importantes, elles risquent d’être plus centrales dans le soi que d’autres qui ne le sont pas.
  • L’ambivalence : Il est possible que nos attitudes à l’égard d’un objet soient ambivalentes, qu’il y ait du positif et du négatif et qu’on soit un peu incertain. On n’est pas toujours très tranché, ce n’est pas blanc ou noir la vie.
  • Explicite ou implicite : Une attitude peut être explicite, c.à.d. quelque chose que la personne est capable de nommer, de rapporter ou elle peut être implicite, elle peut avoir une présence cognitive et une influence un peu en dehors du champ de conscience.
  • L’accessibilité : Elles peuvent varier dans leur degré d’accessibilité. C’est possible qu’on ait certaines attitudes à propos d’un enseignant du cégep, mais on n’y pense probablement pas souvent, ça ne veut pas dire qu’elles sont parties, mais elles sont moins accessibles en ce moment. Alors que les attitudes qu’on a envers le cours en ce moment, elles sont plus saillantes parce qu’on vient juste de parler de ce qui va bien ou mal dans le cours donc elles sont plus accessibles en ce moment.
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5
Q

Comment distinguez les attitudes implicites des attitudes explicites?

A

On va généralement décrire les attitudes explicites comme celles qui sont conscientes, qui sont rapportées, intentionnelles, connues, voulues, délibérées, contrôlées.

Et implicites, c’est celles qui opèrent en dehors du champ de la conscience, elles peuvent être cohérentes avec celles qui sont conscientes, mais on va essayer d’y avoir accès en dehors de la conscience de la personne, on va aller chercher comment elle réagit ou elle évalue de manière involontaire sans qu’elle puisse vraiment influencer, elles peuvent être inconnues, mais pas toujours, pour certaines personnes elles sont cohérentes avec celles qui sont connues donc ça va, mais elles fonctionnent par automatisme. Donc dans leur action elle est, comme on va le voir comme des heuristiques, ça oriente sans qu’on y réfléchisse elles vont être présentes.

C’est super utile d’avoir ça parce que si faut accéder à toutes nos attitudes pour réagir à tous les objets dans notre vie, ça va être fastidieux mentalement, on n’a pas les ressources cognitives pour le faire. Elles ne demandent pas de réflexion pour opérer, mais elles peuvent causer des dommages. Les préjugés sont une forme d’attitude, les préjugés implicites dont on a pas conscience qui opèrent en dehors de notre volonté ça peut faire des ravages.

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6
Q

Quelles sont les 2 approches pour parler de la structure des attitudes?

A

Quand on parle de la structure d’une attitude, dans le manuel on parle de l’approche unidimensionnelle et de l’approche tripartite.

Unidimensionnel, il y a juste un aspect qu’on considère caractérisant l’attitude, c’est l’affect. Il a évaluation de l’objet et c’est affectif, j’aime ou j’aime pas.

Dans le modèle tripartite, on considère qu’une attitude se compose de dimensions affective, cognitive, c.à.d. de croyances à l’égard de l’objet et d’un comportement à l’égard de l’objet.

Dans le modèle tripartite classique, on considère que le ABC (affect, comportement, cognition) c’est des conséquences de l’attitude. Le problème qu’on a c’est qu’une attitude ça ne se voit pas, ça ne se touche pas. On le mesure par d’autres moyens, mais on n’est pas capable de mettre le doigt dessus, ce n’est pas comme un influx nerveux qu’on peut dire qu’il est là. Donc on y va par les manifestations qui témoignent de cette attitude positive ou négative selon l’affect qu’on exprime d’un objet ou qu’on ressent, les croyances qu’on a favorables ou défavorables à l’objet et notre comportement, qu’on approche, qu’on s’éloigne, qu’on se comporte de manière positive à l’égard de l’objet ou pas. Donc dans le modèle classique, c’est l’idée que l’affect ça prend toutes ses formes là.

Le modèle révisé dit qu’à quelque part, il y a des sources d’information qui contribuent à notre attitude et que c’est l’affect, le comportement et la cognition.

Les deux sont vrais dans un certain sens et si on regarde ce qui contribue à la formation des attitudes, les conséquences des attitudes, on voit que affect, cognition, comportement, c’est tout là.

On met l’accent sur le fait que si tu as une attitude favorable ou défavorable, tu devrais avoir un affect favorable ou défavorable, des pensées favorables ou défavorables et un comportement favorable ou défavorable et dans l’autre modèle (révisé) ça dit qu’en amont tu as un affect à l’égard de l’objet, tu as déjà certaines informations, des cognitions de l’objet et certaines conceptions de ton comportement à l’égard de l’objet qui vont orienter ton attitude. La théorie du comportement planifié c’est un superbe exemple du modèle tripartite révisé, ils mettent l’accent là-dessus, mais ils font aussi appel au classique, car il y a des conséquences à ces attitudes. Au début on pensait juste aux conséquences et avec le temps on a réalisé que dans la formation des attitudes c’était aussi important, ça a évolué.

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7
Q

Décrire le type de mesure des attitudes Psychophysiologiques et neurologiques?

A
  • Alors que les gens peuvent contrôler leur comportement ou, encore, répondre verbalement de façon polie, les modes (patterns) des réponses psychophysiologiques apportent une information moins biaisée par des facteurs volontaires.
  • à démontrer qu’au moins une mesure psychophysiologique, la réaction électromyographique, peut enregistrer la direction de l’attitude au-delà d’indices usuels tels que la dilatation de la pupille.
  • l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) : lRMf permet de repérer les aires du cerveau qui sont utilisées au cours de diverses opérations parce qu’elle mesure la variation du flux d’oxygène du sang circulant dans les régions bien précises (une augmentation de l’oxygène indiquant que ces régions sont en activité). il est alors possible d’identifier les aires du cerveau qui sont sollicitées pendant que les participants pensent à des objets attitudinaux .
  • révèlent que des centres du cerveau, tels que l’amygdale, semblent intervenir dans des processus évaluatifs automatiques pouvant entrer en fonction environ 160 millisecondes après la perception de l’objet. Chose intéressante, l’amygdale est activée même si on présente hors du champ de conscience, de façon subliminale, les stimuli ayant déjà une valence (bonne ou mauvaise).
  • En revanche, d’autres centres, dont le cortex préfrontal médian et ventrolatéral, semblent impliqués dans des processus attitudinaux plus délibérés ainsi que lors du changement d’attitude et qui prédisent le comportement subséquent

-Enfin, on notera une tendance récente à utiliser une nouvelle mesure dans l’étude de l’attitude, soit l’imagerie spectroscopique proche infrarouge fonctionnelle (fNIRS).
La fNIRS fonctionne un peu comme l’IRMf en mesurant l’apport sanguin aux diverses structures du cerveau et en détectant la concentration d’hémoglobine dans le sang.

Les mesures comportementales et les mesures psychophysiologiques et neurologiques ne sont pas des mesures implicites, ce sont des mesures indirectes. C’est qu’on va inférer par un comportement, par la réaction physique, que la personne a telle ou telle attitude, une attitude favorable ou défavorable et l’intensité de son attitude. Donc on va prendre les manifestations comportementales et physiologiques comme une indication de l’attitude. Un peu dans la perspective du modèle tripartite classique, c.à.d. que toutes ces choses nous indiquent c’est quoi l’attitude qui est à la source.

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8
Q

Qu’est-ce que les mesures explicites verbales?

A

-Mesures par questionnaires
-Début de la recherche sur les attitudes
-Les attitudes sont des construits
hypothétiques
-Elles sont inférées et non observables

  • Addition des estimations (Likert)
  • Différenciateur sémantique (Osgood)

Les mesures explicites verbales sont celles avec lesquelles on est le plus familier. N’importe quel sondage d’opinion c’est ça, c’est des mesures d’attitudes, donc tout ce qui est mesuré par questionnaire.

Et c’est vraiment par ça que la recherche sur les attitudes a commencée il y a bientôt près de 100 ans, on a commencé par mesurer par questionnaire. On n’avait pas d’IRM ou d’ordinateur pour mesurer des temps de réaction, on a commencé par papier-crayon. On s’est rendu compte du défi parce que les attitudes sont des construits qui sont hypothétiques, qui sont inférés, qui ne s’observent pas donc on devait trouver une façon d’y accéder, donc on s’est dit, ce que la personne va nous dire de ce qu’elle pense sur un sujet, sa vision positive ou négative, ça va être ça son attitude.

Il y a deux types de mesures, un peu différentes, qui ont eu des popularités aussi différenciées.

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9
Q

Que permettent les questionnaires?

A

Permettent de mesurer l’évaluation subjective que la personne fait (et peut rapporter) de ses préférences, opinions, ou croyances.

L’idée d’utiliser un questionnaire avec soi, des échelles Likert ou des différenciateurs sémantiques, c’est pour évaluer la position subjective de la personne. On parle en science, dans une approche hypothético-déductive, expérimentale, d’être objectif, mais là le but c’est de savoir c’est quoi la subjectivité de la personne, c’est super important en psycho sociale, ce qu’elle pense selon son point de vue à elle, c’est un objet valable d’étude donc on veut accéder à ça. On se dit qu’elle est capable de rapporter ses opinions sur des sujets, est capable de nous le dire donc c’est ça l’objectif du questionnaire, c’est d’accéder à ce que la personne perçoit subjectivement comme étant son attitude.

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10
Q

Quelles sont les limites à utiliser des mesures explicites verbales?

A

Pour des attitudes sur certains sujets oui et pourquoi on va devoir les mettre à jour? Ça veut tu dire que les attitudes négatives n’existent plus si on a des réponses extrêmes, pas vraiment, c’est parce qu’il y a des choses qui sont peut-être, qui s’expriment moins bien à certains moments dans la société, peut-être qu’en 1932 il y a des gens qui allaient dire qu’ils étaient en désaccord avec le premier item. En 2021, particulièrement au Québec, en Amérique du Nord, en général on rapporte pas ça.

Exemple: On se rend compte que ce genre de questionnaire ne nous permet pas très bien d’évaluer si la mère va vraiment laisser la place au père même si elle endosse ces items. Ça prédit pas le comportement.
Ça prédit pas le comportement.

Limites:

-Biais de désirabilité sociale
-Hétéroduperie –contrôler les
impressions
-Autoduperie – autoamélioration illusoire

-Capacité d’introspection
- Connaissance consciente de ses
propres états mentaux limitée (p. ex.,
pensées, sentiments, causes des
comportements)

Il y a certaines choses, surtout si on regarde les vieux outils, ça ne se dit plus aujourd’hui, je vais avoir l’air de quoi donc l’hétéroduperie, on veut contrôler ses impressions, on ne veut pas passer pour quelqu’un de sexiste, de raciste.

Et il y a l’autoduperie, ça fait partie de la désirabilité sociale, c’est de ne pas être capable de s’admettre à soi-même qu’on a peut-être cette attitude là à quelque part. Et c’est là où on voit du moins, c’est présent, ça explique certaines choses chez les mères. Ça peut jouer sur la facilité à rapporter des vécus difficiles parce que c’est pas évident de reconnaître, de nommer, on n’a pas envie d’être raciste, sexiste ou de se percevoir comme quelqu’un qui a une attitude défavorable envers quelqu’un qui fait partie d’un groupe quelconque, on veut se penser bien. C’est ça qui est difficile avec les mesures verbales.

On peut le contrôler, mais ça reste une limite plus ou moins tangible dans l’utilisation des mesures par questionnaire, verbales parce que c’est toujours possible donc il faut faire attention dans l’élaboration du questionnaire, mais aussi de suivre où sont rendues les attitudes sociales, ça évolue, ça s’exprime différemment au fil.

Il y aussi la capacité d’introspection, tu demandes à la personne de te rapporter ses attitudes, il faut qu’elle aille une idée de c’est quoi son attitude, faut qu’elle soit capable de réfléchir un peu sur son vécu, ça se peut qu’elle n’aille pas d’idée.

Aussi d’utiliser des questionnaires d’attitudes avec des jeunes enfants c’est pas évident parce qu’Ils ne savent pas trop, ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas d’attitudes, mais ils ne sont peut-être pas capables de les verbaliser.

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11
Q

Les mesures implicites - associations automatiques

A

C’est pour ça qu’on a regardé la voie plus implicite.

On parle de tâches d’associations automatiques.

Tout ça repose sur une prémisse que nos préférences ne nécessitent pas d’inférences. Ça veut dire que l’évaluation qu’on fait, on a pas besoin de réflexion nécessaire. C’est comme la prémisse de base à toutes les mesures implicites des attitudes, c’est qu’elles sont là.

Et il y a deux stratégies principales qui sont utilisées dans la littérature qui se détaillent en différents types:

  • Amorçage évaluatif séquentiel
  • Tâche d’association implicite
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12
Q

Qu’est-ce que l’amorçage évaluation séquentiel? (mesure implicite)

A

LA MESURE D’AMORÇAGE ÉVALUATIF SÉQUENTIEL.

Elle concerne un seul objet et l’idée c’est qu’on présente rapidement, toutes les mesures implicites nécessitent l’usage d’un ordinateur et d’un logiciel spécialisé qui permet de calculer le temps de réaction, tout repose sur le temps de réaction.

L’amorçage évaluatif séquentiel, il y a un objet d’attitude et on présente l’image suivie d’un mot qui est soit positif ou négatif. On va demander à la personne, il y a différentes variantes, soit classer le mot qui apparaît à l’écran, dire si c’est un mot positif ou négatif, sans tellement porter attention à l’image qui leur est présentée, de lire le mot ou même de dire si ça décrit l’image présentée.

Mais peu importe ce qu’on fait, c’est toujours la rapidité de réponse qui compte. Avec cette idée, et c’est quelque chose qui est quand même démontré dans la littérature en cognition, que quand on parle d’amorçage évaluatif séquentiel, c’est qu’en présentant l’objet de l’attitude, on amorce la représentation cognitive qu’on a de l’objet et donc ça doit faciliter le traitement d’informations qui sont connexes, qui sont jugées connexes.

C’est donc de dire que si vous avez une appréciation positive de la crème glacée, vous devriez identifier, lire ou répondre plus rapidement quand je vous présente le mot bon que quand je vous présente le mot mauvais par la suite. Il y a plusieurs variantes dans la tâche et on ne le fait pas juste une fois, on le fait à répétition et là on compare les temps de réaction. Si vous êtes plus rapide à identifier le mot bon que le mot mauvais avec la photo de la crème glacée, ça veut dire que vous aimez la crème glacée.

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13
Q

Comment le modèle tripartite révisé dit-il que les attitudes sont formées? (les sources)

A

Le modèle tripartie révisé dit que l’attitude est informée de nos affects, de nos cognitions et de nos comportements, mais dans le manuel on va plus loin, on parle de la contribution de la culture dans laquelle on baigne, qui est associée quand même à ces autres facteurs et des contributions génétiques.

Affectif, cognitif, comportemental, culturel = basé sur l’expérience

Génétique = basé sur la biologie

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14
Q

Décrivez la source des attitudes affectives.

A

-Basée principalement sur sentiments et valeurs associées à l’objet, la personne, la situation ou l’idée
-Évaluation sans considération
rationnelle, pas guidée par logique
-Associations peuvent être faites hors
de conscience

Quand on dit qu’il y a des sources affectives à nos attitudes, ce qui va jouer dans le développement de notre attitude, c’est les sentiments qu’on éprouve à l’égard de l’objet, mais aussi les valeurs, c’est là que les valeurs se situent parce que les valeurs, c’est ce qui est important, ce qu’on aime, ce qu’on va valoriser dans notre image de nous-même et dans notre vie, donc c’est là où on est confortable et à l’aise donc on réagit positivement à ça, donc on a une réaction affective d’amblée à l’égard de l’objet, d’une situation, d’une idée ou de n’importe quoi.

L’idée c’est que quand c’est affectif, ce n’est pas rationnel, il n’y a rien de réfléchi, de pondéré, c’est le cœur qui parle, ce n’est pas la tête. Et ça peut aussi se faire un peu sans qu’on en ait conscience, notre orientation à avoir une évaluation positive à l’égard d’un objet peut émaner de sources affectives qu’on n’est pas capable de mettre le doigt dessus.

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15
Q

Décrivez le processus de formation des attitudes affectives.

A

Dans le processus de formation, il y a 3 éléments qui sont présentés dans le manuel, donc 3 façons que les affects peuvent jouer sur le développement d’une attitude.

Il y a l’évaluation conditionnée (conditionnement classique), l’effet de simple exposition que je vais aborder la semaine prochaine et il y a l’infusion de l’affect, c.à.d. que l’émotion qu’on vivait au moment où on était exposé à un objet a débordée sur notre attitude à l’égard de l’objet.

Vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, mais vous venez d’être congédié et ça ne va pas bien, l’infusion de l’affect dirait que vous n’aurez pas une bonne impression de cette personne à cause de notre état affectif.

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16
Q

Qu’est-ce que l’évaluation conditionnée (conditionnement classique) ?

A
  • Stimulus neutre associé à un stimulus provoquant une réponse
  • Répétition de l’association fait en sorte que le stimulus neutre seul finit par provoquer la réponse

C’est vraiment dans ce principe du chien de Pavlov où à chaque fois que la nourriture allait venir, on sonnait la cloche, ce qui fait qu’à un moment donné, la petit cloche qui ne disait rien au chien est venue à être son adoré parce que ça voulait dire que la nourriture s’en venait donc il y a eu une association.

Donc le stimulus neutre est associé à un stimulus qui provoque une réponse, soit positive ou négative et la répétition de l’association est importante pour que ce stimulus neutre vienne à avoir une valeur affective positive qui prédispose à avoir une attitude positive envers non seulement le stimulus, mais tout ce qui est associé à ce stimulus là.

EXEMPLE:

Nous avons un couple ici qui, clairement, a du plaisir.

La personne a un parfum particulier, mais elle le porte tout le temps donc l’autre a associé cette odeur à quelque chose de positif.

La personne conditionnée commence à travailler avec une autre personne qu’elle ne connaît pas, qui porte le même parfum, sans en avoir conscience, il est probable que selon la théorie du conditionnement classique, d’emblée, la personne va trouver agréable la nouvelle personne, va être prédisposée à avoir une attitude favorable à son égard, car elle est associée à un stimulus qui n’a rien avoir avec elle, mais le stimulus, l’Odeur est associée à quelque chose d’agréable et elle porte cette odeur, elle a une caractéristique positive. Ça peu être n’importe quoi.

C’est ce genre de débordement d’un objet qui est loader affectivement, positif ou négatif.

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17
Q

Décrivez les attitudes comportementales.

A
  • Basées principalement sur son comportement à l’égard de l’objet, la personne ou la situation (ou des conséquences du comportement)
  • On dit que les comportements tripartite révisé, que les comportements contribuent à la formation d’une attitude. Donc c’est basé principalement sur notre comportement à l’égard de l’objet, de la situation ou des conséquences de notre comportement, c.à.d. qu’est-ce que ce comportement a entraîné, ça peut aussi jouer sur notre attitude.

-

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18
Q

Quelles sont les 3 grandes théories liées à la formation des attitudes comportementales?

A

-Perception de soi (Bem)
-Attitude peu intense
-Attitude ambivalente
-Sans autre cause apparente
(librement choisi)

Selon Bem, quand on a une attitude qui est peu intense, ambivalente et qu’il n’y a pas de cause apparente à notre comportement, d’avoir prêté un livre à quelqu’un, va peut-être mener à ce qu’on déduise que finalement on ne l’haïs pas cette personne. Parce qu’on n’a pas nécessairement une attitude très claire, très formée, on va se fier sur notre comportement pour déterminer notre état interne, si le comportement a été librement choisi et non forcé ça c’est important.

  • Implication corporelle
    • Information proprioceptive, motrice ou
      sensorielle associée à l’objet

essentiellement, l’espèce de rétroaction de notre corps qui fait quelque chose et nous informe sur un état interne, la proprioception, c.à.d. la conscience du corps. Si on rencontre quelqu’un pendant qu’on a les bras croisés, notre fermeture nous signale potentiellement qu’il faudrait se méfier de cette personne. Énormément de recherches ont été faites sur des choses débiles. On trouve une BD plus drôle si on a le crayon dans la bouche parce qu’il force le sourire. On est stupide de même.

-Conditionnement opérant (skinnerien)
- Association avec conséquence,
renforcement

Ici, contrairement au conditionnement classique, le stimulus n’est pas neutre, il y a des conséquences.

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19
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant?

A

Comportement :
récompensé …↑ fréquence
puni … ↓ fréquence

Il y a un comportement qui est conditionné de manière opérante, c.à.d. on a une récompense donc il va augmenter ce comportement, va augmenter notre attitude favorable à l’égard de l’objet qui est à la base peu intéressant (le bouton).

Si on fait des présentations orales, on aime pas ça à la base, mais que on vous félicite à chaque fois, on se dit que finalement on aime ça parce qu’on est conditionné à avoir des rétroactions positives donc il y a comme des récompenses à chaque fois.

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20
Q

Décrivez les attitudes cognitives.

A

-Basées principalement sur les croyances de la personne au sujet d’un objet, une situation ou une personne.
-Interprétation, réflexion
-Processus qui se produit dans le
champs de conscience de la personne

Les attitudes c’est une forme de cognition aussi.

C’est essentiellement les croyances qu’on a à l’égard de l’objet qui contribuent à notre compréhension et ça demande, contrairement aux sources affectives, là il faut réfléchir parce que les connaissances et les croyances ça se développe en réfléchissant.

Donc c’est vraiment nécessairement un processus de la conscience. Faut que tu prenne connaissance des sujets. D’être pro-environnement parce qu’on a appris sur les changements climatiques, il y a des notions, des croyances, des connaissances qu’on a acquis qui vont jouer sur notre attitude.

Ça ne se passe pas sans qu’on mette un effort ou une certaine réflexion, pas besoin d’être super forçant.

21
Q

Quelles sont les 2 stratégies dans la formation des sources cognitives?

A
  • Apprentissage social / par observation

- Modèle croyance - évaluation

22
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage social/par observation?

A
  • Observation, imitation des agissement d’autres personnes face à un objet, une personne, une situation, une idée.
  • Importance de la similarité avec cette personne (ex, famille, amis).
  • L’apprentissage social c’est Bandura qui a proposé ça dans les années 70.
  • Que essentiellement, on développe des attitudes à l’égard de quelque chose en observant et en imitant les autres et en adhérant en prenant les idées, les attitudes des autres. On fait nôtre, les attitudes des gens de notre entourage.
  • Et c’est important que ce soit quelqu’un avec qui on sent une certaine proximité ou similarité, ce n’est pas juste n’importe qui qui dit quelque chose, c’est les gens qui forment notre entourage social qui vont avoir un effet important.

Vidéo :
Très touchante parce qu’elle souligne l’importance de l’apprentissage social dans le développement des attitudes et dans les comportements.

Très percutante puisqu’elle montre l’importance de ce processus, c’est un vecteur d’influence majeur dans le développement des attitudes des jeunes et on s’en rend pas toujours compte dans notre cpt. Ça montre à quel point, autant pour les attitudes positives, ce qui se manifeste par le comportement dans une vidéo parce que des attitudes c’est plate à regarder ça ne se voit pas, et le comportement ce qu’on voit à la toute fin, l’enfant se penche aussi pour aider la dame, c’est un apprentissage social positif, mais beaucoup de la recherche s’est fait sur l’apprentissage social négatif. Comment on développe des attitudes négatives à l’égard de certains objets ou attitudes positives envers des objets peu favorables (cigarette) à observer les gens autour de nous en fonction de leur comportement. Donc les comportements d’autrui parlent beaucoup, les paroles aussi.

23
Q

Qu’est-ce que le modèle croyance - évaluation?

A

Le modèle croyance-évaluation, on a des croyances au sujet de l’objet, qui mènent à l’évaluation (+ ou -) de l’objet. That’s it that’s all.

24
Q

Qu’est-ce que les attitudes culturelles?

A
  • Saillance et disponibilité dans l’environnement
  • Valeur (subjective) accordée à l’objet
  • Traitement cognitif centrée sur individu/ individualité ou collectivité/groupe/normes

-FORMATION
-Par des processus déjà abordés : affectif,
comportemental, cognitif

C’est important de souligner la contribution de la culture à tous les égards, qui est très présente par rapport aux attitudes. Ce n’est pas un processus en soi (affect, cognition, comportement), mais la culture elle se présente comme très englobante de tout ça.

La culture va contribuer à favoriser la saillance, la disponibilité de certaines informations, donc ça va favoriser peut-être certaines cognitions, elle va présenter certains cpts plus fréquemment et elle peut faire des associations positives. Donc le cadre culturel, l’idée c’est que ça va varier selon la culture et selon ce que la culture contribue à l’individu.

Elle favorise également la valeur subjective accordée à l’objet, à quelquechose, à un sport, etc. Le traitement cognitif aussi. Elle apporte cette idée que selon la culture, une culture plus individualiste ou plus collectiviste, on va être plus centré sur la personne ou sur la collectivité/le groupe, donc on va être attentif à différentes informations. Mais tout ça, ça passe quand même par les processus qu’on a déjà vus, la culture a son impact via les autres processus qui sont abordés. Si on prend l’exemple de l’apprentissage social c’est assez flagrant. La culture, c’est aussi ce qui est valorisé, ce qui est le cpt normatif dans l’entourage, ça va contribuer à l’attitude que tu va développer. Donc ça c’est l’élément culturel.

25
Q

RÉSUMÉ - Sources et formation des attitudes

A

Si on résume, les attitudes sont de sources affectives, comportementales, cognitives, culturelles et génétiques.

Il faut savoir qu’une attitude peut être influencée par plusieurs sources. Il peut y avoir des forces affectives, cognitives et comportementales qui agissent pour tout pointer vers une attitude. Elles peuvent aussi être en conflits et générer des attitudes ambivalentes.

L’idée est de savoir que comme dans tout, il n’y a pas 1 CAUSE UNIQUE d’un comportement, il n’y a pas 1 cause unique aux attitudes. Donc ça c’est comment on inclus si on veut le modèle tripartite révisé.

26
Q

Conditions qui influencent le lien 1- Comportement

A

-Diverses attitudes liées au comportement y sont favorables
Ex. Aller voir comédie romantique lundi avec Chloé et Rudy ?

-Spécificité de l’attitude et du comportement Ex. Attitude 1 J’aime faire de l’activité physique Comportement Tu viens faire de l’escalade / zumba ? Attitude 2 J’aime danser

S’il y a un lien entre l’attitude et le comportement, ça dépend du comportement auquel on s’intéresse. Il y a différentes attitudes qui peuvent influencer un seul comportement. Donc c’est dur à dire ça vient d’où exactement et si tu as 1 attitude qui serait favorable à ce cpt, mais que tu as d’autres attitudes qui s’y opposent, ben il n’y a pas 1 attitude qui va prédire ce cpt là, la force va pt être ailleurs.

Exemple: Aller voir comédie romantique lundi avec Chloé et Rudy ?. 1, aimez-vous les comédies romantiques, allez-vous au cinéma le lundi? Et Chloé et Rudy, il y en a peut-être 1 des deux que vous n’aimez pas. Peut-être que vous aimez le cinéma, mais on ne peut pas dire que vous allez au cinéma, pcq il y a ben des facteurs qui rentrent en jeu.

Et il faut voir aussi la spécificité de l’Attitude et du comportement. On va être bon à prédire un cpt très spécifique à partir d’une attitude très spécifique. Là où on a de la misère, c’est quand qu’on prend des attitudes où l’objet est plus général et que le cpt est plus précis. Par exemple, «j’aime faire de l’activité physique.» Et là quelqu’un me demande «Est-ce que tu viens faire de l’escalade?». Est-ce que je vais y aller? Oui, c’est une activité physique, mais de l’escalade? Ou «Est-ce tu viens faire du zumba?» On peut avoir des attitudes différentes envers différentes formes d’activités physiques. Donc si on parle de qqc de très général comme attitude et qu’on essaie de prédire un cpt très précis, ça se peut que ça ne marche pas. Alors que si j’aime danser et que j’aime l’activité physique, alors là il y a plus de chance que j’aille au zumba. Donc ça dépend.

27
Q

Conditions qui influencent le lien 2- Personne

A
  • Monitorage de soi faible
    Personne peu influencée par attentes sociales / contexte

-Conscience de soi privé élevée
Personne attentive à ses états internes

Quand on regarde la personne, on parle de caractéristiques des individus qui vont favoriser un lien plus fort entre l’attitude et le cpt. Quand on parle de monitorage de soi faible, càd qqn qui ne va pas nécessairement orienter son cpt en fonction de ce qui est attendu et de ce que le monde souhaite qu’il fasse, mais plutôt en fonction de ce qu’il souhaite faire, ben là le lien entre attitude et cpt est plus évident. Il va plus se manifester pcq la personne va exprimer son attitude dans son cpt sans égard à ce qui est attendu d’elle. Donc c’est là qu’on va parler de désirabilité sociale. Une personne qui a un monitorage de soi faible, c’est qqn qui ne succombe pas nécessairement à la désirabilité sociale. Elle ne va pas réagir à ce qui est attendu d’elle, elle va juste faire à sa tête, elle va être cohérente avec ses attitudes et ses cpts.

Et le concept de soi privé, càd cette conscience de ses états internes, de ses réflexions, ses pensées, donc plus on a une conscience de soi privée élevée, plus il est probable qu’on soit en contact avec ses attitudes, on a plus d’introspection et donc on est attentives à nos pensées, nos états, nos attitudes, et donc ça va favoriser à ce que nos cpts soient plus cohérents avec ça.

Il y a pleins d’Autres facteurs qui jouent, mais ça c’est un facteur qui peut aider.

28
Q

Conditions qui influencent le lien 3- Situation

A

-Norme sociale
Situation impose-t-elle pression à adopter un certain comportement ?

-Temps disponible
Lorsque peu de temps, attitude disponible agit comme une heuristique
Avec plus de temps, peut prendre autres éléments en compte

Le contexte dans lequel on observe la personne, c’est sur qu’il faut tenir compte des normes sociales.

Selon le cpt, il est possible que si la norme sociale est très forte, le lien entre l’attitude et le cpt ne soit pas très élevé. Si vous avez des attitudes favorables envers les cours à distance par exemple et en ce moment le contexte vous le permet pcq les normes sont plus flexibles, mais avant la pandémie, ne pas aller en classe était un signe que tu ne prenais pas tes études au sérieux. Donc si tu avais des attitudes positives envers l’école, il fallait que tu ailles à l’école alors que maintenant, tu peux quand même avoir une attitude positive envers l’École et le faire de chez toi. Donc ça dépend de la pression sociale, de la norme sociale et des cpts permis.

Et il y a aussi le temps. Et c’est là où on fait appel à des choses plus implicites. Si on a pas beaucoup de temps pour réfléchir et pondéré et qu’on ne peut pas gérer le cpt en fonction de ce qui est approprié ou pas, on réagit davantage en fonction de nos attitudes. Quand on doit poser un jugement rapide, les liens entre l’attitude et le cpt est encore plus fort, c’est comme si nos attitudes deviennent nos heuristiques pour guider notre choix de cpt quand on n’a pas le temps de réfléchir.

Donc ça c’est l’avantage de ces attitudes. Quand on a pas trop de temps, la décision se prend rapidement et on y va en fonction de nos attitudes pour se comporter.

29
Q

Conditions qui influencent le lien 4- Nature de l’attitude

A

L’attitude elle-même va être déterminante pour savoir si ça nous aide à prédire le cpt. Il y a certaines caractéristiques des attitudes qui favorisent ce qui s’expriment plus dans le cpt.

Attitudes qui prédisent mieux le comportement :
-Viennent d’expérience directe : Si ça vient d’expériences directes, si vous vivez dans un milieu où il y a eu énormément de pollution et que ça a touché la pêche familiale, clairement vous allez avoir des attitudes pro-environnements, pro protection de la nature du fait que vous l’avez vécu de visu c’est quoi les conséquences de ne pas prendre soin de l’environnement. Donc c’est plus cohérent que vous vous engagiez dans une cpt plus cohérent avec cette attitude.

Alors que quelqu’un que ses attitudes viennent juste du fait qu’on lui en a parlé de la pollution par exemple, mais qu’on a pas vécu de conséquences problématiques en lien avec l’environnement, ben il est peut-être moins probable que l’attitude se traduise par un cpt de protection de l’environnement.

  • Intenses: Et les attitudes plus intenses , si on est plus fortement pour ou contre qqc, c’est plus probable qu’on s’exprime, qu’on fasse qqc, que si on n’a pas vrmt d’opinion.
  • Centrales (implique le soi): Si c’est central pour le soi, que ça vient chercher qqc d’important pour nous au niveau identitaire, ben on va plus s’exprimer, alors que si c’est qqc de plus périphérique, on va peut être avoir un cpt moins cohérent.
  • Peu ambivalentes: Si ce n’est pas ambivalent, si tu es résoluant contre ou pour qqc versus si tu dis «ah il y a des avantages et des inconvénients» (que tu es indécis) ben là on ne sait pas quel cpt tu vas adopter, c’est peu prévisible.
  • Accessibles

Question en classe: Différence entre peu ambivalente et intensité:
L’intensité c’est es-tu un peu, fortement, moyen en accord, mais tu peux être un peu d’accord avec un peu et en désaccord avec un autre (ça c’est l’ambivalence). L’ambivalence c’est la présence de positifs et de négatifs et il peut y avoir que du positif (donc pas du tout ambivalent) mais pas très intense. «J’ai rien contre, mais je suis juste un peu pour» (intensité)

30
Q

Qu’est-ce que la théorie du comportement planifié? (modèle de prédiction du comportement)

A

Donc on a parlé de qu’est-ce qui peut faire qu’il y a un lien, et là il y a des modèles qui ont été proposés pour prédire, pour nous aider à prédire si la personne va adopter un cpt en question.

Dans la théorie du comportement planifié, ce qui est postulé c’est que pour prédire le comportement, on doit prendre en compte l’attitude, mais aussi la norme subjective et la perception de contrôle comportement et en amont, il y a des facteurs qui contribuent à forger ces attitudes, la norme subjective, c’est notre perception de c’est quoi la norme (la norme en fonction de ce qu’on connaît, c’est très subjectif) et notre motivation à se conformer à cette norme là, c’est pour ça que ça devient notre norme subjective, c’est moi c’est quoi ma norme à MOI, et moi je veux-tu faire ça? Et la perception de contrôle comportemental (en plus des attitudes et des normes subjectives, il faut avoir l’impression qu’on va faire le comportement. C’est ben beau penser que c’est une bonne chose, pensez qu’il y a pleins de gens qui le font, mais si on arrive à la fin et qu’on ne perçoit pas être capables d’adopter le cpt, ben ça va pas très bien, c’est pas très favorable à l’adoption du cpt.

Donc la théorie du comportement planifié dit que pour bien prédire un cpt, on doit prendre en compte non seulement les attitudes, mais ces autres éléments, que ceux-ci contribuent à forcer une intention comportementale, donc il y a cette préparation, cette volonté à agir, mais une certaine forme de motivation dans l’intention «Je veux le faire». Et que cette intention est préalable au cpt, mais qu’il y a un autre facteur qui vient tempérer dans l’expérience du comportement, c’est le contrôle comportemental réel : «Es-tu capable vraiment?» desfois on s’image plus hot qu’on est. Donc ça c’est important et ça va jouer sur le lien entre l’intention et le comportement. Ça se peut que tu aies toutes les volontés du monde mais que finalement ton auto brise alors tu n’as pas le contrôle et tu ne peux pas te rendre. Il y a la vie autour desfois qui fait en sorte qu’on ne peux pas adopter le cpt voulu.

Donc ça ce sont pour des comportements qui sont DÉLIBÉRÉS.

Un des AVANTAGES de ce modèle là, c’est énormément étudié en sciences de la santé, pour la promotion des saines habitudes de vie pcq ça nous montre les leviers d’intervention pour travailler à changer. Peut-être que la personne a une attitude favorable, mais il faut travailler sur sa norme sociale subjective et il faut travailler sur sa perception de contrôle. Donc ça nous dit qu’il n’y a pas juste l’attitude qui est à travailler si on veut amener un comportement pcq il faut avoir une intention et pour ça il y a des choses en amont.

Ce modèle là vient expliquer tout un processus complexe pourquoi il n’y a pas de lien direct et automatique entre des attitudes aussi bien formulées, accessibles qu’elles le soit et le comportement, pcq il y a des étapes, des facteurs additionnels qui rentrent en ligne de compte et il y a une étape préalable, càd l’intention. Ce qui fait que ça dit que ce modèle là n’est pas bon pour décrire comment les attitudes vont prédire les cpts spontanées, pcq il faut que tu te prépares. C’est bon pour l’utilisation de la crème solaire, c’est bon pour les stratégies de gestion de médicaments, la cessation de tabagisme, l’engagement paternel.

Les cognitions liées à la la croyance que les femmes sont naturellement meilleures à prendre soin des enfants, c’était lié à des intentions prénatales d’être moins engagés par les pères et que ça c’était un prédicteur du cpt ultérieur quand le bébé était né, mais qu’il y avait un autre facteur qui venait dans la perception du contrôle réel, qui s’avérait être les croyances essentialistes de la mère.Donc si elle a pense que la mère est meilleure pour s’occuper des bébés, ben même si le père a toutes les bonnes attitudes et intentions du monde, il va y avoir un obstacle entre lui et le bébé.

Mais c’est bon pour des situations qui sont délibérées.

31
Q

Qu’est-ce que le modèle du processus attitude-comportement? (modèle de prédiction du comportement)

A

Il y arrive des situations où on réagit spontanément, on n’a pas le temps de réfléchir, planifier, préparer, formuler des intentions.

Donc c’est un modèle qui est super quand c’est quelque chose de très cognitif, réfléchi, conscient. Les attitudes implicites ne sont pas dutout impliquées dans ce genre de modèle là, pcq pour formuler une intention, il faut que tu en ai conscience de ton intention.

Par contre, il y a un deuxième modèle qui a été proposé, soit le modèle du processus attitude-comportements pour cpts spontanés (automatiques, des espèces de réflexes), Ce modèle dit qu’il y a une situation qui va activer notre attitude. Le contexte va rendre plus saillant, amorcer certaines attitudes et ces attitudes là, selon qu’elles soient amorcées ou non par le contexte vont prédire notre comportement. Il y a aussi des normes sociales de ce qui est approprié qui peuvent être plus ou moins accessibles. Si le contexte a activé ces normes sociales, ça aussi ça va jouer sur le comportement. Il y a un lien avec la théorie que la norme sociale joue quand même tout le temps, on sait ce qui est bien de faire ou non en public, si on a cette conscience là, ça risque de jouer sur le cpt qu’on va adopter, si c’est saillant dans la situation. Donc les attitudes et les normes sociales influencent notre cpt selon ce modèle, et ça peut se passer rapidement, sans réflexion, sans effort, c’est plus selon ce qui a été amorcé dans le contexte, ce qui a été rendu accessible cognitivement pas nécessairement consciemment, mais cognitivement.

  1. Activation d’une attitude, qui influence notre perception de l’individu ou de la situation
  2. Activation de connaissances des normes sociales (ce qui est approprié)
  3. Attitude & normes sociales influencent notre comportement
32
Q

Qu’est-ce le modèle MODE? (modèle de prédiction du comportement)

A

Le troisième modèle, soit le modèle MODE, qui intègre tout ça.

Il propose une espèce de solution pcq il faut décider quand est-ce qu’on va faire tout ce processus de théorie du cpt planifié. Donc quand est-ce qu’on fait un ou l’autre?

Dans le modèle MODE, il dit que ça dépend de la motivation et de l’opportunité. Est-ce que je suis motivée à le faire et est-ce que j’ai le temps et la disponibilité pour le faire? Et là ça oriente si on travaille de manière délibéré, on analyse la situation et on est en mesure de former des intentions, et d’agir et donc si on est motivée, on a le temps requis pour le faire.

Mais dans les contextes peu motivée ou on a peu le temps, ou qu’il y en manque juste 1 des 2 (ça prend absolument les 2 pour être délibéré sinon c’est l’attitude qui est implicite ou accessible au moment qui va guider le comportement). Donc ça explique pourquoi on a vu que quand on a peu de temps, un lien très fort entre les attitudes et le cpt est observé, pcq on a pas tous ces autres facteurs qui viennent en ligne de compte, c’est plus un automatisme qui rentre en ligne de compte.

33
Q

RÉSUMÉ - Lien attitude- comportement

A
  • Il y a plusieurs facteurs qui influencent un comportement (pas juste les attitudes)
  • Il y a certaines personnes qui sont plus cohérentes entre les attitudes et le cpt
  • Normes sociales peuvent dicter le comportement
  • Attitudes intenses, centrales, peu ambivalentes, accessibles et d’expérience directe sont plus influentes. Il y a certaines sortes d’attitudes qui font que ça va être plus cohérent avec le cpt.
  • Mais quand on a un cpt spontané, (rapide ou automatique) c’est l’attitude accessible qui prédit comportement (essentiellement comme un heuristique)
  • Comportement délibéré requiert motivation ET temps; il est planifié et résulte d’une intention formulée selon plusieurs facteurs (attitudes, normes subjectives, perception de contrôle)
34
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive?

A

État d’activation physiologique désagréable qui découle de la constatation d’une incohérence entre des croyances, des attitudes ou des conduites.

Selon la théorie de la dissonance cognitive, on est motivé à trouver une solution.

35
Q

Comment réduire la dissonance cognitive?

A

On modifie le cpt. On s’active.
Détourner son attention de la situation créant de la dissonance. On se met à penser à d’autre chose.
On réduit l’importance de la dissonance. «C’est pas super grave que je ne mange pas des fruits et légumes tous les jours»
«C’est sur que je n’ai pas aidé en matière d’ittinérance, c’est la pandémie! Je pouvais pas rien faire! » «Je sais que fumer ce n’est pas bon pour la santé et qu’on peut en mourir mais mes 2 grands-parents ont fumé jusqu’à 90 ans et génétiquement je vais m’en tirer.»

Donc il y a moyen de trouver d’autres cognitions et de patcher des affaires pour retrouver l’Équilibre.

  1. La théorie de la disonance cognitive dit que ça se peut qu’on modifie notre cognition dissonante. Si le cpt on ne peut pas le changer et qu’on est actif dans la situation, ça se peut que le fait d’être mis en situation de dissonance nous amène à résoudre la dissonance en changeant notre attitude. On a le plein contrôle sur notre attitude, on peut décider qu’on ne pense pas comme ça dutout.
36
Q

Quelles sont les 3 situations qui peuvent mener au changement des attitudes?

A
  1. Soumission induite (justification ou punition insuffisante)
  2. Justification des efforts
  3. Justification des décision/dissonance post- décision
37
Q

Qu’est-ce que la soumission induite?

A
  • Adopte un comportement contraire à nos attitudes, en ayant l’impression d’avoir librement choisi.
  • Modifie notre attitude pour qu’elle soit cohérente avec le comportement qu’on vient d’avoir.

Essentiellement, on va avoir adopté un cpt qui est pt contraire à une attitude, mais pcq on a l’impression qu’on a librement choisi ce cpt là, on n’a comme pas d’excuse et là on se retrouve à dire «Ouin, ben non finalement mon attitude ce n’était pas ça.» C’est bien plus simple pcq je l’ai librement choisi, on change après notre attitude pour qu’elle soit cohérente avec notre cpt et qu’on rétablisse la consonance. Pcq on a le contrôle, personne ne nous a forcé à le faire.

Quand on entend soumission, on entend être forcé, mais ce n’est pas ça dutout.

C’est se faire essentiellement arnaquer par le contexte.

Justification insuffisante pour expliquer adoption d’un comportement initialement jugé peu attrayant/désirable.
Donc qqc qui à la base n’était pas particulièrement plaisant mais on l’a fait pareil. Et on a pas de justification pour dire pk, ça doit être pcq on avait une attitude plus favorable qu’on le pensait.

OU

Punition insuffisante: il y avait qqc qui à la base étant attrayant mais on ne l’a pas fait. Il n’y avait pas vrmt de raison, personne ne nous a empêché à le faire, on a l’impression qu’on a librement choisi de ne pas le faire. Donc là ça peut être que ce n’était pas si attrayant que ça.

38
Q

Qu’est-ce que la justification de l’effort?

A
  • Beaucoup d’efforts investis pour atteindre un objectif
  • Mais, l’objectif atteint n’est pas aussi bénéfique que prévu
  • Modifie l’attitude pour justifier les efforts investis
  • L’objet est réévalué plus positivement

Justifier son effort, c’est essentiellement quand on a mis bcp bcp d’efforts pour atteindre qqc, on est plus positif envers cet objet là. Et cb se sont fait dire «Si tu ramasses ton argent tu vas être ben plus heureux quand tu vas l’avoir que si je te le donnes tout de suite». Donc si tu mets des efforts pour atteindre qqc, tu risques de l’apprécier davantage, ton attitude envers l’objet va être plus favorable.

L’exemple classique ce sont les initiations dans les frathouse américains où ils te font faire pleins de niaiseries. Tu es super contents après d’être admis pcq tu as travaillé fort. L’objet est réévalue plus positivement puisque tu as fait bcp d’efforts pour l’atteindre.

39
Q

Qu’est-ce que la dissonance post-décisionnelle?

A
  • Doit choisir entre deux options intéressantes,
    -Implique de rejeter une option intéressante
    -Dissonance possible
    -Modifie nos attitudes concernant les deux options :
    Après décision, l’option choisie réévaluée plus positivement que celle rejetée

Quand on a 2 options différentes, 2 choses qu’on aime assez égales et là on doit choisir.

Et là tu prends la décision. Ce qui est intéressant de voir, c’est qu’une fois la décision prise, tu en as choisi un. À la base, tes attitudes étaient pareilles. Ben là, tout d’un coup, celui que tu as choisi tu trouves pleins de raisons pour dire que finalement il était mieux que l’autre que tu as pas de choisi. La décision que tu as prise c’était vrmt la bonne.

On ne veut pas penser qu’on a fait les mauvaises décisions dans la vie. Donc une fois la décision prise, on réévalue positivement l’option plus favorablement l’option qu’on a retenue que celle rejetée alors qu’à la base elles étaient comparables.

40
Q

Qu’est-ce que la perception sélective de l’information?

A
  • Évite informations contraire (dissonante) à nos attitudes
  • Plus attentif à l’information cohérente (consonante) avec nos attitudes

C’est de la vérification confirmative des croyances. C’est la même chose. On va éviter ce qui est contraire à ce qu’on pense et qu’on a comme attitude et on va se diriger vers l’information qui est cohérente et consonante.

41
Q

Qu’est-ce que le paradigme de l’hypocrisie?

A
  • Dissonance cognitive surtout pour éléments liés au soi
  • Induire un changement de comportement en faisant prendre conscience qu’un comportement antérieur personnel ne correspond pas à ses attitudes
  • Se sent hypocrite et modifie son comportement

C’est fortement lié au soi, faut que ce soit qqc de quand même assez centrale quand on fait appel à ça, pcq si c’est qqc qui n’est pas vrmt lié à notre soi on ne se sentira pas hypocrite.

Si je parle mettons des bonnes habitudes d’études, d’alimentation ou s’engager pour les personnes démunies, pour certaines personnes ça va être très central et de leur rendre saillant le fait qu’ils ont ces attitudes là et qu’ils n’ont rien fait, ça fait sentir hypocrite.

Et là ce qui arrive c’est que plutôt que changer les attitudes, ils vont changer les cpts pcq l’attitude est déjà très centrale et importante pour le soi, donc ils ne vont pas changer ça, ils vont juste se mobiliser. Donc c’est une façon d’activer le comportement.

42
Q

Quelles interprétations alternatives ont été proposées à la dissonance cognitive?

A
  • Si vous avez fait des liens avec la théorie de perception de soi de Bem, «je ne sais pas trop c’est quoi mes attitudes, oh ça doit être mon comportement» , ils ont essayé et ont démontré que oui ça expliquait certaines choses, mais qu’il y a quand même des aspects de la dissonance cognitive (??). On a proposé l’idée de gestion d’impression, par exemple, dans l’étude de Festinger, que les gens ont dit qu’ils trouvaient ça hot pour pas avoir l’air fous mais que dans le privé ils avaient conservé une attitude que la tâche était vrmt plate. On a trouvé d’autres méthodes pour enlever toutes les pressions de désirabilité sociale, donc on n’a pas ce désir de gérer des impressions, et on voit que la dissonance cognitive marche encore.
  • Et il y aussi ce principe d’autoaffirmation: pcq la dissonance cognitive. Il y a des théories qui ont fusionné tout ça pour faire un tout et il y a un élément dans la dissonance cognitive qui est ce besoin de se sentir bien à propos de soi. Donc si on donne l’occasion aux gens de se sentir bien, ils vont comme passer ailleurs, c’est pas contradictoire avec l’idée de la distraction, c’est pas contradictoire avec l’idée de rétablir la consonance, c’est tout à fait cohérent, mais ça dit que si on a la possibilité de s’affirmer comme une bonne personne, ben on pourrait ne pas être obligé de changer son attitude pcq on a comme rétabli son bien-être.
  • Et évidemment la culture est très importante. On verra moins de dissonance cognitive dans une culture qui prône d’adhérer aux normes sociales, de faire ce qui est attendu de toi et qui ne valorise pas bcp l’individualité et l’affirmation de ses attitudes et pensées personnelles.
43
Q

Qu’est-ce qu’on considère pour les messages persuasifs?

A

On considère QUI donne le message, mais aussi c’est QUOI qui est dans le message et QUI est ton auditoire. Message et auditoire sont à considérer ensemble.

44
Q

Quelles sont les caractéristiques de la source que nous prenons en considération dans les messages persuasifs?

A
  • Si ça vient d’une source crédible et digne de confiance, on va plus adopter un message. SI c’est votre médecin qui vous dit qu’il y aurait des attitudes d’alimentation à changer, ça va être plus efficace que si c’est votre voisin.
  • L’attirance: les personnes physiquement plus attirantes vont plus nous vendre leur salade. C’est pas pour rien que ce sont les belles personnes qui font les pubs. Mais aussi le sentiment de similitude que l’auditoire peut avoir. «C’est qqn comme moi, qui a vécu des choses similaires à moi qui me dit comment penser, ben pt que je vais plus l’adhérer si je m’identifie à cette personne.»
  • Des gens sympathiques: c’est pour ça que les humoristes font bcp d’argent dans les pubs. On porte attention à qqc qui est drôle, on aime ça. La bonne humeur est super efficace pour faire changer nos attitudes.
45
Q

Quelles sont les caractéristiques du QUOI et À QUI (Message et auditoire) que nous prenons en considération dans les messages persuasifs?

A
  • Puissance des arguments, surtout si :
    • la personne est apte à les comprendre
    • La personne désire réfléchir au sujet
      (ex. besoin de cognition)
  • Présenter les deux côtés mieux qu’un seul
    • Si veut convaincre auditoire « adversaire »

-Message évoquant des valeurs :
-si elles sont cohérentes avec celles
des personnes à persuader

Le quoi et le qui?

On le sait que les messages avec de meilleurs arguments, c’est plus efficaces.

Mais il y a plusieurs situations où c’est un combo des personnes et des messages qui sont nécessaires. Pcq des arguments puissants c’est bon, mais surtout si les personnes sont capables de les comprendre, ce n’est pas juste d’avoir des supers bons arguments, mais faut qu’ils soient exprimés pour que l’auditoire soit en mesure de le comprendre et que la personne soit motivée à réfléchir au message. Pcq toute une série de longs arguments compliqués mais bien étoffés, si tu n’y portes pas attention, que tu n’as pas le goût de réfléchir, ils ne vont pas changer tes attitudes.

Il faut donc que tu cibles ton auditoire et que tu aies la bonne stratégie de messages si tu veux influencer les gens.

Et présenter les 2 côtés : présenter la position adverse et ta position à toi c’est bien surtout si tu es convaincue que ta position est bonne, mais ça convainc aussi davantage les gens de la position adverse que si tu présentais juste ta position à toi. Pcq c’est comme si tu reconnais leur point de vue mais en même temps tu y réponds donc tu as plus de chances de les convaincre en disant «Oui toi tu as ce point de vue là, je comprends, je l’attends, mais voici mes arguments» ça facilite la persuasion.

Et les messages qui évoquent des valeurs: On fait souvent des messages comme «Protégeons notre environnement, aggissons contre les changements climatiques», si on fait appel à des valeurs là dedans, faut qu’elles soient cohérentes avec les personnes qu’on essaie de persuader.

46
Q

Qu’est-ce que le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive?

A
  • Route centrale:
    • Traitement délibéré (systématique, contrôlé) du message: contenu et idées.
  • Route périphérique:
    • Traitement automatique (heuristique) du message: crédibilité de la personne qui l’émet; nombre d’arguments.

Le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive nous propose 2 routes de traitements des messages persuasifs.

Il propose la route centrale: quand on a un message qui vise à nous persuader, qui vise à influencer notre attitude, la route centrale c’est de communiquer le message à la personne, et la personne fait un traitement délibéré de cette information, on va avoir une activité cognitive importante, on va analyser les pour et les contre, y réfléchir, et considérer ce qui lui ai soumis pour former une attitude, pt même changer.

Mais il arrive quand on traite l’information sociale, que ça passe par la route périphérique: ça passe comme en dehors de cette conscience, connaissance active délibérée, par un processus plus automatique, par nos heuristiques, les schémas, etc. Et là on regarde le message et le message, mais on va considérer davantage la crédibilité de la personne qui nous communique le message, le nombre d’arguments et d’autres éléments comme on a déjà vu comme si cette personne là est sympathique, toutes ces choses vont nous influencer dans un cas où on n’analyse pas le contenu.

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Q

Comment déterminons-nous quelle route on prend?

A

Route empruntée dépend de…

  • Capacités du percevant
  • Motivation du percevant
  • Humeur du percevant
    • Humeur plus négative  route centrale (traitement délibéré)

Quand est-ce qu’on fait lequel?

Pour faire un traitement délibéré, passer par la route centrale, il faut avoir la capacité de comprendre le message et la capacité cognitive d’y porter attention. Ça prend du temps et ça prend aussi une motivation à le faire. Il est fort possible que des gens, quand on reçoit des messages persuasifs sous toutes les formes constamment (quand on ouvre la télé, les pubs, les débats à la radio, etc) il y en a partout et il y a des moments où on est juste pas motivé à porter une grande attention aux messages. Et c’est là où tous les indicateurs périphériques au message vont être les plus efficaces pour persuader les gens.

Et il faut aussi considérer l’humeur de la personne. Une personne qui est d’humeur très positive est plus facile à convaincre. Dans le délibéré ça demande de jongler avec les pour et les contre, quand on est de bonne humeur, on n’aime pas vrmt voir le négatif, mais si on est d’humeur plus négative on est déjà prime, on est déjà prêts, donc quand on a une humeur négative il est plus probable qu’on ait dans la voie du traitement délibéré de l’information.

Qqn de bonne humeur va être plus enclin à la route périphérique. Ça ne veut pas dire qu’ils n’écouteront pas le message. Mais si tu as qqn qui est d’humeur négative, faut que tu t’assures que ton message soit fort si tu veux le convaincre.

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Q

Quelles sont les fonctions des attitudes?

A
  • La fonction de connaissance : On peut voir les attitudes comme un type de «schéma » permettant non seulement de remiser les informations sur l’objet attitudinal (Holbrook et al., 2005), mais également de filtrer et d’influer sur notre lecture du monde qui nous entoure par rapport à des dimensions liées à l’objet en question.

De plus, nos attitudes guident notre attention et notre interprétation de toute nouvelle information.

  • La fonction d’adaptation sociale: Les attitudes jouent un rôle d’adaptation sociale en permettant la maximisation de l’acceptation et de l’approbation des autres. Les attitudes aident à adopter des stratégies appropriées permettant de maximiser notre adaptation sociale. Ainsi, on peut exprimer des attitudes positives à l’égard d’un candidat politique qui est apprécié par notre groupe d’amis, ce faisant nous serons mieux perçus par nos amis. Il en va de même avec la présentation d’arguments bien étoffés pour justifier notre attitude afin d’être bien perçus par autrui.

En somme, présenter une telle attitude permettait aux gens d’offrir aux autres une image positive d’eux-mêmes comme étant articulés. Cette fonction de l’attitude est donc importante socialement.

  • La fonction d’expression : Le troisième rôle rempli par l’attitude concerne l’expression des croyances et des valeurs centrales que l’on possède. Et ne perdons pas de vue que la même attitude peut permettre à deux personnes distinctes d’exprimer différents éléments sous-jacents à l’attitude selon la situation. Ainsi, pour une personne, exprimer un soutien pour une attitude pro-vie reflète l’affirmation de valeurs religieuses. Pour une autre personne, en revanche, la même attitude pro- vie représenterait une façon d’exprimer son chemine- ment de vie personnel. Plusieurs recherches effectuées sur la centra.lité de l’attitude, traitée antérieurement, recoupent donc les études qui ont révélé le rôle expressif de l’attitude (Brifiol et al., 2019). Enfin, on notera que certains objets introduisent plus que d’autres des attitudes facilitant l’expression des valeurs (Shavitt, 1990). On pense à un drapeau piétiné ou à une bague de fiançailles …
  • La fonction de défense du soi:
    À l’occasion, nos attitudes peuvent augmenter notre estime de soi, ou la protéger contre des menaces extérieures ou des conflits internes. Ainsi, nous pouvons posséder des attitudes négatives à l’égard de certaines personnes non à cause des frustrations qu’elles suscitent en nous, mais comme moyen de satisfaire un besoin de nous sentir bons ou supérieurs à elles. Par exemple, Phua (2010) a démontré que les fans de football américain qui exprimaient leur attitude envers le football en participant à une activité régulière (aller au stade voir un match de son équipe, lire les comptes rendus, etc.) avaient une haute estime de soi collective! Il semble donc que nos attitudes puissent servir à promouvoir notre soi.