Cours 2: Perception et cognition sociale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la cognition/perception sociale?

A

Ça traite des processus qui sont utilisés par les individus pour sélectionner, interpréter, analyser, se rappeler des informations et les utiliser pour poser un jugement, prendre des décisions et éventuellement se comporter. Donc ça explique comment on perçoit le monde qui nous entoure et comment on se perçoit soi-même.

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2
Q

Qu’est-ce que le New Look en perception?

A

Cette idée de voir la perception différemment. Ils parlaient des processus psychologiques qui s’immiscent dans la perception au-delà du système sensoriel, mais comment il y aurait une subjectivité qui pourrait s’installer en fonction de la position de la personne.

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3
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Bruner et Goodman sur le New Look?

A

Une des premières études, celle de Bruner et Goodman, elle est simpliste, mais elle témoignait de cette idée. Ils ont pris des enfants qui provenaient soit de milieux aisés ou de milieux défavorisés et ils leur ont demandé de faire une tâche perceptuelle, càd d’ajuster une faisceau lumineux à la taille d’une pièce de monnaie, ils variaient les pièces de monnaie. Donc ils tournent la petite roulette et ils ajustent la taille du faisceau lumineux à la taille de la pièce. Et ils ont observé qu’en moyenne, les enfants de milieux favorisés étaient très justes, ils avaient une bonne estimation de la taille, mais les enfants provenant de milieux défavorisés avaient une tendance à estimer la taille des pièces plus grande qu’elle était. Ils se sont demandé pourquoi. Il y a quelque chose dans la position ou l’expérience ou le vécu de ces enfants qui fait qu’ils perçoivent la pièce de monnaie comme potentiellement plus grosse que ce qu’elle est. Ils se sont dit que c’est quelque chose qui est convoité, désiré, quelque chose qui est d’une grande valeur pour un enfant qui vient d’un milieu défavorisé, ça pourrait l’expliquer.

Mais ça comme lancé sur la piste de réfléchir à ce qu’on pouvait, selon la position qu’on occupe, selon notre bagage cognitif, nos expériences de vie, observer des objets inanimés et les voir différemment d’une personne à l’autre. Imaginez vous si on pouvait identifier ça avec des pièces de monnaie qui sont quand même des objets sociaux, pas dénués de signification, comment on perçoit les êtres humains autour de nous.

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4
Q

Sur quoi va se baser notre première interprétation des stimuli sociaux?

A

Donc, première interprétation des stimuli sociaux, des gens, nos premières impressions vont se baser sur ce qu’on est capable de voir d’eux (tenue vestimentaire, apparence, leur voix, etc)

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5
Q

Vrai ou Faux? Les gens ont des repères similaires dans leur perception à travers les cultures différentes.

A

Faux. On voit que les gens, au niveau de la culture, ont des repères différents dans leur perception, ils vont peut-être porter plus attention à l’individu ou à l’environnement. Mais simplement dans les signes, dans les codes sociaux, c’est clair que la culture joue un grand rôle.

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6
Q

Qu’est-ce que la pensée contrefactuelle?

A
  • Tendance à imaginer des issues alternatives à des événements
  • On a tendance a avoir une réflexion de qu’est-ce que la chose aurait pu être, c’est quoi l’alternative de ce que j’ai vécu. Donc un autre fait, contrefactuelle. Ce n’est pas des fake news, c’est vraiment cette idée de qui s’est passé autre chose, ça aurait pu être différemment.
  • Ça survient quand l’alternative est très facile à imaginer. Dans l’exemple du podium ou l’exemple de l’étudiant qui est à un point d’avoir la cote supérieure, c’est facile de dire : un petit point et je l’avais. Je ne suis pas content d’avoir un A dans le cours, non, je suis à un point du A+. Mais si tu as le A de justesse, tu es content de l’avoir. L’alternative la plus facile à imaginer, si elle est facile, ça nous oriente. Ces pensées sont probables dans des contextes où on peut s’imaginer autre chose. Exemple, quelqu’un qui manque son avion, mais l’avion a explosé, tu es soulagé et l’émotion est plus intense que quelqu’un qui devait prendre l’avion le lendemain. Donc ça va avec la facilité à l’imaginer.
  • Ces issues alternatives, qu’on se met dans notre tête, peuvent influencer comment on vit la situation, comment on réagit à son A en étant proche du A+ ou qu’on a obtenu de justesse. On a une réaction émotionnelle beaucoup plus intense à une situation qu’on est capable d’imaginer une alternative qu’elle soit positive ou négative versus s’il n’y en a pas. Et si on évite un évènement négatif on est tellement soulagé, exemple de l’avion. Ou on s’en veut si on aurait pu éviter l’évènement. Par exemple, travaux sur une route, facile à imaginer qu’on aurait pu prendre une autre parce qu’on le savait et on a oublié, mais si on le savait pas, on aurait pas pu l’anticiper.
  • c’est un exemple de cognition sociale, mais vraiment tournée vers soi.
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7
Q

Qu’est-ce que le modèle de la moyenne pondérée dans la formation des impressions?

A

Il y a un modèle qu’on appelle le modèle de la moyenne pondérée. Après avoir essayer d’identifier c’est quoi les choses universelles que tout le monde va utiliser, on s’est rendu compte que ce n’est pas le cas parce que chaque individu va avoir ses propres références, ses propres standards par rapport à ce qui est important et à ce qui va davantage attirer leur attention. On a chacun nos petits repères, donc des références et des standards, des choses qui sont importantes pour nous. Par exemple, la générosité, l’empathie, réussite sociale, argent, etc. Donc ces standards vont varier en fonction du percevant.

  • Mais on voit qu’en général, les traits plus extrêmes, plus inusités vont avoir un gros impact. Par exemple, adepte de bungee et de l’escalade à flanc de montagne c’est parlant vs quelqu’un qui prend des notes en classe qui ne dit pas grand-chose.
  • On donne aussi plus de pouvoir à l’information négative qu’à l’information positive parce qu’on est plus vigilant par rapport à ces choses-là, on a tendance à vouloir éviter d’être en relation avec des gens négatifs, mais du positif c’est comme attendu. En général, même sans information, on parle dans la société qu’on a un biais de positivité, on s’attend à ce que ce soit bien. Quand il y a de l’information négative, elle a plus de poids dans l’impression qu’on va se former d’une personne et aussi,
  • l’information va être pondérée en fonction de la crédibilité de la source. Pour un employeur, les commentaires de la mère d’un futur employé ont moins de poids que ceux d’un employeur antérieur. Donc on va intégrer tout ça pour avoir une impression générale.
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8
Q

Parlez de l’étude d’Hamilton Katz et Leirer (1980) sur la formation d’impression et particularité de la cognition sociale.

A
  • Tous les participants lisaient une série de 15 phrases qui décrivent des comportements variés. Par exemple, promène son chien au parc, regarde un film à la télévision, lit le journal, fait le ménage de la maison avant de recevoir de la visite, etc.
  • Il y avait deux groupes, à un groupe on leur dit de mémoriser les 15 phrases et au groupe expérimental, on leur dit de se former une impression de la personne qui vit les 15 phrases. Donc, on ne leur a pas donné la même consigne, mais la VD est la même pour tout le monde. La mesure qu’on a fait c’est qu’une fois qu’ils ont fait la tâche, on leur demande de rappeler le maximum de phrases qu’ils ont lues. Donc ils ont tous eu une tâche de rappel de mémoire.
  • Ceux qui ont eu la tâche de formation d’impressions ont été supérieurs dans le rappel. Donc ils faisaient un meilleur travail que ceux à qui on leur a demandé de mémoriser et de rappeler les phrases. Parallèle avec la façon qu’on étudie, moins bon si on fait juste mémoriser que si on se forme une impression et qu’on fait juste comprendre.
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9
Q

Quelles sont les explications proposées pour expliquer pourquoi les gens qui se formaient des impressions étaient plus performants que ceux qui mémorisaient dans l’étude de Hamilton Katz et Leirer (1980)?

A
  • Première explication proposée : Quand on se forme des impressions, on va encoder l’information dans une espèce de représentation plus complexe, on va intégrer les choses, on va faire des liens, ce qui fait qu’un encodage social c’est plus profond, les liens sont plus forts, pour mémoriser des choses. Mais c’est le même principe d’encoder et de tout mettre ça ensemble alors qu’il y en a un que c’est juste une liste et l’autre, ça demande d’intégrer donc c’est plus efficace.
  • Explication alternative, plus récente: ils ont fait la tâche de rappel et ils ont observé que dans la tâche de rappel, l’encodage social et l’encodage non social fonctionnaire différemment, ce n’étaient pas les mêmes régions qui étaient activées. L’hippocampe est situé comme (en-dedans) et le préfrontal est en avant donc c’est pas du tout la même place qui travaille.

Donc l’encodage social, quand on traite l’information socialement, on ne travaille pas du tout la même région cérébrale, ce qui mène à dire que les processus sociaux fonctionnent complètement différemment, ce n’est pas juste une cognition où on acquiert des informations et on se fait un petit classeur, oui, mais on travaille très différemment.

C’est un exemple de neuroscience sociocognitive, c’est la psycho sociale et les neurosciences mélangées ensemble, ça donne ce genre de recherche là.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A
  • « Structure cognitive qui comporte un ensemble de connaissances, croyances et informations organisées et relatives à un domaine particulier (…) »
  • Constitue un prototype des caractéristiques partagées par les éléments d’une catégorie.
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11
Q

Quels sont les types de schémas?

A
  • Schémas sur le soi
  • Schémas sur la personne
  • Schémas sur les rôles ou les groupes sociaux
  • Schémas sur les événements (scripts)

On a un schéma sur les rôles ou les groupes sociaux et on a aussi des schémas sur les personnes. Donc quand je vous demande de parler de Donald Trump, c’est un mixte des 2 qui s’installe. On ne le connait pas personnellement et c’est la même chose pour Annie Brocoli. Donc on a un peu son rôle ou des choses comme ça.

Les groupes sociaux aussi. Les gens qui appartiennent à différents groupes culturels, on a l’impression de déjà savoir ça, ça nous dit qqc sur eux, pcq on a un schéma de représentation sur eux. On a des schémas sur soi aussi, puis on a des schémas sur les événements.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype?

A
  • Croyance que tous les membres d’un groupe social spécifique possèdent certains traits ou caractéristiques
    - Il s’agit d’un schéma sur
    les groupes sociaux qui
    influence fortement nos
    perceptions
    d’information sociale.
  • Si on parle des schémas sur les personnes ou sur les rôles et les groupes sociaux, c’est souvent associés aux mots «stéréotype» et «préjugé»
  • Quand on parle du schéma, on parle du STÉRÉOTYPE. Le schéma prototype, c’est le stéréotype, «on a un stéréotype sur c’est quoi un fruit ; c’est en général une pomme.» Ben c’est la même chose pour des rôles. Par exemple, le stéréotype de c’est quoi une maman, un papa. Le stéréotype de qu’est-ce qu’un professeur devrait faire? On a cette idée déjà.
  • Le stéréotype est à l’intérieur des schémas (comme une sous-catégorie). On associe le stéréotype au schéma particulièrement des groupes sociaux, ce sont des concepts qui vont ensemble.
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13
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé?

A
  • Sentiments ou attitudes (surtout négatifs) envers des individus sur la base de leur appartenance à un groupe social spécifique.
  • Le schéma en soi n’est pas un préjugé. Le préjugé c’est les sentiments ou les attitudes qu’on a par rapport à des individus. Donc on parle d’attitudes et à l’intérieur du schéma, il y a bcp d’informations, il y a des stéréotypes, et il y a desfois des jugements des éléments, mais il faut faire attention que quand on parle des préjugés, on parle plutôt des ATTITUDES.
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14
Q

À quoi servent les schémas sur les événements?

A
  • Facilitent l’interprétation et la rétention d’information.
  • Nous permettent d’anticiper ce qui est probable de se produire dans un contexte particulier.

Les schémas sur les événements sont très intéressants, car ils facilitent l’interprétation et la rétention d’information. Ça fait qu’on peut s’orienter et on anticipe ce qui est probable de se produire.

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15
Q

Qu’arrive-t-il lorsque la situation ne se conforme pas à notre schéma?

A

On peut être complètement désorienté, poser pleins de questions car on ne sait pas quoi faire.

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16
Q

Quelles sont les utilités des schémas?

A
  • Catégorisation
    -Simplifier la tâche
    cognitive

-Entreposage et récupération
-Ordonner les faits et nos.
appréciations
-Récupérer l’information
pertinente
-Continuité dans notre
expérience

-Interprétation et prédictions
- Résoudre l’ambiguïté
-Anticiper des situations
-Faciliter les jugements
et la prise de décisions

17
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique?

A

« Règle ou principe permettant aux individus de porter un jugement social rapidement et avec un minimum d’efforts »

sans passer par toutes les étapes (c.-à-d., attention, encodage, rappel et jugement)
…mais pas sans erreurs

  • C’est nos espèces de repères faciles en disant «sont là, pas consciemment, c’est une façon de percevoir les situations qui nous aident à prendre des décisions.
  • Donc ça nous évite de passer par toutes les étapes (attention, encodage, rappel, jugement), ça va vite, mais ça ne veut pas dire qu’on ne se trompera pas, mais c’est quand même des outils qu’on a développés dans notre (arsenal?) cognitif.
18
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique de disponibilité?

A
  • La tendance à porter un jugement sur la base de l’information qui nous vient facilement à l’esprit.
    • Facilité
    • Quantité d’information

L’information était saillante à son esprit, elle était accessible pcq il venait juste de le voir

19
Q

Qu’est-ce que l’effet d’amorçage? (priming)

A
  • Tendance à ce que des mots, idées ou catégories qui ont été utilisées ou vues récemment soient (consciemment ou inconsciemment) plus disponibles et influencent notre interprétation d’information nouvelle.
    -Processus favorisant 
     l’utilisation  de 
      l’heuristique de 
       disponibilité
  • L’amorçage est la tendance à ce que des mots, des idées, ou catégories utilisées ou vues récemment soient plus disponibles et influencent notre interprétation d’information nouvelle. (Comme le médecin qui venait de lire son chapitre super pointu sur la maladie rare dans l’aristocratie britannique, et était à même pcq c’était plus disponible, et donc son chapitre avait amorcé ses cognitions, ses pensées qui pouvaient ensuite orienter comment il percevait les choses.
  • Donc c’est des processus qui favorisent l’utilisation de l’heuristique de disponibilité cet amorçage là. Pcq tout est en tête. Ça favorise l’interprétation en fonction de l’information disponible.

L’EFFET D’AMORÇAGE FACILITE L’HEURISTIQUE DE LA DISPONIBILITÉ. L’EFFET D’AMORÇAGE ÇA SE VOIT DANS DIFFÉRENTS CONTEXTES. L’AMORÇAGE EST SOUS-JACENT AUX HEURISTIQUES DE DISPONIBILITÉ, C’EST UN PROCESSUS QUI FAVORISE À CE QUE LES HEURISTIQUES DE DISPONIBILITÉ SURVIENNENT.

20
Q

Étude de Higgins, Rholes et Jones (1977)

A

Dans cette étude, on avait donné des tâches de mémorisations de listes de mots aux participants.

Dans la condition positive: dans la liste de mots, il y avait toute une série de termes très positifs, touchants (le fait d’être brave, aventurier, indépendant)

Dans la condition négative: dans la liste de mots, il y avait une appréciation plus négative de cpts de risque (imprudent, insouciant, négligeant).

Donc on a amorcé cet espèce de schéma que d’avoir des cpts, ça pouvait être brave, aventurier, positif ou négatif et ensuite, on leur a dit «Ben là on a une autre étude, avant que tu fasses ton rappel, on aimerait ça que vous regardez un peu la description de ce personnage qui s’appelle Donald. Et Donald faisait de l’escalade, de la course automobile, et aimait faire du voilier en haut de mer seul.C’est quoi vos impressions de Donald?»

C’est pas étonnant, que ceux qui avaient un amorçage positif, ils ont de la disponibilité des concepts positifs, ce qui a favorisé à ce qu’ils aient une vision plus positive de Donald aventurier, brave, indépendant.

Alors que ceux qui avaient une condition négative, l’ont évalué moins positivement pcq on avait déjà poussé vers ça, on avait rendu plus disponible des évaluations de jugement plus négatives en lien avec ce comportement. Donc ça illustre bien l’heuristique de disponibilité.

21
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique de représentativité?

A
  • Une stratégie qui consiste à classifier un stimuli, une personne ou une situation selon sa ressemblance à un cas typique de la catégorie.

Ce que j’ai essayé de faire à la diapo précédente, c’est qu’en vous donnant de l’information plus spécifique sur la personne, j’ai essayé d’évoquer les heuristiques de représentativité.

Une fois qu’on a classer, on a ce schéma sur des groupes sociaux, sur des personnes (Donc ici sur un rôle d’avocat), on regarde l’info et on pose un jugement et on regarde si c’est typique de notre schéma.

Mais quand on pose notre jugement, on a l’impression qu’on en sait plus sur la personne pcq on a ces schémas. Donc avec ce schéma qu’on a sur le rôle d’avocat, qu’est-ce que ça fait des avocats, des avocates, ben on voit qu’elle fit dans les caractéristiques (bcp de personnes vont tendre à penser que c’est plus que 30%) pcq on a cette heuristique de représentativité qui nous guide et qui oriente nos jugements.

Les gens qui sont meilleurs à éviter l’heuristique de représentativité, c’est les gens qui ont des bonnes connaissances en statistiques et qui se fie à ça pour poser des jugements, qui ne parle pas d’impressions sur la personne.

22
Q

Qu’est-ce que la négligence de ligne de base?

A
  • Ignorer la fréquence numérique (ou ligne de base) d’un événement dans l’estimation de la probabilité qu’il se produise.

Je vous ai donné le 30%, et pourquoi on a cette tendance à mettre plus de poids sur l’information sur la personne que les infos statistiques? C’est que l’être humain, en général, a tendance a faire de la négligence de la ligne de base, càd à penser qu’il est meilleur que les stats.

«Les stats s’tune chose, moi mes impressions et mon vécu c’est meilleur.»

On néglige la ligne de base, on ignore la fréquence numérique dans les événements

23
Q

À quoi peut mener la négligence de la ligne de base?

A

Ça peut mener à prendre de mauvaises décisions, porter un mauvais jugement.

Un exemple notoire dans l’histoire des États-Unis, c’est qu’on a vu une baisse drastique de l’utilisation des avions comme moyen de transport après le 11 septembre 2001. Les gens étaient frileux de prendre l’avion après ça, et pendant plusieurs années.

Donc les transports automobiles étaient à la hausse, et les avions en baisse suivant les actes terroristes. MAIS, les accidents mortels en auto sont bcp plus probables qu’en avion.

  • Ça c’est la négligence de ligne de base, pcq nos heuristiques vont prendre le dessus, notre feeling, notre savoir, l’impression qu’on a d’avoir une connaissance de comment le monde le marche à cause de ces schémas ça nous fait parfois prendre des décisions pas très optimales.
24
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique d’ancrage?

A
  • Former un jugement en situation d’ambiguïté ou d’incertitude en se fiant à un point de référence ou une situation similaire.
  • On peut ensuite ajuster ou corriger son jugement en prenant en compte d’autres facteurs.

On parle d’un heuristique d’ancrage, quand on va pas sur Wikipedia, qu’on ne voit pas l’information factuelle, on va prendre l’information ou les repères qui nous semblent faire du sens. Donc on va former son jugement à partir d’un point de référence qu’on a de quelque chose de semblable. Et dans l’immobilier, c’est catastrophique les points d’ancrage. C’est très subjectif la valeur d’une maison. Qqn peut dire qu’elle vaut au dessus d’un million, et quelqu’un d’autre dirait «Non elle vaut 500 000».

Donc les heuristiques d’ancrage, c’est ce point de repère, que même si on ajuste, on est tiré dans un sens ou dans l’autre.

25
Q

Qu’est-ce qu’un processus automatique?

A

Toutes ces stratégies qui vivent une certaine efficacité dans notre traitement de L’information sociale, pour aller plus vite (on peut pas porter attention à toute toute l’info dans une journée), ben on voit que ça correspond à ce qu’on appelle le PROCESSUS AUTOMATIQUE.

On utilise ces informations dans quelque chose qui se passe de manière automatique, on parle de qqc d’implicite, inconscient, involontaire, ça se fait tout seul, sans effort, ça allège le fardeau cognitif du traitement de l’information sociale.(On serait épuisé sinon à la fin de la journée si on devait tjrs tout traiter chaque fois) Ce processus automatique est super efficace, ça facilite toutes sortes d’affaire et c’est très utile dans notre quotidien, on s’en sert tout le temps.

  • Implicite
  • Inconscient
  • Involontaire
  • Sans effort

Facilite bien des choses
Utile pour situations usuelles du quotidien

26
Q

Qu’est-ce qu’un processus délibéré?

A
  • Intentionnel
  • Conscient
  • Volontaire
  • Requiert temps et effort

C’est vrmt intentionnel, c’est conscient, on le sait qu’on est en train de penser, ça demande du temps, de L’effort, c’est volontaire, c’est assez exigeant mentalement. Et c’est nécessaire pour modifier ou former un schéma. (Comme le monsieur du vidéo Mcdo qui essaie de comprendre c’est quoi ce restaurant, comment ça fonctionne, etc)

Donc ces processus délibérés sont nécessaires desfois quand on a des situations inusités qu’on ne connait pas pour commencer à comprendre. Un exemple intéressant de ça est quand on a commencé à apprendre les mathématiques. Quand on a commencé à prendre 4+4, on faisait des cercles autour des ensembles pour mieux comprendre. Mais ajd si on te demande 4+4, tu le sais, c’est automatique. On l’a intégré pcq c’est plus facile. Si vous avez appris à conduire une auto, au début on est foule délibéré, et après un certain temps, tu rentres, tu pars, tu placotes, c’est automatique. C’est essentiel pour qu’on fonctionne en société qu’on utilise l’automatique.

27
Q

Qu’est-ce que le modèle de l’humain en tant qu’avares cognitifs?

A
  • Dans les années 1980, quand ça a parti en fou, le premier modèle qui a été proposé est que l’humain est un avares cognitif. On fait appel à nos ressources juste si c’est nécessaire, sinon on les garde dans notre sacoche.
  • Donc pcq on a une capacité cognitive limitée, c’est une denrée rare que de l’utiliser, ben on va prendre des raccourcis dès que c’est possible. Pour ça, en 1980, on s’est dit que l’être humain va prioriser, va préférer l’automatique dès qu’il est capable de le faire et ensuite il n’y repense plus.
28
Q

Dans quels contextes utilisons-nous des processus automatiques ou des processus délibérés? (diapo 41 cours 2)

A
  • D’emblée, quand on a une charge cognitive élevée, qu’on a pleins de choses en tête, ben le quotidien va passer d’une manière assez automatique et il y a toute sorte d’affaire qu’on ne verra pas. Les publicitaires aiment ça quand ils peuvent nous passer des pubs pendant qu’on a une charge cognitive élevée, pcq on est plus facilement persuadé, pcq on ne réfléchit pas, tout est automatique. Donc charge cognitive élevée, on prend les raccourcis qu’on peut pcq la charge est lourde.
  • Quand on est peu impliqué. Je m’en fiche un peu. Je croise quelqu’un sur la rue, j’ai pas vrmt besoin de faire rencontre de cette personne là et de la connaître et si je me trompe, ça change rien, ça n’a pas de conséquence. Donc l’automatique peut être pratique quand on a à décidé rapidement et qu’on est pressé dans le temps aussi. Ça nous donne un jugement rapide et facile, mais on peut se tromper pcq nos prototypes, nos espèces de stéréotypes qu’on a, ça ne s’applique pas à tout le monde tout le temps, donc ça se peut qu’on se trompe.
  • Par contre on voit que les gens vont utiliser les processus délibérés quand il y a une implication émotionnelle. Quand tu es investi dans la situation. Si l’issue est personnelle pour toi, qu’il y a des conséquences pour toi de faire des mauvaises décisions, on s’entend que tu vas être plus attentif. Si la personne que tu croises est un coloc potentiel, ben tu vas essayer de mieux juger la personne, c’est tu qqn qui va payer son loyer à temps, etc, il y a pleins de choses que tu peux considérer, tu vas vrmt analyser la personne en avant de toi et non partir de ton schéma, pcq il y a des conséquences. Et si tu dois te justifier devant les autres (Ex: tu dois sélectionner un employé parmi 4 candidats, tu dois dire à ton supérieur «J’ai choisi tel candidat à cause de», ben tu ne va pas tirer au sort.» Il faut que tu réfléchisses plus pour pouvoir donner un argument.
  • Donc globalement, s’il y a des situations où il y a des conséquences à faire des erreurs, ben on va être un peu plus motivé à être attentif et à mettre de côté nos automatismes et à dire qu’on va investir nos ressources cognitives là-dedans. Et on sait qu’on risque de réduire l’erreur qu’on va faire, le jugement va être un peu pus précis si on corrige toute l’info et qu’on tient compte de ça. Mais par contre, il faut y mettre du temps, il faut mettre de l’effort et ce n’est pas dans toutes les interactions qu’on en a de besoin. Quand vous allez à la cafétéria chercher qqc, ben tout ce que vous avez besoin en allant à la caisse c’est où que je paie et c’est tout, on a pas besoin de développer une relation et d’en savoir plus sur cette personne là. On peut être carrément dans le champ de ce qu’on pense d’elle et ça ne change rien, donc il y a bcp de situations où on va y aller de manière automatique.
  • Notre façon de se comporter va avoir des conséquences mais la façon que quand l’autre personne se comporte, ce qu’elle nous fournit comme informations, c’est quand même important aussi et on va être quand même attentif à ça.
  • Donc il y a tous ces éléments là qui entrent en jeu et c’est dans un contexte, donc certaines caractéristiques, certaines propriétés, certaines contraintes, certains codes, c’est là que la culture joue. Le sens, la signification, la façon, c’est une multicouches, multi-action, on est compliqué. Donc de dire «À un moment X, telle personne fait du traitement automatique c’est vrmt pas simple pcq il y a bcp de déterminants» Donc comme n’importe quel comportement humain, c’est rarement simpliste dans le quotidien
29
Q

Que fait-on de l’information potentiellement discordante ou clairement contradictoire?

A
  • Schémas résistants au changement
  • Information ambiguë interprétée selon schéma existant
  • Favorise la persistance des croyances
30
Q

Qu’est-ce que la cognition implicite?

A

-Les cognitions implicites reposent sur des associations inconscientes entre les objets d’attitudes et les réponses évaluatives. Les cognitions implicites sont ainsi des automatismes, des réactions involontaires et des réactions incontrôlables. Le domaine des attitudes relatives à la race évoque principalement l’opposition entre les cognitions explicites et les attitudes implicites. À l’issue d’un effort introspectif, une personne peut prétendre apprécier les Noirs (attitude explicite) tout en démontrant une attitude négative à leur égard (attitude implicite).

31
Q

Quelles sont les conséquences des schémas pour perceptions et interactions?

A
  • Persistance des croyances
  • Vérification confirmative des croyances
    - Cherchons et
    sollicitons informations
    qui confirment nos
    croyances

-Prophéties qui s’autoréalisent
- Négociation entre cible et percevant
-Actions et réactions
de la cible

La vérification confirmation des croyances parlent de la tendance que les gens ont à aller chercher des infos cohérentes. Ça se limite là. Ça ne parle pas de ce que l’autre fait. L’autre ça se peut qu’il fournisse des informations contradictoires, mais à la base on a remarqué que de manière générale, quand on a un schéma, on a cette tendance à se réconforter, on va essayer d’avoir ce biais, c’est comme des biais qu’on a, parfois c’est différent, mais en général, il n’y a pas trop d’enjeu et de problème et les conséquences de schémas c’est qu’on va se fermer peut être à d’autres points de vue pcq on a tendance à aller chercher l’info qui concorde avec ce qu’on a déjà. Mais ça ne veut pas dire que dans certaines situations on va être obligé de basculer en processus délibéré.

Imaginez que vous êtes en couple et que vous croyez à la monogamie, et que d’emblée, vous regardez votre relation avec votre partenaire et vous trouvez que ça va bien, vous faites des belles activités, passez du beau temps, oui il travaille bcp mais c’est correct pcq je respecte ses choix. Donc on va chercher les infos qui font notre affaire. Si tu vois sur son téléphone une photo explicite d’une autre fille, tu vas pt être plus délibéré dans ton traitement de l’information, l’info qui vient chambouler ton schéma par rapport à ton couple, peut te mobiliser à dire «Ouais non, je vais traiter cette info là avec tout le respect qu’elle mérite pcq ça a des implications pour moi, donc je vais prendre le temps d’y réfléchir et je vais pt aller chercher d’autres informations, je vais pt checker d’autres textos, ça va pt me mobiliser.»

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Q

Qu’est-ce que les prophéties qui s’autoréalisent? (diapo 45 cours 2)

A

Les prophéties qui s’autoréalisent, ça peut être encore plus actif dans le processus, mais c’est essentiellement, de maintenir la constance, la cohérence par rapport au schéma qu’on a déjà.

Les prophéties qui s’autoréalisent, c’est différent de la vérification confirmatoire, on va pas juste chercher de l’information qui est cohérente avec ce qu’on croit, c’est que quand on a ces schémas, ces attentes, ben il est possible qu’on se comporte différemment.

Et ça peut être sans interaction avec une cible. Ça peut être tout seul. Ça peut être «Moi je pense que sur telle rue, il va y avoir des problèmes, donc finalement je vais passer par un autre chemin.» Donc j’ai changé mon chemin. Une fois qu’on s’est comporté d’une certaine façon, on fait «ben oui, j’ai passé par ce chemin là et ça a marché, donc j’avais raison de passer par ce chemin là» Donc on est confirmé soi-même, on n’a pas besoin d’interagir avec personne.

Un exemple donné dans le manuel c’est les gens qui croient en l’astrologie. Ton astrologie te dit «Il vaut mieux faire attention ajd, il est possible que vous viviez une grande déception», et là tu dis ok c’est correct je ne sortirai pas. Donc là il n’y a pas de déception, j’ai super bien fait de lire mon astrologie, ça m’a aidé à éviter un problème. Mais qui qui dit que j’aurais vécu une déception si j’étais sortie? Mais moi j’ai fait ce choix là et ensuite je suis convaincue que le choix que j’ai fait, j’avais raison de le faire. Donc ça c’est une forme de prophétie qui s’autoréalise.

Mettons que dans nos relations sociales, ça a pt moins de répercussion, il y a les prophéties qui s’autoréalisent qui viennent avec confirmation comportementale (confirmation béhavioriste), l’idée c’est en interaction avec une personne. Là on a l’attente du percevant, qui va se comporter d’une certaine manière à l’égard de la cible qui s’attend à rencontrer qqn de bête, qui s’attend à rencontrer qqn de pas soutenant, etc, donc il lui parle bêtement (cpt du percevant envers la cible), et là cible va répondre d’une manière froide et bête également en réaction (cpt de la cible envers le percevant). Donc là le percevant se dit «Je le savais qu’il était bête» Ça se fait très INCONSCIEMMENT tout ça.

À une entrevue d’embauche, qqn qui s’attend à ce que l’autre personne soit poche, peut lui poser inconsciemment certaines questions qui vont la mettre dans l’embarras, et elle ne va pas consciemment mal paraître, mais elle va déjà être plus hésistante/moins sharp. Donc la plupart du temps c’est vrmt inconscient.

J’ai des attentes, je vais faire des choix en fonction de mes attentes, et je vais rester avec la conviction que c’était le meilleur choix pour moi = PROPHÉTIE QUI S’AUTORÉALISE SANS INTERACTION AVEC UNE CIBLE

En psycho sociale, on parle bcp plus des prophéties qui s’autoréalisent avec interaction avec une cible pcq c’est nettement plus social, nettement plus en interaction avec la personne et cette personne là, son cpt risque d’être adapté à ce qui est attendu d’elle, à ce qu’on lui donne comme place pour s’exprimer, donc ça va juste confirmer les attitudes. Ce qui fait qu’on apprend pas à connaître la personne réelle, dans la mesure où on a mis la table sur comment cette personne devrait se comporter et certaines contraintes qui fait qu’elle s’est conformée et ça vient conforter nos idées.

Il y a une étude qui a été faite avec des classes d’enseignants et des étudiants où on dit aux enseignants «ces jeunes là détestent la matière, ils veulent pas travailler». Et là, les profs vont avoir un cpt très contrôlant, peu soutenant de l’autonomie des jeunes, et là, oh surprise, les jeunes ont une motivation contrôlée envers leurs cours pcq ils se font imposer des règles et n’ont pas le choix, n’ont pas de plaisir.

Dans un autre groupe, on a dit aux profs que les étudiants étaient curieux, que ça allait être le fun, et les profs soutenaient l’autonomie, on les laisse explorer des choses, et ultimement, on voit qu’il y a des motivations plus autonomes dans le groupe pcq l’enseignante a soutenu l’autonomie des jeunes, donc ils ont une motivation plus autonome. Elle a structuré la classe de manière à ce que les élèves puissent faire des choix, que ce soit le fun. Donc l’environnement a un rôle sur comment les personnes vont vivre les situations, sur comment elles vont réagir. Donc c’est exactement les prophéties qui s’autoréalisent dans ce contexte là.

*** LES CIBLES ONT UN RÔLE ACTIF ET PEUVENT FAIRE DÉRAILLÉ LA PROPHÉTIE QUI S’AUTORÉALISE S’ILS ONT DÉJÀ LEURS PROPRES OBJECTIF, VOLONTÉ DE SE PRÉSENTER DE TELLE OU TELLE FAÇON OU S’ILS SONT RÉSISTANTS À SE FAIRE DÉPEINDRE ET ILS ONT LEUR PROPRE MOTIVATION AUSSI.

33
Q

Qu’est-ce qui accroît l’exactitude de nos impressions?

A
  • Davantage d’expérience avec la personne
  • Jugements ou prédictions circonscrits plutôt que globaux
  • Connaissance des lois de la probabilité et de la logique
  • Souci d’exactitude plutôt qu’un besoin de conclusion immédiate et de confirmation

Pcq on sait qu’on est motivé, on est organisé, on peut être délibéré quand on en a besoin et quand on pose un jugement sur des gens, ben on est pas totalement absurde dans l’utilisation de nos schémas. Nos impressions ou nos prédictions vont être augmentées quand on a bcp d’expérience avec une personne, donc on a eu bcp d’échange avec cette personne là et qu’on a un jugement à faire qui est très spécifique, qui fait référence à des choses qu’on connaît plutôt qu’un jugement global.

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Q

La négociation entre la cible et le percevant.

A

Le dévoilement d’indices sur l’identité de la cible ne prévient cependant pas la possibilité qu’un percevant identifie une cible selon une caractéristique non désirée ou qui ne correspond pas à l’image que la cible se fait d’elle-même. Lorsque cela se produit, les cibles ont alors tendance à adopter des stratégies afin d’in- citer le percevant à modifier l’image qui a été construite.

les cibles tentent globalement de solliciter intentionnellement des réactions confirmant la perception qu’elles ont d’elles-mêmes de façon à ce que les percevants aient une impression d’elles correspondant à l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.

cette tendance est plus prononcée lorsque les cibles croient que l’impression des percevants est différente de celle que les cibles ont d’elles-mêmes. Les cibles qui se perçoivent comme étant agréables sollicitent des réactions positives principalement lorsqu’elles croient que les percevants ont une image négative d’elles, et les cibles qui ont une image négative d’elles- mêmes sollicitent plus de réactions lorsqu’elles croient que les percevants ont une image positive d’elles.

Selon Swann et Bosson (2016), les cibles peuvent s’assurer de maintenir l’image qu’elles ont d’elles-mêmes en choisissant d’interagir ou d’entretenir certaines relations de façon sélective.

Une caractéristique importante de cette stratégie est qu’en décidant d’interagir avec des individus semblables à nous, ou en choisissant d’interagir avec des individus qui nous perçoivent comme nous nous percevons, nous nous en- gageons dans une situation qui contribue à maintenir l’image que nous avons de nous-mêmes.

Les gens qui sont certains de leurs perceptions d’eux- mêmes cherchent à les confirmer dans leurs interactions sociales.

Les résultats de cette étude classique ont révélé que les autoperceptions de la cible étaient des déterminants plus puissants que les attentes des percevants quant à son comportement. Après que Je percevant eut interagi avec la cible, ses impressions étaient plus en accord avec les autoperceptions de la cible qu’avec leurs croyances initiales à son sujet. Les confirmations comportementales se produisaient seulement lorsque les cibles étaient incertaines de leur introversion ou de leur extra- version, et que les percevants étaient certains de leurs croyances. En d’autres mots, lorsque les percevants étaient certains et que les cibles étaient incertaines de leur attribut, ils réussissaient à influencer la cible pour l’amener à se comporter selon les croyances des percevants. Le point essentiel à retenir ici est que les attentes des percevants peuvent influencer les comportements des cibles, 1nais sans aller jusqu’à inciter les cibles à agir en opposition avec des autoconceptions profondément ancrées en elles.