Cours 3: Le soi Flashcards
Qu’est-ce que le soi?
Premièrement, pour définir le soi en grand, on va dire que c’est une entité, typiquement on parle de ça comme si c’était à l’intérieur du corps, mais il y aussi des approches philosophiques qui parlent du soi qui est à l’extérieur du corps, [soit par le fait de la construction de cette expérience humaine, de ce construit humain, ou par le fait que disons si on garde comme un journal, c’est à l’extérieur de soi, mais ça contient nos pensées et nos aspects intérieurs. Donc ça pourrait être à l’extérieur, mais typiquement, on parle de soi comme si c’était comme voici les frontières de mon corps, à l’intérieur c’est les frontières de mon soi.
Donc c’est une entité qui évalue le monde pour nous, c’est comme notre lentille et qui enregistre l’information perçue dans notre monde et qui guide nos actions.
Qui nous sommes individuellement est intrinsèquement lié à quoi?
Qui nous sommes individuellement est intrinsèquement lié à notre contexte social et culturel, à ceux à qui et ce à quoi on se compare à titre de points de référence, donc le fait qu’on se voit dans un contexte et qu’on est en train de se comparer et à notre examen de nous-même, donc par la réflexion ou l’observation.
- Le contexte social et culturel
- Comment les autres, dans nos groupes et dans nos relations interpersonnelles, nous donnent de l’information sur nous-mêmes - L’évaluation de soi
- ça implique les comparaisons sociale, comment moi je suis comparée à une autre personne sur un domaine spécifique. - L’observation de soi-même
- l’observation de ses propres pensées et comportements, ses traits, ses tendances, etc.
Qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique?
- Position selon laquelle la personne acquiert une conception d’elle-même par l’entremise de ses relations interpersonnelles et des échanges qu’elle a avec les autres.
les autres nous offrent un reflet de nous-mêmes, un peu comme un miroir. Un miroir de rétroactions et de feedback par les autres personnes et ça nous informe pour construire notre concept de soi, notre sens de qui nous sommes.
Donc on vient à se connaître en imaginant aussi comment les autres nous voient et en internalisant ce feedback dans le soi. Parfois on reçoit le feedback direct, mais des fois c’est juste par le fait qu’on a un sens de la perception des autres personnes en se basant sur l’intersubjectivité, le fait qu’il y a un accord dans les pensées populaires, par le fait qu’il y a des normes et ça nous indique qu’il a une norme donc j’imagine que les gens pensent en accordance avec ces normes.
. Et donc si on voit la construction de la beauté, on regarde ça et on regarde nous-même et ça créer une réflexion envers ce que nous pensons de soi-même. C’est pour ça que plus tard on va parler de la représentation et comment c’est important, mais ça influence notre construction de soi-même, notre compréhension de si je suis quelqu’un qui est belle ou beau.
Qu’est-ce le principe de distinctivité?
- Et ça implique un peu la comparaison sociale, mais c’est le fait qu’on est entouré par les autres personnes et on veut être unique et se distinguer.
- Les caractéristiques qui nous distinguent des autres sont donc plus caractéristiques de notre soi (genre, ethnicité, âge)
Donc si on est dans un local avec pleins d’étudiants, on se dit qu’on est tous des étudiants, mais moi j’ai les cheveux longs, donc ça c’est ce qui me distingue dans ce contexte.
Donc on est toujours en train de cibler les caractéristiques qui nous distinguent.
Qu’est-ce que la culture?
- c’est le fait qu’on a des efforts continuels et collectifs pour faire le sens dans le monde. Et ça implique l’information, l’information qui est transmise intergénérationnellement et aussi le fait que c’est l’information qui est partagée par les personnes. On ne peut pas avoir de la culture sans avoir des autres personnes.
- le contexte culturel engendre le soi et vice versa. C’est le fait que comme des individus et comme des groupes, on est toujours en train d’être dans une interaction dynamique avec ce qui existe et ce que nous créons. Et c’est ça la culture, c’est dynamique.
Qu’est-ce que les cultures individualistes?
- Quand on parle des cultures individualistes, typiquement ça veut dire Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et l’Océanie, donc les endroits où c’est typiquement dominé par l’Occident. Donc là on a des contextes où on valorise la volonté personnelle, l’indépendance de chaque individu, la distinctivité et l’importance du soi personne donc les identités personnelles.
Qu’est-ce que les cultures collectivistes?
Et les cultures collectivistes, le reste du monde en fait. Les valeurs collectivistes c’est de valoriser la coopération, l’interdépendance, l’harmonie et mettent l’emphase sur le soi collectif, les identités sociales, les rôles sociaux, le fait qu’on fait partie de certains groupes et des groupes culturels, etc.
Ça veut dire quoi? Premièrement, ici si on valorise la coopération ça veut pas dire qu’on ne valorise pas la volonté personnelle et qu’ici si on valorise la volonté personnelle qu’on ne valorise pas l’harmonie. C’est pas noir ou blanc. C’est plus qu’on voit une tendance dans les normes sociales qui tendent vers ça. Donc ce n’est pas une division claire, c’est vraiment le fait que ça tend plus vers ça et plus vers ça.
Comment les normes culturelles influencent les conceptions de soi?
Dans le contexte individualiste, on a tendance à voir les constructions où le concept de soi qui est plus indépendant et dans le contexte où il y a plus de collectivisme, on a tendance à voir qu’il y a des construits de soi qui est interdépendant.
Qu’est-ce que le soi indépendant?
Ça c’est mon soi et je le vois comme si je suis séparé des autres personnes. Les autres personnes sont des entités qui sont vraiment séparées de moi-même.
Le but de ce soi, du développement de soi est de démontrer et affirmer son soi personnel, de développer ses propres attributs qui sont uniques et de s’affirmer.
Qu’est-ce que le soi interdépendant?
Par contre, dans le soi interdépendant, on voit que cette construction inclut les autres dans la définition de soi. Le soi n’est pas séparé des autres personnes, ça implique les autres personnes. On se définit par le lien avec les autres, si on n’est pas impliqué dans les liens avec les autres personnes on est qui. Qui je suis si je ne suis pas connecté avec les autres personnes, il n’y a vraiment pas d’autres choses parce que les humains sont sociables, les humains existent parce que les autres personnes existent avec nous ensemble.
Donc dans cette définition ça implique nos connections et nos relations. Aussi, le but est d’être bien intégré dans le réseau social donc oui on a nos traits personnels, nos tendances, notre identité personnelle, mais le but ce n’est pas de dire : voici mon identité personnelle, c’est vraiment de voir voici à quel point je suis bien connecté, j’entretiens l’harmonie entre mes relations et je suis conscient des autres personnes et mon impact sur les autres personnes et leur impact sur moi.
Donc on peut voir que ce n’est pas comme si on n’est pas conscient des autres personnes dans la culture individualiste avec le soi indépendant, mais c’est plus comme une définition de soi et qu’est-ce qui est le but de soi qui est plus nuancé, plus différent.
Vrai ou Faux. Nous sommes passifs dans la recherche d’informations de comparaison sociale.
Faux.
Donc nous pouvons nous comparer à différents éléments, à différentes personnes et ce que nous cherchons dépend de nos motivations. Parce que ce n’est pas comme juste on reçoit toutes les informations, mais nous sommes actifs dans la recherche d’informations de comparaison sociale.
Pourquoi se comparera-t-on à des gens pires que soi?
Quand on se compare à des gens qui sont pires que soi c’est parce que notre estime de nous-mêmes est menacée et ça permet de restaurer cette estime de soi. Quand j’étais petite, j’étais mauvaise en math et après un examen qui n’avait pas bien été, je regardais pour voir s’il y avait des gens pires que moi et je me sentais soulagée. Ce n’est pas noble, mais ça fait restaurer mon estime qui était menacée par le fait que j’avais presque échoué.
Pourquoi se comparera-t-on à des gens semblables à soi?
Quand on cherche à se comparer à des gens qui sont semblables à soi, nous voulons avoir l’information la plus objective possible, savoir les normes et standards, est-ce que je comble les normes? Est-ce que ça c’est normal? Quand on avait de la misère à suivre au doctorat, on le disait à l’autre et elle répondait qu’elle aussi donc je sais que je ne suis pas la seule. C’est pour avoir une idée de où je me situe par rapport aux autres, est-ce que je suis dans une boîte normale, est-ce que c’est quelque chose qui est typique, qui est partagé?
Pourquoi se comparera-t-on à des gens meilleurs à soi?
Quand on se compare à des gens qui sont meilleurs, dans une position soit de prestige ou de performance, compétence, etc., nous voulons nous améliorer. Si je regarde par exemple mes mentors, ils sont plus expérimentés, ils ont accompli beaucoup de choses dans leur vie et je dis que je veux être comme ça et je vais suivre leur voie. Je suis inspirée par leurs accomplissements.
Qu’est-ce que le soi comme contenu?
Quand on parle du soi comme contenu, ça veut dire les informations que nous avons sur nous-mêmes donc les caractéristiques, les évaluations, la personnalité et les identités.
Qu’est-ce que le soi comme processus?
Et le soi comme processus ça veut dire la partie de nous qui prend connaissance de qui nous sommes, de ce que nous faisons et désirons devenir. Et qui détermine l’apparence que nous voulons projeter.
Qu’est-ce qui distingue le soi comme processus du soi comme contenu?
La différence entre le soi contenu et processus c’est que le contenu c’est voici qui je suis, voici ma collection de caractéristiques accumulés et processus c’est le fait que c’est dynamique, ça change, ça regarde, ça enregistre, ça change encore, ça évolue et ça organise. Donc c’est vraiment comme deux parties de soi qui sont là.
Et quand on va parler de soi comme contenu, ça implique tous ces autres aspects qui vient de comment on a développé notre soi, c’est par les influences sociales et culturelles, par la comparaison sociale, le principe de distinctivité donc tout ça ça contribue pour le fait que nous avons un soi comme contenu et par le fait que ça va changer aussi.
Qu’est-ce que le concept de soi? Quelles sont les 3 catégories?
Quand on parle de concept de soi, c’est les caractéristiques que nous possédons sur nous-mêmes en tant qu’individu.
James comme classique a parlé de 3 catégories et il a étudié le concept de soi et c’est Gordon dans les années 60 qui a étudié ces 3 catégories de James pour confirmer qu’il a un soi qui s’organise autour des
- aspects social, donc le rôle qu’on joue, l’image projetée,
- spirituel donc qualités personnelles, valeurs, habitudes, goûts, quand on parle de spirituel c’est pas vraiment qu’il y a des croyances religieuses c’est plus le fait qu’il y a des choses qui sont internes et des choses qui sont externes. Donc les choses qui sont externes observable, c’est le social et matériel et les choses internes, mes propres pensées, mes valeurs, mes traits de personnalité sont considérés spirituels.
- Matériel c’est l’apparence physique, c’est nos possessions aussi (ça peut être à travers notre représentations des possessions qu’on se définit)
Quelles sont les 4 catégories du concept de soi proposés par Rohall, Milkie & Lucas (2014) ?
- Physique: caractéristiques corporelles
- Social: Rôles et statuts sociaux
- Refléxif: Qualités personnelles – valeurs, attitudes, personalité (internes) (était nommé spirituel)
- Océanique: Un sens philosophique et holistique de soi (englobant)
Qu’est-ce que la clarté du concept de soi?
La mesure dans laquelle le concept de soi est:
- clairement défini,
- cohérent
- stable à travers le temps
Quels sont les avantages de la clarté du concept de soi?
Accès plus direct au soi
-permet de savoir comment
se positionner envers
l’environnement.
Ajustement psychologique plus fort
-Moins de neuroticisme et
d’émotions négatives.
Il y a un accès plus direct au soi, donc on sait qu’on est comme ça et qu’on va se comporter comme ça. Ça permet de savoir comment se positionner envers l’environnement. Si je sais que j’ai des valeurs [d’équité?], s’il y a un enjeu social qui se présente, on sait comment on va réagir dans cette situation. Si j’ai des valeurs pour les animaux, je sais où je vais me positionner lorsqu’il y a abus d’animaux. Au lieu de se dire qu’on ne sait vraiment pas comment on se sent, on a pas nécessairement l’accès direct au soi. Savoir comment on se positionner, ça veut dire pas qu’on a pas la capacité d’avoir d’incertitude non plus, c’est normal qu’on ait des incertitudes face à de nouvelles informations, mais c’est plus le fait que si on est pris dans l’incertitude durant une longue période [ça nous mène pas à avoir un accès direct sur le soi??].
On peut aussi vivre un ajustement psychologique plus fort avec moins de neuroticisme et d’émotions négatives. Parce qu’on sait que l’incertitude c’est déstabilisant, ce n’est pas qu’on veut toujours la certitude parce qu’on ne bouge pas, mais si on est toujours dans un état de ce n’est pas clair qui je suis, je ne sais pas où je veux aller, quelles sont mes valeurs, ça peut mener à un sentiment de diffusion de soi], une fragmentation de soi.
Qu’est-ce que l’estime de soi?
- L’évaluation que nous faisons de l’information que nous avons sur nous-même.
- Quand on parle de l’estime de soi, c’est l’évaluation que nous faisons de l’information que vous avons sur nous-même. On se juge si on est bonne ou positive ou mauvaise ou négative.
- Quand on dit qu’on a une haute estime de soi, ça veut dire que j’ai une évaluation de soi qui est positive. Négatif c’est quand on parle d’une estime de soi qui est bas.