Cours 3: Le soi Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le soi?

A

Premièrement, pour définir le soi en grand, on va dire que c’est une entité, typiquement on parle de ça comme si c’était à l’intérieur du corps, mais il y aussi des approches philosophiques qui parlent du soi qui est à l’extérieur du corps, [soit par le fait de la construction de cette expérience humaine, de ce construit humain, ou par le fait que disons si on garde comme un journal, c’est à l’extérieur de soi, mais ça contient nos pensées et nos aspects intérieurs. Donc ça pourrait être à l’extérieur, mais typiquement, on parle de soi comme si c’était comme voici les frontières de mon corps, à l’intérieur c’est les frontières de mon soi.

Donc c’est une entité qui évalue le monde pour nous, c’est comme notre lentille et qui enregistre l’information perçue dans notre monde et qui guide nos actions.

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2
Q

Qui nous sommes individuellement est intrinsèquement lié à quoi?

A

Qui nous sommes individuellement est intrinsèquement lié à notre contexte social et culturel, à ceux à qui et ce à quoi on se compare à titre de points de référence, donc le fait qu’on se voit dans un contexte et qu’on est en train de se comparer et à notre examen de nous-même, donc par la réflexion ou l’observation.

  1. Le contexte social et culturel
    - Comment les autres, dans nos groupes et dans nos relations interpersonnelles, nous donnent de l’information sur nous-mêmes
  2. L’évaluation de soi
    - ça implique les comparaisons sociale, comment moi je suis comparée à une autre personne sur un domaine spécifique.
  3. L’observation de soi-même
    - l’observation de ses propres pensées et comportements, ses traits, ses tendances, etc.
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3
Q

Qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique?

A
  • Position selon laquelle la personne acquiert une conception d’elle-même par l’entremise de ses relations interpersonnelles et des échanges qu’elle a avec les autres.

les autres nous offrent un reflet de nous-mêmes, un peu comme un miroir. Un miroir de rétroactions et de feedback par les autres personnes et ça nous informe pour construire notre concept de soi, notre sens de qui nous sommes.

Donc on vient à se connaître en imaginant aussi comment les autres nous voient et en internalisant ce feedback dans le soi. Parfois on reçoit le feedback direct, mais des fois c’est juste par le fait qu’on a un sens de la perception des autres personnes en se basant sur l’intersubjectivité, le fait qu’il y a un accord dans les pensées populaires, par le fait qu’il y a des normes et ça nous indique qu’il a une norme donc j’imagine que les gens pensent en accordance avec ces normes.

. Et donc si on voit la construction de la beauté, on regarde ça et on regarde nous-même et ça créer une réflexion envers ce que nous pensons de soi-même. C’est pour ça que plus tard on va parler de la représentation et comment c’est important, mais ça influence notre construction de soi-même, notre compréhension de si je suis quelqu’un qui est belle ou beau.

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4
Q

Qu’est-ce le principe de distinctivité?

A
  • Et ça implique un peu la comparaison sociale, mais c’est le fait qu’on est entouré par les autres personnes et on veut être unique et se distinguer.
  • Les caractéristiques qui nous distinguent des autres sont donc plus caractéristiques de notre soi (genre, ethnicité, âge)

Donc si on est dans un local avec pleins d’étudiants, on se dit qu’on est tous des étudiants, mais moi j’ai les cheveux longs, donc ça c’est ce qui me distingue dans ce contexte.

Donc on est toujours en train de cibler les caractéristiques qui nous distinguent.

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5
Q

Qu’est-ce que la culture?

A
  • c’est le fait qu’on a des efforts continuels et collectifs pour faire le sens dans le monde. Et ça implique l’information, l’information qui est transmise intergénérationnellement et aussi le fait que c’est l’information qui est partagée par les personnes. On ne peut pas avoir de la culture sans avoir des autres personnes.
  • le contexte culturel engendre le soi et vice versa. C’est le fait que comme des individus et comme des groupes, on est toujours en train d’être dans une interaction dynamique avec ce qui existe et ce que nous créons. Et c’est ça la culture, c’est dynamique.
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6
Q

Qu’est-ce que les cultures individualistes?

A
  • Quand on parle des cultures individualistes, typiquement ça veut dire Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et l’Océanie, donc les endroits où c’est typiquement dominé par l’Occident. Donc là on a des contextes où on valorise la volonté personnelle, l’indépendance de chaque individu, la distinctivité et l’importance du soi personne donc les identités personnelles.
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7
Q

Qu’est-ce que les cultures collectivistes?

A

Et les cultures collectivistes, le reste du monde en fait. Les valeurs collectivistes c’est de valoriser la coopération, l’interdépendance, l’harmonie et mettent l’emphase sur le soi collectif, les identités sociales, les rôles sociaux, le fait qu’on fait partie de certains groupes et des groupes culturels, etc.

Ça veut dire quoi? Premièrement, ici si on valorise la coopération ça veut pas dire qu’on ne valorise pas la volonté personnelle et qu’ici si on valorise la volonté personnelle qu’on ne valorise pas l’harmonie. C’est pas noir ou blanc. C’est plus qu’on voit une tendance dans les normes sociales qui tendent vers ça. Donc ce n’est pas une division claire, c’est vraiment le fait que ça tend plus vers ça et plus vers ça.

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8
Q

Comment les normes culturelles influencent les conceptions de soi?

A

Dans le contexte individualiste, on a tendance à voir les constructions où le concept de soi qui est plus indépendant et dans le contexte où il y a plus de collectivisme, on a tendance à voir qu’il y a des construits de soi qui est interdépendant.

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9
Q

Qu’est-ce que le soi indépendant?

A

Ça c’est mon soi et je le vois comme si je suis séparé des autres personnes. Les autres personnes sont des entités qui sont vraiment séparées de moi-même.

Le but de ce soi, du développement de soi est de démontrer et affirmer son soi personnel, de développer ses propres attributs qui sont uniques et de s’affirmer.

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10
Q

Qu’est-ce que le soi interdépendant?

A

Par contre, dans le soi interdépendant, on voit que cette construction inclut les autres dans la définition de soi. Le soi n’est pas séparé des autres personnes, ça implique les autres personnes. On se définit par le lien avec les autres, si on n’est pas impliqué dans les liens avec les autres personnes on est qui. Qui je suis si je ne suis pas connecté avec les autres personnes, il n’y a vraiment pas d’autres choses parce que les humains sont sociables, les humains existent parce que les autres personnes existent avec nous ensemble.

Donc dans cette définition ça implique nos connections et nos relations. Aussi, le but est d’être bien intégré dans le réseau social donc oui on a nos traits personnels, nos tendances, notre identité personnelle, mais le but ce n’est pas de dire : voici mon identité personnelle, c’est vraiment de voir voici à quel point je suis bien connecté, j’entretiens l’harmonie entre mes relations et je suis conscient des autres personnes et mon impact sur les autres personnes et leur impact sur moi.

Donc on peut voir que ce n’est pas comme si on n’est pas conscient des autres personnes dans la culture individualiste avec le soi indépendant, mais c’est plus comme une définition de soi et qu’est-ce qui est le but de soi qui est plus nuancé, plus différent.

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11
Q

Vrai ou Faux. Nous sommes passifs dans la recherche d’informations de comparaison sociale.

A

Faux.

Donc nous pouvons nous comparer à différents éléments, à différentes personnes et ce que nous cherchons dépend de nos motivations. Parce que ce n’est pas comme juste on reçoit toutes les informations, mais nous sommes actifs dans la recherche d’informations de comparaison sociale.

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12
Q

Pourquoi se comparera-t-on à des gens pires que soi?

A

Quand on se compare à des gens qui sont pires que soi c’est parce que notre estime de nous-mêmes est menacée et ça permet de restaurer cette estime de soi. Quand j’étais petite, j’étais mauvaise en math et après un examen qui n’avait pas bien été, je regardais pour voir s’il y avait des gens pires que moi et je me sentais soulagée. Ce n’est pas noble, mais ça fait restaurer mon estime qui était menacée par le fait que j’avais presque échoué.

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13
Q

Pourquoi se comparera-t-on à des gens semblables à soi?

A

Quand on cherche à se comparer à des gens qui sont semblables à soi, nous voulons avoir l’information la plus objective possible, savoir les normes et standards, est-ce que je comble les normes? Est-ce que ça c’est normal? Quand on avait de la misère à suivre au doctorat, on le disait à l’autre et elle répondait qu’elle aussi donc je sais que je ne suis pas la seule. C’est pour avoir une idée de où je me situe par rapport aux autres, est-ce que je suis dans une boîte normale, est-ce que c’est quelque chose qui est typique, qui est partagé?

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14
Q

Pourquoi se comparera-t-on à des gens meilleurs à soi?

A

Quand on se compare à des gens qui sont meilleurs, dans une position soit de prestige ou de performance, compétence, etc., nous voulons nous améliorer. Si je regarde par exemple mes mentors, ils sont plus expérimentés, ils ont accompli beaucoup de choses dans leur vie et je dis que je veux être comme ça et je vais suivre leur voie. Je suis inspirée par leurs accomplissements.

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15
Q

Qu’est-ce que le soi comme contenu?

A

Quand on parle du soi comme contenu, ça veut dire les informations que nous avons sur nous-mêmes donc les caractéristiques, les évaluations, la personnalité et les identités.

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16
Q

Qu’est-ce que le soi comme processus?

A

Et le soi comme processus ça veut dire la partie de nous qui prend connaissance de qui nous sommes, de ce que nous faisons et désirons devenir. Et qui détermine l’apparence que nous voulons projeter.

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17
Q

Qu’est-ce qui distingue le soi comme processus du soi comme contenu?

A

La différence entre le soi contenu et processus c’est que le contenu c’est voici qui je suis, voici ma collection de caractéristiques accumulés et processus c’est le fait que c’est dynamique, ça change, ça regarde, ça enregistre, ça change encore, ça évolue et ça organise. Donc c’est vraiment comme deux parties de soi qui sont là.

Et quand on va parler de soi comme contenu, ça implique tous ces autres aspects qui vient de comment on a développé notre soi, c’est par les influences sociales et culturelles, par la comparaison sociale, le principe de distinctivité donc tout ça ça contribue pour le fait que nous avons un soi comme contenu et par le fait que ça va changer aussi.

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18
Q

Qu’est-ce que le concept de soi? Quelles sont les 3 catégories?

A

Quand on parle de concept de soi, c’est les caractéristiques que nous possédons sur nous-mêmes en tant qu’individu.

James comme classique a parlé de 3 catégories et il a étudié le concept de soi et c’est Gordon dans les années 60 qui a étudié ces 3 catégories de James pour confirmer qu’il a un soi qui s’organise autour des

  1. aspects social, donc le rôle qu’on joue, l’image projetée,
  2. spirituel donc qualités personnelles, valeurs, habitudes, goûts, quand on parle de spirituel c’est pas vraiment qu’il y a des croyances religieuses c’est plus le fait qu’il y a des choses qui sont internes et des choses qui sont externes. Donc les choses qui sont externes observable, c’est le social et matériel et les choses internes, mes propres pensées, mes valeurs, mes traits de personnalité sont considérés spirituels.
  3. Matériel c’est l’apparence physique, c’est nos possessions aussi (ça peut être à travers notre représentations des possessions qu’on se définit)
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19
Q

Quelles sont les 4 catégories du concept de soi proposés par Rohall, Milkie & Lucas (2014) ?

A
  • Physique: caractéristiques corporelles
  • Social: Rôles et statuts sociaux
  • Refléxif: Qualités personnelles – valeurs, attitudes, personalité (internes) (était nommé spirituel)
  • Océanique: Un sens philosophique et holistique de soi (englobant)
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20
Q

Qu’est-ce que la clarté du concept de soi?

A

La mesure dans laquelle le concept de soi est:

  • clairement défini,
  • cohérent
  • stable à travers le temps
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21
Q

Quels sont les avantages de la clarté du concept de soi?

A

Accès plus direct au soi
-permet de savoir comment
se positionner envers
l’environnement.

Ajustement psychologique plus fort
-Moins de neuroticisme et
d’émotions négatives.

Il y a un accès plus direct au soi, donc on sait qu’on est comme ça et qu’on va se comporter comme ça. Ça permet de savoir comment se positionner envers l’environnement. Si je sais que j’ai des valeurs [d’équité?], s’il y a un enjeu social qui se présente, on sait comment on va réagir dans cette situation. Si j’ai des valeurs pour les animaux, je sais où je vais me positionner lorsqu’il y a abus d’animaux. Au lieu de se dire qu’on ne sait vraiment pas comment on se sent, on a pas nécessairement l’accès direct au soi. Savoir comment on se positionner, ça veut dire pas qu’on a pas la capacité d’avoir d’incertitude non plus, c’est normal qu’on ait des incertitudes face à de nouvelles informations, mais c’est plus le fait que si on est pris dans l’incertitude durant une longue période [ça nous mène pas à avoir un accès direct sur le soi??].

On peut aussi vivre un ajustement psychologique plus fort avec moins de neuroticisme et d’émotions négatives. Parce qu’on sait que l’incertitude c’est déstabilisant, ce n’est pas qu’on veut toujours la certitude parce qu’on ne bouge pas, mais si on est toujours dans un état de ce n’est pas clair qui je suis, je ne sais pas où je veux aller, quelles sont mes valeurs, ça peut mener à un sentiment de diffusion de soi], une fragmentation de soi.

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22
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A
  • L’évaluation que nous faisons de l’information que nous avons sur nous-même.
  • Quand on parle de l’estime de soi, c’est l’évaluation que nous faisons de l’information que vous avons sur nous-même. On se juge si on est bonne ou positive ou mauvaise ou négative.
  • Quand on dit qu’on a une haute estime de soi, ça veut dire que j’ai une évaluation de soi qui est positive. Négatif c’est quand on parle d’une estime de soi qui est bas.
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23
Q

Quelles sont les dimensions de l’estime de soi?

A
  • Il y a différentes dimensions parce que ce n’est pas juste haute et bas, mais c’est aussi que ça dépend sur le contexte, ça dépend sur le jour.

Dimensions:

  • Situationnelle/État vs. disposition
  • Personnelle vs. collective
  • Spécifique à un domaine vs. globale
  • Implicite vs. explicite

Quand on parle de différence entre situationnelle ou état et disposition : on se lève, on est fatigué, on se sent tellement mal dans notre corps, c’est vraiment situationnel, on s’est levée sous un mauvais jour. Disposition c’est plus de notre personnalité, notre position en général, donc personnel, des traits, donc il y a certains traits de personnalité comme le neuroticisme qui mène à être plus critique envers soi et donc ça mène à une estime de soi qui est basse.

Personnelle vs collective : comment je me sens moi comme individu vs comment je me sens moi comme une personne qui est fan d’un certain groupe sportif quand ça performe bien ou moins bien, ou quand je fais partie d’un groupe marginalisé et quand on dit que ma marginalisation ou qu’il y a un nouveau crime de haine et il y a un impact au niveau collectif pour moi qui une partie d’un groupe. Donc il y a le soi individuel et le soi collectif et chacune a ses influences qui sont différentes.

Spécifique à un domaine vs globale : Ça c’est comme dans l’exemple où je parlais que j’étais mauvaise en mathématiques, quand on parle de mathématiques, mon estime de soi était mauvaise, mais quand on parle de juste en général, c’est bon. Donc ça pourrait être dans un contexte, donc ça c’est encore un peu plus stable que état, jamais dans les mathématiques je me sens bien et globale, c’est moi en gros.

Implicite vs explicite : Ça c’est conscient ou non conscient. Donc le fait que consciemment on peut se voir comme une bonne personne, mais à l’intérieur, non consciemment on peut avoir un doute. Et on peut avoir des doutes dans les deux, ça peut être cohérent aussi. Quand ça ne va pas dans le même sens, il y a des résultats intéressants comme le narcissisme avec le rehaussement de soi, à l’extérieur grosse estime, mais pas à l’intérieur.

24
Q

À quoi est associé l’estime de soi positive?

A

Quand on parle de l’estime de soi et les associations que ça a avec les autres parties de soi ou le bien-être, on peut voir que l’estime de soi POSITIVE est associée à la clarté du concept de soi, à l’humeur positive, à la résilience lors de l’échec et à des attributions adaptatives et à une meilleure gestion du stress. Et ça c’est surtout, pas exclusivement, mais surtout dans les régions individualistes parce que le [??] de soi indépendant c’est comme affirmation de soi, de se voir comment je suis une bonne personne unique donc on fait l’affirmation et donc il y a un rehaussement de soi et donc ça comble ça et dans les autres cultures on ne voit pas nécessairement que ça comble le même but.

(Trop) d’estime de soi est associé à:

  • Agressivité et narcissisme (surtout si l’ES est instable)
  • Manque d’habiletés sociales/arrogance
25
Q

Quel est le problème avec la recherche sur l’estime de soi?

A

– corrélationnelle (aucune causalité), désirabilité sociale, besoin de mesures objectives

  • On a pas su la directionnalité, on a pas su si c’est l’estime de soi qui a causé ces bénéfices qu’on a listé ou si c’est corrélationnel et toute la recherche était corrélationnelle, il n’y avait pas d’études expérimentales ou longitudinales, c’était juste le fait qu’on a vu qu’il y avait ce phénomène qui s’appelle l’estime de soi qui était associée avec pleins de conséquences bénéfiques et indésirables.
  • Il y avait aussi de la désirabilité sociale et il n’y avait pas de mesures objectives parce que si vous regardez les études qui sont faites avec l’estime de soi, souvent on utilise les mesures de Rosenberg, ça vient des années 75 et c’est juste auto rapporté, le classique est réutiliser et réutiliser. C’est juste comme oui je suis bien donc c’est aussi sensible à la désirabilité sociale, les biais, etc.
26
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi comme sociomètre?

A

-l’estime de soi peut être une conséquence, c’est un produit de nos interactions sociales.

En fait, un de nos besoins fondamental pour les humains c’est l’appartenance, c’est le fait de se sentir connecté de façon positive avec les autres personnes. D’être dans un réseau, j’ai mes amis, j’ai ma famille, j’ai des personnes qui m’aime, j’aime d’autres personnes, on est bien. Ça c’est un besoin fondamental psychologique des êtres humains.

Et là, on peut regarder l’estime de soi comme un indicateur de degré de l’inclusion sociale. Donc c’est comme un sx on peut dire au lieu que ce soit la chose causale.

Sa théorie de sociomètre, comme un thermomètre, mais socio propose que ce besoin d’appartenance si c’est comblé ou non, ça pourrait être indiqué par l’estime de soi. On peut utiliser l’estime de soi pour voir si on est bien intégré dans notre réseau social ou non.C’est pour ça qu’on vit une baisse dans notre estime de soi.

-ES varie selon nos relations avec les autres. Motivation à agir de façon à  diminuer les probabilités de rejet social
    – Leary et al. ont démontré 
   que le rejet social 
   engendre une baisse  dans 
   l’estime de soi.

On a vu que l’estime de soi varie selon nos relations sociales. C’est un indicateur d’à quel point on est bien dans notre réseau social. Et ce n’est pas, si on a beaucoup d’estime de soi on est bien, c’est qu’il faut gérer notre expérience d’inclusion sociale pour amener à avoir une estime de soi qui est élevée.

27
Q

Quelle est la différence entre l’interactionnisme symbolique et les comparaisons sociales?

A

Avant qu’on procède avec la compassion envers soi, Laurence m’a amené un bon point sur la question de la différence entre l’interactionnisme symbolique et les comparaisons sociales. L’interactionnisme symbolique c’est la manière qu’on va bâtir notre concept de soi, qui nous sommes, par les rétroactions, les informations données par les autres personnes, c’est pas voici mon concept de soi c’est déjà établi et les autres ont aucune [??] à le bâtir la manière qu’on se connait, la construction du concept de soi c’est par les rétroactions, par les autres personnes, par le feedback depuis notre enfance. Ça implique quand même une comparaison sociale parce qu’il y a d’autres personnes qui nous donne un feedback, mais comparaison sociale c’est vraiment pour savoir comment est-ce que je fais? Est-ce que je suis bien? L’interactionnisme symbolique c’est plus le découvert de soi et la comparaison sociale c’est plus la vérification.

28
Q

Qu’est-ce que la compassion envers soi (self-compassion) ?

A

Quand on parle de compassion de soi c’est une autre manière de regarder ou d’avoir une relation avec soi-même qui n’est pas juste je suis une bonne personne ou une mauvaise personne, l’estime de soi de se penser je suis bien envers moi-même ou pas si bien, c’est vraiment un autre concept qui est d’être gentil avec soi-même, d’être compréhensif envers soi-même.

Et ça vient du bouddhisme et de d’autres philosophie Védiques. En yoga, yoga c’est pas seulement je fais des postures, mais c’est aussi une philosophie, c’est tout un monde de pensée et dans ce monde de pensée, ça existe le construit de compassion et de compassion envers soi-même. Donc dans cette compassion avec soi-même, c’est le fait qu’on observe soi-même, on se plonge (?) mentalement comme le mindfullness, la pleine conscience et aussi avec une douceur, avec une compréhension de comme on est des êtres humains donc on va faire des erreurs.

Donc ces philosophies mettent l’accent sur l’importance de la compassion envers soi pour sa propre croissance et paix intérieure. Et les psychologues, par la suite, comme Neff ont puisé dans ces traditions pour examiner des façons saines de se rapporter à soi autre que dans l’estime de soi. L’estime de soi c’est utile c’est important, mais c’est aussi a tendance à être basé sur la performance, à être comparatif comme je suis bon quand je suis comparé à d’autres personnes, et à engendre des jugements envers soi et de l’arrogance. Donc il y a tout on peut dire les effets secondaires de l’estime de soi qui sont pas nécessairement désirables.

29
Q

En quoi consiste la compassion de soi?

A

Être gentil et compréhensif envers soi surtout lors des échecs ou des évènements douloureux ou difficiles au lieu d’être sévèrement critique envers soi-même.

De percevoir nos expériences comme faisant partie de l’expérience humaine plus large, le fait que j’étais fâchée et j’ai crié après quelqu’un d’autre, on se dit qu’on a perdu le contrôle et que c’est vraiment humain d’être dans cette situation, on va tous perdre le contrôle de temps en temps, on fait tous des erreurs et on peut le gérer au lieu de se dire how dare you envers soi-même et d’être dans la honte, c’est plus oui ça fait mal, mais c’est normal. Donc en percevant nos expériences d’échecs ou douleurs comme faire partie d’être humain, ça nous permet de se sentir connectées aux autres personnes au lieu d’être isolées. J’ai fait une erreur, c’est tellement humain au lieu de j’ai fait une erreur, je suis la pire personne au monde, aucune personne n’est comme moi, je suis toute seule et ça mène à un sentiment de douleur.

Et d’être en pleine conscience de ses propres pensées et sentiments douloureux plutôt que de ne trop s’y identifier. C’est la différence entre je suis témoins de mes pensées et sentiments, je vous vois, vous êtes là au lieu de je suis mes pensées et mes sentiments. J’ai eu le désir de frapper quelqu’un donc je suis un monstre parce que ce désir me définit. Ça vient aussi de la perception de soi, ok quand je parle de [??] c’est le fait que ok dans les modèles Védiques de soi, ce n’est pas il y a le corps et c’est tout c’est le fait qu’on regarde tout donc si on regarde on peut regarder nos pensées comme si c’était des nuages donc ça passe devant l’écran, c’est plus ça donc on peut regarder, on les reconnaît, ce n’est pas comme un déni que ça existe pas, mais on ne dit pas que c’est moi et c’est pour ça que je suis terrible. C’est plus comme j’ai vu que j’ai une pensée, c’est une pensée, je ne suis pas mes pensées, je suis quelque chose plus grand que mes pensées. Donc ça aide à faire comme une distance envers les pensées pour voir qu’il y a des pensées, on est des humains, mais c’est pas la seule chose qui nous détermine, qui détermine mes choix ou qui détermine ma capacité pour changer mes comportements, mes décisions, etc.

30
Q

À quoi est reliée la compassion de soi?

A
  • moins de dépression et d’anxiété,
  • plus de satisfaction dans la vie, de stabilité émotionnelle et de résilience face aux changements

-Prédit plus de bien-être sans être sur la défensive et sans être dans le rehaussement du soi (self-enhancement) - deux caractéristiques de l’estime de soi.

Ça prédit plus de bien-être sans être sur la défensive et sans être dans le rehaussement de soi, c’est pas juste oh non je suis menacée, protège, parle, estime de soi c’est plus je suis menacée, c’est dur d’être humain et c’est correct et c’est normal. Donc c’est comme ça que ça se distingue de l’estime de soi, les deux sont importants, mais la compassion de soi transformatif et jolie et je l’adore.

31
Q

Étude sur la compassion de soi et la stigmatisation des minorités sexuelles.

A

Voir les diapos.

32
Q

Qu’est-ce que la théorie des écarts sur le soi?

A

Les différences entre notre concept de soi réel et nos sois idéal et obligé affectent comment nous nous sentons envers nous-mêmes

Les différences entre notre concept de soi réel (qui nous sommes en ce moment) et notre soi idéal et obligé affectent comment on se sent envers nous-mêmes.

33
Q

Distinguez le soi réel, le soi obligé et le soi idéal.

A

-Le soi réel: le soi tel qu’il est (perçu; concept du soi)
Le soi obligé: ce que nous devrions être (devoirs, obligations

  • Le soi obligé : c’est ce que nous devrions être, donc nos devoirs sociaux, nos obligations ex: le fait que je dois mettre un pantalon en classe
  • Le soi idéal: les désirs, les rêves, nos buts pour soi-même, on est tjrs entrain de visionner la prochaine étape, où nous voudrions être, le but ultime. Un projet, un rêve qui est important pour nous pour la réalisation de soi.
34
Q

À quoi servent les sois idéal et obligé?

A

Les sois idéal et obligé servent de guides et motivent pour se comporter différemment et quand on voit les autres personnes ça peut avoir une influence sur le soi obligé (oh je devrais être comme ça pcq tout le monde est comme ça) ou idéal.

35
Q

À quoi mène des écarts entre le soi réel et le soi idéal?

A

Donc quand on voit qu’il y a un écart entre le soi réel et idéal, ça peut mener à un sentiment de dépression, honte ou désir non réalisé.

36
Q

À quoi mène des écarts entre le soi réel et le soi obligé?

A

Quand on a un écart entre le soi réel et obligé, on peut se sentir anxieux, de la menace, culpabilité, mal à l’aise, parce qu’on voit comme oh il FAUT que je comble ce rôle, mais je perçois un regard des autres comme quoi je devrais être comme ça et ça me rend anxieux.

37
Q

Qu’est-ce qu’un schéma sur le soi?

A

Nos cartes de nous-mêmes

Une structure cognitive qui représente, de manière organisée, les connaissances que nous avons sur nous-mêmes

‘Des généralisations cognitives à propos de soi issues d’expériences passées qui organisent et guident le traitement de l’information’ (Markus, 1977)

On passe maintenant aux schémas de soi. Ça c’est notre carte de nous-mêmes, donc c’est plus complexe que le concept de soi (le concept de soi c’est le bassin de qui nous sommes, nos traits, etc.)

Donc les schémas de soi c’est une carte et c’est aussi à la fois contenu et processus. Donc c’est comme une carte avec tous nos traits, identité, etc. et ça fait la job de s’organiser, d’organiser tous les aspects que nous avons de soi-même et de faire attention à des choses dans notre environnement, ça guide notre perception et ça gère le changement de soi.

Une structure cognitive qui représente, de manière organisée, les connaissances que nous avons sur nous-même.

Des généralisations cognitives à propos de soi issues d’expériences passées qui organisent et guident le traitement de l’information.

38
Q

Quels sont les avantages/fonctions des schémas sur le soi?

A
  • Aident à créer un ordre dans notre soi
  • Permettent d’organiser les nouvelles informations qui nous parviennent
  • Permettent d’organiser l’info qu’on a sur nous-mêmes

Il y a des avantages d’avoir un schéma qui est organisé parce que ça aide à créer un ordre dans notre soi. Le schéma facilite l’organisation, ça désigne les zones pour chaque chose. Donc ça créé un ordre dans notre soi au lieu que ce soit «Je suis pleins de choses et surprise, on sait jamais.»

Permettent d’organiser les nouvelles informations qui nous parviennent. Le fait que j’apprenne qqc, ça fait «Ah ça ça va dans la partie de moi-même qui est fan d’animé.»

Permettent d’organiser l’info qu’on a sur nous-mêmes.

39
Q

Nommez 4 fonctions des schémas sur soi.

A
  • C’est actif et ça comble premièrement le système de rangement: Donc c’est un peu comme un catalogue cognitif d’information sur nous. De plus, ça organise l’information en réseaux d’associations cognitives. Donc on peut voir que telle et telle chose fit ensemble parce qu’il y a des similarités entre les deux ou ça mené à le développement de cet aspect de soi-même.
  • C’est hiérarchique: il y a certains aspects de soi-même qui sont plus centraux, plus importants, des choses qui sont le noyau de qui nous somme. (Lecture premier point). Indique quels éléments sont les plus importants (centraux/périphériques) pour le soi.
  • Activation: Importance au niveau du traitement de l’information. Qui nous sommes va amener notre attention vers les choses qui sont similaires, désirables. Il y a certains éléments environnementaux qui activent les aspects du schéma. Si votre mère est avec un enfant, ça active le fait qu’elle est une mère. Si maintenant elle est à son travail, c’est pas comme si la partie d’elle qui est mère disparaît, mais c’est que ce qui serait super actif en ce moment serait «ok je suis en train de travailler sur telle chose». Ce qui attire notre attention n’est pas qqc qu’on ne connait pas ou n’aime pas, mais plus comme des choses qui m’attirent. L’environnement va activé ce qui existe déjà, donc ce que j’aime déjà et que je connais déjà, le centre de soi-même. Ça peut inclure aussi les relations avec les autres.
  • Changement: On peut ajouter/recouper des aspects à notre schéma. C’est flexible. Le schéma se complexifie. Le plus qu’on vit, le plus qu’on a des expériences, le plus qu’on fait des connections, le plus qu’on fait des rencontres et ça devient de plus en plus complexe. Les schémas peuvent changer à travers le temps. Ça peut être qqc qu’on abandonne complètement, qui évolue, qui s’amplifie, devient plus important, qqc qui change, qui diminue, etc. C’est flexible. On est tjrs en train de croître, se développer, faire des nouvelles rencontres. Ça change à travers le temps.
40
Q

Quelles sont les caractéristiques des schémas sur le soi?

A

-Caractéristiques:
Organisent l’information sur nous-mêmes
Peuvent être changés par nos expériences
Sont plus complexes pour les aspects plus développés de notre soi
Guident l’attention et l’activité de la personne

Les schémas sont à la fois contenu et processus

41
Q

Markus 1977: Schémas sur le soi: Traits schématiques vs. aschématiques.

A

Voir les diapos.

Les femmes qui étaient ‘schématiques’ pour l’indépendance ont associé plus rapidement les adjectifs comme ‘confiante’ et ‘ambitieuse’ au mot ‘moi’.

Les femmes qui étaient ‘schématiques’ pour la dépendance ont associé plus rapidement les adjectifs comme ‘coopérative’ et ‘tolérante’ au mot ‘moi’.

Les femmes aschématiques n’ont montré aucune différence dans leurs temps de réaction

Donc on peut voir au niveau implicite, non conscient, qu’il y a un schéma de soi de qqn qui est indépendante, confiante, ambitieuse, ça rassemble ces caractéristiques là et c’est plus facile à accéder et à l’activer. Les caractéristiques qui ne sont pas déterminantes pour le soi ou ne font pas partie du schéma de soi, là c’est plus lent.

Dans la vie, ce qui attire notre attention ce sont des choses qui sont en accordance avec ce qui existe déjà dans notre schéma.

42
Q

Qu’est-ce que la complexité de soi?

A

La complexité est qu’on a un plus grand nombre d’aspects dans le soi (comme des rôles, des traits, des comportements typiques, etc.) et qui sont interdépendants, c.à.d. reliées, les uns aux autres.

43
Q

Qu’est-ce que l’hybdridisation?

A

C’est le fait de synthétiser des cultures préexistantes en une forme nouvelle et distincte en combinant activement des éléments des deux cultures ou plus en un seul produit final.

44
Q

Qu’est-ce que le frame switching?

A

Ensuite ils ont étudié le Frame-switching: personnes maintiennent des identités culturelles multiples et on bascule entre eux, dépendamment du contexte. Basculer entre les cadres. Un peu comme si on avait un cadre cognitif pour chaque groupe culturel et quand on est dans un contexte un cadre s’active alors que dans un autre contexte, une autre s’active. C’est un aspect qui est plus flexible.

45
Q

Qu’est-ce que le modèle cognitivo-développemental de l’intégration des identités sociales (CDSMII)?

A
  • Stades des identités sociales multiples
  • Examiner la configuration cognitive spécifique des identités.

C’est un modèle qui organise, qui regarde à quel point est-ce que les identités sociales sont cognitivement organisées, connectées dans le concept de soi.

Ça propose des stades d’identités sociales, mais c’est montré que ces stades ne sont pas nécessairement linéaire. On pense qu’on a une identité, on en pose une autre, finalement ça devient connecté, mais ce n’est pas nécessairement le cas. Ça peut être ok j’ai des identités, elles étaient connectées et ensuite j’ai vécu comme une faille ou fragmentation de soi avec marginalisation et c’est devenu compartimenté, c’est pas linéaire, donc ce n’est pas linéaire une fois pour toute, mais le modèle propose que ça peut être linéaire et le modèle regarde avant qu’on ajoute une nouvelle identité, donc on anticipe, mais ici on va focus sur catégorisation, compartimentation et intégration. Ce sont les configurations identitaires.

46
Q

Qu’est-ce que la catégorisation dans la configuration des identités?

A

Quand on parle de la catégorisation, ça vient des théories de l’identité sociale, «J’ai une catégorie sociale, donc je suis ça». Donc c’est le fait de se mettre dans une catégorie. La catégorisation, dans ce modèle, ça implique avoir une prédominance d’une identité sur les autres (ex: qqn peut être indienne et canadienne et elle se sent plus indienne ou canadienne, mais pas les 2 en même temps). Donc il y a une prédominance d’une identité et on exclus aussi les autres identités dans la définition de soi. On fait un choix.

47
Q

Configuration des identités.

A

1- Catégorisation anticipatoire

2- Catégorisation

Quand on parle de la catégorisation, ça vient des théories de l’identité sociale, «J’ai une catégorie sociale, donc je suis ça». Donc c’est le fait de se mettre dans une catégorie. La catégorisation, dans ce modèle, ça implique avoir une prédominance d’une identité sur les autres (ex: qqn peut être indienne et canadienne et elle se sent plus indienne ou canadienne, mais pas les 2 en même temps). Donc il y a une prédominance d’une identité et on exclus aussi les autres identités dans la définition de soi. On fait un choix.

3- Compartimentation

  • Identités multiples sont gardées séparées dans le soi et sont perçues comme divergentes ou en opposition
  • Les identités sont vécues comme étant spécifiques au contexte

Distinction avec frame-switching: dans le frame-switching, on ne supprime pas l’autre identité. Dans le Frame-switching c’est juste que ça fait plus de sens de parler des choses qu’on a en commun avec ce groupe, mais ça ne supprime pas l’autre partie de moi dans le contexte.

4- Intégration

  • Plusieurs identités culturelles sont réconciliées et interreliées
  • Similarité et diversité complémentaire entre les identités
  • Identités supraordinales: inclusion et résolution de conflits
  • Identification simultanée, même dans différents contextes
    • Même si les comportements changent
48
Q

Le soi comme processus.

A

La partie de nous qui prend connaissance de:

  • qui nous sommes,
  • ce que nous faisons,
  • ce que nous désirons devenir,
  • l’image qu’on projète aux autres,
  • Permet des changements dans le concept de soi.
49
Q

Qu’est-ce que l’anticipation?

A

Ce qu’on peut voir est que déjà avant la phase parentale, donc le bébé est en attente et qu’on sait qu’on va être un père, mais la mère a pas accouché encore, il y a une augmentation dans la phase prénatale, donc il y a l’identité de père qui occupait 22 degrés de la place, même si on n’est pas dans le rôle actif de père.

Donc ça c’est comme l’aspect d’ANTICIPATION de nouvelle identité. On a tendance à s’imaginer, se voir comme si ça existait déjà.

Donc c’est devenu qqc d’important avec cette transition de vie. Donc ça démontre à quel point les transitions de vie, les adaptations de nouveaux rôles, nouvelles relations, de nouveaux changements dans nos styles de vie, tout ça a un impact sur comment on se définit d’une manière importante

50
Q

Diagnosticité

A

Diagnosticité: Qualité de l’information que procure une tâche par sa rétroaction pertinente, claire et précise permettant à une personne de s’évaluer sur une habileté précise. (Ex du musicien)

51
Q

Monitorage de soi

A

Monitorage de soi (3) Différence individuelle renvoyant à l’orientation de la personne à agir soit selon ce qui est approprié dans une situation donnée (monitorage de soi élevé), soit selon ses propres attitudes et valeurs (monitorage de soi faible).

52
Q

Conscience de soi privée vs publique

A

Conscience de soi privée: État de conscience où l’attention est orientée vers des aspects de soi invisibles aux autres tels que les croyances ou les valeurs personnelles. Elle peut être induite par des variables de la situation ou de la personnalité.

Conscience de soi publique: État
de conscience de soi où l’attention est dirigée vers des aspects de soi visibles aux autres tels que l’apparence physique ou le comportement. Elle peut être induite par des variables de la situation ou de la personnalité.

53
Q

Théorie de la vérification de soi

A

On interagit avec du monde qui confirme notre vision de nous-mêmes

54
Q

Présentation de soi stratégique vs authentique

A

authentique: lié à la révélation de soi. On montre le vrai nous. On n’est pas en présentation de soi authentique envers tut le monde, on attend d’avoir un certain lien de confiance.

stratégique: on essaie d’influencer la perception d’autrui. On se présente

Présentation de soi authentique (3)
Processus consistant à nous présenter aux autres sous notre vrai jour afin qu’ils puissent mieux nous connaître.

Présentation de soi stratégique (3)
Présentation de soi visant à contrôler les perceptions des autres et à influer sur les impressions qu’ils peuvent avoir de notre personne.

55
Q

Présentation de soi stratégique vs authentique

A

authentique: lié à la révélation de soi. On montre le vrai nous. On n’est pas en présentation de soi authentique envers tut le monde, on attend d’avoir un certain lien de confiance.

stratégique: on essaie d’influencer la perception d’autrui. On se présente

Présentation de soi authentique:
Processus consistant à nous présenter aux autres sous notre vrai jour afin qu’ils puissent mieux nous connaître.

Présentation de soi stratégique:
Présentation de soi visant à contrôler les perceptions des autres et à influer sur les impressions qu’ils peuvent avoir de notre personne.