Cours 1 : Introduction et méthodes de recherche en psychologie sociale Flashcards

1
Q

Quelle est l’une des premières définitions historiques de la psychologie sociale?

A

Une des premières définitions historiques qu’on retient est celle de Gordon Allport en 1968. Il disait à cette époque que la psycho sociale tend à comprendre et à expliquer comment les pensées, les sentiments et les comportements des êtres humains sont influencés par un autrui explicite (Autrui = autre, dans un sens très général), imaginaire ou implicite.

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2
Q

Quel ajout Leyens a t’il proposé à la définition de Allport?

A

Leyens a proposé l’idée que la psychologie sociale étudie également comment les individus peuvent influencer cet autrui explicite, imaginaire ou implicite. L’idée que c’est une interaction entre l’individu et sa société et les gens qui forment la société dans son entourage.

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3
Q

Qu’est-ce que l’ABC de la psychologie?

A

Affect, Behavior, Cognition

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4
Q

Quelle est la définition de la psychologie sociale proposée par Vallerand?

A

Le domaine d’étude scientifique qui analyse la façon par laquelle nos pensées, nos sentiments et nos comportements sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres, par leurs caractéristiques et par les divers stimuli sociaux qui nous entourent, et qui de plus examine comment nos propres composantes psychologiques et biologiques personnelles influent sur notre comportement social.

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5
Q

Qu’englobe la psychologie sociale?

A
  • comment on perçoit et on interprète et on s’imagine connaître des gens
  • certaines réactions, certaines croyances à l’égard des gens en fonction de ce qui les caractérise ou distingue
  • comment on interprète/donner un sens à l’apparence
  • comment on perçoit, comment on se comporte dans des situations en relations avec d’autres
  • comment on interprète les cpts d’autrui dans des lieux publics
  • comment on réagit et les perceptions qu’on a les cpts
  • les sentiments qu’on a à l’égard de gens qui sont différents de nous et qui vont évoquer certaines croyances ou autres qui peuvent entrer en conflit avec les nôtres.
  • La psycho sociale c’est le plus beau de l’être humain (drôle, collaboration, générosité), c’est aussi le plus laid de l’être humain (torture, violence, intimidation, génocides, guerres)
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6
Q

Vrai ou Faux : Il est facile d’établir des frontières claires avec d’autres champs de la psychologie et même d’autres disciplines.

A

Faux.

C’est difficile, car il n’y a pas juste en psycho sociale qu’on s’intéresse à la relation entre l’individu et sa collectivité/son entourage.

C’est le sujet de bien des domaines, dont la sociologie, la politologie, anthropologie (ces 3 disciplines sont en dehors de la psycho) mais même à l’intérieur de la psycho (développement, personnalité, perception, cognition, etc) on s’intéresse à l’effet d’autrui et à la relation avec autrui.

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7
Q

Vers quelle année est née la psychologie sociale?

A

Cette discipline scientifique est née autour des années 1900.

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8
Q

Bref historique de la psychologie sociale

A

p.8-18 dans le manuel

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9
Q

Qu’est-il arrivé en 1908?

A

2 manuels sont sortis. La première fois qu’on avait dans les titres le terme «Psychologie sociale».

Les 2 livres étaient très différents. Un était écrit par McDougall (psychologie sociale psychologique) et Edward Ross (psychologie sociale sociologique)

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10
Q

Comment distingue t’on psychologie sociale psychologique de psychologie sociale sociologique? (définitions du manuel)

A

Psychologie sociale psychologique: Branche de la psychologie sociale qui favorise surtout l’utilisation de la méthode expérimentale en laboratoire et qui s’intéresse au comportement individuel influencé par le contexte social.

Psychologie sociale sociologique: Branche de la psychologie sociale qui encourage surtout l’utilisation d’enquêtes et d’observations systématiques, et qui s’intéresse aux liens entre les individus et les groupes auxquels ils appartiennent.

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11
Q

Comment se distinguait les livres de McDougall et de Ross?

A

Le livre de McDougall était vrmt un livre de psychologie. (Psychologie comme on l’entend en 1908 bien entendu) Mais il y avait cette perspective psychologique où on y abordait différents éléments, comme l’instinct humain, tendances innées ou hérités motivant l’action et socialisation à la civilisation, càd forger le cpt social en groupe. Ex de civilisation : toutes les personnes live portent le masque. Comment les règles misent de l’avant dans la société vont forger un cpt et comment la société impose ou amène à adherer à certains cpts)

Ross: La perspective de Ross était issue de la sociologie. On parlait des processus interpersonnels et collectifs ( On était plus dans le cpt collectif que le cpt individuel) On regardait les modes, les opinions publiques, les conventions, donc plus ce qui était social, sociétal.

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12
Q

Quelles sont les 2 traditions distinctes de la psychologie sociale?

A

Psychologie sociale sociologique: Dans cette perspective sociologique, le focus est sur la société, sur une vision bcp plus macro, sur des observations qu’on voit des courants, des mouvements, des orientations plus collectives.

  • Société
  • Macro
  • Observation

Psychologie sociale psychologique: approche + individuelle. Focus sur l’individu. Et regard bcp plus micro, sur les comportements, sur pk une personne s’assoie en avant vs en arrière, etc.

  • Individu
  • Micro
  • Expérimentation.

Et on va vrmt aussi au niveau des méthodes être très différent. Les principes méthodologiques sont différents en psy sociale sociologique vs en psy sociale psychologique. La psy sociale psychologique priorise l’expérimentation. On est plus en mode de pensée laboratoire.

Donc on des des méthodes de recherche et des unités d’analyse très très différentes, ce qui fait qu’il n’y a pas tant de convergence

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13
Q

Quelle est la première étude dans la psychologie sociale psychologique?

A

C’est l’étude de Triplett en 1897, la 1ère étude expérimentale sur la facilitation sociale.

Il avait l’impression que si on fait vélo sur une piste fermée avec qqn d’autre, les gens allaient plus vite que s’ils étaient seuls (C’était une course seul contre la montre.) Il a démontré que quand les cyclistes étaient avec qqn d’autres, ils étaient plus rapides, ils performaient mieux.

EN 1897, c’est la première étude à dire «ben moi je vais mettre des gens dans différentes situations et je vais observer quel impact ça l’a sur leur cpt.» C’est dans les débuts de l’expérimentation, même si cette étude avant pleins de défauts puisqu’elle date de longtemps.

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14
Q

Qui est le père de la psychologie sociale et organisationnelle?

A

Kurt Lewin.

Il y a une mise en valeur de la personne qu’on appelle «Le père de la psychologie sociale». Il y a bien des gens qui ont contribué, mais le premier à réunir des gens à établir un laboratoire et former des gens pour faire une programmation de recherche qui était vrmt structurée autour de la psycho sociale.

On est une discipline très jeune, mais ce sont des gens qui ont influencé des gens, qui ont amené des gens à se poser ces questions là.

Il était très intelligent et avait des expressions qui sont retenues, comme « Si vous voulez vraiment comprendre quelque chose, essayez de le changer. »
Pour bien comprendre ce qui cause un cpt, il faut manipuler le contexte, contrôler des choses, faire de l’expérimentation. Donc ça c’était très marquant dans la façon dont la psycho sociale s’est organisée, la façon dont la recherche en psycho sociale s’est structurée.

C’Est ça qui la distingue bcp de la sociologie. Les sociologues ils n’interviennent pas. En psycho oui.

« Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie. »
Faut pas faire de la recherche n’importe comment. Il faut avoir une réflexion conceptuelle, structurée de comment on pense que les choses fonctionnent. On doit émettre des hypothèses et ensuite on va les tester.

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15
Q

Nommez 2 éléments importants de l’héritage de Lewin.

A

Le focus sur l’expérimentation et l’importance de la théorie.

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16
Q

Quelles sont les 2 théories/préconisations de Lewin?

A
  • Recherche-action : donc d’avoir cette réflexion, un plan, une hypothèse, d’aller en action, d’intervenir et d’observer les conséquences pour apprendre de tout ça. Il le disait dans une réflexion laboratoire, mais aussi dans cette idée de la société. Donc il préconisait de la recherche appliquée, l’idée d’avoir ses théories pour essayer d’intervenir dans la société, d’intervenir dans une situation concrète pour voir si on arriver à améliorer des choses, pas dans une perspective clinique de santé mentale, mais dans un fonctionnement usuel.
  • La théorie du champ: Pour contribuer à établir une discipline scientifique, pour avoir une crédibilité dans les années 30 et 40, ça nous prenait des formules scientifiques, mathématiques. Si tu n’avais pas de formule, ce n’était pas de la vraie science. Lewin a proposé une formule qui dit tout. B = f (P, E) Ça ça résume l’essence de ce qui explique le cpt humain.
    B = Behavior
    Le comportement est fonction de la personne en interaction avec son environnement.
    Ça établit un peu comment on réfléchi à expliquer le cpt humain, le cpt individuel, en fonction des caractéristiques de l’individu, de ce qui apporte à son cpt mais aussi de ce qui provient de l’extérieur de son environnement social.
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17
Q

Qui aura été l’individu le plus influent dans l’histoire de la psychologie sociale?

A

Adolf Hitler.

Tout le Régime Nazi, ça a bcp secoué les classes intellectuelles
Ça a amené à mobiliser les gouvernements pour avoir des ressources dans l’armée, pour réfléchir à comment réagir, réfléchir à comprendre ce qui se passait
Bcp de gens sont sortis de l’université et sont aller dans l’armée
Bcp de choses qui se sont produites qui ont mené à ce que des chercheurs se posent la question Pourquoi?
On a bcp réfléchi à qu’est-ce qui peut mener à une telle mobilisation dans une société, comment cette société a pu dérapé et amener à ce que des individus commettre des actes aussi atroces
La 2e Guerre mondiale a eu ce gros impact pcq ça a amené un bond incroyable dans la recherche de nature de psycho sociale.

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18
Q

Dans les débuts de la psychologie sociale (jusqu’aux années 1980), quels sont les 3 grands thèmes qui pouvaient décrire c’était quoi la psycho sociale?

A

1- On reconnaissait le pouvoir normatif du groupe (Comment une collectivité, comment toute une série de personnes, pouvaient influencer l’individu? Le pouvoir normatif du groupe est assez présent dans les thématiques de recherche.

2- 2- La centralité de l’interprétation ou de la signification subjective de l’individu : il faut prioriser, il ne faut jamais oublier que dans la façon d’observer une situation sociale, chaque personne apporte une perspective différente.

Ces 2 points sont essentiellement le E et le P de la formule de tantôt.

3- Démonstrations expérimentales en manipulant le contexte (impact, percutantes) L’idée de Si on veut comprendre qqc il faut essayer de le changer, le manipuler. C’est vrmt un élément crucial de la psycho sociale cette priorisation d’une grande valorisation et d’aboutir à une compréhension du phénomène ou une démonstration par l’utilisation des méthodes expérimentales. Dans notre histoire on a bcp d’Études qu’on considère des études à haut impact, des études très percutantes où il y a des mises en scène pour influencer le cpt. Ex: les travaux de Milgram) Perspective situationniste: On a cette idée en psycho sociale que le contexte de la situation est quand même très important, qu’on peut influencer, la manipuler, C’est plus facile de manipuler la situation pour voir l’impact sur les cpts de l’individus que de manipuler les individus.

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19
Q

Quels autres thèmes sont apparus après la crise de confiance (depuis 1980)?

A

4- Une reconnaissance d’à quel point les travaux jusqu’à ce moment là étaient ethno centrés: càd très nombrilistes de penser que ce qu’on observe dans nos études nord-américaines avec nos échantillons WEIRD, c’est universel. À un moment donné on a ouvert les yeux et on est allé faire des recherches ailleurs et on a réalisé que ça ne se passait pas comme ça ailleurs, c’est pt pas aussi universels qu’on pensait, il y a pt d’autres facteurs macroculturels qui sont à prendre en compte. Comprendre que dans une société on va l’observer et dans une autre non. C’est là qu’on a observé ces différences culturelles.

5- Bases motivationnelles et cognitives des perceptions, jugement et décisions : Aussi on a explosé dans nos recherches sur les cognitions sociales, sur tout ce qui se passe, pas juste observer le cpt, Comment la personne pense, interprète/comprend les situations, ça ça l’a vrmt explosé donc on réfléchi à la motivation, cognition, perception, jugement, prise de décisions, c’est toutes des choses qu’on étudie depuis 1980 environ, ça a vrmt explosé.

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20
Q

Qu’est-ce que la crise de confiance?

A

qui on étudie? Comment on les étudie? Pcq on a tellement trippé sur le labo qu’on en sortait pas. VU qu’on étudiait juste dans le labo, ben on étudiait les gens qui étaient disponibles. La crise de confiance c’était mais qu’est-ce que la psycho sociale nous apporte réellement sur le fonctionnement dans la vraie vie, dans le vrai monde avec un regard un peu péjoratif sur le fait que les étudiants universitaires en psycho ce n’est pas du «vrai monde». Ils ont un fonctionnement cognitif, une façon de régir les interaction qui sont pt unique à leur groupe social. C’est dans cette lignée de cette crise de confiance qu’on a par rapport à ben qu’est-ce qu’on est en train d’apprendre de ces recherches là?

21
Q

Dans quelles 3 catégories les minithéories peuvent-elles être regroupées?

A

1- Théorie des rôles: Il y en a qui parlent des rôles des gens, càd comment on se comporte dans certaines situations en fonction du rôle, de ce qui est attendu, de ce qu’on doit faire.

2- Théorie du renforcement: font référence à l’interaction avec les gens, et comment on va imiter, comment on a des biens et bénéfices dans certaines situations? Il y a certaines théories qui sont très économiques (comme dans le registre de théories de renforcement

3- Théorie cognitive: comment les gens pensent?

22
Q

RÉSUMÉ DE LA PARTIE: LA PSYCHOLOGIE SOCIALE, C’EST/EST :

A

LA PSYCHOLOGIE SOCIALE EST/C’EST:

  • Scientifique, expérimentale
  • Centrée sur l’individu et sa relation avec son environnement social
    - Influence sociale
    - Subjectivité de l’expérience
  • Thèmes de recherche liés aux enjeux sociaux, potentiel d’aider à les résoudre
  • Minithéories pour comprendre phénomènes spécifiques
23
Q

Quelle est la méthode de recherche privilégiée en psychologie sociale?

A

L’expérimentation, la recherche expérimentale en laboratoire, le devis expérimental, ce sont tous des termes qui veulent dire la même chose.

C’est la méthode qui est privilégiée en psy sociale, c’est comme le gold standard. Le but ultime est de réussir créer une expérience en laboratoire où tu manipules tes choses et que tu démontres des liens de cause à effet pcq quand on créé des conditions différentes, la méthode expérimentale nous donne une confiance en les conditions expérimentales sont équivalentes, on assigne aléatoirement les gens à une ou autre situation, on manipule ce que les gens vivent et les gens dans une situation ont tous vécu la même chose et les gens dans l’autre situation ont tous vécu autre chose, mais pareil, et on les répartis au hasard donc c’est pas le propre de l’individu, mais plus du contexte qu’on observe les différences entre nos 2 groupes.

24
Q

Quels sont les avantages de l’expérimentation?

A
  • On contrôle des conditions (on met pleins de repères pour manipuler des choses)
  • Contrôle des facteurs individuels, relationnels et contextuels pour isoler la variable indépendante (la
    cause)
  • Permet de valider un effet causal
25
Q

Quelles sont les limites et les critiques de l’expérimentation?

A
  • Ça amène pleins de questions pcq si tu prends juste cette étude là, c’est tellement artificielle/simulée, que qu’est-ce qui nous dit que si ces participantes là avaient à le vivre pour vrai qu’elles réagiraient de la même façon? Environnement artificiel du laboratoire.
  • L’individu est observé en dehors de sa vraie vie
    Ex: Elles n’ont pas vrmt vécu la situation (n’étaient pas vrmt enceintes)
26
Q

Quels sont les 3 devis ou plans de recherche?

A
  • Expérimental: Manipulation de la variable indépendante, Contrôle des conditions, Aléation (affectation aléatoire aux conditions)
  • Quasi expérimental : Manipulation de la variable indépendante, mais sans contrôle de conditions ni aléation
  • Corrélationnel : Un devis corrélationnel correspond à un devis dans lequel le chercheur ne manipule aucune des deux variables. Dans ce contexte, on emploie le tenue «corrélationnel» parce que ce type de schème met l’accent sur la relation entre deux variables (ou plus). De plus, ce type de de- vis se révèle très propice à l’utilisation d’analyses statistiques de relation entre variables telle que la corrélation. Il va sans dire qu’on utilise surtout ce type de devis en terrain naturel.
27
Q

Quels sont les 3 idéaux de validité d’une étude?

A
  • Validité interne: Tirer des inférences causales (VI cause VD), càd à quel point les méthodes employées nous donnent confiance qu’on peut conclure d’un lien de cause à effet. Quand on fait en laboratoire contrôlée, affectation aléatoire, c’est fort, quand on sonde des gens qui se présentent dans un lieu public pour savoir qu’est-ce qu’ils vivent, c’est faible pcq on ne sait pas ce qui est venu avant/après, tout survient en même temps.
  • Validité externe: un autre critère pour juger de la valeur d’une étude, qu’est-ce qu’elle nous apporte & À quel point ce qu’on a observé, on a confiance que ça reflète la vraie vie, que c’est généralisable, que c’est qqc qui s’appliquerait, qu’on verrait à d’autres endroits/époques/contextes/personnes/culturelles. Généralisabilité et robustesse des résultats à d’autres temps, endroits, contextes, personnes et cultures, Mais, critiqué pour être WEIRD (Psychologie des étudiants universitaires)
  • Validité de construit: Manipulation et outils de mesure des concepts. . La manipulation est importante, est-ce que j’ai activé cognitivement les concepts de soutien, de compréhension, etc, ou de critique, rejet, est-ce que j’ai bien fait ça? Ça il faut se questionner. Mes outils de mesure, est-ce que mes questionnaires que j’ai utilisé pour évaluer l’affect, les stratégies cognitives sont des outils valides? Tous ces éléments là sont vrmt importants pour être sur qu’on a vrmt induit ce qu’on pensait induire comme manipulation et on a vrmt mesuré ce qu’on pensait mesuré avec le questionnaire.

Ces 3 validités sont à considérer pour voir les forces et limites de notre étude

28
Q

Qu’est-ce que le réalisme psychologique?

A

Dans quelle mesure ce qu’on étudie, ce qu’on a sondé, ce qu’on a mesuré c’est ce qui se passe dans la vraie vie, ce sont les vrais processus psychologiques.

Le réalisme est important. Pour atteindre un bon réalisme psychologique, ce qui est important, c’est 2 choses:

  • le réalisme expérimental, càd que les participants embarquent, qui se sont vrmt imaginé, volonté de se submerger dans la situation et le vivre. (Participants vivent la situation expérimentale telle qu’elle a été prévue)
  • Et le réalisme banal: est-ce que ce qu’on leur a fait faire ça ressemble à ce qui pourrait se passer dans la vraie vie? Est-ce qu’on se rapproche du phénomène tel que vécu dans la vraie vie?

Est-ce que ce que les gens vivent quand qu’ils viennent dans une étude, ça vient chercher tous ces processus tels que vécus dans la société, dans la vie hors de la recherche?

29
Q

Quel dilemme de la recherche avons nous en psychologie sociale?

A

On a un gros dilemme en recherche pcq quand on veut une validité interne élevée, on va mettre un devis expérimental.

Mais si on veut une validité externe élevée, on veut un contexte naturel avec échantillon diversifié. On veut avoir sondé différentes personnes, pas des groupes trop spécifiques.

Et on veut du réalisme psychologique élevé: Individus ressentent, pensent et se comportent comme lorsque ce phénomène est vécus dans la vraie vie .

C’est difficile de faire tout ça ensemble. C’est un idéal presque impossible à atteindre, parce que ce qui favorise la validité interne nuit à la validité externe et vis versa. C’est difficile de faire toute, c’est presqu’impossible pcq ce qui favorise la validité interne, càd de contrôler, d’extraire, de dissimuler, ça enlève en général la référence à la vraie vie. Donc là ma validité externe était limitée le réalisme psychologique ça peut tjrs être un enjeu.

30
Q

Quelle est la solution au dilemme de la recherche en psychologie sociale?

A

C’est difficile de faire toute, donc la SOLUTION c’est un ensemble d’études qui vont utiliser des méthodes différentes, qui vont tester les mêmes hypothèses et qui vont arriver à la même conclusion. Donc ça prend bcp bcp de recherche pour arriver à démontrer un point.

On construit notre compréhension à partir d’un BASSIN de recherches. Donc on a des programmes de recherches : on dit on va démontrer comme ça et ensuite on va changer, et on va se rendre compte que peu importe comment je le fais, avec qui je le fais, tous les résultats pointent envers la même direction, ben là on a confiance qu’on a démontré qqc.

31
Q

Quelles sont les autres méthodes de recherche? (Càd celles qui sont non expérimentales ou secondaires)

Secondaire: font généralement usage d’informations déjà disponibles dans des études ou rapports primaires.

A
  • Enquêtes et entrevue: peuvent être très utiles pour dresser le portrait d’une situation comme l’état de la santé mentale d’une population. On utilise l’entrevue verbale pour mener un grand nombre d’enquêtes. Quand le chercheur utilise cette méthode, il pose des questions oralement aux participants et enregistre leurs réponses. Vous est-il déjà arrivé de vous faire interpeller dans un centre commercial (ou au téléphone) afin de répondre à un sondage? L’entrevue repose un peu sur le même principe. On a généralement recours à cette approche lorsqu’on désire approfondir certaines questions que le questionnaire ne ferait qu’effleurer. 11 va sans dire qu’une entrevue qui peut durer plusieurs heures est plus onéreuse (en temps et en argent) que l’approche par questionnaire. Le chercheur peut aussi poser oralement les mêmes questions que celles que l’on trouve dans une échelle avec items standardisés.

Même si l’approche par questionnaire ou par entrevue semble relativement simple, le chercheur doit néanmoins prendre certaines précautions afin de s’assurer de la validité des résultats obtenus. L’approche idéale consiste tout d’abord à établir un climat de confiance et non évaluatif avec le participant, en l’assurant de la confidentialité des résultats et en lui disant qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Une fois ce climat de confiance établi, le chercheur peut aller plus en profondeur dans ses questions sans influencer les réponses dans une direction ou une autre.

Enquête: Collecte d’informations sur des comportements de la vie quotidienne tels qu’ils ont été recensés par questionnaire ou par entrevue.

Entrevue: Collecte de données obtenues de façon directe en interrogeant verbalement le participant.

  • Simulation et jeux de rôles: Procédé méthodologique par lequel les participants sont appelés à agir comme s’ils se trouvaient en situation réelle. Méthode de recherche qui demande aux participants d’agir comme s’ils se trouvaient en situation réelle.

La validité d’une simulation ou d’un jeu de rôles dépend en grande partie du degré de réalisme du contexte expérimental. Dans la mesure où les participants sont vraiment engagés dans l’étude avec un réalisme expérimental et que ce dernier représente une approximation correcte du contexte visé, alors les résultats peuvent s’avérer effectivement valides.

Une approche de plus en plus utilisée avec un immense potentiel est celle de la réalité virtuelle.
Précisons qu’un tel environnement virtuel offre des opportunités uniques.

Enfin, une dernière approche de simulation utilisée en psychologie sociale consiste à demander aux participants de lire des scénarios hypothétiques décrivant diverses situations qu’on leur présente sur des questionnaires ou mis en ligne, puis d’indiquer sur différentes échelles comment ils réagiraient dans ces situations

  • Étude de cas (secondaire): Méthode de recherche portant sur l’étude approfondie d’un individu, d’un groupe ou d’un événement. consiste à étudier en profondeur une personne, un groupe ou un événement précis, dans toute sa complexité, afin d’en retirer une explication psychologique. À cette fin, on utilise toutes les sources d’information valides: entrevues, articles scientifiques et non scientifiques (comme les journaux), enregistrements vidéo et audio des personnes concernées ou provenant d’autres sources (émissions de télévision et de radio, etc.) . L’étude de cas peut se faire à partir de sources d’information primaires (le sujet de l’étude lui-même) ou secondaires (rapports de l’événement, description de la façon dont la personne en question est perçue). Comme on peut le voir, l’étude de cas laisse beaucoup de latitude au chercheur quant aux outils à utiliser afin d’aller puiser les éléments d’information nécessaires pour vérifier l’hypothèse de recherche ou encore pour aider à formuler un modèle théorique.
  • Analyse de contenu (secondaire) : Étude systématique d’informations déjà existantes afin d’en désigner les dimensions sous-jacentes. per- met au psychologue social de tirer certaines conclusions quant aux attitudes, cognitions, sentiments et comportements dans un contexte social à partir de l’analyse qualitative de divers documents existants. Il peut s’agir de réponses ou de commentaires présentés lors d’entrevues qui peuvent venir de livres ou de journaux, voire de photos provenant de comptes Instagram, Facebook ou autres. En effectuant une analyse de contenu, le chercheur doit considérer quatre éléments. Dans un premier temps, il est essentiel de choisir une unité d’analyse reflétant bien le phénomène d’intérêt. En d’autres termes, le chercheur doit choisir la meilleure variable dépendante possible. Il arrive qu’une telle variable existe déjà, mais la plupart du temps, le chercheur doit la «créer» à même les sources d’information disponibles. Une deuxième considération consiste à trouver les sources d’information les plus pertinentes à propos du phénomène d’intérêt et à mesurer la variable dépendante choisie. Troisièmement, il faut concevoir une façon de coder les données qui permettra d’étudier objectivement le phénomène d’intérêt. Et finalement, le chercheur doit bien choisir l’échantillon duquel il retirera les données afin de s’assurer qu’il est possible de généraliser les résultats obtenus à la population visée.
  • Analyse archivistique (secondaire): Étude de différentes sources d’information déjà quantifiées et issues de matériel stocké dans des endroits tels que des bureaux de statistique et de recensement gouvernementaux.

Constitue une analyse de plusieurs sources d’information, différentes de celles obtenues par le chercheur lui-même et contenant des statistiques ou des données quantifiables sur des éléments divers. Comme dans le cas de l’analyse de contenu et de l’étude de cas, les sources d ‘information sont innombrables. Toutefois, puisque le chercheur est à la recherche de données déjà quantifiées, les bureaux de statistique, de recensement ou autres services gouvernementaux représentent des sources importantes de données.

  • Méta-analyses (secondaire): Analyse statistique d’une large collection de résultats issus de sources secondaires ayant pour but d’intégrer ces résultats.

Un type d’analyse archivistique quantitative devenue incontournable est la « méta- analyse », l’un des pionniers dans ce secteur, la méta-analyse consiste en l’«analyse statistique d’une large collection de résultats d’analyses issus d’études individuelles ayant pour but d’intégrer les résultats de l’ensemble de ces études». En d’autres termes, la méta- analyse fait appel aux résultats de chacune des études sur un phénomène donné de façon à ce que chaque résultat issu d’une étude représente un «participant». Il devient alors possible de faire une analyse statistique intégrative de toutes ces études, et ainsi de pouvoir résumer les résultats de tout un secteur de connaissances.

32
Q

Parlez un peu de l’éthique de la recherche (aspects déontologiques)
(manuel p.56-58)

A

On ne peut pas parler de méthodes de recherche sans parler d’éthique. On a certaines balises à ce qui est acceptable.En psychologie sociale on a des réalités particulières qui ne sont pas dans notre discipline puisqu’on essaie de recréer artificiellement des situations et de manipuler le monde desfois. Donc ça demande de l’encadrement sinon on peut faire des bêtises.

  • Depuis 1980s: Approbation préalable des projets de recherche par des comités d’éthique indépendants. Depuis les années 1980, il faut faire approuver des projets de recherche.
  • Réglementation pour assurer le respect de principes directeurs:
    • Respect des personnes
    • Préoccupation pour le bien-être
    • Justice

Il faut s’assurer de respecter des grandes valeurs éthiques qui sont partagées par plusieurs pays, qui sont assez uniformes en Amérique du Nord pour respecter les personnes, avoir une préoccupation pour leur bien-être physique et psychologique et principe de justice (on devrait pas exclure des gens de recherche ou cibler des groupes particuliers pour les exploiter).

  • Répercussion sur les méthodes employées
    • Déclin des études à haut impact (« high impact »),
      caractéristiques des années 1960s - 1970s

Ça a eu une répercussion sur les méthodes employées, ce qui fait qu’on se retrouve avec des études de simulation avec des mots subliminaux plutôt que des études comme Milgram. Les études à haut impact il y en a bcp moins. C’est bien d’avancer les connaissances mais pas au détriment des gens qui se prêtent pour la recherche.

INFOS DU MANUEL:

  • Dans ce cadre, avant toute recherche, le chercheur doit soumettre une demande d’approbation à un comité universitaire qui évalue la recherche sur ses propriétés déontologiques. Cette demande a pour but de s’assurer que l’étude ne peut faire de tort aux participants, en particulier sur quatre plans: le stress psychologique, la duperie, l’invasion de l’intimité du participant et la protection des données des participants.
  • Le psychologue social peut chercher à mieux comprendre les effets du stress sur les participants. Que font les psychologues sociaux dans de pareilles situations afin de réduire au minimum l’inconfort vécu par les participants tout en conservant l’aspect réaliste de l’étude? Premièrement, ils doivent s’assurer que l’étude en vaut la peine sur le plan scientifique. En effet, on n’a pas le droit de faire perdre le temps au participant, et ce, surtout si l’étude implique un ni- veau de stress. Deuxièmement, il doit être impossible de mener l’étude d’une autre façon. S’il est possible de le faire autrement, tout en préservant les dimensions scientifiques, on doit réaliser l’étude selon ce dernier principe.
    Troisièmement, chaque participant doit remplir un formulaire de consentement éclairé sur le contenu potentiellement désagréable de l’étude. Il doit être informé du but et du contenu de l’étude, ainsi que de ses droits, tant verbalement que par écrit. Un formulaire de consentement est alors signé au début de la recherche. Enfin, le participant doit avoir le droit de cesser sa participation quand bon lui semble. Si des sentiments vécus par un participant deviennent trop négatifs, il peut se retirer de l’étude sans préjudice.
  • En somme, on devrait utiliser la duperie (présenter l’étude de façon à en déguiser le but réel) le moins possible. Mais si on le fait, il devient essentiel que son utilisation se fasse selon les règles déontologiques reconnues et notamment en prenant en compte quatre éléments:
    1. Il est essentiel que le chercheur assure la confidentialité des résultats et que les participants en soient informés clairement.
    2. Il ne doit pas y avoir d’autres façons de mener l’étude.
    3. La duperie doit être vraiment nécessaire.
    4. Une fois l’expérience terminée, il faut expliquer aux participants le but réel de l’étude et toutes les caractéristiques de l’expérience dans une séance d’information postexpérimentale.

Cette séance d’information postexpérimentale (debriefing), ou de désengagement, peut prendre diverses formes. Peu importe, ce qui est crucial, c’est qu’à la suite du déroulement de l’étude, on explique aux participants les hypothèses, les différentes conditions expérimentales et l’aspect essentiel de la duperie, et surtout qu’on leur donne la possibilité de décrire leur expérience personnelle dans le cadre de l’étude en question. Ainsi, le fait d’avoir participé à l’étude peut être bénéfique, car le participant a appris quelque chose d’utile.

  • L’invasion de l’intimité: Au moins deux questions devraient guider la décision du chercheur dans ce cadre: « Existe-t-il un danger de conséquences psychologiques (ou autres) sérieuses associées à la participation des participants à l’étude en question?»; «La situation à 1’étude diffère-t-elle d’un contexte usuel comme on en retrouve un peu partout dans les supermarchés?» Dans la mesure où la réponse est non, on a respecté l’intimité des participants.
  • Le droit à la confidentialité des participants: Un dernier thème important sous la présente rubrique concerne la confidentialité des données des participants. Le chercheur doit préserver ce droit fondamental. Généralement, on ne recueille pas le nom des participants, et c’est très bien ainsi. Mais quand il l’est, il faut l’enlever dès que possible des données. Et si on doit conserver les noms quelque part, ce sera dans un fichier électronique ou dans des dossiers sécurisés. Ainsi, les données deviennent anonymes et la confidentialité des participants est préservée.
33
Q

Quelles sont les critiques et scepticisme envers la psychologie sociale?

A
  • Connaissances intuitives ou scientifiques?
  • Psychologie du « gros bon sens »?

Une des critiques récurrentes de la psy sociale est le fait qu’on évalue des choses, des connaissances qui sont intuitives, qui font du gros bon sens. Par contre, cette intuition a des limites pcq la recherche desfois elle nous donne des résultats contre intuitifs et de manière répétée, ce qui veut dire que notre intuition est pas mal dans le champ desfois.

Mais on a souvent dit que la psycho sociale est la psycho du gros bon sens. C’est le plus gros piège du cours.

34
Q

Qu’est-ce que le biais rétrospectif? (hindsight bias)

A
  • Tendance à avoir une certitude exagérée, à posteriori, en notre capacité à prévoir un événement.
  • Lié au biais de confirmation: cette tendance qu’on a, une fois qu’on a une idée, à aller chercher juste les informations qui sont cohérentes avec ce qu’on pense et à négliger ce qui vient réfuter notre interprétation, ce qui fait qu’on peut se peinturer dans un coin et se convaincre d’avoir tout compris.
    et à l’heuristique de disponibilité: comme il s’est passé qqc très récemment, on regarde une autre situation et on l’interprète «ben oui c’est sur» pcq on a ça en tête. L’heuristique de disponibilité est le fait que l’on se fie sur ce qui est disponible pour se former une idée. Par exemple, si vous entendez parler d’un écrasement d’avion aux nouvelles, vous serez beaucoup plus apeurée si vous prenez l’avion le lendemain. Pourtant, vous avez bien plus de risque de faire un accident en vous rendant en auto à l’aéroport.

L’être humain a cette tendance à avoir une confiance exagérée qu’ils aurait été capable de prédire ce qui aurait pu arriver.

On a cette tendance à chercher les causes de ce qui se passe. On est comme des scientifiques naïfs, ce qui fait que quand on nous fournit des explications, on fait ah ouin ça a ben du bon sens.

35
Q

Qu’est-ce qu’un but d’accomplissement?

A

Quand on parle de buts d’accomplissement, il y a deux formes de buts. Mais essentiellement, on a établi dans les années 50 et depuis, que l’être humain a besoin de s’accomplir, a un besoin de sentir qu’il réussit à quelque chose, qu’il atteint certains standards d’excellence. Donc on vise certains objectifs, on vise à se développer comme personne.

Évidemment, ces standards sont assez subjectifs. Par exemple, le talent théâtrale n’est pas l’objectif de tout le monde, pour quelqu’un qui veut devenir comédien oui.

36
Q

Quels sont les 2 types de buts d’accomplissement?

A
  1. But de maîtrise: cherche à développer sa compétence, à s’améliorer (effort & persévérance). Une personne qui a des buts de maîtrise, elle cherche à se développer, à s’épanouir à l’intérieur de ça, à acquérir une plus grande compétence au regard de son but.
  2. But de performance: cherche à montrer ses habiletés et qu’une performance requiert un minimum d’effort. Elle veut bien paraître dans cet objectif, c’est vraiment dans le paraître, dans se montrer bon. Elle va donc souvent choisir des situations où elle est certaine de réussir ou elle va éviter des situations où elle pense échouer. Elle va considérer avoir atteint son but si elle le fait avec un minimum d’effort.
37
Q

Les apprenants avec des buts de maîtrise et de performance ont-ils les mêmes perceptions et orientations par rapport à soi, à leurs objectifs et aux autres? (tableau diapo 58)

A

Non.

  • Par exemple, la conception même de la compétence est très différente si on a un but de maîtrise ou un but de performance. Quand on a un but de maîtrise, la compétence est quelque chose qui se développe. Ce n’est pas innée, c’est acquis, c’est au fil du travail, de l’effort qu’on voit qu’on va acquérir de la compétence. Alors que les individus avec des buts de performance conçoivent la compétence comme quelque chose que tu as ou que tu n’as pas, tu es doué ou tu ne l’es pas. Donc c’est quelque chose qui vient à peu près sans effort quand on est compétent et si ça demande l’effort c’est qu’on n’est pas compétent là-dedans. C’est une conception très différente.
  • Qu’est-ce que ça occasionne dans les répercussions c’est qu’on voit les tâches qui sont choisies. Une personne avec un but de maîtrise va choisir des tâches où elle a l’occasion d’apprendre alors qu’une personne avec des buts de performance va choisir des occasions de démontrer qu’elle est bonne, donc va orienter ses activités, ses tâches en fonction de celles où elle soupçonne qu’elle va performer.
  • Quand on a un but de maîtrise, réussir une tâche facile c’est plate parce qu’on apprend rien, mais quand on a un but de performance, réussir une tâche facile c’est rassurant, ça fait du bien, on est content parce qu’on se dit qu’on aurait pu perdre la face.
  • Les erreurs sont conçues très différemment. Quand on a des buts de maîtrise, une erreur est une occasion d’apprendre, ça fait partie de l’apprentissage parce que tu veux te développer donc tu vas aller travailler le choses que tu réussis moins bien pour développer tes compétences. Une erreur pour des gens qui ont des buts de performance c’est catastrophique parce que c’est la preuve que tu es incompétent donc on le conçoit comme de l’échec. Alors que quand on a un but de maîtrise, ne pas réussir qqc est une occasion d’apprentissage, c’est qqc à travailler puisque l’on pense que la compétence ça se développe.
  • Collaborer avec des pairs, travailler en équipe. Quand on a un but de maîtrise, c’est le fun pcq on le fait pour accroître son apprentissage, comprendre comment les autres voient les choses, comment les autres font, ce n’est pas menaçant d’être avec quelqu’un qui a réussi quelque chose, c’est un modèle, c’est quelque chose que je peux apprendre. Alors que quand on a des buts de performance, on va vouloir travailler avec les autres juste si on pense qu’on va pouvoir bien paraître et passer pour compétent parce que sinon c’est comme une occasion de montrer au grand jour ses incompétences si on échoue en groupe, donc on n’apprécie pas ça et on ne montre pas nos faiblesses dans un groupe si on a des buts de performances.
  • L’enseignant. Un apprenant qui a des buts de maîtrise va voir l’enseignant comme une ressource, quelqu’un qui est là pour soutenir, aider son développement, qui peut lui apporter quelque chose. Quelqu’un qui a des buts de performance voit l’enseignant comme un évaluateur, comme quelqu’un qui a un jugement, quelqu’un qui a le droit de dire si tu es bon ou pas, tu échoues ou pas.
  • Si on fait des progrès, quand on a un but de maîtrise, on est satisfait. Ce qui va être satisfaisant, c’est d’évoluer, de comprendre quelque chose qu’on ne comprenait pas. Quand on a un but de performance, on est satisfait quand on a réussit selon nos standards. Donc si on n’a pas compris, ce n’est pas grave, si j’ai réussi, si j’ai bien parut je suis satisfait, sinon non. Donc c’est le outcome qui est important.
  • La motivation est très différente. On associe les buts de maîtrise souvent à des motivations plus autonomes. Les gens qui ont des buts de performance tendent à avoir des motivations plus contrôlées.
38
Q

Selon la théorie de l’autodétermination, qu’est-ce que la motivation?

A

La motivation, selon la théorie de l’autodétermination ça ne se mesure pas nécessairement en quantité comme j’en ai un peu ou j’en ai beaucoup, dans le langage courant on dit qu’on n’est pas motivé ou qu’on est super motivé, mais selon la théorie de l’autodétermination, il faut qualifier cette motivation et on le fait par la réponse à : «Pourquoi on fait quelque chose, pourquoi on s’engage dans une activité? ».

39
Q

Selon la théorie de l’autodétermination, quels sont les 2 grands types de motivations?

A

Il y a différents types de motivation qui sont qualitativement différentes. Au départ, on distingue les motivations en motivation intrinsèque et extrinsèque.
-La motivation intrinsèque, elle vient de l’activité elle-même. On fait l’activité parce qu’on aime faire l’activité. Elle est plaisant, gratifiante. Si on lit un roman policier à l’âge adulte, on le fait par motivation intrinsèque parce qu’on a du plaisir à le faire. Activité est satisfaisante en elle-même, sa propre récompense

-Les motivations extrinsèques c’est toutes des raisons autres, c’est qu’est-ce que de pratiquer cette activité vous apporte en dehors de l’activité, c’est un moyen de satisfaire autre chose. Activité est un moyen de satisfaire un but, autre que l’activité

40
Q

Quels sont les types de motivation intrinsèques par rapport aux études?

A
  • À l’apprentissage (plaisir d’apprendre)
  • À l’accomplissement (sentir qu’on acquiert des nouvelles connaissances et qu’on est plus compétent à quelque chose)
  • À la stimulation (on trouve ça intéressant)
41
Q

Quels sont les types de motivation extrinsèques?

A
  • Identifiée : Choix personnel, valeurs. On peut le faire parce que c’est quelque chose qu’on choisit et qui correspond à nos valeurs. Par exemple, je vais faire une manifestation à 40 degrés sous la pluie, c’est plus ou moins agréable, c’est pas pour le plaisir de la marche. L’activité en soi n’est pas plaisante, mais une personne va s’investir dans une manifestation parce que ça correspond à ses valeurs, elle a quelque chose à dire au travers de l’activité, elle s’exprime dans son activité.
  • Introjectée : Diminuer pression interne (p. ex. obligation, culpabilité). Il peut y avoir des raisons externes qui sont pour des raisons introjectées. L’introjection vient du fait qu’on va pratiquer une activité pour éviter de se sentir coupable, de se sentir comme un échec ou le faire par obligation. Par exemple, avec les lectures, on se dit que si on ne le fait pas et qu’on ne donne pas notre 100%, on va être déçu de soi-même donc il faut vraiment que je me donne. Parfois, on va en mettre plus qui faut, on voit le perfectionnisme s’installer là-dedans. Quelqu’un qui se dit qu’il va être tellement déçu s’il n’a pas une bonne note.
  • Régulation externe : Obtenir récompense ou éviter punition.On peut aussi s’engager dans une activité par régulation externe. Jusqu’à présent, ce sont des choses qui sont internes à la personne, soit mon plaisir, mon accomplissement, mes valeurs ou ma propre culpabilité et mon sentiment d’obligation ou la pression que je m’impose personnellement. Mais ça peut être aussi parce qu’il y a des contraintes externes, on veut obtenir des récompenses ou on veut éviter les punitions. La plupart des jeunes font le ménage de leur chambre parce que sinon ne peuvent pas sortir, donc la pression vient de l’entourage. Autre exemple, si on va à la marche, nos amis vont être contents, ils vont nous trouver bons, on va se faire valoriser par l’extérieur. On veut bien paraître.
42
Q

Les motivations intrinsèques et extrinsèques peuvent s’organiser, se simplifier en quelles 2 grandes catégories?

A
  • Autonome: à l’apprentissage, à L’accomplissement, à la stimulation et identifiée
  • Contrôlée: introjectée et régulation externe

Si on regroupe les motivations, on voit que toutes les motivations intrinsèques et la motivation identifiée, c’est autonome, la personne est autonome dans son choix, elle le fait par plaisir, elle le fait parce qu’elle le veut bien donc il n’y a pas vraiment de pression. Il n’y a pas de force qui la pousse à faire les choses autre que le plaisir ou la volonté personnelle.
Quand on regarde les motivations qu’on appelle contrôlées, ce sont les motivations introjectée et par régulation externe. Dans celles-là, il y a une pression qui vient, soit de la personne elle-même, par motivation introjectée, ou de l’entourage. Donc il y a une pression qui est exercée, la personne se sent contrôlée par son activité, soit qu’elle se contrôle elle-même, elle s’impose des choses ou elle est contrôlée par l’environnement.

43
Q

Qu’est-ce que l’amotivation?

A

Absence de motivation ou de sens à l’activité

44
Q

Méta-analyses motivation envers les études. Résultats sur les issues positives et négatives.

A
  • Les motivations autonomes (Identified et Intrinsic), elles sont fortement associées à des issues positives, plus on a des motivations autonomes, plus les issues positives sont grandes et moins on voit d’issues négatives.
  • Les motivations contrôlées (External et Introjected), c’est mixé, mais on voit assez clairement, même si le lien est à 0.2, c’est un effet faible à moyen, 0.3 c’est moyen, mais c’est lié à des issues madaptatives donc plus on a des motivations contrôlées, moins les outcome sont positifs, plus les outcome sont négatifs. Mais, curieusement, l’introjection, càd de faire des choses pour répondre à ses propres standards et pour éviter de se sentir coupable est aussi associées à des issues positives.
  • L’amotivation, plus on est amotivé, plus il y a des issues négatives et moins on a d’issues positives.
45
Q

Méta-analyses motivation envers les études. Résultats Quelles motivations sont les plus susceptibles de m’aider à avoir des bonnes notes?

A
  • Motivations autonomes (Identified et Intrinsic) : On voit qu’il semble y avoir une certaine glorification de ses propres issues, on est plus fier de nous-même donc on se trouve meilleur au niveau académique, mais quand même, on voit que la performance académique est associée positivement à des motivations autonomes.
  • Motivations contrôlées (External et Introjected) : C’est un mixte, en fait, il n’y a comme pas de lien si on regarde les mesures obtenues donc il n’y a pas de gains au niveau de la performance à être motivé de manière contrôlée. C’est les motivations autonomes qui sont intéressantes.
  • Amotivation : C’est un peu néfaste, tu ne sais pas pourquoi tu le fais donc ça paraît dans les notes. L’absentéisme et l’abandon sont fortement associés à l’amotivation.
46
Q

Méta-analyses motivation envers les études. Résultats bien-être psychologique.

A

Quand on regarde le bien-être psychologique, on voit un lien qui s’établit avec les motivations.

  • Motivations autonomes (Identified et Intrinsic) : Plus on a des motivations autonomes, plus on a du plaisir, un sentiment de vitalité, d’être vigoureux dans ce qu’on fait, l’affect positif, la satisfaction et le fonctionnement socio-émotif. Il y a des issues positives importantes.
  • Motivations contrôlées (External et Introjected) : Introjecté semble quand même associée à certains outcome positifs donc le plaisir surtout et un peu la vitalité avec l’affect positif, mais moins pour la satisfaction et le fonctionnement socio-émotionnel. Motivation par régulation externe, càd le faire pour faire plaisir aux autres, c’est soit nul ou pas très bon pour la vitalité. Se faire pousser dans le dos, il n’y a personne qui aime bien ça.
  • Amotivation : Encore associée à moins de outcome positifs.
47
Q

Méta-analyses motivation envers les études. Résultats mal-être psychologique.

A

Quand on regarde le mal-être psychologique, devenu d’intérêt général pour la population alors qu’avant semblerait que c’est juste les psy qui s’intéressaient à la dépression et à l’anxiété.

  • Motivations autonomes (Identified et Intrinsic) : Lorsqu’on a des motivations autonomes, on est moins susceptible de vivre de l’anxiété, de la dépression et des affects négatifs quand on est étudiant.
  • Motivations contrôlées (External et Introjected) : Quand on a des motivations contrôlées envers nos études, on est plus susceptible de vivre de l’anxiété et de l’affect négative, dépression un peu moins.
  • Amotivation : Catastrophique, vraiment pas bon d’être dans une activité pour laquelle on n’est pas motivé.
48
Q

Les étudiants qui réussissent le mieux ont généralement quel type de motivation?

A

Dans certains programmes, les motivations contrôlées sont très présentes, mais les étudiants qui réussissent le mieux et qui se sentent le mieux dans leurs études sont ceux qui ont aussi des motivations autonomes, qui ont des raisons personnelles sont conscient de tout ça, ceux qui trouvent du plaisir et de l’accomplissement à travers tout ça.