cours 5 : approche cognitive Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui mena à l’évolution des théories de l’apprentissage vers les théories cognitives et en suites, les théories sociocognitives ?

A
  • Avec la naissance des théories de l’apprentissage social (Rotter, Bandura, etc.), il devenait clair que pour comprendre le comportement humain, ou la personnalité au sens plus large, il n’est pas suffisant de comprendre les façons dont les gens ont été récompensés et/ou punis, il faut aussi comprendre comment elles pensent
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2
Q

Qu’est-ce que les théories cognitives ou sociocogntives considèrent comme les processus centraux de la personnalité ?

A

ils considèrent les processus de pensée comme étant les processus centraux, les éléments de base qui forment la personnalité humaine (les processus de pensée = le plus important, à la base de la personnalité)

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3
Q

Qu’est-ce qui est central pour définir la personnalité selon les théories cognitives ?

A

La façon dont les individus perçoivent et interprètent leur environnement, particulièrement leur environnement social

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4
Q

l’approche cognitive s’intéresse à quoi ?

A

un aspect interne particulier – les processus cognitifs (sans pour autant négliger le monde extérieur, évidemment)

Ces théories continuent toutefois de s’inspirer largement de celles qui les ont précédées (les cognitivistes ne rejettent pas le reste, mais se centrent davantage sur les processus de pensée)

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5
Q

Quels sont les 4 grands postulats de l’approche cognitive de la personnalité ?

A

1) Les êtres humains (organismes) sont des systèmes de traitement de l’information (insiste sur l’information sociale) qui opèrent dans un environnement social complexe

2) L’organisme est composée de sous-systèmes interdépendants permettant de percevoir, encoder, organiser et récupérer l’information
§ Des sous-systèmes nécessaires pour composer avec toute l’information (stimuli environnementaux) que la personne reçoit

3) La personnalité est une organisation mentale (la personnalité est de l’information, qui peut être chargée en émotions, encodée dans le cerveau)

4) La personnalité est en partie le fruit de l’apprentissage (renforcement, punition), mais surtout des processus cognitifs reliés à la perception, la mémoire ainsi qu’à l’organisation, le stockage et la récupération des informations de l’environnement physique et social (on ne rejette pas le rôle de l’apprentissage sociale)

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6
Q

Cette approche est aussi appelée comment ?

A

« approche de traitement de l’information » et on utilise l’ordinateur comme métaphore générale

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7
Q

Les théories comportementalistes strictes ont été dominantes pendant quelques décennies. Toutefois, Plusieurs théoriciens ont « finalement » réalisé qu’une telle approche est une vision très limitée de la personne. A quoi faisons-nous reférence ?

A

l’apprentissage sociale de Rotter (nos croyances à propos de l’environnement déterminent nos attentes), de Bandura (nos croyances à propos de soi déterminent les attentes sur ses propres capacités, ce qui influence ce qu’on tente) … et éventuellement la théorie cognitive de Kelly

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8
Q

Qui est Georges Kelly ?

A
  • Clinicien avant tout
  • Un représentant majeur de l’approche cognitive de la personnalité
    A développé la théorie des construits personnels
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9
Q

Qu’est-ce que la théories des construits personnels ?

A

L’aspect central de sa théorie est la notion de construit personnel

  • Kelly estime que les individus sont gouvernés par un principe interne fondamental : la manière dont ils agencent cognitivement les événements du monde externe

Même si ce mécanisme est interne, il est fortement influencé par un élément particulier du monde extérieur : les relations sociales (particulièrement important)

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10
Q

Kelly donne peu d’importance à quoi ?

A

Kelly donne peu d’importance au passé et pour lui, les personnes sont surtout tournées vers le futur

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11
Q

Selon Kelly, les comportements (la personnalité) sont en grande partie déterminés par quoi ?

A

par l’anticipation et la prédiction des événements futurs (on base nos décisions en fonction de nos anticipations)

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12
Q

Qu’est-ce que Kelly considère comme la caractéristique dominante de la personnalité

A

les processus cognitifs

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13
Q

Quelle est la métaphore de Kelly ?

A

chaque individu (chaque personnalité) décode la réalité comme un scientifique intuitif
* La personne tente de comprendre, d’expliquer, d’anticiper, de contrôler/changer son environnement immédiat pour s’y adapter le mieux possible (pour éviter les échecs, comprendre ce qui risque de mener à un succès)
- Pour cela, l’individu forme des structures conceptuelles cognitives, que Kelly appelle des construits (« constructs »)

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14
Q

Qu’est-ce que les construits ?

A
  • Les construits sont des structures mentales qui se construisent au fil du temps pour permettre une catégorisation rapide de l’information pertinente (comme un filtre)
  • Sont à la fois volontaires et conscients, mais aussi involontaires et inconscients

Un construit est donc un concept mental appris des événements passés, qui comme un « filtre » sert à comprendre et surtout prédire les événements futurs

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15
Q

Tous les comportements que nous faisons sont en partie basés sur quoi ?

A

sur le fait qu’en posant un geste, nous avons prédit ses résultats les plus probables avant (en fonction de nos construits)

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16
Q

Pourquoi est-ce que Kelly parle de construits personnels ?

A

Car chaque personne développe sa propre représentation du monde (ses propres construits)

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17
Q

Pour Kelly, qu’est-ce que la personnalité ?

A

l’ensemble de tous les construits de la personne

* Donc une « organisation mentale complexe », située dans le cerveau
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18
Q

Pourquoi utilisons nous le terme constructivisme alternatif ?

A
  • L’être humain révise constamment son interprétation du monde et donc, il est toujours susceptible de modifier un construit : c’est ce que Kelly appelle le constructivisme alternatif (les construits changent avec le temps)

e.g., « éducatrice = fiable sur qui je peux me fier » après des événements négatifs dans un milieu d’intervention peut devenir, une « éducatrice = injuste et intransigeante »

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19
Q

Les construits qui prédisent bien de manière répétée les événements sociaux sans un nombre élevé d’erreurs possèdent quoi ?

A

une bonne efficacité prédictive

	○ S’ils fonctionnent, ils sont conservés et ils se renforcent de plus en plus avec le temps (donc deviennent centraux dans notre personnalité et deviennent difficiles à changer)
	○ S’ils ne fonctionnent pas, ils sont modifiés ou abandonnés
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20
Q

Les construits de Kelly sont à l’origine (et sont très similaires) de quel concept ?

A

les « schémas cognitifs » proposés par Beck

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21
Q

Qui est Aaron T. Beck ?

A
  • Le père de la thérapie cognitive
  • A beaucoup aidé à comprendre la dépression et son traitement de même
    que les distorsions cognitives, les schémas, etc.
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22
Q

Pour Beck, la personnalité résulte de l’interaction de quoi ?

A

des prédispositions génétiques (il parle ici des traits relativement stables) et des expériences que l’individu faits dans son environnement physique ou social

les deux sont des déterminants des processus de pensées, qui est la chose centrale pour lui

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23
Q

Pourquoi l’expérience vécue est toujours importante selon Beck ?

A

parce que les stratégies cognitives employées par la personne sont renforcées ou inhibées en fonction des résultats de nouvelles expériences

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24
Q

Beck et ses collègues ont mis de l’avant des concepts centraux. Lesquels.?

A

pensées automatiques, distorsions cognitives, schémas cognitifs, croyances fondamentales, etc.

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25
Q

Qu’est-ce qu’une pensée automatique ?

A
  • réponse immédiate d’une personne après avoir fait l’évaluation spontanée d’un événement / d’une situation
  • Les pensées automatiques conditionnent et génèrent les réponses émotives et comportementales à la situation
  • Les pensées automatiques sont influencées par des structures cognitives qui aident à faire l’interprétation
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26
Q

Qu,est-ce que des patrons cognitifs stables ?

A

les individus ont tendance à montrer de la cohérence (personnalité) dans leurs interprétations de leur environnement

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27
Q

Ces patrons cognitifs stables dans la façon d’interpréter les différentes situations sont dus à quoi ?

A

aux schémas cognitifs

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28
Q

Les schémas déterminent quoi ?

A

à quel point (probabiliste) un individu risque de répondre de façon cohérente et automatique à certains événements, situations ou personnes (les schémas expliquent la stabilité)

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29
Q

Qu’est-ce que les schémas ?

A
  • les schémas sont cadres de travail opérationnels mentaux servant à organiser et catégoriser l’information à propos de nous-même et du monde (aide a s’adapter dans l’environnement, des filtres)
  • De façon la plus fondamentale, les schémas sont des structures cognitives stockées en mémoire (dans le cerveau) et se composent de concepts généraux ayant trait à des catégories d’objets, de situations, d’actions, de personnes, de relations ou d’événements
  • On peut les comprendre comme des « prototypes » (d’informations)… voire même des « stéréotypes » de catégories de concepts (de façon quasi-automatique)

(Les schémas peuvent changer grâce à une série d’expériences significatives qui contredisent notre schéma ou grâce à une intervention psychoéducative qui fait de la restructuration cognitive)

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30
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un schéma est activé ?

A

des souvenirs, images mentales, pensées et émotions l’accompagnent, ainsi que des conclusions sommatives et évaluatives (i.e., croyances) à propos de la catégorie concernée (un schéma peut être très chargé émotivement –> explique pourquoi une personne pleure bcp pour une petite affaire, son schéma a été réactivé)

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31
Q

Lorsqu’un individu est exposé à une situation/événement, il compare avec son (ou ses) schéma qui est relatif à cette situation/événement avant de quoi ? Pourquoi?

A

(a) « prédire » le futur probable et (b) prendre une action

Puisque ces structures nous permettent de rapidement anticiper ce qui risque d’arriver et de nous préparer à répondre

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32
Q

Est-ce que les schémas sont interalliés? Pourquoi?

A

Les schémas sont aussi interreliés pour être efficaces (e.g., « amour » lié à « famille » et « couple »; « couple » lié à « avenir » et « sexualité », etc.) (si un schéma important est activé, les autres schémas reliés s’activent au moins en partie)

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32
Q

Comment les schémas se développent ?

A
  • Les schémas sont des structures apprises par l’expérience (mais pas à 100%, aussi influencé par nos différences individuelles liées à nos traits/notre génétique)
  • Ils commencent à se developer dès l’enfance
  • Les schémas sont mis à jour et consolidés au fil des expériences et donc, changent durant toute la vie (on peut changer n’importe quel schéma cognitif à n’importe quel moment de la vie)
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33
Q

Est-ce que les schémas peuvent facilement être remis en cause?

A

Non

Par nécessité fonctionnelle, les schémas deviennent très stables au fil de leur utilisation (i.e., au cours du développement) et certains d’entre eux peuvent difficilement être remis en cause

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34
Q

Selon Beck, qu,est-ce qu’un ensemble cognitif ?

A

un regroupement de schémas à propos de certains « thèmes » – e.g., « les relations sociales »

Les ensembles cognitifs sont plus ou moins automatiques et conscients (moins inconscients que schémas, selon Beck)

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35
Q

À quoi servent les ensembles cognitifs ?

A

Les ensembles cognitifs informent l’individu sur la façon de répondre dans les situations reliées au thème en question

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36
Q

Que sont les modes cognitifs ?

A
  • Chez les personnes avec une psychopathologie, les schémas et ensembles cognitifs se cristallisent et deviennent des modes cognitifs, qui ont une nature répétitive et impérieuse (il a pas le choix de réagir comme ça, de penser comme ça) – comme avec le narcissisme (il est plus difficile avec eux d’intervenir)
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37
Q

Est-ce que tous les schémas cognitifs sont actifs en tout temps ?

A

Non

Toutefois, certains schémas sont fondamentaux et sont actifs en tout temps – les schémas concernant le soi, le monde et le futur

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38
Q

Les schéma centraux (concernant le soi, le monde et le futur) sont représentés par quoi ?

A

des croyances fondamentales qui sont sommatives et évaluatives

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39
Q

Les souvenirs et images mentales produits par les schémas sont basés sur quoi ?

A

sur les expériences passées, en particulier les expériences importantes et celles chargées émotivement ou affectivement – et les expériences peuvent être négatives

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40
Q

Qu’est-ce que la triade cognitive ?

A

Beck considère que les personnes avec une psychopathologie ou un trouble de personnalité ont des représentations d’elles-mêmes, du monde et du futur qui ne sont pas rationnelles

  • vision négative de soi, du monde et du futur
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41
Q

les personnes qui ont des représentations d’elles-mêmes, du monde et du futur qui ne sont pas rationnelles décodent et interprètent la réalité de quelle manière ?

A

de manière inadéquate de façon « automatique, spontanée et incontrôlable »

42
Q

Les stratégies utilisées par les personnes qui souffrent d’une psychopathologie sont influencées par quoi ?

A

par un système cognitif fondé sur des croyances rigides et impérieuses qui finissent, avec le temps, par définir les traits inadaptés stables de la personnalité

* Important : les processus de pensées influencent les traits avec le temps (les pensées négatives se cristallisent --> les traits se cristallisent)
43
Q

Pourquoi selon Beck est-il important de travailler sur les cognitions en thérapie ?

A

Car, selon Beck, les cognitions ont préséance sur les traits

(les processus de pensées influencent les traits avec le temps)

44
Q

Qu’est-ce qui peut amplifier les effet des schémas?

A

les distorsions cognitives

e.g., généralisation abusive (généraliser à partir d’un événement négatif), inférence arbitraire (conclure de manière négative alors qu’il n’y a aucune raison concrète de le faire), etc.

Chez les personnes avec un trouble de personnalité, les distorsions cognitives vont renforcer et “confirmer” les schémas inadaptés, même lorsque l’individu fait face à une évidence qui contredit ses schémas

Avec le temps, les distorsions cognitives mènent l’individu à des interprétations extrêmes, biaisées et globales des situations/événements qu’ils expérimentent, ce qui mène à des pensées automatiques négatives encore plus impérieuses qui “confirment” sa vision idiosyncrasique de lui-même et du monde

45
Q

Qu’est-ce que la restructuration cognitive ?

A

Une thérapie cognitive développée par Beck afin d’aider les gens à modifier leurs distorsions cognitives et éventuellement changer les pensées automatiques et les schémas

46
Q

Qui est Walter Mischel ?

A
  • Un représentant majeur de l’approche cognitive de la personnalité
  • Célèbre pour sa critique des traits (il a du avouer qu’il avait tort plus tard)
  • Mischel est devenu populaire suite à son attaque contre les traits de personnalité (Mischel, 1968)
  • Il estime que les prédispositions ne peuvent pas bien prédire le comportement et que c’est plutôt la situation qui est déterminante – ce que certaines grandes théories classiques négligent
    • e.g., une personne avec une sociabilité élevée ne sera pas toujours très sociable dans tous les contextes
47
Q

Mischel à développé quoi ?

A

une théorie sociocognitive de la personnalité inspirée des théories de l’apprentissage sociale (Bandura) et de la théorie des construits (Kelly)

48
Q

Pour Mischel, le comportement – et ultimement la personnalité au sens large – est surtout influencé par deux choses. Lesquelles ?

A

1) Les caractéristiques spécifiques d’une situation
2) Les variables cognitives : la façon dont l’individu perçoit et interprète la situation

49
Q

Selon Mischel, pour bien comprendre le comportement et la personnalité, on doit tenir compte de 5 catégories de variables cognitives individuelles. Lesquelles?

A

1) Compétences: capacités intellectuelles et habiletés sociales de la personne

2) Stratégies d’encodage: les « construits » ou « schémas », qui influencent la perception d’une situation

3) Attentes: évaluation mentale des différents résultats probables de différents comportements possibles

4) Valeurs subjectives: la valeur subjective donnée à chacun des résultats possibles (ce que je valorise)

5) Système d’autorégulation: règles et standards adoptés par la personne pour réguler son comportement; e.g., ses règles morales, ses buts, ses plans, etc.

50
Q

Les variables de Mischel sont utilisée pour quoi?

A

pour prédire un comportement futur, mais aussi pour comprendre ce que Mischel appelle la « signature de personnalité »

51
Q

Qu’est-ce qui forme la signature de personnalité ?

A

les variables cognitives impliquées dans les patrons stables de « si - alors » (if - then) des relations comportement-situation

  • si la situation X survient, alors le comportement Y devrait suivre, mais si situation Z, alors autre comportement
52
Q

Mischel place l’importance sur quoi pour définir la personnalité ?

A

à la fois sur les forces environnementales (physiques et sociales) et les variables cognitives

  • Plutôt que définir les personnes par leurs prédispositions (« il est très impulsif »), Mischel suggère que la situation est aussi, sinon plus importante (« il est impulsif surtout quand il est avec ses amis »)
53
Q

Au sens large, qu’est-ce que la motivation ?

A

l’entité psychologique (force interne) qui pousse ou actionne les comportements de la personne de façon à ce qu’elle poursuive ses aspirations, atteigne ses buts

La motivation est dérivée d’un besoin, i.e., « quelque chose qui est nécessaire pour survivre, croitre ou s’actualiser »

54
Q

Quelle et la relation entre la motivation et les autres concepts ?

A

besoins –> motivation–> buts/objectifs/aspirations–> engagement/ comportement

Engagement = ce que je fais concrètement pour atteindre mes objectifs

55
Q

Les théories de la personnalité basées sur les besoins et la motivation suggèrent quoi ?

A

que la personnalité est le fruit des comportements émis pour satisfaire des besoins et du degré de motivation

56
Q

Quelle est la distinction entre les motivations explicites et les motivations implicites ?

A
  • Motivations explicites: forces ou dispositions conscientes
    § « Je dois étudier, j’ai un examen demain »
    § Sont plus temporaires et changeantes
  • Motivations implicites: forces ou dispositions largement inconscientes qui poussent un individu à rechercher et valoriser certaines expériences, à valoriser certaines aspirations
    § Sont plus profondément ancrées dans notre nature, beaucoup plus stables
57
Q

Comment sont évaluées les motivations implicites ?

A

Comme les motivations implicites sont essentiellement inconscientes, elles sont souvent évaluées avec des mesures projectives (ex. les taches d’encre) (i.e., Rorschach, test TAT, etc.) – par opposition à des mesures objectives

58
Q

Murray (1938) a proposé une liste de 27 motivations implicites, qui se regroupent en trois grandes catégories. Lesquelles ?

A
  • Motivation de puissance : vouloir avoir un impact sur les autres; ne pas vouloir que les autres aient du pouvoir sur soi
  • Motivation de réussite : vouloir accomplir des choses par soi-même
  • Motivation d’affiliation : vouloir se sentir lié aux autres; valoriser les relations avec les autres
59
Q

Quelles est la distinction entre la motivation a l’approche et la motivation à l’évitement ?

A
  • Motivation à l’approche : tendance à se centrer sur et davantage anticiper les récompenses associées au succès; aller vers les buts (approche)

Motivation à l’évitement : tendance à se centrer sur et davantage anticiper les conséquences négatives liées à l’échec; s’éloigner du danger ou de l’échec (évitement

60
Q

Quel est le lien entre les motivations à l’approche et à l’évitement et les différentes sphères de l’adaptation sociale et psychologique?

A

○ Les individus avec une motivation fortement axée sur l’évitement (ceux qui focussent sur les conséquences négatives) tendent à avoir une moins bonne estime de soi, moins de bien-être psychologique subjectif et souffrent davantage de problèmes intériorisés

	○ Les individus avec une motivation fortement axée sur l’approche (ceux qui focussent sur les récompenses) ont plus souvent des problèmes extériorisés  

	(La norme = un mélange des deux (pas dans les tendances extremes)
60
Q

Les motivations à l’approche et à l’évitement sont probablement liées à quoi ?

A

à des tendances humaines fondamentales héritées de l’évolution, c’est à dire le choix de combattre ou fuir (i.e., « fight-or-flight »)

	○ Plusieurs auteurs les considèrent plutôt comme des traits tempéramentaux de base
61
Q

Initialement, les auteurs de la TDA ont proposé une distinction entre la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque. Plus récente, la TAD organise maintenant différentes formes de motivation sur un continuum de régulation. Qu’es-ce que ce continuum de la régulation (ou continuum de la motivation)?

A

on ne parle plus de motivation intrinsèque et extrinsèque, mais de motivation autodéterminée (ou autonome) et de motivation contrôlée (ou extrinsèque), respectivement.

ce sont les deux pôles du continuum.

62
Q

Quelle est la distinction entre la motivation autodéterminée et la motivation contrôlée ?

A

Motivation autodéterminée
- Comprend autant la motivation intrinsèque que les formes de motivation extrinsèque dans lesquelles les personnes se sont identifiées avec la valeur d’une activité et l’ont intégré dans leur sens du soi
Lorsque les personnes sont motivées de façon autodéterminée (ou autonome), elles expérimentent une forte volonté et du bien-être, ou une « auto-adhésion » à leurs actions

Motivation contrôlée
- Consiste autant à la régulation externe, dans laquelle l’action est fonction de contingences externes (i.e., récompenses ou punitions), qu’à la régulation introjectée, dans laquelle l’action a été partiellement intériorisée et est énergisée par des facteurs tels que le besoin d’approbation, l’évitement de la honte ou une stimulation externe de l’estime de soi
Lorsque les personnes sont motivées de façon contrôlée, elles expérimentent de la pression à penser, ressentir ou se comporter de façons particulières

63
Q

Quels sont les différent « niveaux» sur le continuum de la motivation/régulation ?

A

1) Amotivation
2) régulation externe
3) regulation introjectée

seuil d’autodétermination

4) régulation identifiée
5) régulation intégrée
6) motivation intrinsèque

64
Q

Qu’est-ce que l’amotivation (résignation) ?

A

absence complète de motivation. l’individu ne fait pas de lien entre son action et les conséquences de son action

65
Q

Qu’est-ce que la régulation externe ?

A

l’action est complètement régulée par des facteurs externes (récompenses, contraintes, punitions)

66
Q

Qu’est-ce que la régulation introjectée ?

A

L’individu commence à intérioriser l’action ou les raisons pour lesquelles il fait l’action

67
Q

Qu’est-ce que la régulation identifiée?

A

L’action devient autodéterminée, elle est valorisée est jugée très importante pour l’individu

L’individu ici choisi choisi librement de faire L’action même si elle n’est pas intéressante

68
Q

Qu’est-ce que la régulation intégrée ?

A

l’action est émise par choix tout en étant en accord avec les différentes parties du soi de l’individu

L’action n’est pas encore faite pour le plaisir intrinsèque qu’elle procure

69
Q

Qu’est-ce que la motivation intrinsèque ?

A

L’action est faite pour le plaisir et la satisfaction quelle procure à l’individu

70
Q

Qu’elles sont les 3 grandes catégories de motivation intrinsèque selon Vallerand et Miquelon ?

A
  • Connaissance : s’engager dans une action pour le plaisir et la satisfaction à apprendre, explorer et essayer de nouvelles choses
  • Accomplissement : s’engager dans une action pour le plaisir d’essayer d’accomplir quelque chose, de créer et de se surpasser soi-même
  • Stimulation : s’engager dans une action pour les sensations plaisantes qu’elle procure (e.g., plaisir sensoriel ou esthétique)
71
Q

Qu’est-ce qui se passe une fois que le seuil d’autodétermination est atteint ?

A

l’individu a plus de chance de s’engager et de persister dans ses comportements et dans la réalisation de ses aspirations (buts)

Les études montrent aussi qu’à partir du seuil d’autodétermination, les individus bénéficiant d’une intervention psychosociale sont plus engagés (font les tâches, exercices, etc.), abandonnent moins, développent plus facilement une alliance thérapeutique, etc.

72
Q

Les travaux de recherche modernes s’intéressent à la motivation en étudiant quoi ?

A

les buts et les stratégies

	○ Les buts sont les finalités qu’une personne désire atteindre ou obtenir, les stratégies sont les moyens utilisés pour atteindre ses buts
73
Q

Comment les buts poussent et guident le comportement?

A

ils influencent ce qu’on pense, ce à quoi on porte attention et ce qu’on fait … donc notre personnalité

74
Q

Qu’est-ce qu’un but ?

A

une représentation interne d’un résultat désiré

Le but est une cible, le résultat à atteindre qui conditionne la motivation (ce qui pousse ou inhibe l’action en lui donnant direction et énergie)

75
Q

Pourquoi serait-il difficile d’imaginer une théorie des buts qui se situerait à un tel niveau de généralité ?

A

puisqu’elle serait trop complexe (il existe trop de but différents pour qu’une théorie les comporte tous)

76
Q

Quelles sont les différentes façons de conceptualiser et comprendre les buts ?

A

○ Généraux vs spécifiques

○ Court terme vs long terme

○ Idiographiques (buts pour une seule personne, ce sont ces buts qui nous intéressent le plus en personnalité) vs nomothétiques (buts pour la majorité)

77
Q

les chercheurs.euses dans le domaine de la personnalité s’intéressent surtout à quels types de buts?

A

aux buts généraux ou de haut niveau, afin de faciliter la conceptualisation

78
Q

Que sont des buts idiographiques ?

A
  • Les buts idiographiques sont uniques à l’individu qui les poursuit
    ○ Les buts idiographiques sont conceptualisé avec des termes différents : préoccupations actuelles, projets personnels, aspirations personnelles
79
Q

Qu’est-ce que les préoccupations actuelles ?

A

une motivation et des pensées continues qui persistent dans l’esprit jusqu’à ce que le but soit atteint ou abandonné (Klinger, 1987; Klinger et al., 1981) (tout ce qui est cognitif qui relève de l’atteinte des but)
- Concernent des choses de la vie courante ou quotidienne, par exemple visiter un.e ami.e, trouver un nouveau travail, étudier pour un examen qui s’en vient, etc.
- Les études montrent que plus une préoccupation actuelle (but) est valorisée et plus on s’y engage, alors que plus sont atteinte est menacée, plus la personne y pense (rumination)

80
Q

Qu’est-ce que les projets personnels ?

A
  • activités coordonnées et séquencées dans lesquelles les gens sont engagés pour atteindre un but important dans leur vie (Little, 1989) (ce que je fais concrètement pour atteindre mes buts –> on travail souvent sur cela en intervention)
  • Alors qu’une préoccupation actuelle est une chose à laquelle les gens pensent, les projets personnels sont des choses que les gens font
  • Les projets personnels sont composés des efforts que la personne met pour atteindre des buts, qui peuvent relever de la vie de tous les jours (ex., « commander un nouveau livre ») ou d’engagements plus fondamentaux de la vie (« être plus sensible aux besoins de ma partenaire »)
    (Deux personnes peuvent penser aux mêmes choses par rapport à leurs buts similaires mais ne pas avoir les mêmes projets personnels pour les atteindre)
81
Q

Qu’est-ce que les aspiration personnelles ?

A

sont des buts à long terme que les gens essaient d’accomplir et qui organisent des grandes sphères de leur vie (Emmons, 1997) (très lié à nos traits de personnalité)
- Par exemple, une personne peut tenter de devenir plus en santé, de devenir une leader dans sa communauté, etc.
- Différentes études ont montré que les aspirations qu’une personne rapporte procurent des informations importantes sur qui elle est vraiment – i.e., sont corrélées avec la personnalité

82
Q

Des études ont montré que les traits de personnalité sont associés à quoi ?

A

l’intensité des efforts et l’efficacité subjective perçue à atteindre ou accomplir les aspirations personnelles

83
Q

Le concept d’aspirations personnelles proposé par Emmons (1997) est similaire aux aspirations de quelle théorie ?

A

la théorie de l’auto-détermination

Comme nous l’avons vu avant, la théorie de l’auto-détermination a proposé deux grandes catégories générales d’aspirations (ou buts) personnelles : intrinsèques et extrinsèques (il faut une balance entre les deux, les motivation extrinsèques ne sont pas mauvaises en soi)

84
Q

Des études ont montré que la qualité de vie et le bien-être psychologique sont augmentés et les problèmes d’adaptation diminués lorsque les gens sont engagés dans des buts et aspirations qui sont quoi ?

A

○ Signifiants (procurent du sens à la personne, peu importe ce que les autres en pensent)
○ Réalisables et gérables (atteignable, même s’il peut être difficile)
○ Pas trop stressants
○ Font des progrès dans leur atteinte ou réalisation (de leur but/objectif)
○ Sont des buts qui renforcent (plutôt qui s’opposent) à leurs autres buts dans leur vie
○ Sont soutenus par les autres (dans l’entourage de la personne)

85
Q

Quelles sont les propriétés et limites des buts idiographiques?

A

○ Sont conscients la plupart du temps
○ Ils décrivent des pensées et comportements qui visent des finalités relativement spécifiques (plus spécifique que des aspiration)s
○ Ils peuvent changer dans le temps, parfois de façon rapide et importante (parfois on change complètement de but)
○ On assume qu’ils sont généralement indépendants les uns des autres (
- Les préoccupations et projets organisent les pensées et les comportements, mais ils ne sont pas eux-mêmes organisés de façon cohérente (les aspirations le sont toutefois)

86
Q

Qu’est-ce que les buts nomothétiques?

A

Ce sont des motivations essentielles plus générales (de haut niveau) que la majorité des gens poursuivent

87
Q

Est-ce que dans la théorie des buts la distinction entre motivations et buts est claire ?

A

non, elle devient floue … ou se perd

88
Q

Quelles sont les 3 grandes catégories de buts ?

A

puissance, réussite, affiliation

89
Q

Qu’est-ce que les théories des buts ont permis ?

A
  • Les théories des buts permettent de mieux comprendre la personnalité (qui est fondamentalement liée aux aspirations à long terme et buts à court terme poursuivis par la personne) et elles ont mené à d’importantes implications pratiques (dans le monde du travail, en éducation) ou cliniques (en psychologie, psychoéducation)
90
Q

Quelles deux théories ont suivie les théories de buts ?

A

○ Théorie de la fixation de but (« goal setting theory ») de Locke

○ Théorie des buts de compétence (« achievement goal theory ») de Elliott et Dweck (1988, 2005)

91
Q

Plusieurs approches explicatives de la personnalité soulignent quoi par rapport à L’angoisse ?

A

que tous les individus vont inévitablement vivre de l’angoisse, de l’anxiété ou du stress en lien avec des mécanismes psychologiques et des situations ou événements environnementaux (psychanalyse, humaniste)

92
Q

Face à cette affirmation (que tous les individus vont inévitablement vivre de l’angoisse, de l’anxiété ou du stress ) quel aspect central de la personnalité à été proposé par les différents auteurs ?

A

Les stratégies de coping :

les mécanismes ou les stratégies pour composer avec l’angoisse, l’anxiété ou le stress

n’est pas la même chose que des mécanisme de défense, elles sont 100% consciente contrairement aux mécanismes de défense qui sont inconscients

93
Q

Qu’est-ce que le coping ?

A

« les pensées et comportements qui sont utilisés pour gérer les demandes internes et externes (parfois le stress vient de nous, parfois il vient de l’environnement) des situations qui sont perçues comme stressantes »

processus dynamique, qui peut évidemment changer d’une situation à l’autre, mais on observe de la cohérence dans les styles de coping utilisés – i.e., les personnes ont tendance à utiliser les mêmes strategies de coping

94
Q

Est-ce que tout le monde utilise les mêmes stratégies de coping ?

A
  • Les personnes vont interpréter différemment un même événement négatif ou stressant, mais ils vont aussi utiliser des stratégies différentes pour y faire face ou le gérer (i.e., il y a des différences individuelles relativement stables)
95
Q
  • Lazarus et Folkman (1984) ont expliqué qu’il y a une évaluation primaire et secondaire d’un événement, qui est nécessaire avant d’y réagir. À quoi ces évaluation réfèrent-elles ?
A

1) Évaluation primaire : La personne détermine si l’événement est (a) une menace (je suis en danger?) ou (b) un défi (qqchose que je peux résoudre)

2) Évaluation secondaire : La personne détermine si elle aura les habilités ou ressources pour composer avec l’événement (influence la stratégie de coping qui sera utilisée. Ex. une personne qui n’a pas confiance ne ses habiletés)

96
Q

Quelles sont les 3 dimensions générales des stratégies de coping ?

A
  • Centré sur la résolution de problème : Considérer l’événement comme possible à gérer; Prendre des actions directes et concrètes pour résoudre le problème
  • Centré sur l’émotion : Tendance à réfléchir sur les expériences émotionnelles associées au problème (en soi ce n’est pas un problème, sauf si on le surutilise)
    ○ Une surutilisation de cette stratégie peu devenir problématique et empirer les choses (e.g., rumination, se blâmer, etc.)
  • Centré sur l’évitement : Tenter de composer avec le problème en le niant ou en se distrayant via d’autres activités, sans tenter d’action pour résoudre le problème (pas négatif en soi à très court terme, mais on ne doit pas rester la dedans trop longtemps)
97
Q

Le coping centré sur la résolution de problème serait associé à quoi comparativement au copain centré sur l’évitement ?

A

Les études montrent que le coping centré sur la résolution de problème est associé à une meilleure adaptation, alors que le coping centré sur l’évitement est associé à une moins bonne adaptation, plus de problèmes de santé mentale, etc.

98
Q

Carver et ses collègues ont proposé quoi ?

A

un modèle de styles de coping qui est devenu populaire, entre autre en raison des instruments d’évaluation qui y sont associés (i.e., le questionnaire « COPE »)

99
Q

Dans le modèle des styles de coping, comment sont considérés les stratégies de coping et a quoi sont-ils corrélés ?

A

Les auteurs parlent en fait des stratégies de coping de leur modèle comme étant des dispositions (ou prédispositions)

et ces stratégies sont d’ailleurs corrélées aux traits de personnalité

100
Q

Quelles sont les 5 dispositions présentées dans le modèle?

A

1) résolution de problème (coping actif, planification)

2) restructuration cognitive (restructuration positive, acceptation, humour)

3) recherche de soutien (soutien instrumental, soutien émotif, religion/ spiritualité)

4) distraction (distraction, défoulement)

5) évitement (désengagement comportemental, blâme personnel, déni, consommation de substance)

101
Q

Quelles sont les dispositions associées à une meilleure adaptation ?

A

résolution de problème

restructuration cognitive

recherche de soutien

102
Q

Quelles sont les dispositions associées à une moins bonne adaptation ?

A

distraction

évitement