Cours 5 Flashcards

1
Q

L’approche comportementale est arrivée suite à la réaction de quoi ?

A

Suite à la psychanalyse (début du 20e siècle)

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Q

Selon la théorie de l’apprentissage, les comportements sont appris et désappris selon quoi ?

A

Les comportements sont appris et désappris selon la manière dont ils sont influencés.

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3
Q

Quels sont les deux modèles influents de l’approche comportementale ?

A
  1. Conditionnement classique

2. Conditionnement opérant

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4
Q

Quelle est la définition d’un conditionnement ?

A

« Tout changement de comportement suite à l’exposition à des stimuli »

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5
Q

Quels sont les principaux concepts du conditionnement classique (ou répondant) ? (4) Donnez une brève définition de chacun.

A
  1. Stimulus inconditionnel : un stimulus qui produit dans l’organisme un effet désiré
  2. Réponse inconditionnelle: réponse suscitée par le stimuli inconditionnel
  3. Stimulus conditionnel: Stimulus neutre qui, par association avec le stimulus inconditionnel, en vient à produire un effet semblable
  4. Réponse conditionnelle: réponse suscitée par le stimulus conditionnel
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6
Q

Comment s’appelle l’expérience fait par Waltson sur le conditionnement classique ?

A

L’expérience du petit Albert

expérience faite avec un rat et un bébé

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7
Q

Quels sont les trois phénomènes observés par Pavlov sur le conditionnement classique ?

A
  1. Extinction
  2. Généralisation
  3. Discrimination
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8
Q

Expliquez le phénomène d’extinction (Pavlov)

A

Diminution, puis disparition de la réponse conditionnelle si n’est plus accompagnée du stimulus conditionnel

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9
Q

Expliquez le phénomène de généralisation (Pavlov).

A

Un stimuli semblable au stimulus conditionnel produit une réponse conditionnelle.

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10
Q

Expliquez le phénomène de discrimination (Pavlov).

A

Disparition de réponse à des stimuli particuliers mais poursuite pour un stimuli précis.

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11
Q

Comment définir le conditionnement opérant ?

A

Un comportement normal ou « pathologique » est conditionné par ses conséquences.

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12
Q

Pourquoi y-a-t-il la répétition du comportement selon le conditionnement opérant ?

A

Parce que le comportement suivi procure un stimulus agréable.

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13
Q

Que se passe-t-il lorsque le comportement suivi est désagréable ?

A

Disparition du comportement

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14
Q

Nommez les principaux concepts du conditionnement opérant (4) et les définir.

A
  • Renforcement positif : fréquence d’apparition d’un comportement augmente lorsqu’il est immédiatement suivi d’un agent de renforcement positif (agréable)
  • Renforcement négatif : fréquence d’apparition d’un comportement augmente lorsqu’il est immédiatement suivi par le cessation d’un agent de renforcement négatif (désagréable)
  • Punition positive: stimulus aversif (désagréable) qui suit un comportement et en réduit la fréquence d’apparition
  • Punition négative : retrait stimulus agréable qui suit un comportement et en réduit la fréquence d’apparition
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15
Q

Selon le behaviorisme radical de Skinner, qu’est-ce qui doit être étudié ?

A

Seul le comportement observable. Le comportement est déterminé par des phénomènes biologiques et environnementaux.

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16
Q

Qu’est-ce que le renforcement vicariant ?

A

C’est un renforcement appliqué à une personne que le sujet peut observer, ce qui le poussera à imiter le comportement. Par ex.: un élève est félicité pour son bon travail

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17
Q

Qu’est-ce que la punition vicariante ?

A

C’est une punition appliquée à une personne que le sujet peut observer, ce qui le poussera à imiter le comportement. Par ex.: peine de mort, prison à vie.

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18
Q

Quels sont les principaux concepts de l’approche comportementale ? (6)

A
  1. Les comportements jouent un rôle essentiel dans l’apparition, le maintien et l’accentuation de la psychopathologie ou de la maladie mentale.
  2. La théorie de l’apprentissage occupe une place primordiale dans la compréhension et le traitement de la maladie mentale.
  3. Une évaluation rigoureuse est indispensable.
  4. L’efficacité du traitement est systématiquement évaluée pendant toute la démarche.
  5. La méthode est scientifique puisque l’efficacité des différentes formes de traitement est prouvée au moyen de recherches rigoureuses.
  6. L’intervenant est actif et directif et la thérapie structurée.
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19
Q

Comment peut-on définir l’approche cognitive brièvement ?

A

C’est l’influence des pensées sur les émotions et les comportements.

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20
Q

Combien y-a-t-il de principes fondamentaux de l’approche cognitive ?

A

Il y en a 14.

21
Q

Vrai ou faux. Les comportements sont surtout causés par les pensées et les perceptions plutôt que par les évènements.

A

Faux. Ce sont les émotions qui sont surtout causées par les pensées et par les perceptions que par les évènements (il s’agit d’un des principes fondamentaux)

22
Q

Vrai ou Faux. Les évènements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement.

A

Vrai

23
Q

Par quoi sont causées les émotions dysfonctionnelles ? Comment doit-on faire pour diminuer ces émotions ?

A

Les émotions dysfonctionnelles sont influencées par des pensées irréalistes et la façon pour les diminuer est de prendre conscience de ces pensées irréalistes et à s’appliquer à les changer.

24
Q

Vrai ou faux. Les êtres humains ont une tendance innée à être perturbé par des croyances rationnelles.

A

Faux, ils ont tendance à perturber leur vie par des croyances irrationnelles. D’ailleurs cette tendance est renforcée par l’environnement dans lequel ils évoluent.

25
Q

Pourquoi dit-on que l’être humain est largement responsable de ses émotions dysfonctionnelles ?

A

Parce qu’il entretient et accentue lui-même ses croyances irrationnelles

26
Q

Qu’est-ce qui permet de modifier de façon efficace les pensées, les émotions et les comportements dysfonctionnels ?

A

Seuls les efforts prolongés et soutenus

27
Q

À quoi conduit une pensée rationnelle ?

A

Cela conduit à une réduction de la fréquence, de l’intensité et de la durée des émotions dysfonctionnelles

28
Q

Est-ce qu’une bonne relation thérapeutique est obligatoire et essentielle à une thérapie cognitive efficace?

A

Oui

29
Q

Sur quoi est basée la thérapie cognitive ?

A

Elle est basée sur un modèle éducatif. La relation impliquée est du type maître-élève, donc égal à égal.

30
Q

Vrai ou faux. L’approche cognitive n’utilise pas le questionnement socratique.

A

Faux, cette approche utilise le questionnement socratique. On pose de questions pour amener la personne à faire son propre cheminement.

31
Q

Donnez des exemples de travaux à domicile de l’approche cognitive.

A
  • Lectures, exercices pratiques
  • Intégration changements dans quotidiens
  • Intégration techniques comportementales
32
Q

Combien y-a-t-il de rencontres aux ans ou aux deux ans (selon la problématique) ?

A

15 rencontres

33
Q

Quelles sont les six étapes de l’approche cognitive ?

A
  1. La personne se familiarise avec principes. Établit les liens entre évènements, pensées, émotions, comportements et réactions physiologiques ;
  2. Prise de conscience des pensées lors des émotions dysfonctionnelles;
  3. Sonder ses pensées pour examiner la validité ;
  4. Substitution des interprétations erronées par des pensées appropriées ;
  5. Tient compte des résultats en modifiant comportements appropriés;
  6. Reconnaît et modifie attitudes et croyances dysfonctionnelles.
34
Q

L’approche cognitive-comportementale est l’objet d’un rapprochement entre quelles théories (2) ?

A
  1. Théorie de l’apprentissage sociale

2. Théorie de l’attribution

35
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage social ?

A

C’est l’apprentissage par imitation (vicariant) qui résulte de l’observation de modèles réels ou imaginaires. C’est un processus cognitif à la suite de l’observation.

36
Q

Quel est l’apport de la théorie de l’apprentissage social dans l’approche cognitive-comportementale ?

A

On donne un rôle accru à l’individu. Il joue un rôle dans l’apprentissage et il est influencé par ses pensées et ses croyances.

37
Q

Que fait-on en intervention pour faire de l’apprentissage sociale ?

A

L’intervenant doit faire du modeling (apprentissage par imitation). Par ex.: jeux de rôles, modèle à imiter, etc.

38
Q

Définir la théorie de l’attribution.

A

C’est une théorie où la façon que l’individu perçoit sa cause de son problème influence son état et ses prévisions en lien avec son évolution.

39
Q

Quels sont les deux lieux de contrôle de la théorie de l’attribution ? Définir brièvement.

A
  • Contrôle externe : amélioration ne dépend pas entièrement de moi mais est l’effet du hasard, du destin, forces extérieures.
  • Contrôle interne : évènement est la conséquence de son propre comportement. Dépend de lui.
40
Q

Quelles sont les deux principales composantes de la théorie cognitive-comportementale ?

A
  1. Analyse fonctionnelle

2. Entraînement aux compétences

41
Q

Quel est le but d’une analyse fonctionnelle ? Quelles sont les prémisses de l’analyse fonctionnelle ?

A

But: C’est de préciser les conditions de maintien et de déclenchement des comportements.
Prémisses:
- Un comportement est toujours précédé de pensées, émotions, circonstances
- Un comportement génère à la fois des conséquences négatives mais aussi des bénéfices

42
Q

Vrai ou faux. L’analyse fonctionnelle peut autant se faire en début de processus qu’en cours de processus.

A

Vrai

43
Q

L’entraînement aux compétences à pour but d’apprendre quoi ?

A

Les compétences nécessaires à l’identification et au contrôle des situations à haut risque. C’est aussi de composer avec les autres difficultés associées.

44
Q

Qu’est-ce qu’on note pendant l’auto-observation ?

A

La fréquence et la durée des facteurs entourant l’apparition des comportements dont on souhaite la diminution ou l’augmentation

45
Q

Qu’est-ce que l’intervenant fait lors des jeux de rôles ?

A

Il joue une personne de l’entourage avec qui c’est problématique.

46
Q

Qu’est-ce que l’intervenant fait lors des jeux de rôles inversés ?

A

C’est l’intervenant qui joue le client

47
Q

Quelles sont les étapes de la résolution de problèmes ? (9)

A
  1. Prendre conscience du problème et le définir
  2. Adopter une attitude constructive
  3. Fixer des objectifs
  4. Chercher des solutions possibles
  5. Considérer les avantages et les inconvénients pour chacune
  6. Choisir une solution
  7. Connaître les obstacles et les ressources
  8. Déterminer le plan d’action
  9. Passer à l’action
48
Q

À quoi sont adaptées les tâches en dehors des rencontres ? (3)

A

Aux besoins, aux capacités et aux priorités

49
Q

Pourquoi considérer l’approche cognitive-comportementale ?

A
  • Court terme, brève, adaptée à plusieurs programmes ;
  • Efficacité évaluée pour plusieurs problématiques ;
  • Structurée et axée sur un objectif précis ;
  • Ici et maintenant ;
  • Souple et individualisée (personnes et cadres d’intervention) ;
    Compatible avec plusieurs approches