Cours 4 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Un des principes de base de l’approche orientée vers les solutions est un focus sur les problèmes passés plutôt que sur l’avenir et les changements souhaités.

A

Faux. C’est le contraire, c’est-à-dire qu’on donne un focus plus grand aux changements et sur l’avenir, car cette approche est orientée sur les solutions.

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2
Q

Vrai ou faux. Le but de la TBOS est d’inciter la personne à faire quelque chose et à encourager ce changement positif.

A

Vrai (fait partie des principes de base de l’approche orientée vers les solutions).

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3
Q

Lequel ne fait PAS partie des principes de base de la TBOS.

a) Les solutions existent déjà chez la personne
b) Le changement et la résolution rapide ne sont pas possibles
c) Il n’est pas nécessaire de connaitre la cause pour résoudre le problème

A

B)

En effet, le changement est inévitable et se produira tout au long de la vie de la personne.

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4
Q

Vrai ou faux. Les clients peuvent ne pas être d’accords avec les idées de l’intervenant et peuvent eux-mêmes appliquer leurs solutions qui leur apparaissent les plus efficaces.

A

Vrai, puisque les personnes sont motivées à changer. Cela fait partie des principes de base de l’approche orientée vers les solutions.

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5
Q

Puisque l’approche orientée vers les solutions se concentre sur le positif, de quelle approche cette dernière se rapproche ?

A

De l’approche neurolinguistique

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6
Q

Comment définir l’approche orientée vers les solutions en 5 points ?

A

1- Se concentre sur le positif
2- Consacre très peu e temps à l’analyse du problème et/ou sur le passé du client
3- L’énergie relationnelle est orientée vers l’objectif, le futur et les solutions possibles
4- L’intervention doit demeurer le plus simple possible
5- On recherche à provoquer un début de mouvement

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7
Q

Nommez trois des sept ingrédients actifs de la TBOS.

A
  • Alliance thérapeutique axée sur collaboration ;
  • Focus sur les solutions et non sur les problèmes ;
  • Objectifs mesurables ;
  • Focus sur l’avenir (questions et interventions) ;
  • Évaluation constante du degré d’atteinte des objectifs (progrès) ;
  • Focus sur les situations d’exception ;
  • Faire plus de ce qui est fait lors des situations d’exception.
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8
Q

Quelles sont les trois règles de la TBOS.

A

1- Si ça marche, ne pas le changer
2- Une fois qu’on connaît ce qui marche, le faire davantage
3- Si ça ne marche pas, cessez-le et essayer quelque chose de différent

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9
Q

Quels sont les types de relations intervenant/client de la TBOS? (3)

A

1- Relation de type visiteur
2- Relation de type demandeur
3- Relation de type acheteur

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10
Q

Vrai ou faux. Une des raisons de mettre l’accent sur la relation client/intervenant est que cela sert à rappeler au thérapeute que le résultat dépend uniquement du client.

A

Faux. Le résultat dépend autant du client que du thérapeute.

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11
Q

Sur quoi repose le succès de la TBOS

A

La coopération.

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12
Q

Quel est le type de relation client/intervenant en criminologie (dans la plupart des cas) ?

A

La relation de type visiteur.

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13
Q

Comment définir la relation de type visiteur ?

A

Il s’agit d’une relation où ce sont des personnes non-volontaires. Selon la personne, elle n’a pas de problèmes. Si elle croit qu’elle a un problème, elle ne voit pas la pertinence de sa présence.

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14
Q

Qu’est-ce que l’intervenant doit faire avec des clients de type visiteur ?

A
  • L’intervenant doit être en accord qu’il peut ne pas y avoir de problèmes. On ne doit pas nier pour ne pas aller en confrontation.
  • L’intervenant doit aider la personne à déterminer s’il existe un autre problème sur lequel il veut travailler
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15
Q

Les clients de type visiteur mettent la faute sur qui (la plupart du temps) ?

A

Sur le référant (celui qui le réfère à une thérapie).

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16
Q

Comment définir la relation de type demandeur ?

A
  • La personne ne perçoit pas sa responsabilité et son rôle dans la résolution du problème même si elle est capable de bien décrire ce problème. Selon cette personne, elle n’a pas les efforts pour changer le comportement.
  • La plainte/objectif de traitement est identifié autant par le client que par l’intervenant. Par contre, impossibilité d’identifier les étapes concrètes vers la résolution de problèmes.
17
Q

Qu’est-ce que l’intervenant doit faire avec des clients de type demandeur ?

A

L’intervenant doit amener la personne à avoir une nouvelle perspective sur sa situation (mais de ne pas le convaincre de force).
Se concentrer sur ce que la personne vit directement.

18
Q

Comment définir la relation de type acheteur ?

A
  • Ici, la plainte/objectif de l’intervention est identifié conjointement.
  • La personne se perçoit elle-même comme faisant partie de la solution
  • C’est la relation recherchée par tout intervenant
19
Q

Qu’est-ce que l’intervenant doit faire avec des clients de type acheteur ?

A

L’intervenant doit amener la personne à acheter un motif ou un objectif qui lui convient

20
Q

Vrai ou faux. La relation de type acheteur est plus rare en criminologie en raison des contraintes judiciaires.

A

Vrai.

21
Q

Nommez quatre moyens afin que l’intervenant trouve une étincelle de motivation de la part du client.

A
  • Clarifier votre rôle dès le départ
  • Adopter une attitude de respect
  • Éviter les obstacles à la communication : confronter, ordonner, avertir, moraliser, etc.
  • Mettre l’emphase sur les forces de la personne (lui faire voir que vous êtes de son côté)
  • Avoir l’esprit ouvert et accorder le bénéfice du doute, croire vraiment ce que la personne dit
  • Se mettre dans les souliers de la personne pour bien comprendre sa réalité et ses réactions et utiliser son langage
  • Présupposer que la personne est motivée à participer dès qu’elle se présente aux rencontres
  • Considérer la personne comme un expert de sa situation
22
Q

Pourquoi dit-on que la formulation des objectifs de la TBOS est importante pour le client ?

A

Parce que si l’objectif est important pour le client, il sera beaucoup plus enclin à s’investir dans les rencontres, conserver son emploi, etc. Le client sera également plus collaboratif avec l’intervenant. Bref, il sera plus enclin à s’engager et à suivre ses objectifs.

23
Q

Comment doivent être formulés les objectifs de la TBOS ? (7 aspects)

A
  • Doit être pertinent et important pour le client
  • Concret, spécifique et comportemental
  • Modestes (pour pouvoir être atteint)
  • Formulé de façon positive
  • Décrire un début plutôt qu’une fin (décrire les premières étapes du changement attendu)
  • Réaliste et réalisable selon le contexte de l’individu
  • Perçu comme exigeant par le client (celui-ci doit travailler fort)
24
Q

Vrai ou faux. Les objectifs de la TBOS ne doivent pas être observables ni mesurables.

A

Faux. Les objectifs doivent être mesurables et observables, car ce sera le moyen de déterminer si le suivi est terminé.

25
Q

Avec un client de type visiteur, comment l’intervenant doit-il établir les objectifs ? (5 aspects)

A
  1. Découvrir ce que la personne veut
    2- Accepter l’objectif de la personne et être bienveillant à l’égard de ses difficultés
    3- Valoriser la personne
    4- Demander à la personne quelle est la demande de celui qui l’envoie
    5- Négociation des objectifs obligés
26
Q

Quelles sont les types de questions/intervention en TBOS ? (6)

A
1- La question miracle
2- Mini miracles
3- Moments de non-problème
4- Question d'adaptation
5- Questions d'échelles
6- Prescription de tâches
27
Q

Comment définir la question miracle ?

A

Ce type de question est le plus représentatif de l’approche. Elle oriente la personne vers le futur, où le problème est résolu, de telle sorte qu’il commence à savourer le succès de l’intervention.

28
Q

Quelles sont les deux stratégies pour faire une question miracle ?

A
  1. Relever les moments où des portions de miracle se produisent déjà dans la vie de la personne et où elle ne ressent pas ses insatisfactions pendant un certain temps.
  2. Questionner les moments où les problèmes de la personne sont moins présents.
29
Q

À quels moments les intervenants doivent utiliser des questions d’adaptation ? (3)

A
  • Quand c’est très difficile de préciser les objectifs de traitement
  • Quand la situation est très complexe
  • Quand la personne semble désespérée, très déprimée
30
Q

Donnez deux exemples de questions d’adaptation.

A
  • « Après avoir entendu votre histoire éprouvante, il est facile de comprendre que vous n’avez plus d’espoir. Mais comment faites-vous pour continuer malgré tout ce qui vous est arrivé ? »
  • « Comment faites-vous pour affronter le quotidien à chaque jour ? »
  • « Comment faites-vous pour que les choses ne s’aggravent pas davantage ? »
  • « Comment savez-vous que faire tel comportement peut vous aider ? »
  • « Que devez-vous faire pour continuer à faire tel comportement ? »
  • « Quoi d’autre ? »
  • « Est-ce nouveau pour vous de constater que vous pouvez surmonter une telle situation ? »
31
Q

À quoi servent les questions d’échelles ?

A

Elles servent pour imager, quantifier et réévaluer constamment où se trouve le client par rapport à sa situation. On chiffre les problèmes en fonction de l’urgence de les travailler.

32
Q

Vrai ou faux. En TBOS, l’échelle compte un zéro.

A

Faux. En TBOS, cette échelle ne compte pas de zéro.

33
Q

L’échelle s’étend de combien à combien en TBOS ?

A

De 1 à 10

34
Q

Quels sont les types de tâches lors de la prescription de tâches (3) ?

A

1- Tâches passe-partout
2- Tâches pour stimuler les exceptions
3- Tâches pour créer des exceptions

35
Q

Quel est l’objectif des tâches passe-partout ?

A

Le but est de découvrir, provoquer et de répéter les exceptions que le client a produit. Il n’y a pas de bonnes façons de résoudre un problème, ce qui marche doit être répété. Le but est d’essayer des choses, entamer le changement et faire un pas en avant

36
Q

Vrai ou faux. Il n’y a pas d’adaptation à faire selon le type de relation lorsque l’intervenant donne des tâches pour stimuler les exceptions.

A

Faux. Il y a une adaptation à faire. Par exemple:

  • Visiteur: renforcer le fait qu’il se présente malgré que ce n’est pas son choix, souligner les bons coups et féliciter
  • Plaignant: travailler à modifier sa perception de sa situation
37
Q

Quelles sont les trois moyens de donner tâches pour créer des exceptions.

A

1- Faire comme si… (mise en pratique de la question miracle, faire comme si tout allait bien…)
2- Tirer à pile ou face (avec relation de type visiteur, face = comme d’habitude, pile = comme si un miracle s’est produit)
3- Faire quelque chose de différent (lorsque le scénario miracle ne fonctionne pas, faut faire quelque chose de différent)

38
Q

Quel est le taux d’efficacité de la TBOS selon une revue d’études de Gingerich & Peterson.

A

74 % rapportent des changements positifs significatifs. Donc cette approche semble être efficace.

39
Q

Que remarque-t-on sur l’efficacité de la TBOS au niveau de la criminalité et de la délinquance ? (3 choses)

A
  • Réduction significative des comportements antisociaux
  • Amélioration significative de la résolution de problèmes
  • Diminution significative des risques de récidive