Cours 5 Flashcards
Quels sont les types d’évaluation et les outils associés à un potentiel passage à l’acte hétéroagressif.
- Évaluation clinique
- Impression du clinicien (son jugement)
- Faible valeur prédictive - Évaluation actuarielle (passer des questionnaires)
- Facteurs validés (surtout statiques) (on ne voit pas les signaux dynamiques, peut avoir le biais de désirabilité sociale)
- Volonté prédictive (ont augmente la valeur prédictive) - Évaluation selon l’approche du jugement clinique structuré (on privilégie celle-là)
- Facteurs statiques et dynamiques (on passes les grilles + j’ai un feeling et je sens qu’il va passer à l’acte)
- Contexte clinique
- Soutenir le jugement clinique
- Court terme (e.g., R.U.D, DASA.fr)
- Long terme (HCR-20) (Facteurs qui augmente le potentiel du passage hétéroagressif)
L’hétéro-agressivité comprend aussi l’auto-agressivité parce que souvent après une crise la personne à honte, une fois qu’elle réalise ce qu’elle a fait elle se retourne vers elle. IMPORTANCE d’évaluer les 2 en même temps.
Évaluation d’un risque d’un passage hétéro-agressif : R.U.D, DASA et HCR-20
Voir notes
Quelles sont les étapes de développement du processus de la crise hétéroagressive ? (étapes de la courbe d’agressivité)
- Activation
- Refus (ne collabore pas)
- Panique(anxiété sévère)
- Intimidation (aucune solution autre que agression
verbale) - Passage à l’acte (agression physique/ bris matériel)
- Récupération (détresse lié à la perte de contrôle/
honte)
Quels sont les facteurs historiques du HCR-20 ?
H1 : Violence antérieure (un des facteurs prédictif les mieux identifié)
Cotation :
- tenir compte du nombre d’événements et de leur gravité
-Considérer tous les cpts de violence survenus jusqu’à l’évaluation (et pendant)
H2 : Premier acte de violence commis pendant la jeunesse
La précocité d’un premier acte de violence a souvent été liée à un risque accru de violence subséquente
Cotation :
-Limites arbitraires: < 20 ans/ entre 20 et 40 ans/ > 40 ans
H3 : Instabilité des relations intimes
Un bon réseau et soutien social agissent comme modérateurs du risque de violence
Évaluer la stabilité des relations intimes antérieures
Cotation :
- Beaucoup de relations courtes, Pas de relations
- Intenses conflits dans le cadre de relations de longue durée
H4 : problèmes d’emploi
Le chômage et un bas revenu ont démontré une association avec la récidive de violence
De même pour des changements fréquents d’employeurs
Cotation :
- Licenciements
- Changements fréquents d’emploi
- Refus de prendre un quelconque emploi
H5 : Problèmes liés à l’utilisation des substances psychoactives
Confèrent un risque de violence plus grand que le fait de souffrir d’un autre trouble psychique
Cotation :
- Inclure l’abus de médicaments prescrits
- La sévérité est cotée selon les répercussions sur la santé, l’emploi, les loisirs, les relations interpersonnelles, et d’éventuels problèmes légaux relatifs
H6 : maladie mentale grave
Risque accru, notamment pour les troubles schizophréniques et maniaques
Cotation
- Indépendamment de l’état psychique actuel : item historique
- Ne pas tenir compte de troubles « mineurs » tels que tr. anxieux, somatoformes, tr. du sommeil.
H7 : Psychopathie
Insensibilité, aucune empathie…
- Facteur prédictif robuste dans différentes populations étudiées
- Caractéristiques: impulsivité, polycriminalité, cruauté, absence d’empathie et de remords
H8 : Inadaptation durant la jeunesse
Avant l’âge de 17 ans: dans les domaines : scolaire (académique et comportemental), familial (séparation des parents; abus physiques commis, subis ou vécus comme spectateur) et communautaire (lourdeur au niveau de l’adversité familiale, la personne est moins résiliente)
Cotation
- Selon le nombre de domaines démontrant une inadaptation et la sévérité globale
- Différentes facettes: le fait d’avoir commis de la violence, d’en avoir été victime, et d’avoir eu des comportements délinquants
H9 : Trouble de la personnalité
Association avec un risque accru de violence: troubles de type borderline et antisocial (symptômes de colère, d’impulsivité et d’hostilité)
Cotation
- Diagnostic DMS-IV ou CIM-10 de trouble de la personnalité
- Score intermédiaire si présence seulement de traits de personnalité, sans tableau complet
H10 : Échec antérieur de la surveillance
Capacité de changer et de contrôler son comportement à la faveur d’une période probatoire (sursis, peine suspendue au profit d’une mesure thérapeutique, …) Tenir compte également des tentatives d’évasion (personne qui ne respecte pas la loi, probation, tentative d’évasion…)
Cotation
- Échec sévère: l’infraction aux conditions de probation a entraîné une révocation du sursis
- Échec modéré: l’infraction, «mineure» aux conditions probatoires a entraîné un blâme, un rappel à l’ordre, sans révocation
Quelles sont les consignes d’utilisation du DASA ?
Intervenants visés par la grille DASA
- Tous les membres de l’équipe multidisciplinaire œuvrant auprès des patients des unités, tout spécialement les infirmières, les préposés, les sociothérapeutes (pas besoin de formation, tout le monde y ont accès)
Patients visés par la grille DASA
- Tous les patients de l’unité des soins qui sont ou seront admis à l’unité
- Tous les patients présentant un indicateur de comportement agressif nécessitant de reprendre la grille DASA
Quand compléter la grille DASA
- La cotation a lieu dans la dernière heure de chaque quart de travail. Les cotations à la DASA sont basées sur les connaissances et les observations du patient durant le quart de travail qui se termine (le dernier 8hres)
Quand cesser de compléter la grille DASA
- Lorsque le patient ne présente aucun comportement associé à de l’agressivité durant une période de 7 jours consécutifs ET ne présente aucune indication d’agression verbale ou physique
Consignes pour compléter la grille DASA
- Chaque comportement reçoit une cote en fonction de sa présence/absence (0 = absence du comportement et 1 = présence du comportement)