Cours 10 Flashcards
Nommer les 4 modèles d’intervention d’une crise psychosociale
1) Modèle de résolution de problème
2) Modèle d’intervention de crise classique
3) Modèle d’intervention axé sur les solutions
4) Modèle de résolution de problème interpersonnel
- Modèle de résolution de problème d’une crise psychosociale
Cadre
- Type humaniste (
- Objectif: Aider une personne en crise à définir et à évaluer les différentes solutions possibles à son problème
- Peu structuré
- Entretien (position en L)
- Nombre de séances varie selon les besoins de la personne
Critiques du modèle p/r au client
- Possible dépendance
- Régression (manque de confiance dans l’acquisition des nouveaux mécanismes d’adaptation)
Critique du modèle p/r à l’intervenant
- Possibilité d’épuisement professionnel (le fait d’offrir des schèmes relationnels va faire en sorte que je suis plus épuisé… pas vraiment)
- Modèle d’intervention de crise classique
Cadre
- Découle des travaux de Caplan (1964), Messick et Aguilera (1976) et Aguilera (1995)
- Objectif: Résoudre immédiatement la crise
- Davantage structuré:
1. Rééquilibre par l’expression de la souffrance
2. Restructuration cognitive
3. Mobiliser la composante du soutien social
4. Utiliser les mécanismes d’adaptation passés
5. Aider à acquérir de nouveaux mécanismes d’adaptation efficaces - Nombre de séances limité (bref)
- Modèle d’intervention: approche orientée sur les solutions (AOS)
Cadre:
approche cognitive et collaborative même famille que la thérapie brève
- Objectif : Se centre sur les forces de l’individu et oriente ses interventions vers les objectifs futurs
- Interventions brèves
Approche de plus en plus utilisée
Enseignée dans plusieurs centres de crise
Quand je transmets mon espoir, je dois être authentique et bienveillant, bien le transmettre, bien recentrer les forces. Je dois transmettre le réel espoir.
Critique :
- Peu d’études empiriques sur l’efficacité du traitement
- Modèle de résolution de problème interpersonnel (RPI)
Cadre:
Approche cognitivo-comportementale (plusieurs études empiriques, résultats plus faciles à observer)
Objectif: Diriger la personne qui vit une crise dans une série d’étapes cognitives et comportementales qui augmentent ses chances de trouver une solution
- C’est un modèle complet, intégratif et polyvalent (flexible) en ce qui concerne la gestion de crise psychosociale
Utilisation? Individuel ou en groupe
Qui? Enfants, adolescents, adultes, enseignants, parents, intervenants, ou même auprès de populations présentant un retard mental moyen
- Efficacité prouvée : réduction du stress (lien n’est pas démontré d’une façon causale)
- Pas démontré comme supérieur aux autres interventions mais, ce modèle procure une intervention métacognitive (elle enseigne à la personne comment réfléchir)
- Deux parties au RPI:
a) L’orientation de la résolution de problème
b) La résolution de problème
L’orientation de la résolution de problème :
Qu’est-ce qui influence la perception d’une crise?
Principes du modèle RPI
- Attitudes préexistantes d’une personne
o Connaissance et confiance de ses propres capacités (cela se travaille mais, prend du temps). On travaille les cognitions
o Anticipation des résultats - Motivation à consacrer du temps et de l’énergie à la poursuite des étapes pour faire face à la crise (pas toujours le temps de travailler cette composante) (on travaille aussi la motivation)
- Le modèle RPI se base plutôt sur les principes d’habiletés d’acceptation et sur un style de résolution rationnel
1. Volonté de considérer les crises comme des défis plutôt que des menaces
2. Accepter que du temps et des efforts sont nécessaires pour gérer une crise
La résolution de problème 8 étapes
(étapes 4 à 7) et les appliquer
- Se fixer des objectifs atteignables (sur le plan comportemental ou affectif)
A) Adaptation centrée sur le problème
On s’efforce de modifier la situation externe de manière à régler la crise ou l’atténuer (on peut moduler l’environnement. Quand on essai de modifier la situation externe cela l’aide dans ses capacités adaptatives, ça nous donne un moyen externe pour l’aider)
B) Adaptation centrée sur l’émotion
On s’efforce plutôt de rendre la situation assez supportable pour influencer la réponse affective à la crise de manière à parvenir à vivre avec la situation même si elle ne peut être modifiée « la situation souhaitée » (un deuil c’est externe donc on travaille sur son émotion. On travaille plus la réponse affective en lien avec l’événement) - Trouver plusieurs solutions pour gérer la crise (sur le plan comportemental ou affectif)
4 règles proposées
1) Plus le nombre de solutions possibles est grand, mieux c’est (la quantité génère la qualité) (J’accueille les solutions et ce sans jugement)
2) Ne pas juger les solutions trouvées (processus créatif)
3) Penser à une variété de moyens possibles
4) On peut allier différentes possibilités et en faire la synthèse
Surtout doivent être générées par la personne (bien mettre en place une attitude de non-jugement) - Évaluer les solutions trouvées et choisir la plus prometteuse
Prise de décision en situation de stress (je l’aide à choisir le meilleur moyen)
- Effet du stress sur la prise de décision
- Deux processus déficients résultant d’un stress affectif élevé
o Évitement défensif
o Hypervigilance
- Prendre la décision sous supervision ou avec l’aide d’une personne de confiance
- Loi de Yerkes-Dodson - Mettre la solution choisie en œuvre
Pour avoir un succès
- Il faut que l’individu dispose des habiletés affectives ou comportementales nécessaires dans son répertoire pour mettre la solution en œuvre - Évaluer l’efficacité de l’ensemble de la démarche et, au besoin, prendre des mesures correctives à l’une ou l’autre des étapes précédentes
Les 4 règles pour générer plusieurs solutions pour gérer la situation de crise.
4 règles proposées
1) Plus le nombre de solutions possibles est grand, mieux c’est (la quantité génère la qualité) (J’accueille les solutions et ce sans jugement)
2) Ne pas juger les solutions trouvées (processus créatif)
3) Penser à une variété de moyens possibles
4) On peut allier différentes possibilités et en faire la synthèse
Surtout doivent être générées par la personne (bien mettre en place une attitude de non-jugement)
Processus déficients lors de la prise de décision en situation de stress
- Deux processus déficients résultant d’un stress affectif élevé
o Évitement défensif (remet la décision à l’autre) (prend la décision à ma place)
o Hypervigilance (saute impulsivement d’une solution à l’autre) (beaucoup de stress, au lieu de choisir un objectif elle en fait un peu de tout et n’a pas de succès, moins de chance d’atteindre les objectifs)