Cours 5 Flashcards
Qui peut faire un signalement à la DPJ?
Tout le monde peut signaler!!!
Que doit-on signaler à la DPJ?
Toute situation de compromission –> Quand tu penses qu’il y a un danger pour l’enfant, dès que tu as un doute
Qui DOIT faire un signalement à la DPJ en cas de doute?
TOUT LE MONDE est OBLGÉ de signaler tout abus physique ou abus sexuels
Pour les professionnels:
Devoir professionnel : TOUT professionnel est OBLIGÉ de signaler toute situation de compromission, abus physiques ou abus sexuels
Quels sont les 6 motifs de compromission pour un signalement à la DPJ?
- Abandon
- Négligence
- Mauvais traitements psychologiques
- Abus sexuels
- Abus physiques
- Troubles de comportement sérieux
Quels sont les 3 motifs de compromission qui présentent un risque sérieux pour l’enfant?
- Négligence
- Abus sexuels
- Abus physiques
Dans une investigation policière, qui dirige les entrevues?
Policiers.ères et intervenants.es. de la protection de la jeunesse
Quels sont les défis auxquels les services policiers font face lorsqu’ils travaillent avec les enfants? (3)
1- La mémoire
2- La suggestibilité
3- Le développement
Quelles sont les 3 types de mémoire?
- Encodage: perception, interprétation de l’événement, enregistrement au moment de l’événement
- Entreposage: conservation de l’information dans la mémoire
- Rappel: (Questions à long développement): façon d’accéder aux souvenirs de manière spontanée, par la personne elle-même (vs. mémoire de reconnaissance)
Quels facteurs peuvent entrer en jeu dans l’encodage d’une AS chez la victime? (3)
- Personnes jeunes; plus de difficulté avec l’encodage, puisqu’ils ont moins de connaissances en sexualité.
- Si la sexualité n’est pas encore significative, il y a de la difficulté à encoder.
- Si une victime se dissocie, il se peut qu’elle ne soit pas capable d’encoder ce qu’elle est entrain de vivre
Qu’est-ce que la suggestibilité?
La suggestibilité est le degré auquel les individus reçoivent, acceptent et incorporent dans leur mémoire des informations données après l’événement vécu.
Vrai ou faux: Les enfants sont bien outillés pour ne pas être affectés la suggestibilité
FAUX:
Les enfants sont particulièrement vulnérables à la suggestibilité, puisqu’ils peuvent changer leur version selon les types de questions de l’interviewer et selon la formulation des questions, et selon le style de l’interviewer
Vrai ou faux: Au moment d’interviewer un enfant, il est important de ne pas poser de questions ouvertes pour ne pas trop mélanger l’enfant.
FAUX: Les questions posées devraient être les plus ouvertes possible pour ne pas “suggérer” une réponse.
Décrivez ce qu’est un style soutenant d’interviewer.
❖ Compliments, encouragements ❖ Sourires, regards fréquents ❖ Renforcements positifs ❖ Employer le prénom de la personne ❖ Faire preuve d’empathie
Quelles sont les 3 phases suggéréées à l’entrevue?
- Phase prédéclarative: création d’une alliance avec l’enfant; explication du déroulement de l’entrevue et des consignes (ex: importance de dire la vérité et de dire qu’on ne comprend pas la question)
- Phase déclarative: cueillette d’informations concernant l’agression sexuelle
- Phase de clôture: transition afin de terminer l’entrevue délicatement, parler d’un souvenir dont il se souvient bien
Vrai ou faux: La mémoire d’entreposage, les questions ouvertes et un style soutenant de la part de l’interviewer sont essentiels pour favoriser les détails et la cohérence du récit.
FAUX: La mémoire de RAPPEL est essentielle, et non entreposage
Quels facteurs peuvent diminuer les chances d’avoir un récit menant à suffisamment de détails pour porter des accusations? (4)
Jeune âge de la victime
Difficultés de langage
Temps depuis l’évènement
Dissociation
Vrai ou faux: Le rôle du médecin est de confirmer s’il y a eu ou non une agression sexuelle
FAUX
Vrai ou faux: La grande majorité des examens médicaux des victimes sont révélateurs de signes physiques d’agression sexuelle.
FAUX: La grande majorité n’en révèlent aucun
Quels sont les facteurs favorisant la tenue d’une intervention médicolégale?
- Temps écoulé depuis le dernier épisode d’agression sexuelle: 5 jours ou moins: intervention médicolégale - 6 jours ou plus: intervention médicale habituelle (médicosociale)
- Symptômes de la victime (ex: pertes vaginales, douleurs, troubles de comportement, détresse importante)
- Désir de porter plainte / Pertinence de procéder à des prélèvements médicolégaux
Pourquoi est-il important d’effectuer l’intervention médicolégale dans les 5 jours suivant l’AS?
Pour pouvoir détecter la présence de sperme ou sécrétions génitales, pour être capable de donner la pilule du lendemain au besoin
Vrai ou faux: Si la personne souhaite porter plainte contre son agresseur, elle peut demander d’obtenir les prélèvements faits grâce à la trousse médicolégale à n’importe quel moment.
FAUX: La personne a 14 jours pour prendre la décision de porter plainte. Après ce délai, si aucune plainte n’a été faite, les prélèvements de la trousse sont détruits.
Quels sont les deux signes qui sont réellement spécifiques à un contact sexuel?
- Grossesse
- Spermatozoïdes dans les prélèvements effectués sur le corps de la victime
Vrai ou faux: Certains signes spécifiques à un trauma ou à un contact sexuel permettent de prouver qu’il y a eu un contact sexuel chez la victime, par exemple des lacérations aiguës ou ecchymoses importantes sur les organes génitaux externes ou une ITSS.
FAUX: Ces signes permettent seulement de corroborer les verbalisations de la victime sur ce qu’elle a vécue.
–> Les deux SEULS signes qui prouvent un contact sexuel sont la grossesse et la présence de spermatozoïdes dans les prélèvements