Cours 5 Flashcards
les méthodes de recherche
-Études de cas
-Schèmes expérimentaux de cas unique
-Schèmes quasi-expérimentaux
-Expériences de nature
-Vrais expériences
-Méthode corrélationnel
- Méthode 1 : Études de cas
C’est une description détaillée. Ne permet pas d’établir de cause à effet. Cependant, les Études de cas sont à la base de tout ce qu’on a étudié en psychologie.
o On peut avoir des études de cas de situations avec intervention (traitement de la bestialité chez un patient) ou de situations sans intervention (le shooting Colombine)
o Exemple : Bestialité préférentielle : Homme blanc de 54 ans qui a une légère déficience intellectuelle. Il a déjà été incarcéré dans un pénitencier fédéral. Il est à sa 4e condamnation pour cruauté envers les animaux. Il a été référé pour une évaluation psychosexuelle. L’homme est tombé en amour avec une jument et par colère et jalousie a agressé la jument menant à sa mort accidentelle. Les psychologues vont utiliser la pléthysmographie pénienne avec une jauge au mercure. On lui montre des photos de différentes personnes et animaux pour voir son niveau d’excitation sexuelle. –> résultat était que 0 excitation sexuelle pour enfants ou adultes mais grande excitation pour chevaux
- Bestialité préférentielle : L’individu préfère avoir une interaction sexuelle avec un animal, même si un humain (homme ou femme) est disponible pour coucher avec. Phénomène très rare. Présent dans un environnement rural (Ex : travail sur une ferme). Associé à un faible Q.I. et associé à un manque d’alternatives.
conclusions de l’étude sur bestialité
La bestialité est un phénomène rare
La bestialité préférentielle est encore plus rare
Conclusions implicites:
–>Environnent rural
–>Faible niveau d’intelligence
–>Manque d’alternatives
- Bestialité VS Zoophilie
Le DSM ne distingue pas entre les deux
o Bestialité : Comportement d’avoir des interactions sexuelles avec un animal.
o Zoophilie : Aspect émotif. Il tombe en amour avec l’animal, il traite l’animal comme sa femme
o Comme toutes les paraphilies, la zoophilie est presque exclusivement un phénomène masculin.
o Il semble que le système de développement des préférences sexuelles masculines est plus vulnérable aux perturbations que celui des femmes. Ces perturbations devraient arrivées avant le début de la puberté et peuvent possiblement se développer en l’absence d’expériences sexuelles
-Ces perturbations devraient arrivées avant le début de la puberté et peuvent possiblement se développer en l’absence d’expériences sexuelles.
- Avantages des études de cas :
- Permet d’étudier des phénomènes rares
- Utiles pour générer des hypothèses qui peuvent être testées
- Utiles pour démontrer des exceptions aux théories (Ex : Possum qui est zoophile, mais qui n’a pas une faible intelligente)
- Paraphilie
Cette catégorie est incluse afin de coder les paraphilies qui ne répondent aux critères d’aucune des catégories spécifiques. Exemples non exhaustifs : la scatologie téléphonique, la nécrophilie, le partialisme, la zoophilie, la coprophilie, la clystérophilie, et l’urophilie. (DSM IV-TR)
- La plupart des programmes pour traiter les déviances sexuelles se font dans les pénitenciers.
- Inconvénients des études de cas
- Elles sont assujetties à la sélectivité de la part du client et du thérapeute. Le patient va minimiser ses comportements et peut avoir une version inaccurate des faits. Le clinicien/thérapeute peut avoir des biais qui vont affecter quelles informations il va retenir et quelles informations il va ignorer (il peut seulement porter attention aux informations qui confirment ses hypothèses et ignorer les informations qui contredisent ses hypothèses).
- Ne peuvent pas être répétées!!!!!!!!!
- Difficulté à généraliser les résultats à d’autres cas : Problèmes de validité interne et externe.
–>* Validité externe : Capacité à généraliser les résultats d’une étude à un autre échantillon ou population.
* Validité interne : Capacité d’avoir confiance que c’est la variable indépendante qui est responsable des changements dans la variable dépendante.
- Schème expérimental
Utilise la loi du hasard pour sélectionner les participants qu’on va étudier .
- Méthode 2 : Schèmes expérimentaux de cas uniques
On commence par formuler une hypothèse. L’expérimentateur va identifier une variable dépendante (en psycho, les symptômes à traiter) et une variable indépendante (en psycho la variable indépendante est toujours le traitement). On va manipuler la variable indépendante pour observer l’influence sur la variable dépendante. Permet d’établir causalité. Un seul cas/client.
o Implique toujours des phases. La plus importante étant appelée (Niveau de base). On a une mesure de contrôle qui n’existe pas dans les études de cas.
o Mesures répétées : On va prendre des mesures au départ (niveau de base) pour servir de référence et on va faire des mesures pendant et après pour voir si la variable indépendante (le traitement) a un effet sur la variable dépendante. (Une des différences avec quasi-expérimental)
o Exemple : Agresseur d’enfant que le prof a traité via thérapie olfactive
- Thérapie olfactive
conditionnement pour décourager certains comportements. Le client peut administrer le traitement lui-même. On utilise une odeur désagréable ou qui cause de la douleur en pairage avec le comportement à arrêter. Entre autres, utilisée pour traiter les déviances sexuelles (on l’utilise pour conditionner la personne à ne pas ressentir d’excitation sexuelle devant l’objet de l’attirance inappropriée.)
- Avantages des schèmes expérimentaux à cas unique :
- Peuvent être répétés/répliqués de façon identique.
- Permettent d’inférer causalité (relation de cause et effet). Amélioration considérable
- Inconvénient des schèmes expérimentaux à cas unique
Ne peuvent pas facilement être généralisés. On a un cas, il a marché, on peut montrer causalité, mais on ne peut pas garantir que ce qui a fonctionné pour un client va fonctionner pour un autre. Pour généraliser, il faut faire une chaîne de traitements expérimentaux à cas unique ou des études de groupe.
- Méthode 3 : Schèmes quasi-expérimentaux
Quasiment une expérience, mais pas tout à fait. Même principe que les schèmes expérimentaux, sauf qu’on ne respecte pas la règle du hasard dans la sélection des participants (la seule différence entre les 2 est la sélection des participants). On a des groupes préconstitués/connus (ex : un groupe de déprimés vs un groupe de non-déprimés). Comme on ne peut pas se fier aux lois du hasard pour la formation des groupes d’étude, Il y a les possibilités de variables confondantes dans l’étude qui peuvent affecter la validité interne (Facteurs autres que le traitement qui peuvent affecter les résultats).
o Le plus fréquent en psychologie parce qu’on va presque toujours étudier un groupe avec un trouble et un groupe de référence sans trouble.
o Exemple : expérience du prof pour savoir si c’est possible d’identifier les délinquants sexuels des non délinquants sexuels. Le prof fait jouer des enregistrements d’histoires de violence sexuelle. Le prof essayait aussi de déterminer si c’était la composante sexuelle ou la violence qui excitait les violeurs. Il trouve que les non-violeurs sont moins excités par les stimuli de viol que les violeurs et que les violeurs sont plus stimulés par du sexe consentant que de la violence sans composante sexuelle. Cette étude n’élimine pas toutes les variables confondantes.
–> violeurs sont plus stimulés par le viol, ensuite les relations consentantes et ensuite l’agression (violence)
(en ordre)
–> gens normaux c’est: consentement, viol et agression
- Variable confondante
Variable autre que la variable indépendante qui peut venir affecter les résultats sans qu’on sache qu’elle est présente.
Ex : des délinquants incarcérés VS un groupe contrôle non-incarcéré : est-ce que la dépression est parce qu’ils sont déviants ou est-elle due à l’incarcération.
- Méthode 4 : Expériences de nature :
o Pas dans le manuel
o Expériences de nature étudient souvent des événements traumatiques.
o Avantage : d’éviter problèmes déontologiques et on connait la cause.
o Désavantage : on ne peut pas le répéter.
Les “expériences de nature” en psychologie sont des études qui tirent parti d’événements réels, souvent traumatisants ou difficiles, pour examiner les effets sur le comportement humain. Voici quelques points pour mieux comprendre ce type d’étude :
Définition : Ce sont des expériences basées sur des événements réels et non contrôlés en laboratoire, ce qui permet aux chercheurs d’observer des effets causaux dans des situations qui ne pourraient pas être créées de manière éthique.
Avantages :
Elles permettent de surmonter certains problèmes éthiques en étudiant des événements qui se produisent naturellement (comme des catastrophes naturelles, des conflits ou des crises).
La cause est généralement bien identifiée, ce qui aide à comprendre les effets spécifiques d’un événement.
Désavantages :
Ces expériences ne peuvent pas être reproduites ou contrôlées de la même manière qu’une expérience en laboratoire, ce qui limite la possibilité de répéter l’étude pour vérifier les résultats.
En somme, les expériences de nature sont précieuses pour étudier l’impact d’événements réels sur les individus, mais elles sont limitées par leur manque de contrôle expérimental.