Cours 5 Flashcards
Qu’est-ce que la rencontre interculturel ?
La rencontre en différente culture, elle devient de plus en plus fréquente à cause de la mondialisation. Les différente culture deviennent une composante de la vie sociale moderne. Il en résulte des situation sensible, des incidents critique.
Qu’est-ce qu’un incident critique ?
Situations dans lesquelles surgissent des incompréhensions ,des problèmes ou des conflits résultant de différences culturelles entre les parties et mobilisant des valeurs différentes, voire opposées.
Il y a une multitude de différence culturel à prendre en compte
La diversité culturel dans l’intervention thérapeutique (6 point démontrer par la recherche)
● Les gens de diversité la culturelle préfèrent un·e thérapeute de la même culture
● Peu de personnes de la diversité culturelle dans les programmes en sciences sociales/humaines/relation d’aide
● Ces personnes sont formées dans des programmes qui adressent peu la variable race/culture
● Être un·e thérapeute compétent·e culturellement est de porter un intérêt à la culture du ou de la cliente et de placer le « problème » dans son contexte culturel
● Les personnes asiatiques, latinos, autochtones accordent une plus grande crédibilité aux aidant·e·s qui sont plus directif·ve·s
● La satisfaction face à la démarche d’aide et face au thérapeute augmente si le ou la thérapeute est compétent·e culturellement ○ Meilleure rétention et adhérence au processus thérapeutique
Diversité culturel et non-verbal
Le non-verbal est un élément qui est observer durant l’intervention, mais qui change selon la culture de la personnes
Ainsi:
- Les personnes afro-américaine regarde plus lorsqu’elles parlent et moins lorsqu’elles écoutent
- Personne Eskimos et inuits: s’assoient proche de l’autre lorsqu’ils parlent de sujet personnels (Est-ce que l’environnement permet à la personne de se rapprocher ?)
- certain groupe latin ont un registre plus étendu et expressif de tons de voix (tendance a être interprété comme étant plus affecter par un problème, plus en détresse, etc)
Vision de la causalité de la maladie
varie selon les cultures :
- Perçus comme l’intervention d’un esprit
- Une message de Dieu
- Un message du corps à la conscience
Ces variations:
● Donne lieu à diverses pratiques liées à la prévention, à la promotion et au maintien de la santé ( rituel religieux, procédure pour chasser les mauvais esprits, pour purifier le corps…)
● Traitements et modalités de résolution des problèmes qui correspondent aux théories sur la santé et la maladie
● Divergences, incompatibilités entre les théories et les techniques d’intervention thérapeutiques traditionnelles et celles proposées par les sciences occidentales ( la solution proposé en intervention peut ne pas correspondre avec les croyances de la personnes
Qu’elle sont les valeurs dominante occidentale ?
● Productivité
● Autonomie
● Individualisme
● Individualisation des problèmes
Elles vont imprégner les méthodes d’interventions occidentale
Modèle d’intervention dominant occident
● Critères universels de ce qui est normal et anormal
● Critères quant à l’efficacité thérapeutique
● Rendre le ou la cliente plus indépendant·e et autonome (maturité = individualisme)
● Ne pas donner de conseils ou de suggestions (engendre la dépendance)
● Le ou la thérapeute ne se dévoile pas
( Sont imprégner des valeurs occidentales et donc moins adapté aux besoins de la diversités culturel)
Conséquence d’un modèle dominant centré autour d’une perception occidentale
Personnes de la diversité culturelle:
● Reçoivent moins de services
● Plus enclin·e·s à mettre fin au processus thérapeutique
● Plus enclin·e·s à recevoir un diagnostic prématuré
● Plus souvent médicalisé·e·s
● Plus enclin·e·s à percevoir le processus thérapeutique comme étant plus oppressant qu’aidant
● Peuvent en faire moins la demande, iels sentent que le système ne répond pas à leurs besoins
Il est donc nécessaire d’adapté l’intervention lorsqu’elle se fait avec des personnes de la diversité culturelle.
L’importance de l’adaptation de l’intervention et des programme
Des adaptations qui sont culturellement sensible et font référence à la vision du monde traditionnelle d’un groupe culturel
- Permet de s’Assurer que le message est présenter en utilisant des références culturelles et des modèles de rôle auxquels l’audience visée s’identifiera
○ L’important n’est pas d’utiliser les mêmes mots, mais de parler le même langage
-Important de rejoindre la population, susciter l’intérêt, établir la crédibilité, améliorer l’efficacité de l’intervention
-Les programmes devraient refléter une compréhension des pratiques et des croyances du groupe
L’adaptation demande :
- Homogénéité dans le groupe visée
Qu’est-ce qu’il faut adapter
- Langage ( selon le groupe, éviter le vocabulaire académique, la génération, éviter les expression et l’humour
-Image (l’esthétique, la représentation selon les personnes visées) - Référent culturel (Reflètent une compréhension des caractéristiques culturelles, des valeurs du groupe, accent famille et communauté)
- Données factuelles (adapté au groupe visées)
- Contenus (noms, scénario, RP?, histoire… )
- Activité (contact physique, équilibre entre dévoilement de soi et activité didactique EX: lecture)
-Contexte, partenaires, ressources humaines (lieu, personnel provenant du groupe, participation des membres de la communauté, etc)
L’intervention pour être confortable de parler de culture nécessite 4 actions
- Suspendre ses préjugés sur l’origine culturelle ( par se fier à l’apparence, si nécessaire demander au client, user la terminologie que le client préfère)
- Reconnaître l’Existence de différence entre le membre d’une culture (éviter les stéréotypes, le degré d’acculturation
- Considéré les impactes de la différences culturel entre le client et le thérapeute. (Reconnaitre l’existence de différence)
-Reconnaître que le pouvoir, les privilèges et le racisme peuvent affecter les interactions avec les client·e·s (S’intéresser aux expériences difficiles vécu par le client, considéré comment le pouvoir et les privilèges affecte le travail avec le client)
Les 9 compétences multiculturels
1) La conscience que notre propre héritage culturel et nos positionnements sociaux contribuent à construire nos valeurs, nos présupposés et nos biais relatifs aux groupes culturels
● Genre, classe sociale, origine ethnique, cohorte d’âge
2) La connaissance de la façon par laquelle les théories et les pratiques professionnelles sont ancrées historiquement et culturellement
● Elles changent avec les valeurs sociales et les priorités, la pathologisation de certains comportements avec DSM, approche individuelle et non collective
3) La connaissance des facteurs socioéconomiques (pauvreté, éducation, etc.) et sociopolitiques (oppression, discrimination, préjugés) qui affectent la vie du groupe
4) La connaissance du parcours migratoire, du niveau d’acculturation, des compétences linguistiques et leurs impacts
5) La connaissance des structures familiales, des rôles de genre, des valeurs (relatives notamment à la sexualité), des croyances et de la vision du monde du groupe
6) Capacité d’auto-évaluer ses propres compétences multiculturelles, notamment être conscient·e des éléments personnels (biais personnels, manque de connaissances, barrières linguistiques, influences sociopolitiques) ou lacunes qui affectent négativement les activités professionnelles et s’adapter en conséquence (chercher des informations, se former, rechercher de la supervision, référer à un·e autre professionnel·le)
7) Capacité de comprendre les conceptualisations émicet éticd’un phénomène
8) Capacité de modifier ses outils d’évaluation et les conclusions en découlant ou les théories de la discipline pour les adapter culturellement
9) Créer des plans de traitement et des interventions adaptées aux client·e·s de minorités culturelles (langue, inclusion de la famille, propositions culturellement acceptables, etc.)
Quel sont les 3 démarches fondamentale à l’approche interculturel?
1) La décentration
2) La découverte du cadre de référence de l’autre
3) La négociation/médiation
Qu’est-ce que la décentration? Quel est sont but?
● Prendre une distance par rapport à soi, mieux cerner nos cadres de référence
○ Comme membre de plusieurs groupes, aux niveaux individuel et professionnel
● Mieux se connaître soi-même
○ Être conscient·e de son identité sociale et culturelle nous aide à prendre conscience de nos préjugés et nos stéréotypes envers l’autre
○ En tant que porteur·e d’une culture et de sous-cultures
○ En tant que professionnel·le travaillant dans un contexte institutionnel spécifique
○ En tant qu’individu ayant une trajectoire personnelle
○ Être conscient·e de notre positionnement social, politique
● Méthode pour les incidents critiques, des chocs culturels
○ Les comportements et les attitudes qui nous paraissent les plus choquants sont révélateurs de nos propres normes et valeurs
○ Permet d’accéder à nos propres cadres de référence
● Être conscient·e de notre propre conception de l’intégration des personnes immigrantes au Québec
Les compétences liés à la décentration (3)
● Conscience de notre héritage culturel, nos positionnements sociaux et leurs impacts en termes de préjugés relatifs à certains groupes culturels
● Conscience de l’ancrage culturel de nos théories, pratiques professionnelles
● Conscience de nos (in)compétences culturelles